Bruxelles a accouché de ça : blues nucléaire, arrache ta chemise, « she’s more sexy than my wildest dream », guitare, batterie, amplis chauds comme un

Bruxelles a accouché de ça : blues nucléaire, arrache ta chemise, « she’s more sexy than my wildest dream », guitare, batterie, amplis chauds comme une baraque à frite (facile) et fûts martelés en caresses nerveuses. GET IN THE BOX !

Tout le monde connaît la blague des trois accords, personne ne sait pourquoi elle marche encore. Le ROCK. Cette espèce de truc. Que tu as ou que tu n’as pas. Que tu joues pop, delta, reggae ou chanson à papa. A ce titre, le second album de The Back Box Revelation est assez magnifique sur la fin : deux gars en roue libre, qui se connaissent, qui se trouvent. Stratocaster qui suinte. Toms et caisse claire à 400 degrés. Bruits de machine, pulsation mécanique, soutiens gorges en nage et riffs à la pelle ; de la nonchalance tendue comme un string spécial plage du nord. C’est à n’y rien comprendre. Un love triangle Bayou / Bruxelles / Liverpool et des volcans partout.

La fin de l’album est sauvage. La fin de l’album te pulvérise. La fin de l’album fait péter l’élastique de ton slip. Guitare, réverb, 1,2,3,4, toujours pareil, jamais pareil, magie noire jouée par des blancs pour des blancs (soyons sérieux). De la parfaite POP culture. Rien de changé après. Hormis ce bouleversement qui résonne (longtemps) dans tes baskets blanc bec. Vaudou light ? Peut-être. Il nous en faut tellement peu pour crier à l’envoûtement.

Et puis il y a la prod. Ah ! La prod…

Incandescente. Potion magique. Piment partout. Magnificence. Guitare /batterie. Dans un grand whoooo. Alors encore fois, causer de la triplette gagnante planquée à la fin d’un album qui avait démarré tranquille. Le traitement sonore de Love licks est un joli paradoxe, aussi sec que la chanson est moite. C’est là qu’ils mettent tout ce qu’ils ont, juste pour s’exclamer : « she’s more sexy than my wildest dream ». Peut s’écouter 30 fois d’affilée sans problème.

You got me on my knees part sur un faux rythme, un doigt de mélodie facile et le reste fourré dans le nez au moment du refrain. Impossible donc d’anticiper sur ce qui vient après : de la nitroglycérine en mi mineur téléchargée direct dans ton salon.

Quant à Here come the kick, c’est le bayou sans une goutte d’eau, la traversée du désert à la recherche du feu, un truc sans anesthésie, qui s’écoute avec les pores et se danse avec les cheveux.

A partir de là, j’ai trois conclusions à vous proposer :

1. Les White Stripes peuvent se mettre au banjo.

2. Dans The Black Box Revelation, il y a REVELATION.

3. Le blues nucléaire, c’est l’avenir.

The Black Box Revelation // Silver Threats // T for Tunes (PIAS)

myspace.com/theblackboxrevelation

29 commentaires

  1. Ah, conversation Rock sur Gonzaï, dire que cela n’arrive jamais.

    J’ai écouter le première album du groupe; force est de constater qu’il est plus sec, avec un petit coté rock pour mannequin qui n’est pas pour me déplaire (production à la Jet… c’est cela le rock pour mannequin) On est loin du « blues nucléaire » (mes champignons me brulent!!) du deuxième album.

    Mais je trouve qu’il y problème chez eux : les albums sont traité comme des disques FM alors qu’ils n’ont même pas de refrain efficace.

    Autant choisir son camp non? Soit on est les Heavy est ont surproduit son album, soit on est les Black Lips et ont garde un coté approximatif (pour information, je n’aime aucun de ses deux groupes).

    Il y a un manque de vision dans cette musique. Elle est entre deux univers: la hauteur des ondes FM, le sous sol du squat…

    Et surtout les structures de morceau sont fastidieuses.

    Mais cela dit, ce groupe est intéressant (sinon je n’écrirais même pas cela)

    P.S : On mord de tatouage du diable bientôt sur Gonzaï.

  2. Conversons rock !

    « Elle est entre deux univers: la hauteur des ondes FM, le sous sol du squat… » Suis assez d’accord. Mais justement, c’est une vision, ça. Au moins un positionnement, et je crois que c’est ce qui fait la force de ce groupe. C’est en ça que je parlais de parfaite culture pop : ces mecs peuvent te foutre le feu tout en chatouillant les glandes qui réagissent aux mélodies. Et là, je suis pas d’accord avec toi : des refrains accrocheurs, ils en pondent à la pelle. Sur le 1er plutôt que le second (I think I like you, Set your head on fire, et surtout, le galvanisant Cold cold hands). Juste une nuance : c’est vrai que c’est pas toujours leurs refrains qu’on fredonne le plus : si c’est pas singulier, ça.

    Comme tu dis, s’ils n’étaient pas intéressants, on serait pas là à causer.

    Binairement votre

    V.

  3. The Black Box Revelation seront en concert parmi bien d’autres au festival « Roots and Roses » à Lessines.

    Préventes: 15€, moins de 26 ans: 8€
    caisse: 20€, moins de 26ans: 10€

    http://www.sherpa.be ou 070/25.20.20

    Plus d’infos sur le site http://www.rootsandroses.be (infos 068/250.600)

    Tout ceci sous deux chapiteaux à Lessines, dès 11h
    Lessines, dans le Hainaut sur autoroute E 429, sortie 29 (35minutes de Bruxelles et Lille)
    Lessen, op de grens van Henegouwen et Oost-Vlaanderen, langs snelweg E429, uitrit29, 4km van Geraardsbergen, 35km van Brussel et 35 min van Gent

  4. The Black Box Revelation seront en concert parmi bien d’autres au festival « Roots and Roses » à Lessines.

    Préventes: 15€, moins de 26 ans: 8€
    caisse: 20€, moins de 26ans: 10€

    http://www.sherpa.be ou 070/25.20.20

    Plus d’infos sur le site http://www.rootsandroses.be (infos 068/250.600)

    Tout ceci sous deux chapiteaux à Lessines, dès 11h
    Lessines, dans le Hainaut sur autoroute E 429, sortie 29 (35minutes de Bruxelles et Lille)
    Lessen, op de grens van Henegouwen et Oost-Vlaanderen, langs snelweg E429, uitrit29, 4km van Geraardsbergen, 35km van Brussel et 35 min van Gent

  5. Jeudi 21.10.2010. La Vapeur. Dijon.
    Legendary Tiger Man et Black Box Revelation.
    Raté le portuguais 3615 Ulla one-man-band qui jouait en solo et qui d’après le portier code-barreur a bien assis l’assitance. Raté puisqu’arrivé avec une bonne heure et quart de retard puisque travail et déambulations rock-digitick sont souvent insolubles, particulièrement en vince-pro frère. Tant pis, je l’ai croisé au stand merchandising, l’avait l’air content et décontracté, pas besoin d’être hautement mentalist pour sentir qu’il a la vibe, l’éclat de noix Soul coincée dans la molaire. Ou où il veut, ça le regarde.
    Après un début interrompu par les plombs qui sautent et la speakrine automate de l’alarme qui nous demande d’évacuer les lieux pendant 10mn, attaquent les BBR.
    Quatre morceaux. Cinq peut être et non. C’est pas pour moi. Les deux ont l’air en forme et concentré sur leurs compos qui essayent d’être entre rugueuses et accrocheuses mais il ne se passe rien. C’est ma faute, pas la leur. Tenter l’ouverture sur d’autres trucs, ça marche pas à tous les coups. Trouver un groupe à chier est hautement subjectif, surtout en live. Donc je me casse, direction un bon vieux Formule 1 avec sa moquette suspecte et ses ouvriers en déplacement qui pour le coup malgré leurs visages fatigués, fermés mais profitant pleinement de leur temps de repos m’ont paru terriblement plus humains que les deux types rock-digitick et leur public. Vieil orgueil working class hero de trimeur BTP sans doute. Tant pis pour le fric, le gasoil et tout le bazar foutu en l’air puisqu’il trainait des flys sur la projection du documentaire Come On People (enfin fini!) sur les Thugs à Macôn. (ven 05.11.10 20h30 à la cave à musique à musique)
    Amen. Même si ça ressemble au dernier soubresaut du groupe, they’re back on the front. As happy as possible donc.

  6. Erratum concernant le public : n’ayant pas discuté avec quelqu’un, je veux pas mélanger les mauvaises impressions que m’ont laissé un groupe, question de goût donc, et les gens qui s’y rendent. Aigreur et généralisation débile sont les deux mamelles d’un concert dont on sort déçu.

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