Celles et ceux qui suivent la carrière d’Agnès Gayraud ne seront guère surpris de la retrouver aujourd’hui en duo avec Paul Régimbeau, aka Mondkopf. La première est derrière la Féline, le second également derrière Oiseaux-Tempêtes; il n’en fallait pas beaucoup plus aux deux pour fusionner leurs passions animales dans GRIVE. Un premier EP tombera de l’arbre en février.

Impossible de se souvenir où j’ai lu cette interview de Mazzy Star. Il y était question d’une actu promo que j’ai également oublié. Ce qui compte, c’est que Hope Sandoval et ses sbires semblaient s’engueuler sur les raisons qui ont enterré le groupe. N’ayant jamais vraiment prêté attention au groupe, je me demande si finalement l’idée que je m’en fais n’est pas toute entière contenue dans le premier EP de GRIVE.

Agnès Gayraud et Paul Régimbeau, sur le papier, c’est un drôle de mariage. Les deux pourtant se suivent, par lettres interposés, depuis aussi longtemps que la Féline existe. De remix (écouter l’excellente revisite de Three Graces par Monkopf, en 2009) en reprise à deux (Comme un guerrier II de Manset), les deux roucoulent depuis assez longtemps pour qu’on en termine ici avec la métaphore sur les volatiles. C’est d’ailleurs à peu près tout l’inverse qu’on entend sur Burger Shack, premier titre en écoute; espèce de doom synthétique à la fois lent, noyé dans le spleen, parfait pour l’hiver à regarder les carreaux sales à imaginer ce qui passe dehors maintenant qu’on ne peut plus y aller.

Le nom, lui, semble avoir été trouvé en Picardie, là où les deux déprimés enregistrèrent les 4 titres du même acabit dans un ancien souvent de Saint-Erme. Ne me demandez pas comment les deux sont tombés là dessus, mais sur les armoiries du petit village se trouvait une grive, « un oiseau chanteur familier des matins gris, qui se pose, frêle et solide, l’air de rien, sur les grands pylônes électriques« . Surement comprendrez-vous mieux cette filiation après avoir écouté le titre digne des meilleures compilations des Inrocks première époque, fin des années 80. De quoi réconcilier Agnès Gayraud avec ceux qui n’ont jamais pu supporter son chant en français. Ici, tout est noir et blanc, chanté en anglais. Chez ce Grive là, tout est grave.

3 commentaires

  1. agnes de la feline apres avoir copiné avec gontard et voila maintenant quelle copine avec mondkoptf ,décidément le seule talent de cette intello c’est son carnet d’adresse , a ce rythme elle va fine en duo avec obispo ou le bichon de julien doré lol

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