En des temps pas si reculés que ça, la mouvance novo-discoïde avait, le temps de quelques albums, redonné des signes de vie. Impulsé par la clique Italians Do It Better, Zombie Zombie et les freaks anglais tout droit sortis du laboratoire DC Recordings, un revival en claquement de platform boots qui donnait même aux losers des airs de Travolta survoltés. Tout ça, c’était en 2007. Quatre ans plus tard, réécouter Chromatics s’avère aussi pénible qu’une partie de poker avec Teki Latex, et DC Recordings a mis la clef – de sol – sous la porte. La faute à qui ? A la crise, bien sûr. Quelque part, Bernard Madoff a tué le groove. Et le disco, fort logiquement, est redescendu à la cave.

Une place qui, ma foi, lui va fort bien. Encore qu’il faudrait une fois pour toute se mettre d’accord sur la notion-même du disco moderne. Certainement plus influencé par Giorgio Moroder, voire Kraftwerk ou John Carpenter, que par – au hasard – les Bee Gees, Cerrone ou Kool & the Gang, une résurrection qui semble tout miser sur la ligne de basse et les synthétiseurs. Puisqu’après tout, l’avantage de la modernité c’est encore de pouvoir sampler les parties de batterie qui ont fait la gloire de ce courant musical désormais révolu.

Révolu, vous dites ? Pas forcément. Car, contrairement à la majorité de ses confrères pour qui la nostalgie reste encore synonyme d’un progrès sans lendemain, Sebastian Thomson ne s’est pas encore résigné à fabriquer de la disco de poche pour trendsetters à culs serrés. Batteur du très-culte-mais-on-se-demande-bien-pour-qui groupe américain Trans Am, l’Argentin est également depuis peu le pilote d’un one-man band nommé Publicist où il  s’évertue, torse nu et collier en or à l’appui, à marteler ses fûts dans l’espoir de maltraiter les lombaires d’un public lassé par trop d’escroqueries digitalisées fourguées à la va-vite par des pantins à casquettes renversées. Bref. Publicist se compose d’un homme-orchestre pour qui la disco se façonne avec les mains et un micro-vocoder pour relayer sa sainte parole. Quelque part entre le générique du Flic de Beverly Hills et Emperor Machine, un artisanat qui sent bon la sueur et la gomme usée.

Décembre 2011. Publicist fait une escale à Paris pour un concert promotionnel. « Promotionnel », le mot est tout de même un peu fort, l’Américain naturalisé n’ayant pour l’instant publié que quelques EP’s disponibles à la vente dans des lieux même pas référencés sur Google Maps. Et puis « concert », il faut aussi le dire vite. Car ce soir Publicist joue à l’Espace B, une salle de l’extra-centre parisien dont la devanture ressemble à une pizzeria, avec une arrière-salle rénovée par des ex-taulards en clubbing de prohibition. Et même avec ça, Sebastian Thomson garde son sourire d’éternel hipster paumé dans un lupanar. Ce soir encore, il jouera des odes à la débauche qui ont autant à voir avec le nightclubbing contemporain qu’avec les sacrifices païens d’un autre siècle. Assis en terrasse et plongé dans la nuit précoce de cet hiver qui débute, on décide de faire l’histoire de Publicist qui, contrairement à son nom, n’a pas besoin de storytelling pour refaire tourner les têtes. La transe, Ante Meridiem.

C’est drôle, j’ai découvert ton existence à travers Publicist, alors que la biographie et les chroniques te présentent comme « le célèbre batteur de Trans Am », un groupe dont je n’ai jamais entendu parler. C’est vraiment si culte que ça, Trans Am ?

Putain c’est vraiment dingue que tu connaisses pas ce groupe, c’est vraiment plus connu – enfin j’espère – que Publicist ! Aux États-Unis, Trans Am c’est culte pour la communauté des music nerds.

Donc Publicist c’est un side project, au départ ?

Oui, totalement. Trans Am a été mon job, ma vie, sur les quinze dernières années. C’est moins le cas maintenant, parce que tous les autres membres ont eu des gosses… (sourire en coin) Moi je continue de faire la fête, de voyager autour du monde ! Mais on va certainement se retrouver au printemps pour enregistrer un nouvel album… (il fait une pause) Tu te souviens de la scène post-rock ?

Ouais. Le pire truc qu’aient enfanté les années 90, non ?

(Il sourit) Trans Am est l’un des groupes fondateurs de cette scène post-rock… au départ le post-rock signifiait expérimental, instrumental, musique des années 90. C’est tout. Et puis subitement, quand Tortoise est devenu le plus connu de tous ces groupes, le post-rock s’est transformé en quelque chose de bizarre, un crossover entre musique cinématique, jazz et dub… Trans Am n’a jamais ressemblé à ça !

Quelque part, vous avez été victime de votre propre succès !

Victime de la classification, surtout ! Trans Am sonne surtout comme une version instrumentale de Van Halen et Kraftwerk. C’est un drôle de groupe, j’te jure ! On est assez proche du groupe Chrome, de San Francisco. Tu connais ?

Non. Moi je me suis arrêté à Mogwai et merci, ça m’a suffi.

Ah OK. Promis, Trans Am ne ressemble pas à du Mogwai, ah ah ah !

Et donc, pour revenir à Publicist, quel était ton but en créant ce one man band, torse nu et clairement orienté vers la dance music, à des années lumière du post-rock ?

Tout simplement créer quelque chose de radicalement différent. Je n’ai par exemple envoyé mes démos à aucun des labels où Trans Am a signé. Je tenais absolument à séparer musicalement ces deux groupes, et Dieu sait qu’au départ ça n’a pas été facile de faire comprendre que non, Publicist ça n’avait rien à voir. Sur mes premières tournées, je me souviens qu’on me bookait sur des plateaux post-rock, pour la simple et bonne raison que j’étais le batteur de Trans Am ! C’est dingue, non ? Et ça continue encore aujourd’hui, la semaine dernière j’ai joué à Bordeaux avec un groupe nommé Antilles, un super groupe hein, mais ça n’a rien à voir avec la musique de Publicist… Et la tête d’affiche n’était rien de moins que Coma, un groupe électro signé chez Kompakt ! A la fin du set, les gens sont venus me demander pourquoi je n’avais pas été programmé en fin de soirée, au moment où les gens dansent. Mais j’ai beau être d’accord avec eux, j’en sais rien moi ! Forcément, quand tu vois une batterie installée sur scène avec un micro, tu penses que c’est pour un groupe, et ça c’est un putain de problème pour moi. Parce que, du coup, les programmateurs n’arrivent pas à comprendre que ma musique est faite pour la danse de fin de nuit. C’est vraiment de la fainéantise intellectuelle, si tu veux mon avis.

Après plusieurs années à vivre un peu partout, de la France au Brésil, tu t’es récemment installé à New York. Était-ce un vrai choix, ou juste une coïncidence ?

C’était un vrai choix humain parce que je suis argentin, donc les États-Unis pour y vivre j’ai dû obtenir la Green Card, et tout le monde sait que lorsqu’on l’obtient on n’est pas sensé vivre ailleurs… Or moi j’ai vécu à l’étranger pendant cinq ans. Et l’Oncle Sam m’a gentiment rappelé à la maison, visiblement il ne comprenait pas trop où j’habitais. Disons que j’ai préféré ne pas prendre le risque de me faire expulser.

Pardon, j’insiste, mais s’installer à New York, était-ce un but ?

Tu sais, moi j’ai grandi à Washington. Et puis je suis parti vivre à Londres pendant cinq ans, mais comme mon père est tombé malade j’ai décidé de rentrer au pays, c’est aussi simple que ça. Le truc c’est que rentrer à Washington après avoir vécu à Londres, je voyais ça comme une régression, il me fallait quelque chose de plus grand, de plus inédit. Et donc mon choix s’est porté sur New York. Pourtant, et c’est paradoxal, pour moi la vie était plus facile à Londres, la vie y est beaucoup plus sociale, les gens sortent au pub après le boulot, deviennent amis facilement, alors qu’en Amérique les gens rentrent chez eux directement pour regarder la télé, même à New York ! Ce que j’aime avec les Anglais, c’est leur côté autodestructeur, les Américains sont beaucoup plus responsables, carriéristes, bref autant de qualités dont j’ai strictement rien à foutre !

En fait toutes ces questions sur New York c’était par rapport à l’esthétique de la fin des années 70, la célèbre époque du Studio 54 où Big Apple était un peu le centre du monde pour la disco. Ta musique semble énormément s’inspirer de cette période.

Ca c’est vraiment marrant, parce que tous les journalistes américains ont tendance à écrire l’inverse, pour eux je fais de la musique européenne ! Le truc c’est qu’actuellement à New York on trouve toute une scène underground avec des musiciens qui tentent de recréer la House music originelle avec un groove très référencé années 80, futur, blah blah blah. Moi c’est pas trop mon truc, ma musique ne s’inscrit pas dans cette tendance. J’ai l’impression que chez vous, en France, la scène électro est obsédée par la nouveauté, le son qui n’existe pas encore, alors qu’aux États-Unis les gens ne jurent que par l’authentique, c’est dingue… En même temps on peut trouver à Brooklyn une scène électronique plutôt cool, mais elle aussi est obnubilée par les seventies et des groupes comme Tangerine Dream ou Heldon.

Tu connais le groupe Heldon ?

Bah ouais, j’ai vécu quelques années en France. Tu connais Etienne Jaumet ?

Oui. Mais c’est assez surprenant que tu cites Heldon alors qu’ici-même, en France, plus personne ne connaît ce groupe, et encore moins Richard Pinhas.

Bon j’te rassure, personne ne connaît ces groupes aux États-Unis, mais on peut remarquer que certains groupes se passionnent pour le mouvement des 70’s, notamment toute la vague des Arpeggiator qui versent dans la dreamy music, des trucs comme Manuel Göttsching [co-fondateur de Ash Ra Tempel, NdlR]. Mais encore une fois, avec Publicist j’explore un autre territoire : la Party music.

As-tu déjà joué avec Zombie Zombie, par exemple ?

Sur deux festivals, oui. Je les adore, ils sont géniaux.

Tu penses à quoi quand tu joues live ?

Tu sais ce qui est le plus drôle ? Pendant très longtemps, la scène a été le seul endroit où je me sentais normal, heureux et, disons-le, satisfait. A mes débuts avec Publicist, tourner c’était l’angoisse, fallait changer de ville tous les jours, passer ma vie dans un avion, un train, croiser des visages inconnus et refaire le même truc toutes les semaines. Alors quand je m’installais derrière ma batterie, j’avais enfin l’impression d’être à ma place, comme à la maison. Mais aujourd’hui c’est beaucoup plus simple à vivre, j’ai appris à apprivoiser ce mode de vie en tournée, c’est devenu ma raison d’être.

Si j’ai bien tout compris à l’histoire de Publicist, tu as crée ce projet voilà quatre ans. Or, jusqu’à aujourd’hui, tu n’as publié que des EP’s. Un album est-il prévu pour 2012 ?

Oui. Je vais rentrer à New York et enfin enregistrer l’album dans les studios de DFA.

Finalement DFA ce serait le meilleur label pour Publicist !

On verra, on verra ! Là tout de suite, moi je veux enregistrer et disposer d’autre chose que du Do It Yourself, parce que jusqu’à présent j’ai tout fait par moi-même avec très peu de moyens. Publicist, c’est un projet qui a pris du temps à grandir dans ma tête, c’est avant tout un truc fun. Ca m’a pris du temps à inverser la tendance et faire de Trans Am un projet parallèle, en terme d’implication.

Donc les EP’s ce n’est pas une façon de rendre hommage aux années 70’s, quand les groupes publiaient des maxis à tire-larigot, sans se soucier du sempiternel triptyque label+album+promotion ?

Dans un sens, si. Comme je le disais tout à l’heure à propos des gens qui croient que je suis un groupe et qui me bookent sur des salles rock, mes EP’s sont chroniqués par la presse dite « rock » alors que mes morceaux ne sortent pour l’instant qu’en format 12 inches [l’appellation américaine pour maxi, NdlR], accessible aux Dj’s. En fait je ne crois pas tant que ça au format album pour Publicist, car cette musique n’est pas faite pour s’asseoir et boire un café, oh non, c’est plutôt le genre de trucs qu’on écoute à cinq heures du matin en rentrant de soirée avec les potes, pour prolonger la party. C’est pour ça que jusqu’à présent je n’ai publié que quatre EP.

Quid de ton manifeste pour la danse[1], disponible sur ton site Internet ?

Tu l’as lu ? Génial ! Ce que j’essaie de faire, comme bien d’autres groupes avant moi, c’est premièrement de convaincre les groupes qu’il faut faire danser les gens, puis de faire comprendre aux Dj’s ce qu’est l’expérience d’un live. Le meilleur exemple reste encore certainement celui de LCD Soundsystem, mais d’autres groupes comme Caribou, Zombie Zombie, le font également très bien. Tenter de faire passer ce message, c’est beaucoup de boulot, notamment parce que justement, je viens d’un milieu rock. T’imagines pas la tête des gens lorsque je débarque dans un club avec ma batterie et mon micro, alors que les autres artistes sont tous des Dj’s : « Oh my GOD, un live à la batterie, mais c’est trop COOL ! » C’est tellement étrange pour les gens, alors qu’ils sont habitués à des sets sur ordinateurs…

Le fantasme ultime de ta musique, n’est-ce pas de jouer devant des gens qui, emportés par le rythme moite de tes mélodies, se mettraient subitement à baiser dans le club ?

AH AH AH ! Tu sais quoi ? Je ne suis pas certain que ce soit déjà arrivé. Et puis ce serait un peu étrange, de mon point de vue. Mais bien obligé d’admettre que mes musiques sont plutôt sexuelles, un peu crades, taillées pour la baise. Enfin bon, moi quand je fais l’amour je coupe la musique, j’ai besoin que la nana n’entende que moi, ah ah !

Tu penses quoi des références à John Carpenter, cité dans tous les sens lorsque les médias tentent de décrire ta musique ?

C’est certainement vrai, mais la comparaison me semble d’autant plus pertinente pour un groupe comme Zombie Zombie. Mais oui, forcément, Carpenter m’a influencé musicalement, tout comme il a influencé Trans Am à nos débuts. Tous les gens de ma génération, ceux qui ont découvert « Escape of New York » à l’âge de 13 ans, ont été marqués par cette musique freak, à l’époque c’était vraiment cool.

C’est également le symbole d’un futur décadent et croquignolesque. Un futur qui semble aujourd’hui complètement révolu, dans l’inconscient collectif.

Absolument. C’est une fixation typique des années 70, une utopie qui consistait à penser que le futur ne serait pas forcément cool.

Mais comment expliques-tu que cette obsession du moderne ait complètement disparu des préoccupations de la scène musicale actuelle ?

Les gens sont, plus globalement, beaucoup moins préoccupés par le futur. Ils n’y pensent plus vraiment. Y a qu’à voir la scène musicale new-yorkaise, ils sont obsédés par le passé, le fait de récréer quelque chose qui a existé. Par exemple, les Américains se passionnent pour la guerre de Sécession, ils vont même jusqu’à rejouer des scènes historiques en se déguisant, en se tirant dessus avec des balles à blanc. Pour décrire tous ces groupes qui recréent tous ces genres musicaux de façon, disons « authentique », l’un de mes amis parle de « civil war reenactment », ça résume bien la situation, je pense. Le pire exemple c’est encore la scène Garage 60’s, parce qu’il ne s’agit pas simplement d’un revival musical, mais également de codes vestimentaires comme le choix des chaussures, des blousons, des coupes de cheveux… Mais putain les mecs, c’était il y a 50 ans ! Totalement dingue de vouloir revivre une époque à l’identique, personnellement je trouve cela très dérangeant que des gamins d’aujourd’hui jouent la même musique que dans les années 60 ! On parle quand même de la musique qu’écoutaient peut-être tes parents, or quel intérêt y a-t-il à faire la même chose que tes parents, bordel ? C’est anti-cool !

Et quelle est donc ta solution, en tant que musicien, pour brider cette nostalgie ?

C’est pas mon problème. Mais pour moi la bonne attitude consiste en une combinaison du vintage et du moderne. Car être obsédé par la nouveauté me semble aussi étrange que d’être fasciné par le garage rock des 60’s. C’est cool d’être influencé par le passé, mais c’est aussi cool d’y ajouter tes 50% d’originalité. La grande différence entre un Dj et un musicien, la voici : le Dj passe son temps à compléter son savoir sur telle scène musicale, tel groupe, un peu comme s’il était le grand archiviste des 60 dernières années. A l’inverse, de nombreux groupes – moi inclus – partent du constat qu’ils ne savent rien et trouvent ça cool d’évoluer dans l’ignorance, à l’intérieur d’un univers personnel dénué de références, de connotations.

***

Le savoir moderne, c’est l’ignorance. L’interview s’est terminée comme ça. Le type de Publicist m’a demandé si je connaissais un endroit où il pourrait crécher pour la nuit, je lui ai promis d’y réfléchir. Et aussi de revenir plus tard dans la soirée, pour assister à son show nucléaire propagé dans un si petit espace. La vérité, c’est que je ne suis jamais revenu. Attaqué par des zombies en carton-pâte, kidnappé par des aliens déguisés en Donna Summer shootée au Botox ou simplement parce qu’incapable d’aligner deux pas de danse sans passer pour un Goofy du clubbing, je vous laisse rayer la mention inutile. Quant à Publicist, souhaitons-lui simplement de revenir un France avec un album sous le bras avant que Bernard Madoff ne sorte de taule. On peut toujours y croire. Car le futur, comme la disco, c’est surtout une question de confiance en soi.

http://publicistmusic.com/
http://www.myspace.com/thenameispublicist


[1] http://publicistmusic.com/manifesto/
Sebastian Thomson a rédigé un petit manifeste où le lecteur apprend qu’il ne peut y avoir de barrière artificielle entre l’artiste et le spectateur, et que la notion-même de scène doit être bannie du vocabulaire postmoderne. Sa conclusion ? Nous devons opérer une synthèse entre l’homme et la machine pour faire l’expérience d’une musique radicalement contemporaine, avec des muscles et de la transpiration. Très loin des artistes 2.0 se contentant d’appuyer sur la touche play de leurs petits laptops…

13 commentaires

  1. Très chouette interview, qui en plus d’être intéressante à lire évoque Chrome. Grosse caution, donc! L’album de Phil Manley de Trans Am sorti cette année, Life Coach, vaut aussi largement le coup d’oreille.

    Et je suis prêt à parier que l’auteur de « civil war reenactment » est Ian F. Svenonius, avec qui il a enregistré le titre Momma, mais ça n’engage que moi, héhé.
    http://stereogum.com/73311/new_publicist_sebastian_thompson_ian_svenonius_-_m/mp3s/

  2. C’est bien, c’est réussi, mais du coup on rate l’artificialité de la techno. Comme disait Eric Dahan, l’électronique était censée nous débarrasser des batteries…

  3. Oui les les laptop live sont des enterrements de première catégorie, mais je ne peux me résoudre à ce retour de cojones suantes (çà c’est du wock’n woll), à cette invocation de la bière et de la perf live qui ne ment pas, de la présence incarnée etc… même si j’en suis un ancien client. De plus les batteurs chanteurs, c’est comme les bassistes chanteurs, un avatar du prog-rock qui refuse la mise en croix du frontman. C’est Barabas à la place de Jesus. Je ne suis pas d’accord.

  4. Citer Dahan pour parler de musique, c’est citer quelqu’un qu’ici on respecte pour parler d’une époque révolue: le faste 90’s de la nuit parisienne, qu’on n’a hélas jamais connu.
    De mon point de vue, les vrais coupables sont à chercher ailleurs: tous ces rockeurs des années 90, toute cette génération Pixies, qui a cru pouvoir monter sur scène avec des tshirts en coton délavés, a cassé la magie du live. Idem pour tous ces djs technocrates incapables de faire danser.

    Dans ce contexte, et même sans ça! , Publicist prend du relief. Et sa musique, je le précise, s’écoute même en intérieur jour.

  5. Putain, j’aime ce mec. Il dit tout sur la fin du concert, les mauvais coté de la culture DJ et surtou la saloperie qu’est un concert avec Laptop (Koudlam, prend des musiciens bordel!!!)

    Yugo, c’est quoi les autre meilleurs live pour danser???

    Et son manifeste…

    Par contre, il ne faut plus penser la musique en « rupture esthétique ». C’est une illusion complète.

    ….

  6. Hello <3
    et le concert, c'est où, c'est quand, ou il me faut des lunettes, ou ça n'est pas annoncé…
    P_S j'habite à 2 pas de l'espace B, il y a une chambre dispo 🙂

  7. Mahjongg, leur live pour la tournée de l’album Kontab en 2008, quand ils étaient encore 5, c’était un peu ‘imparable’ niveau danse aussi.. 2 batteries, guitare, claviers, basse.. cela jouait ‘plutôt’ très bien.. et puis ils ont un super batteur aussi.. c’est essentiel nom de dieu, on a tendance à l’oublier, mais c’est lui qui fait danser les gens ! Ceci dit un bon batteur, c’est une denrée rare de nos jours.. et dans nos contrées…

  8. Mais qui va s’occuper d’Higamos Hogamos si DC recordings à mis la clef de sol sous la porte!!!!! snifff sniffff j’les aimais bien moi…. enfin sur album c’est juste une des plus grosse tuerie qui puisse exister…. Moto neurono: presque 10 minute d’adrénaline pure… qui d’autre pour faire ça!!!!

  9. Autant je suis d’accord avec vous sur l’album, autant Higamos Higamos en live je demande à voir… Mais ouais DC recordings nous manque tous un peu, oui.

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