(C) Gérard Love

Tourment de la damnation, sex shop glauque, chaleur étouffante de Madrid, drogue dure et supplication à l’adresse de Jésus Christ : en 1993 les anciens minets pop de Depeche Mode ont failli exploser en plein vol avec l’album Songs of Faith and Devotion, un disque gothique maudit qui partait à la recherche du spectre de Robert Johnson armé d’un Yamaha DX-7.

Une soirée comme une autre à Paris. J’observe ces jeunes qui passent du bon temps dans un club en plein air. Ils sont insouciants, ils sont magnifiques. Ce qui me fascine, c’est comment ils sont fringués. La plupart sont habillés comme s’ils sortaient d’un spot de MTV en 1992. Certains arborent ce look normcore savamment étudié à base de dad shoes, de bonnet de pêcheurs portés très court au-dessus des oreilles, de veste en jean clair informe, de jean sablé coupe taille haute, des bobs sur la tête, des vestes de ski fluo de marque italienne tombée dans l’oubli – Cosmic, c’est le nom – bardé de motif à carreaux fluo violets. Certains portent aussi des piercings au septum, d’autres ont les cheveux teints en bleu. La plupart de ces jeunes sont nés début 2000 et le verdict est sans appel : oui, mon bon boomer, c’est donc le grand retour des années 90 depuis un moment déjà ici aussi.

Et quoi de mieux pour tenter d’appréhender cette mode du recyclage esthétique appartenant à une décennie musicale, que de parler de ce moment crucial où le groupe Depeche Mode s’est extrait, lui, des années 80 pour remettre une pièce dans le flipper en tentant d’exister dans les 90’s. Pari réussi – car ils sont toujours là. Mais ce n’était pas gagné.

Pschitt !

Ce n’était pas mieux avant, mais le changement symbolique de décennie signe l’arrêt de mort de certains dinosaures de la pop. Comme ça, en un claquement de doigts. Quand les années 80 prennent fin et que se profile la nouvelle décennie 1990 :  c’est très dur. Sans pitié, même. Du jour au lendemain, des groupes énormes qui remplissaient encore les stades la veille – comme Eurythmics, INXS, Tears For Fears ou Simple Minds – ont juste disparu, comme évaporés. Pschitt ! Ces artistes n’ont rien compris et aujourd’hui encore ils se demandent ce qui a merdé. À part pour quelques très rares cas – U2 – c’est l’hécatombe et un changement de paradigme complet pour les groupes à synthé et cheveux crêpés. Tous ? Non, tel le village gaulois d’Astérix, un combo new wave tente de faire de la résistance.

Comment les petits minets en perfecto de Depeche Mode vont-ils tenter d’éviter, eux, le couperet des années 90 ? Je pense qu’ils vont le faire sans véritablement s’en rendre compte dans un premier temps. Car quand le nouveau calendrier des PTT affiche crânement « 1990 », le groupe est toujours sur son nuage Violator. Ce disque, enregistré paisiblement en 1989, est devenu leur plus gros succès. Le virage semble donc bien négocié pour le groupe de Basildon, Angleterre. Mais les apparences sont trompeuses, et la sortie de route n’est jamais très loin. Attention, crissement de pneus dans 1-2-3…
Boum ! On rentre d’un coup dans ces fameuses années 90 fluo et les Mode sortent d’une tournée triomphale. Alors que cette dernière s’achève à peine, ils ouvrent les yeux dans leurs suites d’hôtel luxueuses, savourent leurs gueules de bois, allument MTV et découvrent à moitié effarés qu’ils sont officiellement has been. Red Hot Chili Peppers, Pavement, Nirvana, Jane’s Addiction, l’acid house ou l’eurodance : partout la célébration de la jeunesse et de leurs nouvelles idoles. Les Mode ont tout juste 30 ans, c’est encore jeune, nan ? Martin Gore (guitare, synth et songwriting) et Andrew Fletcher (calculatrice et tableur Excel) sont papas pour la première fois. Ils se sentent popstars plus que jamais, mais quelque chose ne colle plus. Est-ce que les gens veulent encore d’eux dans cette nouvelle décennie ? Ont-ils envie de continuer dans ce cirque infernal de disques-tournée mondiale sans fin ? Et surtout : sont-ils capables de donner un successeur à Violator ?

(C) Gérard Love

 

Le club Med all inclusive de l’enfer

1992, pas le temps pour les questions existentielles : un Doliprane et on continue. La maison de disque attend un nouveau disque et la pré-production propose à Depeche Mode de louer une villa à Madrid afin d’y vivre ensemble – après tout, une partie de Violator a été enregistrée à Milan. La veille du départ, les membres se donnent rendez-vous dans un pub de Londres pour discuter du plan et s’organiser. Ils ne se sont pas vus depuis la tournée éreintante World Violation Tour qui a durée 14 mois éprouvants. Entre temps, ils ont pris leurs distances les uns avec les autres. Trop, peut-être. Le chanteur Dave Gahan semble avoir perdu pied avec la réalité et le groupe. Il a changé de vie et s’est marié à Las Vegas lors d’une messe célébrée par un sosie d’Elvis. Aucun des autres Depeche Mode n’était présent. Stupeur !  Dans le pub, Dave Gahan porte désormais des cheveux jusqu’aux épaules à la place de coupe new wave réglementaire, affiche une barbe, mais surtout, semble terriblement amaigri… De plus, il a quitté l’Angleterre pour s’installer à L.A, la ville du stupre et du vice. Il réside dans un manoir sur le devant duquel trône fièrement sa nouvelle acquisition : une Harley Davidson. Il tente d’expliquer aux autres sa nouvelle passion pour ces groupes grunge américains qui ressemblent à des toxicos. Son idée ? Marre du boys band à synthé, Gahan voudrait bien que le nouveau Depeche Mode sonne comme Alice In Chains ou Soundgarden. Quelle idée ! Silence gênant des autres membres qui ne décollent pas leur nez de leur Guinness. C’est déjà le début des malentendus, des guerres d’égos et l’enregistrement du successeur du multiplatiné Violator n’a même pas encore commencé. Résigné et docile, le groupe fait tout de même ses bagages direction Madrid.

L’Espagne, okay, mais pas n’importe où. L’équipe pose donc ses valises dans cette villa luxueuse, située dans le quartier d’Alcobendas au nord de Madrid. Une banlieue paisible, bling bling et pas très rock’n’roll où résident majoritairement des diplomates – la demeure se trouve à mi-chemin entre l’ambassade du Qatar et celle de l’Arabie Saoudite. Il s’agit d’une gigantesque demeure des années 60, avec un parc, une dizaine de chambres, une piscine intérieure, des cuisiniers à plein temps et même une discothèque au sous-sol. Cette dernière ne sera pas trop utilisée, car on va vite se rendre compte que l’ambiance n’est pas à la fête : personne n’a envie d’être là, mais personne n’ose le dire. Depeche Mode va rester six longs mois dans cette prison dorée qui va peu à peu se transformer en manoirs hantés par les démons du groupe. Ce Club Med de l’enfer semble assez démodé pour les Depeche Mode – hihi ! – avec ses décorations de marbre noir qui font ressembler le tout, d’après le témoignage de l’équipe de techniciens, à « la villa de Tony Montana dans Scarface ». D’ailleurs, on n’est pas loin de la thématique, car la poudre, dans le Madrid de cette époque, on en trouve partout. Ce qui ne va pas arranger les choses.

Les vacanciers présents sont : le groupe constitué de Fletch, Martin Gore, Dave Gahan et le vaillant Alan Wilder (synthé, drum et à peu près tout le reste) ainsi que l’équipe technique de joyeux organisateurs supervisée par le fameux Mark Ellis aka Flood. Ce dernier façonne encore sans le savoir l’esthétique sonore des années 90 : il sort à peine des sessions d’Achtung Baby de U2, des Jesus and Mary Chain ainsi que d’un tout nouveau groupe américain prometteur : Nine Inch Nails.

Le producteur Flood dira plus tard que donner vie à ces chansons dans cette ambiance délétère était « comme s’extraire une dent ».

Le groupe semble donc assez épuisé moralement et traverse une période de doute sur le plan musical. Menacé et bousculé par ces nouveaux groupes qui s’affichent en couverture des magazines et dont leur propre producteur leur vante les mérites, il tente de nouvelles approches de compositions. Pas le choix : après tout, le groupe s’est ramené à Madrid les mains dans les poches. Martin Gore a juste amené trois squelettes de chansons – dont une énigmatique démo où il répète en boucle : « I Feeeeel You ». Alan Wilder a toujours ce rôle de vassal, Dave Gahan s’est fait installer un chevalet dans sa chambre – dont il sort rarement – se prenant pour Picasso (période noire) et Fletcher semble complètement absent des sessions. Martin laisse les synthés dans les cartons et tente de jammer dans un nouveau dispositif : lui à la guitare et Wilder à la batterie. Mais les gars de Depeche Mode ne sont pas Led Zeppelin. Ils ne sont pas de bons musiciens et ont plutôt l’habitude de programmer des machines : cela ne donne absolument rien. Mais il faut des mois avant de se l’avouer. L’attitude de leur chanteur, Dave Gahan, est problématique : il n’y a pas d’envie, pas d’étincelle et le robinet à inspiration semble tari. Il le confessera plus tard, après avoir traversé cette sale période : il ne se sentait pas concerné et sortait de sa chambre seulement pour enregistrer ses parties vocales. Dans un rare document de l’époque – un reportage espagnol sur la résidence du groupe en Espagne – on peut voir Gahan avec les cheveux jusqu’aux épaules et portant la même chemise de bûcheron à carreaux bleus que Kurt Cobain. Ce n’est pas le seul point commun qu’il partage avec le nouvel antihéros du grunge : l’ancien minet new wave a appris à concocter sa dose d’héroïne quotidienne avec une cuillère, du coton et à la chaleur d’une bougie. Des bougies, sa chambre madrilène en est remplie : une vraie veillée funèbre. Ces longs mois se transforment en expérience de l’enfer et le groupe de cobayes n’en peut plus de vivre les uns sur les autres, se font la gueule dès le petit déjeuner ou se barrent pour des virées nocturnes sans fin à Madrid. Ce n’est pas par hasard si les photographies présentes dans les notes de l’album montrent un groupe désuni, apparaissant seul, et dont les regards ne se croisent jamais.

Au bout de deux longs mois, le boss du label débarque naïvement en Espagne pour savoir comment s’annonce le disque et s’enquérir du moral des troupes. Une fois sur les lieux, il y découvre une maison vide. Personne. Les membres sont on ne sait pas trop où. Il y a juste deux techniciens de studio, dont un qui pionce sous la console, pieds nus. C’est Alan Wilder, le maudit, qui tient seul la baraque avec le producteur Flood. Ce sont eux qui passent des nuits à donner de la chair aux squelettes de chansons, à coup d’échantillonneur, de bruits bizarres et d’expérimentations. À ce régime-là, ça va prendre encore de longs mois pour assembler des morceaux. Le producteur Flood dira plus tard que donner vie à ces chansons dans cette ambiance délétère était « comme s’extraire une dent ».

(C) Gérard Love

 

Marcher sur mes chaussures

L’album, parlons-en. Songs Of Faith and Devotion est intrinsèquement lié à son esthétique sonore, mais aussi visuelle. L’image du groupe, les thèmes véhiculés, comment il décide de se présenter au public, participent grandement à l’expérience. On a souvent dit que c’était leur album le plus « rock ». Mais avec le recul, c’était juste une posture. Gahan avait un look de junky-grunge, ok, et Gore faisait le malin avec sa guitare Gretsch modèle 6118 – instrument symbolique parfait faisant référence aux greaser 50’s et autres oubliés du rock’n’roll. Mais soyons lucides, les parties de batteries live sont découpées, filtrées, échantillonnées et passées à travers un sampler et Martin Gore est un guitariste assez limité techniquement. S’ils apparaissent dans leur nouvelle vidéo en train de jouer de la batterie et gratter une guitare, SOFAD est à nouveau un disque purement synthétique. Au fond, c’est cela qui est touchant : des types qui font semblant de jouer du rock’n’roll. Leurs clips et photographies d’époque Devotion par Anton Corbijn – qui signe ici sa meilleure collaboration avec le groupe – donnent à voir un groupe new wave synthétique jouant avec les codes du rock’n’roll américain. Martin Gore en short à paillettes avec ses cheveux peroxydés et son rimmel en train de jouer d’une Gretsch trop grande pour lui, m’a toujours fait l’effet d’un kid mimant ses disques de rock’n’roll préféré devant sa glace avec le balai de la cuisine en guise de six cordes imaginaire. Depeche Mode apparaît aussi ici en groupe fictif : il se réinvente en prêcheur chrétien, haranguant la foule pour demander pardon à Dieu pour ses péchés. Des minets new wave jouant du synthé et parlant maladroitement de Jésus Christ tout en posant devant des sex shops ou des églises avec des perfectos et des bas résille sous leur Dr Martens défoncés. SOFAD est un disque qui convoquent Eddy Cochran, le delta blues, les putes, les synthés modulaires, l’Europe et le désert américain. Mais il est surtout le témoignage d’un mégagroupe aux abois et qui tente de se battre avec courage.

Même si les vins sont moelleux et la literie bien ferme, pour paraphraser Denis Brogniart dans Koh-Lanta : « Ce ne sera pas une épreuve de confort ».

L’album n’est pas parfait, avec le recul. Il oscille entre le très bon et le remplissage. La première partie du disque est un sans-faute. Un titre comme « Mercy in You » aurait pu être un tube, s’il était sorti comme single. Mais à la fin, à l’image de sa conception, le disque s’enlise : trois longues années pour produire 10 petits titres seulement ; « Rush » ou « Get Right With Me » sont très mauvais. Il faut aussi regarder sous le tapis pour se nourrir avec satisfaction : ici, un remix instrumental de « I Feel You » sur une face B remixée par Brian Eno – l’unique collaboration entre eux. Là, un morceau magnifique « Death’s Door » – chanté par Gore pour la BO d’un film de Wim Wenders. Ou encore une démo brut au son incroyable d’ « I Feel You » chanté par Martin Gore.

Les têtes chercheuses de la direction artistique vont aussi demander à des groupes issus de l’underground de collaborer, comme le remix de « Walking On My Shoes » signé d’un groupe inconnu de Bristol qui n’a pas encore sorti de disque : Portishead. L’apport des sonorités industriel par Flood est très présent sur SOFAD. Note à part, le talentueux producteur semble trouver du plaisir à se mettre dans des situations merdiques, car aussitôt ses bagages pliés depuis la maison hantée madrilène, il enchaînera avec un autre train fantôme : The Downward Spiral de Nine Inch Nails.

Songs of Faith and Devotion est donc un album bancal réalisé dans des conditions hasardeuses, mais il est tout de même soutenu par une force de frappe publicitaire et promotionnelle gigantesque qui l’expédie tout de même numéro un des ventes un peu partout en mars 1993. Depeche Mode semble avoir gagné son pari de rester présent dans la nouvelle décennie et une méga tournée se monte en speed. Mais les forts problèmes relationnels entre les membres sont toujours prégnants.

Alan Wilder will have his revenge on Basildon

Le Devotional Tour, la tournée de l’apocalypse, le cauchemar sans fin : 96 dates ! Même si les vins sont moelleux et la literie bien ferme, pour paraphraser Denis Brogniart dans Koh-Lanta : « Ce ne sera pas une épreuve de confort ». Des tensions dans le groupe ? Comme d’habitude, business as usual, on fait comme si de rien n’était et l’on met un mouchoir dessus afin de masquer les problèmes.
Si les membres de Depeche Mode ne peuvent plus se voir en peinture ni se parler – bah ! – ils vont désormais voyager en limousine séparée. Problème réglé. De toute façon, cela arrange les assurances. Durant ce tour infernal, Dave Gahan part en roue libre. Il fait la diva avec ses nouveaux cheveux sur les couvertures en papier glacé, se pavane dans les interviews alors que de son propre aveu il n’a rien branlé sur ce disque. De plus, c’est open-bar sur la coke, l’héroïne ou le speedball. Mais quand les lumières s’éteignent et que la musique se tait, dans la solitude de sa suite luxueuse d’un palace, il commence à se scarifier. Martin Gore, de son côté, semble un peu trop se servir dans cet open-bar. Fletcher, lui, traverse une période trouble. D’ailleurs, il ne finira pas la tournée : dépression nerveuse. Juste au moment où la production rempile pour des dates supplémentaires. Car sitôt les 96 dates finies sur les rotules, c’est reparti pour 63 dates supplémentaires en Amérique et en Asie – oui, cela fait 153 concerts au total ! Fletch se fait remplacer par un musicien au pied levé et c’est encore et toujours le sérieux Alan Wilder qui lui montre comment jouer les partitions dans une chambre d’hôtel pendant que le reste du groupe sirote des Pina colada à la plage. Ce qui en dit long sur qui tenait la baraque à frite à l’époque.

Et puis, le groupe manque de se désintégrer littéralement quand Alan Wilder quitte brusquement le navire Mode à la fin de la tournée. Wilder est le membre le plus expérimenté techniquement, le plus assidu, celui qui a tenu bon pendant la tempête Devotion. Extrait de son communiqué de presse officiel du 1er juin 1995 :

« Alors que je crois que le calibre de notre production musicale s’est amélioré, la qualité de notre association s’est détériorée au point que je n’ai plus le sentiment que la fin justifie les moyens. Je n’ai aucune envie de calomnier qui que ce soit ; autant dire que les relations sont devenues sérieusement tendues, de plus en plus frustrantes et, finalement, dans certaines situations, intolérables ».

Ouch ! Qu’est-ce qui lui a pris ? On ne sait pas vraiment. Toujours ces non-dits, ces histoires d’égos que de nombreux groupes dans l’histoire de la pop ont connu. Peut-être que Wilder en avait marre du nouveau rôle dans lequel on l’avait placardisé : lui, dont le seul défaut était de ne pas être un membre fondateur, était désormais présenté au public comme le simple batteur du groupe. Alan Wilder dira des années plus tard au sujet de Songs of Faith and Devotion qu’il contient certaines chansons dont il est le plus fier.

Depeche Mode – ou ce qu’il en reste – arrivera quand même à finir cette tournée de l’enfer. Ils mettront quelques années à s’en remettre, mais ils y arriveront : en soignant leurs plaies et en se fixant des limites, ils vont entrevoir la lumière au bout du tunnel avec leur album suivant. Mais cela est une autre histoire.

Ici, maintenant, à Paris, les jeunes aux cheveux bleus s’amusent toujours autant. J’en observe un qui porte un t-shirt vintage XXL aux manches élégamment retroussées. J’y lis des dates de concert dans le dos. Je me rapproche pour mieux voir. Sur le devant : du violet et du noir patinés par le temps et cette inscription biblique presque illisible : « songs of faith and devotion ». Les visages des artistes qui y sont représentés sont flous et abîmés.

Depeche Mode // Songs of Faith and Devotion // Mute Records / 1993

12 commentaires

  1. Death’s Door n’est pas sur l’album. Le remplaçant de Fletch n’était pas musicien et n’avait jamais touché un clavier avant de passer deux semaines dans un hôtel pour faire l’intérim sur scène.

    Sinon ça va 😉

  2. Le Yamaha DX7 est ce qui est arrivé de pire à la musique électronique.
    Des sons en carton joués avec deux doigts.
    Et Dépêche Mode en est le digne représentant.
    Beurk

    1. Un des meilleurs synths, mon préféré. En fait il faut rentrer loin dans l’édition pour dénicher des sons iincroyables, à la fois digitaux et organiques, tantôt tranchants comme des rasoirs éléctriques, qui de donnent des coups de jus, tantot boisés et crêmeux. Je suis ultra fan.

  3. Meilleur album de DM, totalement dans l’époque et qui n’a pas pris un seul pli, « Get Right With Me » est un cran en-dessous mais le reste est incroyable … Et cette tournée, pfffui …

Répondre à alaflamoute Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*
*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

partages