Trente-cinq ans après le tragique évènement (la mort de sa compagne, violée, lacérée) qui a fait office de fil déclencheur pour le reste de son parcours, Stéphane Bourgoin, 58 ans, criminologue, continue sa quête des serial killers sans arriver au bout du tunnel. Ni au bout du rouleau, jamais.

Il s’agit là de l’enquête de toute une existence : dans sa trousse, de nombreuses clefs réunies, comme on rassemblerait les pièces d’un puzzle géant afin de reconstituer le visage de l’animal homme – l’horreur est humaine. Bourgoin est un détecteur de mensonge vivant, un monstre lui aussi, mais de travail, qui, avec ses nombreuses clefs, pénètre l’intimité d’individus qui ne « s’ouvrent » pas facilement, le tout en y introduisant une torche dans le noir le plus aveuglant. Impossible d’y échapper, le bougre n’a pas de temps à tuer. Des entretiens de plusieurs heures/jours/nuits avec les plus redoutables, ceux qui tachent les lignes des faits divers ainsi que l’écran, et rôdent dans l’inconscient collectif.
Les ouvrages à la pelle sur le profil psychologique des serial killers, avec retranscription de témoignages comme des snuff books subjectifs et après « coups », c’est lui. Les documentaires road trips dans les prisons où le criminel se confesse face caméra (de surveillance ?) de l’autre côté des barreaux, c’est lui aussi. Le spécialiste ès killers qui endosse à l’occasion le costume du professeur dans des écoles de flics, c’est aussi bibi. La passion paradoxale ou complètement logique pour le cinéma de genre, du slasher au giallo – des DVD en série (A, B, jusqu’à Z) soit quelques 50 000 dans la cave, le membre du jury à plusieurs reprises pour des festivals sanglants, le personnage de Bernard Fresson dans Six Pack – « la merde de Berberien » dixit le concerné, les clins d’œil à gauche à droite comme dans La Proie de Valette (Eric et non pas Sydney), c’est encore Bourgoin. Et ainsi de suite ; la liste se révèle aussi longue que celle des victimes de l’Etrangleur de Boston ou de Francis Heaulme. Donc, Monsieur Serial Killers en France, c’est (qui d’autre que) lui.

Cinéma Nouveau Latina, soirée Psychopathes avec TCM pour la Toussaint. En l’attendant le début des « festivités », quelques verres de… rouge, rouge sang, pour rester, bien évidemment, dans le sujet (et surtout pour faire comme d’habitude). Puis le voilà qui arrive, serein. Stéphane Bourgoin, maître de cérémonie de la soirée, c’est lui.

Bonjour Stéphane. Tout d’abord, comment en êtes-vous venu, non pas à exercer ce métier, mais à l’envisager comme un éventuel recours au drame que vous avez subi ? Comment s’est déroulé le cheminement ?

Suite à la mort de ma compagne, en tant que partie civile, j’avais eu accès aux aveux. Et, chose surprenante, aucun mobile n’apparaissait. Alors j’ai voulu à tout prix en savoir plus sur le criminel et, par extrapolation, sur ce type de criminel. A l’époque, en 1976, les ouvrages abordant le sujet des serial killers n’existaient pas – ce terme spécifique non plus, d’ailleurs. Du coup, j’ai décidé de mener mes propres recherches, épaulé par le policier responsable de l’enquête. Et, pour établir le lien avec la soirée (psychopathes), j’ai rencontré Robert Bloch, l’auteur de Psychose, qui est devenu, par la suite, un ami et le parrain de mon fils. Il m’a présenté à des policiers fans de ses écrits. De fil en aiguille, ça m’a mis le pied à l’étrier.

Il y a quelque chose de quasiment chrétien dans votre démarche : essayer de comprendre, ça ne veut pas dire pardonner mais, dans un certain sens, ça ne s’en éloigne pas non plus…

Chrétien non, puisque je suis totalement athée, je ne crois absolument pas en Dieu, ni en quoi que ce soit d’autre. En revanche, si, je crois qu’il existe « Le Mal » ; je l’ai rencontré au moins une fois dans ma vie, c’est Gerard Schaefer. Lui, oui. Non pas que les autres soient des saints non plus, hein, mais il m’est arrivé de comprendre ou, au moins, de ressentir une forme d’empathie… Mais à l’égard de l’enfant qui a subi des sévices, et non pour l’adulte qui en a infligé des cent fois pires à ses victimes.

Le dernier film que j’ai vu et adoré sur le sujet, c’est J’ai rencontré le Diable. En ce qui concerne la peine de mort, vous vous positionnez clairement contre. Cela dit, suite à ce qui vous est arrivé, la pulsion de vengeance ne vous a t-elle jamais effleuré l’esprit ?

I Saw The Devil, excellent, ah oui, un cran au-dessus de The Chaser ! Bon, quelques fois l’envie de frapper certains de mes interlocuteurs. Sinon, jamais. A l’époque, le désir de compréhension m’animait surtout, peut-être pour construire du positif à partir d’un fait terriblement négatif. Mais je ne m’étais pas posé la question. En plus, j’ai vite compris que ce que je faisais me passionnait, me passionne, et non ne me fascine – j’insiste bien là-dessus.

Moi, j’insiste vraiment sur le fait que ce soit fortement courageux. A la rigueur j’imagine que, si j’avais un fils ou une fille serial killer, je pourrais appliquer une démarche similaire. Mais en me mettant à votre place, je doute que j’aurais réagi pareil.

Je comprends. Les parents, ainsi que tous les proches des tueurs en série, représentent, eux aussi, des victimes. D’une toute autre manière, ils se trouvent confrontés directement à l’horreur. Et on les oublie trop souvent.

Les proches des victimes, sur la peine de mort, ont une autre approche de la question, non ?

Pas toujours. En tant que membre fondateur de l’association Victimes en Série, honnêtement, je m’attendais à voir davantage de personnes désireuses de se venger. En fait non, cela constitue une infime minorité. Dans des conditions de douleur extrême, la plupart se montrent souvent incapables de formuler quoi que ce soit. Autre fait surprenant, j’ai des exemples de familles qui effectuent le même travail que moi. Ca, ça m’a beaucoup étonné. Une anecdote qui laisse songeur : la mère d’une des victimes tenait absolument à toucher la main de son agresseur, Guy Georges. Parce qu’il avait mis un terme à l’existence de celle à qui elle avait donné naissance. Etrange, hein ?

Oui, décidément, ce même Guy Georges qui a épousé une fan…

Oui oui, la fille d’un médecin qui communiquait avec lui quand il était en prison. Elle lui écrivait tout le temps, lui envoyait des cadeaux. Assez typique, oui.

En connaissant par cœur les dossiers des sérial killers que vous avez rencontré, est-ce que vous vous sentiriez capable – moins dans la pratique que psychologiquement parlant – d’exercer la fonction d’avocat ?

Franchement non, absolument pas. J’ai même du mal parfois.

Il y a incompatibilité ?

Beaucoup d’avocats savent pertinemment qu’en défendant Patrice Allège ou Guy Georges, ils vont obtenir une certaine renommée…

Vous avez déjà évoqué les exemples de flics qui ne tenaient pas [dans le sens de « passer l’arme à gauche », NDA]. Et vous, vous est-il déjà arrivé de craquer ?

Franchement jamais ; j’ai appris à me protéger. Impossible de faire ces entretiens si j’étais mal dans ma peau, fatigué ou autre. Durant ces moments, je relâche tout : mes défenses complètement abandonnées, je m’ouvre au maximum à la personne en face de moi. Si je ne crée pas de lien avec un type défini comme un menteur et un manipulateur, je ne parviendrai pas à le faire parler. Il peut me raconter les pires horreurs, celles-ci ne me touchent pas. Pas parce que je ne les ressens pas, loin de là, mais parce que je suis concentré dans mon travail. Aussi, je tente d’analyser l’attitude corporelle, le vocabulaire employé… Par exemple, il ne faut surtout pas que je me montre supérieur à lui. Si je vois qu’il réagit mal quand je parle de « meurtre » ou d’« assassinat » alors j’opte pour le terme neutre et général « acte ». Après, pas vraiment de stratégie préétablie, je fonctionne surtout au feeling, à l’intuition. Disons que ma capacité tient plutôt de l’écoute, qualité que les serial killers ont rarement pu rencontrer en tant qu’enfants maltraités, abusés, ou considérés comme introvertis. D’autant plus que, souvent, les familles ont beaucoup déménagé durant leur enfance ou leur adolescence, ce qui, par conséquent, n’a pas favorisé l’influence positive auprès des camarades de classe. Pour la première fois de leur existence, quelqu’un va (faire semblant de) s’intéresser à eux : c’est ma manipulation en retour. En quelque sorte, je deviens leur confident. Pendant quelques jours, il m’arrive de ne pas aborder la question de leurs crimes et, petit à petit, ils en viennent même à m’en parler ouvertement, avant même que je les questionne là-dessus.

Le tueur Roderick Ferrell et Stéphane Bourgoin, prison de Starke

L’Etrangleur de Boston – pour ne prendre que cet exemple – explique, dans la narration d’un crime, qu’il a horreur d’entendre sa victime lui rappeler que « c’est mal » ou le traiter d’« animal ». Au point de l’achever psychologiquement.

Pour certains, oui, c’est insupportable de se retrouver confrontés à eux-mêmes. Malgré ce désir de toute puissance, il savent, au fond, qu’ils sont des minables, des pauvres types. Mais ils n’ont, bien évidemment, pas envie de l’entendre. Face à eux, je ne porte aucun jugement, je ne leur fais aucune morale ; si c’était le cas, l’entretien s’arrêterait. Quant à un éventuel lien amical, quelque fois oui mais, pour moi, il s’agit encore d’une manipulation. Dès que l’entretien se termine, bye bye.

Paradoxalement (l’égocentrisme extrême) et logiquement (le mal-être extrême), trouve-t-on quelques cas suicidaires ?

Dans leur construction égocentrique et narcissique, quand l’armure se fend, ils peuvent à leur tour craquer. Cela dit, ça reste rare, le désir de toute-puissance l’emporte.

(A côté de nous, l’écran diffuse une série de vidéos sur des tueurs en série. Ed Kempfer apparaît, Stéphane Bourgoin s’arrête un instant)

Et si cet homme rencontrait Hannibal Lecter ? Si vous les laissez dans la nature ensemble, ils pourraient s’entretuer ?

Ah non non.

Un cannibale et un étrangleur pourraient-ils être complices ?

Non, ils restent avant tout solitaires.

Il ne pourrait pas y avoir des partouzes de serial killers ?

Pas trop, non. Ce sont vraiment leurs fantasmes et leurs pulsions, elles ne se partagent pas.

Le tueur Elmer Wayne Henley, prison de Palestine, Texas

Vous dites que les serial killers, pour beaucoup, incarnent des prédateurs sexuels. Une part du champ lexical lié au sexe  –  défoncer, démonter, exploser, etc. – a une terminologie franchement criminelle. Le serial killer utilise le couteau comme substitut du sexe mais, en retournant l’affaire, on pourrait se dire qu’un paquet d’individus utilisent le sexe comme un substitut de couteau. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Dans DSK, il y a Serial Killer !!! Ah oui oui, je comprends ce que vous vous voulez dire, je trouve ça insupportable. L’éducation sexuelle se fait uniquement par la domination et l’humiliation : « t’es trop bonne, t’es une salope, je t’encule », voilà. Exactement la même position que les serial killers, les psychopathes ou les violeurs en série : la dépersonnalisation et la chosification de la victime (là, par extension, la femme).

On est bien d’accord. Etant de la génération 70, quelle est votre vision de la pornographie contemporaine – ou d’un certain type de pornographie basée sur la démolition ?

Le porno tourné en 35 mm dans les années 70, à la limite, ça ressemble à du Walt Disney par rapport à ce qu’on voit maintenant. Ca pouvait être choquant pour certains, mais parler de sites de viols nécrophiles strangulation/pendaison/bondage, oui, ça devient inquiétant. Ou des jeux vidéos japonais accessibles en ligne gratuitement comme Rapelay : tapez là-dessus, vous allez voir, vous vous mettez dans la peau d’un violeur en série. Dans le cinéma ultra gore, on se pose en spectateur passif pendant deux heures. Dans des jeux vidéos violents ou pornographiques, on passe directement au stade de participant actif. Avec des adolescents fragiles susceptibles d’y jouer pendant des heures, on assiste forcément à une désensibilisation. Après, ce n’est pas parce que vous y jouez que vous allez devenir un tueur en série, hein, sinon on serait bien emmerdé. De la même façon que je remets en cause la pub à la télé, il faut avoir le nouvel iPad, le nouveau machin, ça crée des frustrations. A partir de là, le basculement peut s’opérer.

Et, pour revenir à Guy George, comment expliquez-vous la fascination de certaines femmes pour les serial killers ?

Il se trouve que j’ai à peu près 75% de lectrices. Je reçois tous les jours entre 100 et 150 mails par rapport à mon site Internet, et pareil, les trois quarts proviennent de femmes. De même encore, 90% des salles d’audience de grands procès que j’ai suivis se trouvent constituées d’un public féminin. D’abord, elles sont victimes. Ensuite, elles s’intéressent généralement plus à la psychologie que les hommes. Puis, éventuellement, entre en compte la connotation sexuelle, l’hyperpuissance, le contrôle. Pour un autre pourcentage d’entre elles, l’instinct maternel resurgit : dans l’idée, elles seules pourraient comprendre l’homme qui se cache derrière le monstre.

Vous aviez aimé Amer ? Bel inversement des codes : ils préparent son pendant masculin. Avec Dario Argento, ce sont toujours les femmes qui se font tuer.

Très très bon, Amer ! L’année dernière, en étant membre du jury au Festival de Gérardmer, j’ai eu l’occasion de déjeuner et de dîner tous les jours avec Dario Argento. Mon idole ! Vraiment gentil, calme, timide…

Est-ce que vous pensez que certains réalisateurs dont la filmographie ne tourne presque qu’autour du meurtre ou de la violence, d’Argento à Hooper en passant par Haneke, pourraient être considérés comme des serial killers refoulés ?! Premier constat : ils récidivent.

Oh non oh non, ils gardent quand même une certaine distance. Chez des types comme Romero, Hooper, Argento, il y a un côté baroque, irréaliste. Ce côté-là, on ne le trouve pas, par exemple, dans Funny Games, c’est sûr. Pareil pour Henry [Portrait d’un serial killer de John Mac Naughton NDA], tourné comme un reportage très crade, sans réelle distanciation. La séquence où Otis boit une bière en regardant la vidéo du meurtre de la famille nous renvoie à nous, à notre propre malaise de spectateur voyeuriste. Idée déjà bien avancée dans Le Voyeur de Powell [la scoptophilie, NDA], un chef-d’oeuvre très visionnaire.

Qu’est-ce que vous pensez de Schizophrénia (ou l’éprouvant voyage « à l’intérieur » de l’esprit d’un tueur) ? Le trouvez-vous réaliste ?

Alors attention : voilà un film que j’admire mais que je ne peux pas aimer. Comme Henry. Quant à la mise à distance, pareil, elle pose des ambiguïtés. Tout à fait conforme à la réalité sur laquelle il se base, celle du cas Werner Kniesek. Et la mise en scène – somptueuse – avec la caméra qui bouge tout le temps ; les tueurs en série sont perpétuellement en mouvement, ils ne peuvent pas être enracinés quelque part. Des années que Studio Canal a acheté les droits, mais ils ne le sortent toujours pas. Vraiment un grand film.

Comme pour beaucoup de gens, c’est Gaspar Noé qui me l’a fait connaître.

C’est moi qui le lui avais recommandé à l’époque ! Gaspar, j’ai passé ses premiers films dans des festivals quand il venait de terminer Carne. Seul Contre Tous, pour moi – bien que le boucher ne tue pas – reste le meilleur film de serial killer de tous les temps.

Il peut faire aussi effet d’une énorme catharsis, pas forcément rassurante d’ailleurs. Est-il déjà arrivé qu’un tueur se reconnaisse dans un film, mais après actes ? En se disant que c’est exactement lui, comme une légère thérapie ?

Je ne sais pas, je ne leur ai jamais demandé, bonne question à leur poser. D’ailleurs, le mois prochain, je sors un livre contenant les dessins et peintures de Dany Rolling : il m’avait tout donné avant de se faire exécuter. C’est très troublant, lui a vraiment du talent, contrairement à d’autres serial killers.

Est-ce qu’un film comme C’est arrivé près de chez vous vous fait-il marrer sans malaise  ?

Euh, la séquence du viol dans la cuisine reste quand même assez déplaisante. Sinon le reste, oui, c’est très belge, tout comme j’adore aussi Jean-Jacques Rousseau, c’est son vrai nom, Richard Olivier… Rousseau il tourne avec une cagoule et, dans les interviews, il la garde. Il a fait des films comme Le Retour du Sacristain Cannibale, ou L’Amputeur wallon

Pouvez-vous citer des œuvres restées occultes, passionnantes, sur les serial killers ?

Follow me quietly de Richard Fleischer [Bourgoin a écrit une étude sur tous les films du réalisateur, NDA] dans lequel, pour la première fois, le profilage est abordé. Stranger on the Third Floor avec Peter Lorre en étrangleur, il dit trois phrases en tout, soixante-quatre minutes terriblement inquiétantes. Un bouquin publié dans les années 50, dans la série noire, qui s’appelle Poids Lourd écrit par James Curtis. Un film qui porte le même titre qu’un film de Raoul Walsh, mais qui n’a rien à voir avec, c’est Drive by night réalisé par Arthur Woods, jamais réédité depuis les années 50 [mais qu’on peut trouver dans son intégralité sur YouTube, NDA].

Pour finir brutalement, revenons au réel. Dans une interview, vous avez déclaré que le jour où le fils d’un ministre se retrouvera confronté à un serial killer, les choses avanceront nettement plus vite. Quelle est votre vision de la justice française par rapport, par exemple, à la justice américaine ?

En fin de compte, ça revient au même pour tous les pays. Les meurtres de prostituées ou d’enfants immigrés vont faire l’objet de moins de moyens d’enquête que s’il s’agissait, bien sûr, d’un fils de ministre. En ce moment, la gendarmerie tente de s’occuper de meurtres d’enfants immigrés dans l’Isère : dossiers perdus, enquêtes totalement bâclées. Les gendarmes se heurtent presque à l’impossibilité d’ouvrir le dossier alors que les crimes datent de 1990. Regardez le double crime de Montigny, pour lequel Patrick Dills a été condamné puis trop rapidement innocenté,  pour lequel on suspecte Francis Heaulme : on n’a plus le wagon où les deux enfants ont été tués ni la pierre ayant servi au meurtre, les vêtements des enfants ont disparu, les photos des scènes de crime aussi. Là, encore une fois, ça ne remonte pas à la préhistoire, mais à des affaires des années 80. En ce moment, tous les mois aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne, on résout des affaires criminelles grâce aux progrès de l’ADN. Par exemple, aux Etats-Unis, on a arrêté un tueur en série des années 50. De la même façon, il y a quelques jours, un tueur pédophile a été chopé alors que ses crimes dataient de 1962. En France, on ne se donne pas les moyens, on crée de manière compulsive des nouvelles lois qu’on empile les unes sur les autres, en matière de récidivisme. Pourtant, les lois fonctionnent très bien depuis un bon bout de temps.

Site de Stéphane Bourgoin: http://www.au-troisieme-oeil.com/

5 commentaires

  1. Gerard Schaefer devait effectivement être Le Mal.

    « Il les emmenait dans un bois, les ligotait avec des cordes et les pendait à des branches d’arbre de façon à ce que leurs doigts de pied touchent à peine le sol pour qu’elles puissent après quelques heures se pendre elles-mêmes, mais Schaefer les détachait juste à temps avant qu’elles aient péri! Il les obligeait à boire de l’alcool pour par la suite les photographier pendant qu’elles urinaient et déféquaient, c’était l’un de ses fantasmes. Ensuite il les pendait à nouveau et terminait par la strangulation qui d’ailleurs était véritablement une obsession chez lui. Pour finir, il violait les corps, il les démembrait et se masturbait au-dessus des restes. »

  2. je crois pour etre un homme qui eduque et prévient, informe et maitrise la matiere , il vous manque lessentiel, Heidi……tant que shaeffer et Heidi , ce fleau , trauma ne sera pas resolu , vous pataugerai et je sais que vouestes impulsif, je sais que tu n’aime pas l’autorité, aimant le diriger et surtout shaffer te rapelait lautorité, ce que tu désirais , convoitais , degout, et plaisir, jalousie se melange .. soigne toi…………………car tu nest pas stable

  3. Et voilà. Il est démasqué. Ce mec m’a toujours insupporté à en faire trop. Il y avait quelque chose de malsain.
    Et BIM c’est un gros mytho.

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