On doit cette pépite haute fidélité de 57 minutes au collectif Mourir à Brest, et ça fonctionne aussi si vous vivez à Châteauroux, Tourcoing, Mulhouse ou Synthwave-les-deux-colombes.

Brest : son bord de mer poisseux, ses bunkers, son ciel gris. On n’a pas demandé aux activistes du collectif Mourir à Brest si ce descriptif touristique était à l’origine de leur nom, mais depuis bientôt 3 ans ces clowns tristes occupent l’espace laissé par 70 ans d’urbanisation hâtive et de ZEP plombantes et proposent des soirées de qualité à l’Astropolis, phare brestois pour tous ceux qui refusent d’aller se taper les soirées subventionnées avec Miossec après les courses chez Auchan.

« Vic(lesneu/Slowsliders/Djoko), Loulou (Bantam/Lesneu/Djoko), Spip (Djoko/Traumstadt/Lesneu), Wax (Baston/Traumstadt) et Vicky blanch’ un Vendéen naturalisé Brestois qui a lancé mourir à Brest sur le camping de Binic en 2016 ».

Voici donc la « Mixtape de la mort (à Brest), deux faces d’une même pièce magnifique avec Bantam Lyons, Traumstadt (dont il s’agirait du premier morceau disponible sur l’internet.com) ou encore Djokovic et Antoine Garrec. Tous ces noms ne vous disent peut-être rien, mais il s’agit certainement de la plus belle carte postale reçue cette semaine au bureau et si vous n’avez pas encore réservé vos vacances estivales sur AirbnbHancock (blague de jazzeux), Brest pourrait bien être, avec ces jeunes gens dont la fougue rappelle Cranes Records et Le Turc Mécanique, la destination idéale. A condition, évidemment, d’aimer la musique de bunker.

https://mourirbrest.bandcamp.com/album/la-mixtape-de-la-mort-a-brest

 

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