CHILLY GONZALES [INTERVIEW]
Les mélodies de la rédemption

S’il fallait assigner une forme à la carrière de Gonzales, ce serait celle du cube de Necker, cet objet impossible aux poutres solides et inconciliables. Sur des accords tchaikovskiens (Solo Piano I et II), Gonzo débite des punchlines (The Untertainist) ; entertainer auto-saboté et génie auto-proclamé, il collabore avec Daft Punk ou Drake, arrange Peaches ou Katerine, s’invente scénariste (Ivory Tower) et va jusqu’à tenir le premier rôle d’une obscure web-série (Super Producer). Jusqu’ici, l’hétéroclisme du génie suant se drapait toutefois d’une unité de ton : Gonzo, c’était l’arrogance libérale, l’impudence individualiste, la « Supervillain Music ». Puis arriva « Re-Introduction études ».
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