Depuis sa Victoire de la musique en 2012, Hubert-Félix Thiéfaine a obtenu la reconnaissance des médias et du grand public. Il la méritait amplement. Une excellente chose pour lui, une moins bonne pour ses vieux fans : son nouvel album, « Stratégie de l’inespoir », confirme un affadissement de son œuvre amorcé avec « Scandales mélancoliques », en 2005.

Hubert-Felix-Thiefaine-MV-1Thiéfaine aura mis 40 ans pour être adopté par les médias. Et si le chanteur n’a jamais joué les gagneuses pour passer à la télé, ni même à la radio, il n’a jamais non plus rejeté le système médiatique pour, comme certains l’ont cru, cultiver une position confidentielle ou underground. Hubert-Félix a tout simplement été victime de l’incompréhension des gens du métier : « J’ai toujours été prêt à jouer le jeu avec les médias. Quand on me demandait de faire des télévisions, souvent elles étaient annulées ! Et comme je ne suis pas un enfant de la télé et qu’elle ne m’intéresse pas, je n’allais pas faire le piquet devant la porte des producteurs. Au contraire, je suis peut-être le seul artiste à se réjouir quand on annule une émission. » Notons que la seule a avoir régulièrement reçu Thiéfaine, bien avant qu’il soit Victorieux de la musique, a été Taratata. On pourra dire ce qu’on veut de Nagui et de son émission, elle aura au moins servi à sortir de l’ombre quelques soldats inconnus de la chanson française.

Privé de voie royale, et même de sentier battu, Hubert tracera donc sa route à la machette, alors qu’à l’incompréhension vient s’ajouter la méchanceté : « Il y a plusieurs mecs, dont des types connus dans le métier, qui m’ont dit : “T’as pas le droit de chanter !”. Même des chanteurs m’ont dit ça ! Que je n’avais pas le droit de chanter ! » Taiseux de nature, le jurassien préférera laisser son pedigree parler pour lui : 17 albums studios, 8 albums live, souvent certifiés or, voire platine pour « Suppléments de mensonge », l’album de la « consécration ». En tout, 4 millions de disques vendus. Sur scène, l’exploit est équivalent, son plus haut fait d’arme étant de remplir Bercy en 1998 sans l’appui des médias (un papier dans Libé, à tout casser). Ce qui foutra le chanteur en rogne : « Pour Bercy 98, les médias ont commis une faute professionnelle en ne parlant pas de moi, surtout qu’il y avait très peu de chanteur français à l’époque qui remplissaient Bercy. Ne pas le dire aux infos, même en deux lignes, c’est une faute professionnelle. Ils n’ont pas fait leur travail à la page culture. » En tout cas… pas mal pour un mec qui n’a pas le droit de chanter.

L’univers de Thiéfaine était, à l’origine, sans doute trop bizarre pour séduire les masses hexagonales. De néologismes en poésie surréaliste, ses chansons s’étalaient en chroniques hallucinées, lugubres, volontiers macabres, dans lesquelles l’auteur s’exprimait selon un vocable bien à lui, difficile d’accès pour la comprenette de l’auditeur d’NRJ. Et il assumait alors : « C’est aux gens d’entrer dans l’univers de l’artiste. Et pas le contraire. Donc on met des tourniquets à l’entrée du magasin. Il faut quelque chose pour délimiter le monde extérieur de l’œuvre. Il faut un peu créer un labyrinthe au départ pour délimiter les deux mondes. »

Un univers crypté que l’on retrouve chez d’autres : bien malin celui qui possède le décodeur des textes d’Alain Bashung. Le sauteur à l’élastique qui vole des amphores au fond des criques, avec ses montagnes de questions et qui s’en lave les mains la nuit… on cherche encore la pierre de Rosette. Pas mieux pout les étranges écrits de Bertrand Cantat et sa « génétique en bandoulière », ses « chromosomes dans l’atmosphère » ou son « Hé toi/Répond à/Qui sont/Ou va moi?/One trip/One noise »… Sauf que ces deux derniers, malgré un sens comparable du brouillage textuel, n’auront pas attendu 40 ans pour gagner la faveur des médias, le succès populaire et la consécration de l’industrie.

thi1efaine

En 2005, Hubert-Félix trouve enfin la fissure dans le plafond de verre qui le séparait de la gloriole médiatique : il s’ouvre à des artistes qui, eux, sont dans les petits papiers des prescripteurs d’opinion. Sur « Scandale mélancolique », on retrouve Cali au chant pour le duo Gynécées, J.-P. « l’innocent » Nataf à la guitare et même Matthieu « M » Chedid au banjo. Thiéfaine abat ainsi le « tourniquet » à l’entrée de son magasin, et l’on se perd moins dans son « labyrinthe » textuel. Le grand public commence à s’y retrouver, et même les gens du métier puisque le disque sera nominé aux Victoires de la musique 2006 dans la catégorie album pop/rock de l’année.

L’huile des « jeunes » artistes ayant permis de faire monter sa mayonnaise, Hubert leur ouvre les portes un peu plus grand encore pour « Suppléments de mensonge » (2011). J.-P. Nataf, encore lui, mais aussi Armand Mélies, Ludéal ou Dominique Dalcan et Les Valentins font partie du casting. A l’image du single La ruelle des morts, l’album est tourné vers la chanson, alors plus en vogue que le rock’n’roll et le blues originels du père Thiéfaine. Un changement d’étiquette qui sera payant puisque c’est dans cette catégorie que le chanteur d’alors 64 ans obtiendra en 2012, pour la première fois de sa longue carrière, une Victoire de la musique pour son album, à laquelle viendra s’ajouter la distinction d’artiste interprète masculin de l’année.

 Voilà. Trente-quatre ans après « Tout corps vivant branché sur le secteur étant appelé à s’émouvoir », son premier album, Hubert-Félix Thiéfaine entre finalement dans le petit panthéon de la musique française.

Et dire qu’autrefois, lorsque, gamins, nous chantions la subversive Fille du coupeur de joint à lueur d’un feu de veillée en colonie de vacances, personne n’était foutu de dire le nom de son auteur. Absolument personne. Aujourd’hui, Thiéfaine n’est plus ce chanteur bizarre, à la voix bizarre, aux textes bizarres, traitant de thèmes bizarres. Le Parisien l’interview, Ruquier le reçoit, et il figure même au casting de « La bande à Renaud » aux côtés de Nolwen Leroy, Grand Corps Malade, Bénabar, Renan Luce, Carla Bruni, Elodie Frégé ou Cœur de Pirate. Notons que sa reprise d’En cloque demeure l’une des seules dignes d’être écoutées sur cette sinistre compilation en deux volumes destinée à faire juter les dernières gouttes du back catalogue d’un artiste déclaré fané.

Alors ? Youpi-houra ? Thiéfaine n’est plus un tricard ! Thiéfaine est dans la place ! Il le méritait plus que quiconque ! C’est super ! C’est formidable !… pour lui. Car pour le fan du Thiéfaine hardcore, qu’il vénérait en saint patron des dingues et des paumés, taulier du Cabaret Sainte Lilith, commandant de bord de la Nyctalopus Airline et éternel amant de la Lorelei, il est l’heure de prendre son congé sabbatique. Non, Hubert-Félix n’a pas tapiné pour en arriver là, il demeure un modèle de discrétion et d’intégrité, presque une vierge égarée parmi les partouzards. Mais son ouverture au gratin musical a été synonyme pour l’artiste d’affadissement. Calcul artistique ou évolution naturelle, peu importe : en passant du statut de « vieux désespoir de la chanson française », comme il se définissait lui-même dans Was ist das rock’n’roll, à celui de « consacré-mieux-vaut-tard-que-jamais », la musique de Thiéfaine a perdu en folie et ses textes en puissance. Certes, ses derniers disques restent de bonne facture, mais bon…

Aujourd’hui, dans Angélus, extrait de son tout nouvel album, Thiéfaine déclame sagement : « Je te salue Seigneur du fond de l’inutile/À travers la tendresse de mes cauchemars d’enfant/Le calme désespoir de mon bonheur tranquille/Et la sérénité de mon joyeux néant ». Ou bien encore, dans Stratégie de l’inespoir : « D’aucuns me disent rebelle et d’autres ignifugé/Mais mes divagations n’emmerdent plus personnes». Et même Médiocratie, sa charge convenue contre les médias et les réseaux sociaux, dans laquelle il déclame en pilote automatique « Médiocratie, médiacrité/Ça manque un peu de verbe aimer » n’arrive pas à la cheville (et ça fait mal à la rondelle de le reconnaître) du « Presse qui coule me casse les couilles » de Florent Pagny ou du Pomme C de Calogero…

La presse appelle ça un « album de la sérénité ». Mais, enfin, depuis quand écoute-t-on Thiéfaine pour sa sérénité ? A l’époque de « Défloration 13 », en 2001, où il chantait alors Quand la banlieue descendra sur la ville, il déclarait : « Ma source d’inspiration, c’est toujours la colère. Je ne passe pas une journée sans me mettre en colère, sans insulter des gens, et même parfois me battre. Je n’arrive pas à m’assagir de ce côté là. Parce que je vis dans un monde qui me met quotidiennement en colère. »

fainebandDepuis 2005, on est quand même bien loin des vers chlorhydriques qui giclaient autrefois sous la plume d’Hubert-Félix. Loin des « bébés qui tombent du lit en lisant Mein Kampf » dans Une fille au rhésus négatif. Loin de la « Panzerfrau qui me déguise en nymphomane pour que je me tape son dobermann » de Groupie 89 Turbo 6. Ils sont loin, aussi, Les dingues et les paumés qui, au fond de leur cachot, « sacrifient Don Quichotte sur l’autel enfumé de leurs fibres nerveuses ». Et il est semble définitivement fermé au public le Cabaret Sainte Lilith, qui empestait les volutes « des cigares bandants sur les lèvres flippées de dieux défigurés, maquillés par tes nuits » là où l’on aimait se faire « une p’tite canette, et une p’tite fumette et une reniflette, et une seringuette, et une bonne branlette et puis… ciao, dodo ».

On restera aussi nostalgique de certains titres de chansons tordants, cinglés ou poétiques à l’envie : Enfermé dans les cabinets (avec la fille mineure des 80 chasseurs) ; L’homme politique, le roll-mops et la cuve à mazout ; Première descente aux enfers par la face nord ; Méthode de dissection du pigeon à Zone-la-Ville ; Parano-safari en ego-trip-transit (ou comment plumer son ange-gardien) ou bien encore Exercice de simple provocation avec 33 fois le mot coupable. Aujourd’hui, dans le nouveau Thiéfaine, on a droit à Fenêtre sur désert, Amour désaffecté ou En remontant le fleuve

Avant, Thiéfaine, ça parlait cul, ça parlait came, ça parlait de mort, de folie et d’hallucinations, et ça en parlait bien… Ecouter Thiéfaine (et persister) était alors comme un rite de passage adolescent. Certes, tout artiste de ce calibre a droit à la reconnaissance, mais tout fan de la première heure a aussi son mot à dire. Celui qui, gamin, ado, adulte, a passé le « tourniquet » de la petite épicerie fine d’Hubert-Félix pour s’enivrer de son Chant du fou et se perdre dans son « labyrinthe », à la recherche « des ascenseurs au fond des précipices ».

Avant 2012, le fan de Thiéfaine cultivait un paradoxe pervers : il adorait, à travers son artiste, haïr l’industrie et les médias ignorants… tout en appelant de ses vœux son accession à la reconnaissance. Grâce à ce chanteur rebelle et codé, il pouvait ainsi se lover dans cette confidentialité qui faisait de lui un initié autant qu’un indigné. Et lorsque deux fans de Thiéfaine se rencontraient, c’était comme si deux membres d’une société secrète se dévoilaient l’un à l’autre. Mais depuis les Victoires de la musique, leur lieu de culte s’est ouvert aux quatre vents, laissant entrer le flot des touristes qui zonent dans la nef, obligeant les anciens à se réfugier dans la crypte.

Hubert Félix-Thiéfaine // Stratégie de l’inespoir // Lilith
http://www.thiefaine.com/

46 commentaires

  1. Article très fin, assez d’accord sur le fond, mais peut-on brûler indéfiniment, et est-ce un crime de vouloir durer encore un peu, Thiéfaine consensuel ça fait bizarre, mais qu’on le veuille ou non, il tire toujours vers le haut avec un certain panache je trouve, non?
    Mais vous avez certainement débusqué le Démon de la Reconnaissance, encore assez finement ,je le répète. oxo

  2. Oxo, merci pour ton message, je ne souhaite bien sûr pas que Thiéfaine soit brûlé définitivement, d’autant que, comme je l’ai précisé, ses derniers albums restent de bonne facture. Ce n’est pas un crime de vouloir durer : je dirais même qu’il a bien fait puisque cette endurance lui a permis d’obtenir enfin la consécration qu’il méritait tant. Je souhaite seulement que ceux qui le découvrent à travers ses disques récents prendront le temps d’écouter le reste de sa discographie qui, pour ma part, m’a tenue en haleine pendant 20 ans.

  3. THIEFAINE est le plus grand auteur compositeur chanteur et artiste vivant , le plus original avec MANSET, HIGELIN, SHELLER, COUTURE, DARAN, RENAUD ( aux débuts) LAVILLILIERS et Christian Déchant deANGE et Bernie Bonvoisin de TRUST , les Calogéros, les Pagnys ,les Vouzys,et tous les blaireux blairaux chanteurs qui vont léchaient les pieds de DRUCKER tous les dimanches sur son canapé cramoisi n’arriveront jamais à son niveau!!! ILS en sont mèmes jaloux !!!!

    yack308

    1. Tu as oublié Gainsbourg, pour moi le meilleur chanteur/compositeur Français. Mais pour moi Thiéfaine à sorti le meilleur album Live Français.

  4. Un article intéressant même si je ne suis pas d’accord avec tout. C’est vrai, HFT a changé depuis « autorisation de délirer » ou « soleil cherche futur » ou encore « alambic sortie sud » (son album le plus bizarre auquel j’ai du mal à accrocher bien que beaucoup le considère comme son chef d’oeuvre) mais pas forcément en mal. Tout changement n’est pas nécessairement néfaste. Etant un « jeune » (23ans) fan de Thiéfaine je l’écoute depuis tout gamin grâce à mon père et donc je l’ai découvert avec ses premiers albums ce qui ne m’empêche pas d’adorer les deux derniers notamment. Oui il a « perdu » en folie, oui ses textes sont peut être plus accessibles (encore que je ne suis pas certain qu’une « fièvre résurrectionnelle » par exemple soit limpide immédiatement), et oui il a (enfin) eu une reconnaissance des médias au bout de 40 ans. Mais ce recul de la folie a laissé place à une forme de poésie que j’aime plus que tout (« en remontant le fleuve » est juste sublime, elle me prend aux tripes et j’ai immédiatement pensé à Baudelaire en l’écoutant), les textes même si plus simples sont toujours aussi pertinents, ciselés et beaux tout simplement et même si on le connait mieux aujourd’hui on ne le voit pas non plus partout, ça ne lui est pas monté à la tête…. Aller le seul bémol que j’ai sur son travail récent est peut être concernant la musique parfois un peu facile ou passe partout de certains titres. En tout cas j’ai toujours autant de plaisir à écouter ce monument de la chanson française et enchaîne volontiers un « dernières balises avant mutation » avec une « stratégie de l’inespoir ».

    1. Absolument d’accord avec toi, il est , et il reste(ra) un  » ovni » dans la chanson française, tout comme BERANGER, HIGELIN, …..et MANSET( lui ,on ne l’a pratiquement pas vue à la télé) ! HUBERT est mon préféré . ALAMBIC SORTI SUD est un excellent album, noir ,pessimiste , morbide, et pour cause, il sortait d’un grave accident de moto. Les musiques de cet album très rock on été entièrement composées par Claude Mairet , sur ordre de Thiéfaine lui mème. L’intro de Stalag tilt est vraiment heavy , j’adore!!! Certaine musique de cet album très synthé(tique) peuvent parraitres froides et vieillottes , mais c’est ce qui fait son charme! Peut ètre une meilleure production manque t’il ?!,

  5. un bel article que voilà car il fait bien la part des choses entre « hft, chanteur poète maudit des médias » et sa désormais volonté affichée d’y figurer!
    Apres, moi, je suis resté bloqué sur les 5 ou 6 premiers albums et je trouve qu’à partir de météo fur nada, l’œuvre thiéfénienne se détériore davantage à chaque album. En s’adoucissant avec le temps, hubert se perd progressivement! de chanteur rebelle incompris il est devenu le marchand de tshirt et de briquets, se produisant lors de son prochain concert parisien avec des places affichées entre 45 et 60e (sic!).
    en fait, tout comme renaud, ce qu’il est devenu est tellement éloigné de ce qu’il chantait à ses débuts qu’on se sent forcément un peu mal à l’aise, surtout lorsqu’on est fan depuis des décennies! Mais bon, chacun dévie de ses idéaux de jeunesse non? en fait, hubert a eu la tete broyée dans la presse à disque du système, comme Winslow Leach, dans le phantom of the paradise de de palma! un homme mangé par le système hélas!
    quand à son dernier album, je dirais si je n’avais pas un immense respect pour hft, qu’il est complétement raté, avec des textes moyens, des thèmes déjà abordés par le passé sans ajouter de nouvelle substance, on est donc dans la redite (mediocratie est une redite de lobotomy sporting club). Une reprise du father and son de cat Stevens démembrée car l adaptation est très moyenne (il manque meme souvent des pieds pour faire le compte de syllabes requis souvent!). hubert nous avait épargné jusqu’à présent les clichés, il rattrape le temps perdu avec mythilene island, chanson sur l’amour au féminin où hubert se perd dans chaque cliché de la sexualité de sex shop (« libertine, piscine, levres qui tremblent, soutifs en soie, peau satinée, les lesbiennes qui ignorent le mâle, mais merde les filles révoltez vous face à aussi peu de sensualité! moi je ne saurai me résoudre à écouter du thiefaine en pensant à « joy sous les tropiques! »)!
    mon dieu! et que dire de Karaganda, chanson qui s’en prend aux excès du communisme, 25 ans apres la chute du mur de berlin, quel courage!
    et puis sur l’album, je trouve qu’il chante plus faux que d’habitude, notamment dans les graves ! angélus est à ce titre, assez pénible!
    mais bon, comme j’ai dit que j’avais un immense respect pour hft, je ne dirais pas tout ca!
    je n’ai pas raté un seul spectacle à paris de hft depuis le zénith de 95, mais je n’irai pas au prochain, tant j’ai l’impression d’avoir été pris pour un couillon en achetant cet album!
    le fan inconditionnel de thiefaine que j’étais se sent ainsi trahi, bafoué et prit pour un con, mais bon, c’est la vie!
    toine

    1. Cet article est de la m… dans un bas de soie. Et Karangada est une de ses plus belles réussites… Apprends la passé tu maîtriseras l’avenir…

    2. J’ai une bonne nouvelle pour Toi, Godbille : en juillet 1989, aux Francofolies, Thiéfaine portait un t-shirt appelant à la réunification allemande. Quant à Karaganda, vu la période « coco revival » actuelle (Insoumis and Co), une piqûre de rappel ne fait sans doute pas de mal 😉

      1. Hum…….. ».Je suis partout  » me semble davantage de circonstance ……vu la période  » FACHO REVIVAL » ….Etonnant ,non !!!!

  6. Plus de 30 ans de fidélité….
    Évolution, oui
    Mais non ! Pas de consensus de sa part à mon avis.
    L’écriture à changer pour gagner en subtilité, en recherche et en travail. Les thèmes évoluent aussi, je trouve ça normal, l’auteur évolue aussi, avec le temps, comme un bon vin (de paille). Et s’il chantait encore les même choses, n’aurait on le sentiment de tourner en rond ?

  7. Je suis assez d’accord avec Fred, dans le sens où personnellement, je trouve qu’il existe une véritable évolution entre les débuts et maintenant, si l’on s’attache au fond des choses, aussi bien paroles et musique. Et je trouve très fort de la part de Thiéfaine d’avoir osé, dans un sens, prendre ses « fans » (terme stupide avec lui) à rebrousse-poil sans la moindre concession faite à qui que ce soit, et certainement pas à ceux qui se sentent être les gardiens d’un temple qui n’existe juste pas. C’est ainsi que Thiéfaine, pour moi, réaffirme d’autant plus son indépendance d’esprit et artistique.

    C’est, je pense, ce qu’il avait à (se) prouver, qu’il n’était la « chose » de rien ni personne, et en cela, c’est réussi, comme l’est son dernier album que je trouve effectivement également particulièrement ciselé, dans une sorte d’anniversaire avec la mythologie thiéfainesque du XVII, parce que oui, avec cet album, le Fou a chanté 17 fois, et je crois que ce symbole (du moins j’ai cru le ressentir dans l’album) qui est extrêmement prégnant et à haute dose.

    Il faut savoir prendre du recul, les gens 😉

  8. Toujours aussi fan, ses textes sont toujours aussi bien travaillé et ses mélodies simplement parfaites… je ne saurais m’arrêter à « Fille du coupeur de joint » lorsque j’écoute cet artiste… beaucoup trop réducteur.

  9. Connaitre son Thiefaine sur le bout des doigts c’est bien mais trop de nostalgie nuit à la vérité du propos. Devenir populaire n’est pas déchoir. Etre confidentiel n’est pas gage de talents. Lors de concerts, toutes les époques s’unissent et constituent un Homme avec sa vie. J’aime.

  10. Récemment « convertie » à la poésie de Thiéfaine, je suis d’accord avec Fred et Romain concernant sa capacité à évoluer de belle façon.

    Les thèmes de prédilection sont toujours là avec leurs différents niveaux de lecture, l’écriture reste incisive et accrocheuse, charnelle. Je retrouve, des débuts jusqu’à aujourd’hui, la même épaisseur et la même intensité, la même interprétation magistrale. Et toujours cette dimension « cosmique » et cet humour, qui pour ma part me font vibrer ! Certaines chansons se font écho, il y a des rappels dans l’écriture et la musique : ça aussi, fait l’unité de l’oeuvre.
    Pour moi, Thiéfaine, c’est un tout cohérent, que l’écriture soit « tordue » ou plus « linéaire », la musique plus ou moins rock : j’aime autant Dernières Balises (avant mutation), Alambic/sortie-sud, Météo Für Nada……… que Défloration 13, Scandale Mélancolique, Suppléments de Mensonge et Stratégie de l’Inespoir (avec une préférence pour Alambic, Météo, Défloration et Stratégie de l’Inespoir). Les albums s’inscrivent dans une continuité et je les écoute en passant de l’un à l’autre au gré de mes humeurs.
    Rodolphe peut être rassuré, je ne suis sûrement pas la seule personne à ressentir cela !
    Alors à la (triste) question « Que reste-t-il de Thiéfaine ? », je répondrais : une œuvre puissante et intemporelle, capable de transporter au-delà des époques et des styles musicaux.

  11. Il y a du vrai dans tout cela.
    Beaucoup d’ingratitude aussi.

    Il faut s’y résoudre :quand on ne meurt pas,on vieillit..
    Il y a eu entre temps la dépression…

    Thiéfaine a changé et évolué,on ne peut pas lui en vouloir de n’être le plus le même qu’il y a 40 ans (comme tout le monde).
    Moi depuis le départ le Mairet je suis inconsolable (c’est dire) mais je persiste a trouver l’ensemble de ses oeuvres plutot de bonne facture.
    Il n’arnaque pas son public,contrairement a beaucoup d’artistes de sa génération,c’est déjà pas mal,voire même beaucoup.

    On n’est plus obligé de le suivre non plus, mais il mérite le respect.

    Respect donc.

  12. Que reste t il d’Hubert Felix Thiefaine ?
    Tout
    de nouveaux inconditionnels qui le découvrent à 20 ans aujourdh’hui, toutes périodes confondues.
    une seule critique : merci bravo monsieur Thiéfaine pour votre oeuvre

    1. Oui ,grand merci au grizzli des montagnes jurassiennes pour tout ses moments de bonheur ,de tristesse et d’espoirs et pour les future soleils dans la nuit de la chanson Française 😉

  13. Pour écrire un tel article il faut être soi-même tristement aigri. Thiéfaine évolue et c’est tant mieux. Son évolution ne vous convient pas ? Je doute que le problème soit là. Que la presse maintenant l’encense, cela est triste pour vous. Vous étiez parmi les dieux vous voici parmi la masse. Et ça fait mal.
    Il aurait été plus sage de débuter l’article par cette constatation.
    Si nul n’est parfait il y a tellement de bons artistes actuellement qu’il me paraît inutile d’aborder une critique négative. Non ?

  14. De quel droit décider que Thiéfaine ne doit plus s’écarter des quelques sentiers dans sur lesquels il vous invita à le suivre naguère ?
    Lui même ne se permet pas de vous enfermer dans une seule interprétation de ses textes
    Thiéfaine n’est pas votre Thiéfaine, mais il reste celui qui se renouvelle à chaque instant, saurait-il faire autrement …?
    N’essayez pas de l’enfermer dans votre « cagibi » mental, de toute façon si vous l’enfermez , à coup sûr, un autre fou sortira de son trou…
    vouloir poser des limites autour de Hubert, quelles quelles soient, c’est vraiment n’avoir rien compris à HFT. Merci Hubert, tu m’a tant apporté,

  15. Etrange article, avec lequel je suis en désaccord total. Les deux derniers albums sont d’une puissance que l’on n’avait pas entendue depuis… le bon vieux temps, justement. Mais ils sont différents, les thèmes que l’on aborde à plus de 60 balais ne sont évidemment pas les mêmes que ceux qui nous hantent à 30 ou 40. Heureusement ! Vous n’évoluez pas, vous ?

  16. quand j’avais 15 ans , j’écoutais hubert thiéfaine , casthelemis et françois Béranger ; et comme ces artistes là , et tous les autres aussi , qu’ils soient peintres , sculpteurs ou écrivains , ils ont très souvent accouché de leurs plus beaux bébés dans la douleur …des alcools ,des drogues et des dépressions ; c’est ainsi. Depuis quelques temps plus ou moins récents , hubert va mieux , sa production artistique moins bien…qui donc ici aurait l’audace de lui en vouloir ? qu’il me montre alors ce qu’il a créé de sa vie…
    en fait , le choix était simple,aller au bout , mourir en héros sans concession , ou vivre ….

    vous allez tout de même me dire : »ouais , mais quand mouaime , les années thiéfaine / mairet , ça cartonnait comme il disaient!

  17. il est quand même l’un des rares artistes français a faire des concerts dans des petits villages commese fut le cas il y a deux ans et si il a su évoluer il reste un maitre emprunt de Baudelaire et Léo ferre

  18. Un dernier album magique avec de la bouteille en encore plus de force. Je ne comprends pas que les ingénieurs du son aient laissé passé l’enregistrement d’en remontant le fleuve qui est sur un faux ton mais que l’on peux apprécier pleinement dans la version public avec comme d’habitude chez thiefaine la possibilité de plaquer son propre imaginaire sur ses textes

    1. Le même texte sans les fautes: Un dernier album magique avec de la bouteille et encore plus de force. Je ne comprends pas que les ingénieurs du son aient laissé passer l’enregistrement d’en remontant le fleuve qui est sur un faux ton mais que l’on peux apprécier pleinement dans la version public avec comme d’habitude chez Thiefaine la possibilité de plaquer son propre imaginaire sur ses textes

  19. Avé les petits canardeux. Je fus un des premiers fans, et ce, depuis 1981. A cette époque, on ne pouvait être un junky sans écouter cet extraterrestre de la langue Française. Ses propos violents, chantant l’enfer de la drogue dure, tout en lui donnant un pouvoir, celui de la contestation, et d’une force mentale incroyable, ce don d’expliquer le pourquoi du comment. Ses paroles étaient autant de voyages dans le noir profond neuronal. Il fallait voyager avec de bons acides, de bonnes fixettes pour comprendre le dédale verbal de cet ancien junky.

    D’autres déjà cités bien plus haut, comme J. Higelin avaient ce don.

    Aujourd’hui, j’écoute encore HFT, et de nouvelles chansons, mais pas tout. Moi aussi j’ai arrêté les drogues,mais je vomirai encore toutes ces modes oèu on fume un joint pour faire bien, ou s’habiller comme un punk ou un grunge juste pour paraitre à défaut d’être. Oui, il a ouvert la porte, celle de monsieur ou madame presque tout le monde sans passer par la case drogue dure. Un grand merci pour cet auteur compositeur hors concours.

    Aujourd’hui, j’habite au Québec et j’écoute aussi un très bon auteur compositeur qui mérite aussi d’être connu en France. Jean Leloup et ses délires verbaux.

  20. J’avais 20 ans à la sortie de « chroniques bluesymentales », et je connaissais déjà Thiéfaine par « En concert, Vol.1 ». C’est là que je m’y suis intéressé et que j’ai acheté tous les albums parus, studio ou concerts, et j’ai tout adoré, tout ressenti du fond de mon âme, du tréfonds de toute ma douleur de l’époque.
    Aujourd’hui, je suis toujours aussi accroc: il a, certes, eu des temps faibles, mais très peu, et quel artiste n’en a pas ? Et même lors de ces rares temps faibles, il y avait toujours de l’excellence ça et là.
    L’artiste a évolué, et tant mieux, il ne s’est pas renié pour autant… Le drame est que certains ce ses fans, eux, n’évoluent pas. Mon seul bémol est qu’il confie désormais la quasi totalité des musiques à d’autres compositeurs alors qu’il excelle aussi en ce domaine. Mais même dans ces choix, il convoque de bons compositeurs qui, la plupart du temps, savent rendre justice à ses textes, toujours sublime.
    J’ai lu plus haut que quelqu’un critiquait Karaganda (Camp 99): Or, pour moi, cette chanson est une des meilleures de Thiéfaine. Le communisme était une horreur égale au nazisme, et il le rappelle fort bien…
    La seule chanson que je ne peux pas encaisser, dans toute cette oeuvre si foisonnante et si prodigieuse depuis ses débuts, c’est la chanson « Médiocratie, médiacrité » que je trouve mal conçue et appelant trop à la mièvrerie.
    Pour le reste, pour tout le reste, CHAPEAU l’artiste ! Merci d’exister… encore, et de nous émouvoooOOOIIiiiirrrRRRrr !

  21. « On ne sait pas pourquoi on vit mais au moins tu peux toujours dire que c’est une aventure et tu peux essayer de tenter un maximum d’expériences et j’espère ne pas avoir fini … j’espère encore évoluer … » Extrait de l’émission « Mercredi plus » (04.12.1982) courte interview de Thiéfaine par Michel Buzon : https://youtu.be/kck4QBH3o0E

    Ce qui est vrai en 1982 est vrai aujourd’hui tout simplement. De ce côté là, il n’a pas changé …
    Thiéfaine évolue et c’est tant mieux… une sacrée aventure et une œuvre riche d’expériences.

  22. merci pour ce message je pensais etre le seul a penser cela,j ai tous les albums meme les derniers (que je n ecoute pas parceque je ne reconnait pas thiefaine .texte un peu vide,musique pop,manque d humour et de decadence)mais ca remonte a un moment (depuis l album avec paul personne) il a eu la periode avec claude mairet (le top merci claude) ensuite il a fait des enregistrement avec des musicients americains (les albums avaient des melodies bien rock) les albums bonheur de la tentation et vice et versa (deja moins bons) et apres beh heu….
    j ai un peu plus de 40 ans et je pense qu il a evolue avec son age et c est normal qu il y ait un decalage a moment donne ,en tous cas personnelement cet artiste m a bien fait kiffer (en concert,dans la vie de tous les jours ) il m a aussi instruit (parceque pour comprendre ces textes t as interet a prende le dico et a reflechir )
    je suis un fan des annees punk alors forcement (jp nataf c est pas mon truc) mais d ailleurs si jamais il n etait pas alle chercher sa recompense aux victoire de la musique la ca aurait ete la grande classe….mais bon…

  23. rodolphe, il ne te reste plus qu a te plonger dans l oeuvre de gerard manset (c est ce qui se rapproche le plus je trouve)commence par l album obok qui est tres accessible pour un fan de thief (assez rock) si comme moi tu a deja ecoute higelin et charlelie beh voila il reste manset,un artiste tres meconnu puisque 0 concert a son actif,monsieur manset fait ce qu il veut quand il veut,c est assez spirituel et profond comme thiefaine.

  24. pour nous les vieux fans ce qui serait le top ce serait qu il fasse appel a d autres compositeurs pour son prochain album et qu il fasse un album ou on pourrait se retrouver (n en deplaise aux autres) en meme temps ca fait longtemps qu on est la non….
    par exemple il pourrait faire appel a….claude mairet …meme s il a du perdre un peu peut etre il peut encore composer au moins quelque chansons? un artiste comme rodolphe burger est quand meme meilleur que jp nataf non. meme un artiste comme kid loco (qui est francais) deborde de creation.et pourquoi pas gerard manset,il a bien compose pour d autre.
    allo sos amitie excuse moi d vous deranger mais j croit bien qu ca vien du compositeur….

  25. j ai oublie defloration 13 et scandale melancolique,on ne peut pas passer a cote de camelia ou confession d un never been ….
    petit recapitulatif:les 3 premiers albums:le mythe est ne.les deux albums avec les enfants sur la pochette:la legende.alambic excellent(nyctalopus airline…)meteo fur nada:hyper rock (ca envoie du lourd).eros uber ales:was ist has?et bien c est un album genial.chronique bluesymental:(reverie,un album tres reussi)fragment d hebetude(thiefaine enfonce le clou dans le meme esprit)la tentation du bonheur et inversement:la ca change et il commence a y avoir des morceaux moins reussi,mais la majorite des autres morceaux sont tres bien ecrit et chante,thiefaine commence a avoir un style plus (propre).defloration 13:il rechange de style,un album qui casse les conventions avec des chansons tres rock,des sons electroniques jamais entendu chez thiefaine.scandale melancolique:l etranger dans la glace(ca y est thiefaine vieillit ,il est epuise des concerts et des chambres d hotel)
    avec le premier album live (en concert) et l album live (en concert vol2)qui pour moi est le meilleur album de rock francaisjamais realise ca fait pas moins de 15 albums au top (les autres albums lives sont bien aussi mais au bout de 5 ou six je me suis lasse,puisque c est toujours un peu les memes morceaux meme si il les reinterprete toujours differement….)
    alors la je pose une question:quel artiste ou groupe a fait 15 albums au top?
    bref autant d humour,de decadence,de folie,de poemes,cela donne des frissons a l ecoute ,alors meme si je n aime pas les derniers albums je dis chapeau et en plus s il y a d autres personnes qui apprecie (plus nombreux du coup)donc si plus de gens decouvre cet artiste ca rendra peut etre le monde meilleur…

  26. Je conteste ! Je proteste ! je cris, je hurle avec véhémence mon désaccord avec la fin de cette chronique, où un vieux mal baisé,se lamente sur sa nostalgie d’un Thiefaine plus revendicatif, plus provoquant | Thiefaine, a vieilli, a mûri, et ses textes aussi. Ils sont toujours aussi bons, mais plus sages. Il a perdu en folie, peut-être (et d’ailleurs cette folie l’avait toujours empêché d’être fou), mais, sa plume a gagné en finesse, en subtilité en raffinement. J’aime les deux périodes de Thiefaine, et n’accepte vraiment pas ce jugement.

  27. Article superficiel où l’auteur confond sa propre difficulté à comprendre les textes récents de HFT avec une quelconque baisse de qualité.
    Les derniers textes sont remplis de références, et le tourniquet est plus haut encore. Le journaliste ne le franchit plus et sa frustration n’en est que plus grande.
    Dommage pour lui.

  28. Rhooooo un artiste qui évolue et qui ne chante pas les même choses à 70 ans qu’à 25 ans. Incroyable, on avait jamais vu ça.
    Mais les fans aussi rassurez-vous, on a évolué. Et on est quand même devenus des vieux cons de 50 balais hein 😀 D’ailleurs, y’a plus personne qui fume de gros joints pendant ses concerts. Hein quoi ? c’est interdit de fumer dans les salles de concert maintenant ?? Ben ouais c’est ce que je dis. On est devenu des vieux cons et on respecte les règlements 😛
    Mais si HFT a évolué, il n’a pas changé. Pas d’un iota. Il suffit de le voir sur scène et d’entendre les titres choisis pour ses concerts. Fidèle à lui-même et fidèle à son public. 3h de concert à plus de 70 ans. Qui fait encore ça aujourd’hui à part Sringsteen ???? Car Thiefaine est avant tout un monstre de scène fait pour vivre ses chansons avec nous. Vous n’aimez pas ses derniers albums ? Allez aux concerts 🙂 Merci Hubert !

  29. Presque aussi âgé que HFT, 73 ans en début d’année à venir, je l’ai découvert très tard en 1996, lors d’une émission sur France Inter, animée par L.Ruquier, auparavant j’en avais seulement entendu parler. Ce fût une découverte incroyable, pour la 1ère fois, j’entendais un artiste né pas débiter les mêmes banalités que la plupart. J’entendais quelqu’un de très cultivé, lucide sur lui-même et notre époque d’alors, et n’assumant pas le rôle qui lui était forcément assigné pour ce type d’émission. Depuis j’ai découvert toute son oeuvre passée, et celle qui suit jusqu’à aujourd’hui. Je l’ai vu pas mal de fois en concert, la dernière fois à Dijon cette année. J’ai eu l’occasion d’écouter nombre de ses interviews. Notamment sa venue dans on n’est pas couché de Ruquier au début des années 2010 où face au duo Naulleau-Zemmour, il avait sidéré ce dernier par sa simplicité et sa culture, étant parfaitement aux antipodes de ce que représente Zemmour, je be sais pas si c’est une référence mais ça m’avait marqué. Tout cela pour dire que je considère, et manifestement je suis loin d’être le seul, HFT comme le meilleur auteur de la chanson française, au même titre que Ferré, Brassens (dans un autre genre bien sûr), Bashung, Manset et quelques autres, mais un cran au-dessus quand même.
    Certes j’ai une préférence pour ses premières chansons : exil sur une planète fantôme, cabaret Lilith, les dingues et les paumés, mathemathuques souterraines, Lorelei notamment mais aussi confession d’un has been (sublime version live de Bercy 2006 avec Y. Pechin à la guitare déjantée et son fils Lucas à la batterie, mais ses albums me passionnent toujours. Habitant près de Dijon où il réside parfois, j’aimerais bien le rencontrer d’autant plus que maintenant il ne boit plus depuis 15 ans ! Parait-il ?!

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