« Je vous lis de temps en temps sur Gonzaï… Je recueille en ce moment des témoignages sur « l’underground parisien », autour des idées de hype, les événements culturels, squats… Si vous pouviez me raconter vos expériences, pourquoi vous vous y intéressez, ce que vous aimez dans ces scènes ou pas, leurs histoires, leurs personnages, ce que vous y faites, réfléchir à ces différents groupes, ce serait formidable ». Avouons-le : se faire accoster par une jeune étudiante prénommée Myrtille, à l’approche des fêtes de Noël, c’est toujours flatteur. Cela permet, accessoirement, d’oublier le temps d’un café pourquoi – et pour qui – on se bat, tout occupé qu’on est à caresser son chat en se glorifiant l’égo dans son nouveau pull en laine. A la fin du mois de décembre, j’avais donc donné rendez-vous à Myrtille et ensemble – elle, mon chat et moi – nous avions longuement discuté de l’underground en Capitale comme d’un gimmick de pub McCain, partant du principe que ce sont souvent ceux qui en parlent le plus qui en font le moins. Depuis plusieurs mois, j’entendais plus souvent les beaux parleurs que le son des enceintes.

L’idée d’écrire sur l’underground parisien, son évolution à travers les âges, son rôle et ses déclins dans le monde moderne, bref toutes ces babioles stylistiques censées démontrer que l’histoire tourne toujours dans le même sens avec trois révolutionnaires à bonnets péruviens amateurs de gratuité culturelle, tout cela avait pris du temps. Plusieurs mois à peser le pour et le contre, tenter de comprendre pourquoi serrer des mains dans les soirées non smoking ou subir des groupes amateurs dans des lieux régis par la loi du « au-dessus de 95dB je coupe ta sono » m’était devenu insupportable. A me demander si sortir à Paris était devenu mission impossible ou si mon corps, tout simplement, n’avait pas baissé les bras.

En vérité, la première fois que j’ai ressenti la nausée, ce fut paradoxalement un soir d’anniversaire. Record Makers[1] fêtait ses dix ans aux Point Éphémère, c’était en octobre dernier ; j’avais bien sûr demandé à « être listé », puisqu’il était depuis bien longtemps convenu d’admettre que le témoin de la contre-culture ouvre plus facilement sa gueule que son portefeuille. Quelques jours plus tôt, hasard des calendriers, j’avais entendu de la bouche d’un des plus vieux acteurs de la révolution bariolée parisienne (Larry Debay, pour le nommer, in the business since 1969) que les rockeurs de Kill For Total Peace « en étaient venus aux mains avec le personnel du Point Éphémère, lors d’un concert mouvementé ». La raison ? Une modeste cigarette allumée sur scène, comme si l’on pouvait être surpris par un tel acte de « subversion » de la part de ce groupe davantage coutumier des pupilles dilatées que des règles en vigueur. Désormais persona non grata dans le fidèle bastion du quai de Valmy, les Kill For Total Peace n’avaient sans doute pas assisté à la bérézina de cette soirée d’octobre. Le groupe Turzi – ardemment soutenu ici depuis leurs premiers concerts dans ce même lieu, quatre ans plus tôt – était monté sur scène comme à contrecœur, faisant défiler les musiciens historiques – en clair, ceux qui avaient été depuis remerciés par leur leader – comme dans les pires reunion shows de stars jadis au sommet. Mélodies empruntées, lightshow approximatif (une google map reconvertie en GPS kraut-militaire), groupe plus vraiment soudé et gros gros sentiment de nostalgie, j’avais senti comme un malaise en Malaisie, puis le besoin de m’échapper de cette étuve simulée. Du krautrock viscéral des débuts, Turzi ne semblait avoir conservé que les querelles intestines, comme si deux albums (A en 2007 puis B en 2009) avaient suffi à faire le tour de l’alphabet. J’aurais pourtant pu m’arrêter là, rentrer chez moi sans penser qu’on venait de boucler la boucle. Et qu’une parenthèse allait fatalement se refermer.

Hasard des calendriers encore[2], nos idoles inconnues d’hier semblaient désormais tenir pignon sur rue. Zombie Zombie remplissait les salles d’Europe avec un tribute à John Carpenter, le duo habillait l’intérieur des Renault Laguna en synchro pub – faut dire qu’avec un titre comme Driving This Road Until Death Set You Free, c’était plutôt malin – puis c’était au tour de Koudlam de décoiffer la ménagère avec un placement de son See you all chez L’Oréal. Rien de neuf en somme, la contre-culture était finement récupérée par le grand capital et j’applaudissais des deux mains moins le talent de défrichage de nos publicitaires à lunettes carrées que la manne financière qui allait – enfin ! – fleurir dans les poches des musiciens hier RMIstes.
Succédant à la « planque generation » d’hier – en gros, les rockeurs adipeux des 90’s, tous subventionnés par l’État et des marques de jeans – nos hérauts parisiens avaient su dynamiter tous les carcans et s’imposer en haut des têtes d’affiche. Quelques centaines de fans s’en étaient réjouis, les autres avaient crié à l’appât du gain. Et depuis leur sacre, au fond, le monde n’avait pas radicalement changé. Toujours les mêmes musiciens médiocres à l’arrière-plan, des nuées de comptes Myspace désormais désertés, et toujours les trois mêmes péquenauds perdus derrière leurs écrans pour soutenir nos héros français si injustement incompris. En dépit des efforts, non, le monde n’avait pas été secoué par l’underground. J’avais même retrouvé une citation de Lenny Kaye, extraite d’un vieux Rock & Folk : « Myspace, c’est Nuggets avec un million de groupes ». La phrase était aussi symbolique qu’inquiétante. Quarante ans pour en arriver là, c’était bien le signe que certains schémas se répétaient à l’infini, qu’on parle d’astronomie, de blues ou d’underground.

Au moment où je proposais à Myrtille de s’asseoir et lui demandais si oui ou non elle prendrait un sucre dans son café, Myspace était déjà déclaré cliniquement mort. Cinq cent salariés limogés et des millions de groupes sur le carreau, symbole d’une génération contre-culturelle à qui les puissants avaient encore délibérément menti – décidément, on baigne dans la récurrence historique. Mais enfin… elle était mignonne cette Myrtille, touchante dans sa naïveté, pertinente dans ses questions. Elle s’interrogeait sur la santé de l’underground parisien, s’inquiétant du poids du SDH (Syndicat Du Hype, pour les novices) et de l’omniprésence prescriptrice de son gourou barbu, Thierry Théolier. Vaste question, vous me direz, dans un si petit village.
Théolier, lui, traîne sa casquette en oriflamme depuis dix ans déjà, une décennie à porter l’anti-hype en étendard, suivi par près que 4000 apôtres – l’auteur du papier y compris – à la recherche d’open-bars, soirées décalées (variante : soirées gratuites), et le tout porté par une doctrine empruntée à la culture du hacking : « Avoir la bonne information au bon endroit peut vraiment changer votre vie », dixit Steward Brand en 1984. Ses détracteurs lui reprochent une (im)posture permanente (clair que s’autoproclamer « artiste sans œuvre » n’a jamais permis autre chose que du bronzage à l’œil), les autres louent ses talents de chercheur d’or et de trublion aviné des parties parisiennes. La vérité, comme souvent, se situe pile poil au milieu. Et parlant d’underground, on pourrait tout aussi bien parler de son anti (l’overground) que n’aurait pas mieux résumé le « mythe » Théolier, quarantenaire (é)pris dans ses contradictions comme l’ensemble des acteurs de la mésestimée culture parisienne, le cul bien serré dans ce paradoxe 2.0 qui exige que le hipster agisse en invisible mais ne puisse pas résister à l’exposition médiatique[3]. On en est tous là, du reste, pris entre le marteau et l’enclume, l’envie de faire son boulot (parler des artistes méprisés par les grands médias, organiser des soirées pas rentables, bosser gratuitement pour ses valeurs, week-ends compris) et le besoin de faire parler de soi. « C’est quoi la hype ? Des gens qui réussissent à mobiliser, ou des gens qui sont au courant avant tout le monde ? » Je renvoie gentiment Myrtille à l’essai d’Arnaud Sagnard sur le sujet, Vous êtes sur la liste[4], puis lui donne mes conclusions certes un brin négatives sur la consanguinité du milieu. En la regardant griffonner sur son carnet, je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire. Prophétie #1 : ANTICOOL IS THE NEW COOL.

La contre-culture parisienne, en comptant les seconds rôles, n’a pas varié d’un iota en soixante ans d’existence. Une centaine d’acteurs, tout au plus, et des querelles de chapelles à n’en plus finir. Je pourrais ici rendre hommage – et je le fais, donc – aux pionniers des 2000’s (Théolier, forcément), Mathieu Diebler et Mathilde Tixier du Cercle Pan, l’Anton Newcombe de l’intramuros aka Juan Trip, la clique au grand complet du label Pan European, Guido en socle inamovible des nuits parisiennes, Marc Zeller et ses squats saisonniers, les novo-punks de chez Inch Allah Records ou bien encore la jeunesse retrouvée des soirées à la Machine de Pigalle. Tous militent à leur manière pour un Paris libéré, et le souvenir – par exemple – d’une soirée au feu Cleub[5] reste mille fois plus excitant qu’un cliché de subversion dans les salles officielles. Aujourd’hui, et surtout pas moins qu’hier, aucun de ces clans de sous-sol ne semble prêt à pactiser avec la concurrence et son voisin de palier, comme si la ville ne pouvait appartenir qu’à un seul sherif prescripteur, comme si à force de s’insulter par mails interposés[6] sur des histoires d’amplis grillés, d’impostures ou de vernissages frelatés, tous étaient finalement condamnés à mourir parce qu’ils se trompent d’ennemis. De l’underground à l’overground, il n’y plus qu’un pas – souvent représenté par la présence du sigle « euro » sur le flyer, désolé ; et plutôt que de donner des leçons de morale aux amis, je préfère en conclure qu’il n’y a plus de transgression à faire partie de l’élite des débraillés. Qu’à force d’adopter des postures pour se démarquer d’une culture qu’on ne reconnaît pas (Rihanna, Noir Désir, les Fluokids, les Inrocks ou le Social Club, rayez la mention inutile), on en oublie parfois de prendre position pour son propre camp, qu’à force de taper sur sa propre famille on développe le syndrome de la culture exclusive (dans le sens d’ « exclusion ») et qu’au final un Parisien en arrive plus rapidement à ne plus savoir où sortir que les acteurs de la contre-culture à se mettre d’accord sur l’essentiel. Une métaphore plus loin (« ces engueulades entre tous les acteurs de l’underground  me font penser à ces disputes de colocataires qui ont vécu ensemble trop longtemps« ), on n’a pas avancé d’un pouce. Paris la nuit et Loft Story, même combat, n’en déplaise à la Gare aux Gorilles[7] et ses vingtenaires branchagas à peaux de bêtes et talons hauts. L’histoire est toujours la même, invariablement : six mois d’effervescence, un attroupement soudain des hipsters – nous compris – puis lent déclin, puis plus rien. D’emmerdes avec la préfecture – on parle d’un squat, là – aux problèmes de nuisance sonore – la loi des 95dB – en passant par les chevilles des organisateurs qui gonflent – après tout, c’est grâce à eux que les groupes et le public trouvent une alternative à la monotonie, faut pas l’oublier et SURTOUT pas les oublier – c’est toujours un peu pareil au pays des gobelets en plastique : de la section Privilège[8] du Palace aux rumeurs de chapelles en carton-pâte (médiatiser un lieu de contre-culture, se pourrir la gueule entre acteurs marginaux, tenter de conquérir le monde avec trois bouts de ficelle), égo et contre-culture ont rarement fait bon ménage. Prophétie #2 : On reconnaît le branché des années 2010 au fait qu’il est le premier à connaître, mais aussi le premier à partir.

« Où est passé l’esprit du rock’n’roll ? » demande Myrtille. « Sûrement pas dans la rue » ai-je envie de lui répondre, « et encore moins à l’intérieur ». En vérité, j’ai dû lui bredouiller une lapalissade, une évidence convenue, je ne me souviens plus, certainement quelque chose sur la perte évidente de fidélité du public parisien, la loi anti-tabac qui a fait très mal aux établissements, et cette tendance des couples procéduriers de la capitale à traîner devant les tribunaux le premier Jean-François Bizot aux idées trop bruyantes. Ce dont je me souviens en revanche, ce sont les flashs des dernières semaines, ces bouts de discussions tellement déprimants qu’on préfèrerait presque partir en tournée avec Indochine que de subir ces jérémiades. Lui en a marre de bosser gratos et aimerait bien vivre de sa passion, eux aimeraient bien percer avec leur nouveau single, elle se plaint d’un manque de rédacteurs pour son webzine, lui trouve qu’Alister en fait trop et qu’on n’en a rien à foutre de son deuxième album, l’autre divague sur les – je cite – « conditions précaires pour organiser des soirées à Paris, tu te rends compte c’est 100 euros de budget par groupe, parfois 300 quand ils viennent de province ». Trop dur la life du héros de l’ombre, ce qu’il oublie trop souvent c’est que personne ne lui avait pourtant rien demandé. Et que s’il est bien un costume qui sied parfaitement à la contre-culture, c’est bien celui du contre-emploi. Loin d’être fictif, certes, mais historiquement pas très bien rémunéré.
Plus tard, bien après la fin de l’entretien, j’ai longuement repensé à tout ça, à la place de Paris sur la carte de l’insoumission, tous ces clichés sur le Berlin trop cool et le Paris trop cher, toutes les frustrations engendrées par le manque de moyens, le manque de public, le manque d’envie ou le manque de temps. Le terme même de « contre-culture », le genre d’épuisette qui n’attire plus beaucoup les gros poissons, maintenant que mainstream et indie – pour étendre le problème à la création musicale – se mélangent aussi gaiement que des piranhas et des fillettes dans un bocal à moitié rempli. En tapant l’article, je voulais imaginer une conclusion un peu chic et pas chère (DYI oblige), et d’autres souvenirs sont finalement remontés à la surface. Shazzulah (ex chanteuse d’Aqua Nebula Oscillator) partie au Pérou pour se faire refaire les dents – véridique,  cet autre musicien galérien – pourtant vainqueur 2010 du concours CQFD des Inrocks – qui dit « si dans six mois ça marche pas j’arrête tout », Poni Hoax sans label après que Columbia leur ait gentiment expliqué qu’il n’y a pas d’avenir pour eux au pays de Yannick Noah, ou Nicolas Ker hurlant tard dans la nuit, « qu’il est temps de fédérer les micro-labels parisiens en syndicat, que les majors arrêtent enfin de se sucrer en subventions sur le dos des petits ».

Après tout ces collages d’histoires tristes, j’eus furtivement envie d’écrire que c’était la fin d’une époque. Et qu’après tout, on aurait au moins eu le bonheur de rencontrer ces personnes, et puis tant pis si ces artistes n’avaient quant à eux pas eu la chance de rencontrer la France. La véritable conclusion, c’était Wired qui la donnait dans son édition de janvier 2011. Derrière les trop nombreuses pages de publicité pour des Smartphones capables de faire le café ou d’aspirer la poussière, un article publié par Patton Oswalt, acteur et producteur américain, sur la fin de la révolution geek. « Dans une société définitivement convertie à la culture geek, maintenant que tout le monde maîtrise ce qui nous semblait hier marginal, faisons tout sauter » semblait-il dire, « dynamitons nos références – en gros : les tirades des Monty Python, Donjons et Dragons, les cassettes de post-punk et le Seigneur des Anneaux – et inventons une vie de plaisir dans un monde nouveau ». Maintenant que l’intégrale du Captain Beefheart est disponible sur Spotify, que sortir dans des squats n’a jamais été aussi facile et qu’apparaître fauché n’a jamais semblé aussi cool, il serait peut-être temps d’en finir, pareillement, avec l’underground parisien, puis de façon plus générale avec la notion de révolution, tout fourguer dans une fusée puis larguer les amarres. Arrêter de croire que ce qui est sous terre peut un jour apparaître au grand jour, quand la contre-culture, la vraie, appartient avant tout aux taiseux. A la fin, je crois me souvenir qu’on a échangé de jolies banalités, promettant de se revoir à l’occasion. Pas sûr, pour autant, qu’on se recroise un jour.

Illustration: Jérémy Boulard


[1] Troublante coïncidence : Tigersushi fêtait ses dix ans d’existence à quelques jours d’intervalle, sans oublier Tricatel et ses quinze ans d’existence. Sans tomber dans le cliché journalistique de la tendance fondée sur trois exemples, tous les labels intéressants que compte la capitale prennent de l’âge, comme leurs fans… ou leurs artistes.

[2] Où l’auteur évitera soigneusement d’en arriver à de piteuses conclusions par la simple addition des exemples.

[3] La meilleure preuve, à ce stade, reste la monumentale soirée organisée par Gonzaï avec Thierry Théolier en 2008, aux Disquaires. On conseillera au lecteur patient de visionner en intégral ce témoignage, et plus particulièrement sa clôture : http://www.dailymotion.com/video/x7an5o_fear-loathing-aux-disquaires-18-10_music

[4] Un excellent ouvrage, du moins dans ses cent premières pages, découvert très justement grâce à Thierry Théolier, en 2008. La chronique toujours disponible ici : http://archives.gonzai.com/arnaud-sagnard-enquete-sur-la-tyrannie-des-branches/

[5] Le club mythique monté par Juan Trip et ses acolytes à cheveux longs, près du métro Ménilmontant, fermé en 2008-2009 pour de sombres – et logiques – raisons administratives. Un lieu d’une violence inouïe, pas tant pour les drogues qui y circulaient que pour les effluves de rock’n’roll sauvage qu’on y ressentait dès l’entrée. Encore aujourd’hui, mon meilleur souvenir de combat rock dans la capitale. Nostalgie, soupir.

[6] Les désormais habituelles et passionnées engueulades sur le réseau SDH sont à ce titre tragiquement éloquentes.

[7] Squat ouvert à l’été 2010 dans le 19ème arrondissement, où Gonzaï a organisé quelques soirées réussies, il faut bien le dire.

[8] L’étage VIP d’un lieu historiquement ouvert à tous, ou comment Fabrice Emaer parvint en quelques mois à tuer l’esprit du Palace par excès de gourmandise. Il y a bien d’autres raisons, évidemment, à la fin de l’établissement. Pas le temps – ni l’envie – de développer ici.

193 commentaires

  1. Au moins ça m’aura appris clairement des trucs sur la contre-culture et surtout sur le grand Théolier, Marabout du hype … AMEN ! Bon, j’ai des devoirs de vacances à faire, j’y retourne !

  2. Ha ha ha. « Attrape moi si tu peux » à priori tu ne peux pas. L’underground est bien loin de tout ça et bien vivant, il ne souhaite pas remonter à la surface et laisse soupirer les gens qui aiment se sentir vieux, avec nostalgie sur leur énergie décédée. A moins que j’ai mal lu et qu’il s’agit d’un article sur l’underground du siècle dernier mais ha comme le temps passe vite nous sommes déjà en 2011.
    Restez dans les cafés à lire R&F. Et si l’envie vous prenais encore d’écrire sur un sujet que vous ne connaissez pas descendez un peu plus bas dans les sous sol… Sans frontale.

    Tendrement
    ***

  3. ah on vient de trouver avec CT un nouvel arrivant pour le concours du gars qui pisse plus loin, plus profond. C’est tout de même rassurant que de lire ce genre de commentaire. On est sûr que le concours de bite va pouvoir continuer
    mais dit moi CT je suis curieux à quel underground fais tu référence ? C est simplement pour mourir moins inculte, de toute manière j’ai dépassé la trentaine donc je dois être déjà périmé…

    bon article de fond (ah ah) et pour ce qui est des chapelles ardentes qui dénigrent le voisin ça a toujours été le cas, c’est simplement un réflexe pour un petit groupe social.
    le soit disant âge d’or de l’underground parisien de 60’s et 70’s fonctionnait sur le même modèle.
    Ce déclarer de l’underground (bien m’en fasse) c est ce labelliser donc crever la gueule ouverte. le plus intéressant dans l affaire c’est d observer comment chaque petit clan prend de la bouteille, gère l’équation bougqge de cul, pognon et guerre intestine

  4. L’underground est une entité dynamique et on ne peut pas lui reprocher de propulser des artistes sur le devant de la scène car c’est sa nature même de prendre en amont pour recracher en aval, il n’existe que par ce mouvement qui alimente son identité. C’est un outil pour certains groupes comme tu le soulignes, ce qui est cohérent avec sa nature; c’est pourquoi l’underground ne mourra jamais, de par sa nature intrigante, souterraine et mobile sur laquelle toute culture s’édifie spontanément ou par opposition. Après il y a des villes qui favorisent ce mouvement plus que d’autres mais Paris conserve un potentiel malgré sa raideur et la consanguinité de sa population hype. Ce potentiel vient de l’identité des quartiers mêmes selon moi et de la pluralité de ces identités. Mais la réflexion doit être plus profonde et aborder le champ de l’évènement musical et artistique comme création et non pas le contraire. En tous cas ton article est passionnant et sacrément bien senti.

  5. Bonjour serlach,
    Hum hum je suis une fille qui a bien dépassé la trentaine, donc pour le concours de bite, je suis au regret de décliner l’invitation, pour l’âge je parlais de celui de l’esprit qui nous autorise ou pas à continuer de vivre au lieu de soupirer en regardant derrière sans voir ce qu’il y a devant, là maintenant. Si tu ne souhaite mourir inculte ou plus simplement par curiosité et bien soit curieux et cherche un peu tu as des chances d’être au moins surpris.

  6. Pour information

    Sur la fermeture du squat « 08 » au 12, rue royale où a eu lieu le 5 février NIMP #5 avec des lives de NEONBIRDS, THE FURIOUS GOLDEN SHOWER, STROM VARX + dj sets de TSAR BOMBA et Mister IG / en avant première l’écoute de « Double Détente » d’ALISTER. près de 1200 personnes se sont rendus dans ce squat de 4étages rue royale

    Info relayée par le SDH / source = le site de Christophe Monier alias The Micronauts et producteur du deuxième maxi de PARIS…

    « La Liberté n’est pas dans l’air du temps… Ceci est une annulation 13/02/2011

    Ce matin dans ma boîte mail, ce texte d’Éric Labbé — Éric, un des initiateurs de la pétition « Quand la nuit meurt en silence », souhaitait donner le samedi 19 février une grande fête électronique et alternative, « Surpr!ze », dans un lieu inédit :

    Le lieu dans lequel devait se dérouler la Surpr!ze était un lieu d’occupation éphémère, autrement dit, un squat. Ce squat a été évacué le vendredi 11 février au matin par la maréchaussée et la fête n’aura donc pas lieu. Il s’agissait d’un immeuble de 6 étages situé au 12 rue Royale, entre la Concorde et la Madeleine. Cet immeuble était vide depuis 15 ans. Le propriétaire, dont on ne connaît pas l’identité, avait visiblement le projet d’y implanter un grand espace destiné au commerce de luxe comme il est de bon ton de le faire dans ces quartiers. Et puis, allez savoir, il avait abandonné l’idée et abandonné l’immeuble pendant, redisons le chiffre, 15 ans.

    L’occupation était pacifique, bien gérée, les personnes qui l’avaient ouvert avaient remis l’eau, l’électricité, y avaient fait d’importants travaux pour sécuriser l’endroit. Ils n’avaient pas d’autre projet que d’y réaliser des événements libres pour répondre à l’envie (au besoin ?) d’une frange de la population qui a du mal avec le cadre étroit de l’offre culturelle nocturne instituée. Une métropole comme Paris a besoin de ce type de lieux comme elle a besoin de lieux de loisirs et de cultures plus conventionnels. Les squats sont essentiels dans l’histoire des cultures alternatives et rappelons que celles-ci sont bien souvent les racines de pans entiers des cultures populaires. Fermer les squats est donc toujours un acte anti-culturel fort et la vivacité de certaines villes ne s’en est jamais remise. Je pense à Genève qui a connu une période d’émulation incroyable dans les années 90 avant de sombrer à nouveau dans l’apathie bancaire et la loose chocolatée.

    Hasard du calendrier (ou pas), la loi LOPPSI 2 sur la sécurité avait été adoptée par le parlement le mardi de cette même semaine. Celle-ci comporte un volet anti-squat important qui est en fait une extension des mesures à l’encontre des personnes occupant des terrains illégalement, c’est-à-dire contre les gens du voyage. Désormais, un préfet pourra décider d’évacuer n’importe quel occupant sans titre sans décision de justice en arguant d’un problème de sécurité ou de salubrité qu’il sera seul à apprécier. Cette même loi introduit même des sanctions contre les squatters qui peuvent aller jusqu’à un an de prison et 15 000 € d’amende. Autrement dit, ça ne va pas trop s’arranger.

    Je ne vais pas rentrer dans les débats sur le logement qui pourtant me tiennent à cœur parce que j’ai pas mal travaillé sur le sujet il y a quelques années. Mais ce que je veux redire ici c’est que la question des espaces d’expression et de rencontre est, elle aussi, cruciale. Nous devons, collectivement, porter la nécessité de l’existence de ces lieux.

    Cette fête, dont nous voulions qu’elle soit belle, incomparable, magique, libre, impertinente et sexy n’aura donc pas lieu. J’en suis le premier désolé, vous vous en doutez, parce qu’elle nous avait demandé beaucoup de travail mais aussi parce que j’avais senti chez tout le monde (artistes et public) un vent d’excitation comme ça faisait longtemps que je n’en avais pas humé.

    Mais, plutôt que de chouiner, je veux faire le vœu que cette déception soit un moteur. Un moteur pour bâtir en rêve les moments encore plus fous que nous réaliserons demain.

    Et je vous jure que je dis pas ça en l’air.

    Des bises,

    Éric

    P.-S. : les gens qui avaient déjà acheté des préventes seront évidemment remboursés par Digitick ou Toolbox  »

    http://themicronauts.wordpress.com/2011/02/13/la-liberte-n-est-pas-dans-l-air-du-temps-ceci-est-une-annulation/

  7. Même si ça n’a pas grand chose à voir avec l’underground parisien, entre les live de Turzi pendant l’anniversaire de Record Makers, on a eu droit aux divins synthétiseurs d’Arpanet. Et ça, c’était vraiment très intéressant…

  8. Au delà du « beau papier » – et merci pour cela – c’est exactement ça: une mutation. En aucun cas un papier négatif. C’est comme les soldes, de fait: tout doit disparaitre, pour laisser place à la nouvelle collection. Et ainsi de suite.

  9. Le dernier subversif connu à ce jour (et à jamais) me semble être le lieutenant Myrtille non? Il faudrait le cloner et l’implanter à Paris…Papier d’une éloquence rare, comme d’habitude chez toi Bstr, clap clap…

  10. no mais c’est juste qu’on dirait que tu te rend nostalgique d’une époque qui est meme pas fini, comme s’il te tardait de dire que c’etait mieux avant, c’est un peu le truc qui ressort, apres les gens que tu cites c’est ceux que tu as rencontré a PARIS, et paris c’est pas la france, à strasbourg et bordeaux t’a dix mille groupes mille fois mieux que ceux de paris, avec des asso qui déboite leur race, alors en disant qu’on a ferme la parenthese de tel underground parisien c’est comme si t’admettais qu’en france l’underground n’existé qu’a paris

  11. Effectivement, Paris c’est pas la France et dieu merci.
    Un papier est justement en cours d’écriture sur Bordeaux et une incroyable compilation qui déboite sa race, à l’initiative d’autres gens de l’ombre. Comme quoi, on est raccord.

  12. Bordeaux et sa hype faisait la couv’ des Inrockuptibles il y a quelques semaines… je parie qu’on va nous bassiner avec les sous Crystal Castles : les Kap bambino…

  13. L’article rend bien compte d’une certaine ambiance ici. Tout d’abord avec le recul, s’identifier comme « mouvement ou groupe underground ». Déjà là il y a un problème. De mon point de vue, l’underground devrait créer et rien avoir à branler du reste. Hors, se positionner ou pas sous un terme plus ou moins sociologique est un contre-sens pour des artistes. Mon impression est que les undergrounds mythiques de new-york, londres ou même paris dans les 80 ont laissé des séquelles dans l’imagerie collective. Une image de gloire médiatique, qui semble n’être plus que l’unique but poursuivi par la plupart aujourd’hui. Hors cette gloire ne vient normalement qu’après coup, ou jamais. Toujours dans ma vision des choses, se mettre une race n’est pas underground. Baiser n’importe qui n’est pas underground. Vouloir passer en photo dans un magasine n’est pas underground. Ni subversif. Mais habitant Paris, je ressens parfois subrepticement, au détour d’une rencontre ou d’un concert, quelque chose qui bande dur, et ça vient souvent de province.

  14. Moi non plus je ne lis pas ce support d’engeance bobo qui est pourtant le premier media à parler d’actions urbaines et d’Artivisme bizarrement mais c’est le comble du snobisme politiquement correct d’être à la pointe de l’annonce citoyenne comme les actions des feu Don Quichotte, les très actifs Jeudi Noir etc. mais toujours entre deux articles, entre Iggy POP et Benjamin Biolay car défendre l’artivisme underground et ses personnages c’est une autre histoire…. Donc point de lecture d’un magazine acheté par les annonceurs, les majors (bref la pub et le mainstream de merde) c’est un scan que Guillaume Fédou m’a envoyé concernant un article qu’il avait fait sur Bordeaux, il m’a envoyé aussi la couv’ avec les Kap Bambino (je préfère Ben et Béné en concert) Les sous Crytals Castles Bordelais (que j’aime moyennement) le label DokiDoki m’avait mis sur le coup, il y a 2 ans et j’ai préféré la PUNK POP Mélancolie des Sexy Sushi – qui ont fait, par ma petite influence2merde sur au hasard une certaine Maud Scandal – leur after-show à la feu GAG (pas l’after show chez Moune il y a quelques semaines, non celui de l’année dernière..). J’ai offert mon flash de vodka discount à Rebecca Warrior qui, après m’avoir vidé en un trait ma came, m’a dit : « J’arrête démmerdez-vous ! » çà m’a marqué et donné de la ferveur. La suite on la connait… enfin non, je suis revenu le 5 février avec NIMP#5 au squat rue royale après une parenthèse de trois lectures et quelques soirées ici et là en soutien à CLAIR OBCUR (Udo bar).

  15. Rah le concert des Sexy Sushi, ça faisait un moment que je me pinaillais sur leurs morceaux. Le concert fût… énorme . A la sortie par contre moins, surtout quand la « sécurité » de ce squat, (et vous noterez que je n’ai pas écris ici mafia) nous racketta de la bière pour leur propre consommation.
    Pour que des artistes under parisiens puissent s’exprimer, encore faudrait-il qu’il y ait des lieux.
    Le 13 ancien ou nouveau est une vaste blague sans présent ni avenir.

  16. Ou alors, deuxième possibilité, les personnes qui créent restent rares. Peut-être sommes nous encore trop privilégiés, peut-être que l’underground n’a pas encore touché suffisamment le fond du gouffre pour pouvoir exister.
    Je veux parler de l’underground intra-muros, parce que
    du côté des banlieues parisiennes pourries, énormément de choses se passent. Dommage que ce soit si moche et dangereux là-bas.

  17. Pfffff blablabla c’est un peu nombriliste tout ça, ça se regarde faire ou ayant fait. Rien que l’idée de débattre de l’idée de contre culture me fait chier. Que ceux que ça intéresse en fasse mais en parler pffff blablablabla

    Sylvain
    http://www.parlhot.com

  18. Ah l’ego et le nombrilisme, grand tabou intello des frustrés de ne pas être sur scène à se toucher la bite (Baudrillard poussait la chansonnette c’était cool)

    On peut allier la praxis au discours ! Du reste, tu peux lire cette interview tirée d’un mémoire pour la Villa Arson avec des artistes que tu ne connais pas…

    Mon Fesson.

    Merci Nicolas Gimbert

    http://thth.free.fr/crevard/interview_VILLA_ARSON/

  19. Comme dit ailleurs, et depuis plusieurs mois, l’avenir c’est l’extra-centre, une façon naïve de croire que la vie existe en dehors de la petite ceinture parisienne, et qu’il s’y passe certainement plein de choses merveilleuses. L’avenir c’est l’extra-centre, donc, et vu que je rentre parfaitement dans la classe socio-culturelle des parisiens amateurs de confort, cette révolution se fera sans moi: je serai mort avant d’avoir entrevu le premier bus de nuit.

  20. Putain je viens d’apprendre aux infos que Mammuth a battu les Petits Mouchoirs dans les charts (avec 900 000 entrées). C’est pas de la balle ça, on est pas dans le sujet? ;(

  21. Bon sinon Bordeaux faut arrêter de se palucher, c’est essentiellement un mix de scène garage-rock cra-cra et d’électro-pop hyppy-boboesque (et non hippie-clownesque, dommage). Mais bon étant un peu Bordelais et m’y rendant de temps en temps, rien ne remplacera la sensation d’arriver à minuit dans la cave du Saint-Ex avec mon cousin ou des potes le pet au bec et un coup de rouge dans le nez et de se laisser bouffer par cette atmosphère palpitante et vibrante qu’on ne peut retrouver ailleurs.

  22. désolé CT pour le concours de bite en effet ça risque de t’être difficile mais par contre ton commentaire était armé d’un bon gros gode si je puis me permettre
    perso je ne soupire pas spécialement et je posais vraiment la question à quels artistes fais tu référence ? pas de soucis pour mon goût de la découverte même si en ce qui me concerne je ne cherche pas toujours absolument à découvrir de la nouveauté, de l’underground,ça m’arrive mais je trouve ça pour tout dire assez réducteur.
    je prends aussi beaucoup de plaisir avec le passé et je me fous aussi du côté ça a déjà été défriché que je trouve assez malsain, c’est créer une hype de l’anti hype ce qui est tout aussi con. Je n’aime pas trop l’aspect « je connais un truc que personne n’écoute » (même si c’est parfois mon cas mais ce n’est pas forcé ou dicté par une volonté d’aller me jeter là dedans, c’est plus un cheminement personnel)
    le truc cool avec l’explosion du net de ces dix dernières années c’est l’apparition d’une génération ultra pointue dans des domaines obscurs malheureusement c’est aussi un péché excluant et sectaire.

  23. Serlach :***le truc cool avec l’explosion du net de ces dix dernières années c’est l’apparition d’une génération ultra pointue dans des domaines obscurs malheureusement c’est aussi un péché excluant et sectaire.***

    C’est super bien dit et en même temps quelle libération a été d’avoir ce nouveau media. Combien d’entre nous auraient pu exprimer leur passion, offrir aux autres une « chance » de s’ouvrir sur autre chose. Si le net permet aujourd’hui à un gamin de pouvoir explorer sa passion de la musique (ou autre) à fond par l’exploration de toutes ses sources à dispo, putain mais quelle chance. J’aurais bien aimé pouvoir m’informer comme ça sur la musique dès que j’ai commencé comme tu dis (presque) à « ne plus vouloir écouter ce que tout le monde écoute » aller plus loin, approfondir etc.

  24. J’irai même plus loin que Serlach, la hype, la branchitude me semble être une machine à exclure totalement intégriste et bien loin du partage et de la découverte collective qui me semblent être finalités de tout art ou culture avec ou sans le net. C’est une manière de se croire supérieur, mieux cultivé et plus intelligent alors qu’on peut être intellectualisant et très con, la preuve. C’est peut être en ce sens que Paris s’est refermé comme une huitre élitiste. Même si ceci n’est pas complètement spécifique à Paris, la Province aussi à son lot de groupuscules excluants et puants : Montpellier, Strasbourg, Dijon, Bordeaux…Paris ne fait qu’amplifier un phénomène en raison d’une dimension et d’une densité plus importante.

  25. bel effort que cet article, mais vain puisque j’ai l’impression que Bester confond underground et Branchouillerie2merde (pour reprendre la syntaxe ThéàChienne).

    Ou alors je n’ai rien compris, ce qui est tout à fait possible.

  26. Ah, a y est, Bester bascule dans l’âge adulte, 20 000 lieues sous l’amer.
    Je ne connais rien à la scène underground parisienne (et à l’underground en général, à part chez le Velvet) mais quand il y a de la musique, des jeunes, une grande ville, des lieux de sortie, il me semble que forcément, il y a de l’underground, non?
    Donc qu’une scène underground disparaisse, c’est peut-être l’occasion pour une autre d’émerger? Il se passe peut-être plein de choses dans les catacombes de la musique sans que vous le sachiez? Ou alors, vous êtes vous même tellement plongés dans l’under underground que vous ne vous rendez plus compte de ce qui est ou non mainstream? Ou bien, vous devenez adultes.
    Cordial Bisou.

  27. (j’ai pas lu les comments encore ..)

    trés bon papier BSTR ,vraiment ,mais , merde..la fin m’a fouttu le cafard..

    « il serait peut-être temps d’en finir, pareillement, avec l’underground parisien, puis de façon plus générale avec la notion de révolution, tout fourguer dans une fusée puis larguer les amarres »..

    tu me deprime..

    j’vais m’écouter « against all odds » de Phil Collins ,tiens..

  28. Non j’ai hacké le système des cintres, le rideau rouge ne peut pas tomber, trop facile cette fin Mon Fesson. Les journaleux vous n’écrivez pas l’histoire ce sont les artistes qui la gravent et le public aussi sur leurs blogs, leur facebook et leur flux. Les activistes, les artistes vous le foutent bien profond vous, qui vous nourrissez avec leurs créations pour les solder tous les 10 ans alors que vous êtes là, à les sucker depuis à peine 5 ans. Respect à Nicolas Ker si il en veut bien venant de la part d’un… syndicaliste de merde et d’un artiste avec un baise-sollers qui vaut bien tous les textes en anglais de tous les groupes frenchouilles.

  29. Autant j’adore ta punchline sur les cintres hackés (vraiment fin), autant la phrase suivante m’a laissé plus dubitatif: « Les journaleux vous n’écrivez pas l’histoire ce sont les artistes qui la gravent et le public aussi sur leurs blogs, leur facebook et leur flux » >> tu nous ranges où la dedans, en fait? Ca t’est pas venu à l’idée qu’on pouvait être également spectateur, sans être juge?

    En revanche, désolé que ma punchline sur les soldes t’ait tant froissé (soldes, vêtements froissés, HUMOUR!), il me semble que cela s’applique à tout le monde, hormis toi peut-être. Tout le monde sait que moi dans dix ans par exemple, je serai gros, j’aurais un labrador et j’écouterai Phil Collins sur des enceintes Harman Kardon.

  30. J’ai hacké les usines Harman Kardon…
    No worries je fais mon boulot et je sors juste du remake de « A TRUE GRIT » la dernière phrase du film m’a fait penser à toi Bro’.

  31. no spolier, c’est du Bester tout craché (mais il faut que tu sois vieux et maigre) et ça me donne envie de faire un enfant avec la Beauté Sternberguienne aussi cette dernière phrase.

  32. Accessoirement un journaliste peut être aussi un artiste, un bloggueur et le public. Monsieur TH merci donc d’avoir l’amabilité de ne pas faire de manichéisme histoire de relancer inutilement le débat.

  33. Oh ça fleure bon le comin’out çà madame ! ça cumule alors le pigiste free-lancer ? Quant à moi, j’ai une seule casquette : PARI(S) celle du crevard hypeux ou outrement dit le hipster ovaires-ground (la hype est la matrice mère de mon CASH) parisien2merde

    Pour la petite histoire Mon Fesson (gauche) avec sa belle écharpe noire comme son pull (et oui, je traîne parfois aux soirées Chabada de votre webzine – merde le ton monte) j’ai HT cette écharpe 5€ au même spot pourri turque (rue faubourg saint Antoine juste un peu avant la JAVA) que le bonnet2merde PARIS qui a fait la couv’ de Technikart (le mag qui paye /mal/ le papa de ce sobriquet entriste – en sept 2005 car j’avais senti le micro-hyper-épiphénomène hype à l’époque et j’avais capitalisé en bon maso, l’attitude de la dèche en prophétie de ce qui allait arriver aux soldes ici nommées (la thune du mainstream gonzo et littéraire rive gauche allant à Bizzman et Beigbedouille)

    Quant la musique finit en musique de pub je pense sincèrement cher BKZ qu’on a touché plus que le Fond d’une forme d’art POP d’ou l’underground sort (à moins de chier une musique impassable (je parle des paroles, l’indus étant devenu aussi commercial). Je rends hommage à Jean-Louis Costes irrécupérable par la pub2merde.

    Au fait, je trouve très évocateur de leur engagement/dégagment que les artistes cités en haut ne répondent rien ici. je me rappelle à une époque un certain joueur de boules en bas de chez moi fréquentait le forum de Technikart et se lâchait grave…

    Allez bande de Divas, sortez de vos loges et dites ce que vous pensez de cet article déprimant, sans ferveur qui sent bon le cynisme du journaleux.

    RDV après demain dans un rade pour parler de tout çà, IRL et j’enverai du Chuck Berry de mon MAC Titanic avec un mini pad Kaos2merde, j’espère qu’Eudeline sera là, tiens je vais l’inviter avec mon compte fessesplouc (gauche/droit)

    http://www.facebook.com/event.php?eid=112404612171366

  34. désolé pour les fautes mais je suis pressé je dois donner 40€ à un artiste du NIMP#5. RDV NOW au Spot Permanent aka le Point F là ou le beau brun versaillais en haut de l’article à sa résidence, le ban-lieu-Z-hard c’est les chiottes du Point FMR…

  35. Un conseil de lecture : La société de cour de Norbert Elias.

    Quand a l’underground parisien, il est certain que le squat de la rue Royale lui a donne un petit coup de pouce. Bien sur, ce qu;il nous manque se sont des groupes, des artistes qui delivrent un message nouveau susceptible de rallier un public (je veux dire par la que la « branchitude » ne se nourrit pas d’elle meme) … Il s’agit ici d’une question de generation.

  36. Oh oui!! Branlons-nous en groupe!!!

    Et juste une « rectification », enfin, selon moi, hein, ça vaut ce que ça vaut…
    « les undergrounds mythiques de new-york, londres ou même paris dans les 80 » (BKZ) => putain mais eux aussi ils cherchaient la gloriole, la reconnaissance du clan des hyppeux et, en plus de ça, la tune. Ce qui est peut-être moins le cas maintenant.
    Ceci dit, je te rejoins sur : « Déjà là il y a un problème. De mon point de vue, l’underground devrait créer et rien avoir à branler du reste. »
    Oui ça devrait.
    Oui, mais se pose le problème du mot sans contenu. Le contenu (artistes, oeuvres, etc), si on n’en parle pas, personne n’est au courant et personne ne peut l’étiqueter « underground »… Je me trompe, là?
    Il faut un vecteur « médiatique ».
    Et l’underground s’auto-médiatise.
    Et ceux qui le médiatisent, deviennent underground…
    Boucle bouclée.

  37. note de service – 13 mars 2010 – nouvelle vague cheval rouge

    Une modernité

    Ne se drappant

    Que de l’air du temps

    Se condamne

    À être dépassée

    À être épuisée

    À être chassée

    De toute éternité

  38. Allez voir dans les banlieues peut-être, non? Parce que Paris m’a pas vraiment l’air d’être la ville du DIY si vous voyez ce que je veux dire, c’est plutôt la ville des fils à papa. Qu’est-ce que vous voulez aller organiser des putains de soirées gratos alors que le mètre carré vous coûte un bras? L’underground fleurit dans les grandes villes pas chères ou sinon, faut aller à Téhéran.
    Et puis perso, les weirdos riches, ça me déprime.

  39. je crois qu’il y a méprise l’underground ne doit pas obligatoirement être gratos, ne serait ce que pour payer les frais des groupes par exemple. Cette mentalité vis à vis du pognon reste indubitablement un problème récurent en France, l’indie ricain s’en balance depuis des siècles et même si de ci de là ça a généré des problèmes c’est quand même un moteur et ça permet de faire. A force de mettre la main sur la bouche pour ne pas laisser sortir la gerbe on finit juste par se chier dessus…

    Th comme d’habitude fait sa surprise et c’est toujours et encore fatiguant et stérile. Au fait vu que tu fais la leçon sur le free lance, les méchantes putes qui baissent leur froc pour un peu d’artiche j’en passe et des meilleurs, tu prends bien un peu d’oseille pour tes nimp y compris quand tu les as organisé dans un squat genre la GAG ? c’est pas très underground non ?

  40. « Le long de la côte de la muséologie se trouve l’île de la contre-culture, ici les différences sont reines et ou les pataphysiciens sont rois »

    ah toutes ces réactions à cet article sont déjà de la contre-culture.

    txs

  41. @ Serlach_ je ne fais pas « la surprise » (??!!) – hé mec tu me prends pour un PD ou quoi ? / « ANTICOOL » c’est quoi déjà ? ça fait des années que je surjoue l’anticool2merde avec la hype cool et ce n’est pas fresh wesh wesh du tout mais c’est un « personnage », une autofricFion permanente qui n’est pas du gonzo c’est bien pire c’est juste du web – pas surpris du tout, au contraire vu que le vendredi qui précédait la publication de cet article, j’avais annoncé au SDH (la mailing list crée depuis 2002) que Bester allait parler de « l’underground » (enfin vu les noms en haut je ne pense pas que se soit l’underground, pour moi c’est de la hype locale de petits bourges – des « fils de » oui… – qui suck ce webzine prescripteur et les « SUPER » programmateurs fonctionnaires de salles de limonadiers subventionnés qui te donne 60 % des entrées et rien du bar) et que ça allait être

    « (…) triste comme un dimanche dans une expo Basquiat (désolé Vieux mais moi je peux même pas imaginer çà, ça veut dire que toi t’es prêt/ pas MOI.) »

    http://fr.groups.yahoo.com/group/oktopus021268/message/20811

    c’était la semaine dernière je répondais aussi à un texte d’un certain ANDY VEROL publié dans la revue Freak Wave (avec des artistes dont vous ignorez l’existence dont Charles Pennequin, André Robillard, Anne Van Der Linden, Christophe Siebert, Eve Dequidt et d’autres comme Costes…)

    Ici vous foutez le soi disant « underground » toujours et uniquement avec la musique alors que l’on sait depuis justement le Gonzo que l’esprit rock, la contre-culture ou le pot de nutella pourri sous le lit de ma grand mère diabétique, c’est aussi la Littérature, les arts plastiques dont la poésie sonore que vous ne soupçonnez même pas l’existence et je rajoute l’art numérique, le web et les jeux vidéos hyperviolents-interdits-dans-les-pays-puritains -de-merde sans parler de l’activisme citoyen ou artivisme.

    http://vimeo.com/17608154

    Vous êtes juste dans le bizzness presse-cripteur de l’antichambre de la musique de pub ou la mélancolie des icônes trépassées et vous avez une vision Technikarteuse des paradigmes cultureux contemporains.

    T’en veux encore ? J’ai tout mon temps, je me suis fait un max de pognon avec le RSA de février (+ l’aide au logement + l’apl) et le CASH des NIMP et mes sets à la MACHINE…

    et ça fight aussi sur ma plateforme alors me faites pas chier, le con-sens-suce pue du cul…VIVE LE WEB ! le vrai celui des blogs minables, des forums nerds, des mailing listes immodérées et des fessesbouc vérolés_

    http://www.blogg.org/blog-50803-date-2011-02-15-billet-immolafion_d_un_beauf_pardon_d_un_batard__andy_verol-1300744.html

  42. Pas forcément gratos, évidemment, mais pour aller à contre-courant de la culture ambiante (celle de la bière à 5 euros) faudrait tendre vers ça, logiquement. Je n’ai absolument rien contre le fric; j’en ai pas des masses et j’en voudrais plus. Je pense qu’à Paris il y a des lieux underground idoines mais ce qui manque c’est la création locale, et ce qui doit faire mal c’est la croyance au mythe de l’artiste dévoué corps et âme à sa passion alors que celui qui fait ça à Paris est souvent soutenu financièrement par papa.

    Désolé d’habiter à Berlin, les gars, mais ici la vie pas chère fait que tu peux survivre avec un taf de merde (ou pas) à mi-temps et qu’il te reste du temps et un peu d’argent pour faire ce que tu veux à côté, musique ou autre, dans l’un des mille locaux abandonnés/+ou- réhabilités (je dis 1000 mais c’est sans doute plus proche de 500). L’économie typique des clubs « underground » ici, c’est : l’argent de la billetterie va aux artistes (le plus souvent de 5 à 10 euros, pour 20 – 80 personnes en salle) et l’argent des boissons va au lieu (et le demi-litre de bière va de 1,50 à 2,50 euros). Y’a même de l’indie ricain qui passe par ces lieux, de Sun Araw à Hype Williams en passant par Grouper ou Mount Eerie.

    L’artiste qui continue à chercher du sponsoring ou des aides, pour moi c’est fini, il perd son temps. Qu’il ait un taf à côté, qu’il ne soit pas l’ombre du cliché d’artiste romantique me semble être la moindre des choses. Bill Orcutt, le leader de feu Harry Pussy, s’est tu pendant quinze ans, s’est marié (le con), a bossé pour sa boite qui programme des software, avant de sortir « a new way to pay old debts », la quintessence de la guitare sale. Un peu plus consistant que l’éternel rebelle qui veut pas bosser et qui croit que c’est le meilleur moyen d’être contre le système.

    Last but not least, le concept d’underground a-t-il encore un sens? Ostertag disait que la scène underground pouvait être définie par le fait qu’il fallait aller vers elle pour la connaître, à l’inverse du mainstream dont l’air ambiant nous abreuve. Aujourd’hui c’est plus délicat, certains des plus obscurs labels de drone ont souhaité être sur facebook par exemple, ce qui fait que les infos viennent à toi pour une fois. Pratique, hein.

    Pour moi, l’underground c’est rien de bien nouveau, c’est des réseaux, mais à petite échelle, et en-bas de l’échelle. Et le réseau, le public se doivent de rester dans des proportions confidentielles (toutes relatives). C’est l’affirmation de sa propre différence qui prime, et au-delà de 100 personnes dans une salle c’est déjà un troupeau.

  43. Underground parisien, ça ne veut rien dire. Underground quoi ? Un artiste qui existe hors du système ? Alors le type qui joue de l’accordéon dans le métro est underground, c’est pas pour cela qu’on le verra se produire dans un de ces fameux squat. Ou alors underground dans le sens d’une étiquette apposée par les médias sur une certaine scène ? Je ne suis pas journaliste, donc je m’en tape de l’étiquette, underground ou fromage de chèvre, on s’en tape. Les artistes cités parfois qui servent d’alibi à l’underground ne font pas l’underground. Ils existent, avec ou sans, mais ne sont pas fédérés, parce que simplement aucune solidarité n’existe dans ce milieu, seulement des batailles d’égos et des conflits d’intérêts, et c’est en cela que je trouvais l’article pertinent. D’ailleurs Th tu polémique ici avec gonzai, mais vu de l’extérieur, vous êtes pourtant partenaire sur de nombreux trucs non ? Ces mecs sont tes potes ? Alors quoi, c’est aussi du buzz, de la polémique stérile car une polémique serait la preuve que cette chose underground existe ? Pour moi, la définition de l’underground idéale serait celle d’une scène où les artistes se croisent, et où cela mènerait à une sorte d’émulsion, un moteur de création. Hors aujourd’hui, chacun des acteurs est bien trop occupé à surveiller son petit carré d’influence pour travailler dans ce sens. Th, tu le fus quelques mois, tu ne l’est plus aujourd’hui, ton personnage t’as bouffé.
    La plupart de ceux qui parlent d’underground sont simplement organisateurs de soirées. Cette caution artistique est ridicule, continuez d’organiser des soirées, négociez les prix des entrées, les arrangements au bar, et programmez celles et ceux qui accepterons de se produire gratuitement sans aucun regard critique. Il n’y a aucune démarche artistique là-dedans. Pour ma part, j’en ai terminé depuis plusieurs mois des lectures à la con pour des gens qui n’ont rien à foutre de rien et qui ne prennent même pas la peine de s’intéresser un minimum. Dernières choses. Ce que vous nommez underground aujourd’hui me fais aussi chier, car il est impossible de créer quelque chose sans devoir se battre contre des putains de références du passé et toujours se justifier auprès d’intellos de merde. Aussi, ce milieu est véritablement gangréné par la vieillesse qui eut son heure de gloire et qui me rabat les couilles avec sa cold wave et sa factory de merde. Les gars, vous avez eu votre heure vous l’avez niqué, j’en ai rien a foutre de ce que vous étiez il y a vingt ans, incluez un peu de jeunesse, et celle de la rue, pas celle qui a étudié vos références en histoire de l’art, ils sont aussi chiants et cons que vous. Dernière choses pour finir, l’underground parisien n’est plus un laboratoire de création, mais un mausolée de l’art, une déchetterie qui regroupe ce que la capitale fait de plus pathos. Quand je lis ici qu’un squat existe mais que son problème est de trouver des artistes, je rigole. Si vous vous intéressiez un peu plus a ce qu’il se fait, vous trouveriez des tonnes d’artistes. Et si votre soucis principale reste la gloire, dieu a inventé les télé-réalités pour ça.

  44. @ BKZ _ « Quelques mois ? » Tu vas vite en besogne (et je me demande bien pourquoi tu reviens toujours contre moi après avoir été à mes côtés pendant des mois, ces mois là où tu m’as vu à l œuvre justement…) mais ça fait des années que je bosse à ce que tu désignes comme ce principe d’underground avec le SDH qui est une activité (sans œuvres) d' »émulation » (des réseaux) et non pas d' »émulsion », çà c’est pour la mayo de la brasserie gare du Nord (avant de partir pour Bruxelles dans quelque temps) mais je te titille sur les mots, c’est vrai que de monter le réseau SDH à température ambiante contemporaine, équivaut à pratiquer une alchimie fouettée de moutarde forte (du casseur de hype) de jaune d’œuf (dégoulinant et nourrissant en partenaires mondains et entriste) montée vaillamment à l’huile grasse (des heures de travail, j’en ai mal au poignet comme Bester nos copines se font des boucles le dimanche soir derrière nous…), des grain de sel un peu partout (de curiosité) et du gros poivre de BKZ concassé (tu interviens sur le SDH non ? Comme hier avec le « approved by BKZ art » bel hommage à mon non-art au fait !!!) avec en final, une giclée de vinaigre Vérolien pour fixer le tout ! J’ai toujours été en désaccord avec mes partenaires et je trouve çà sain, je me suis engueulé avec Technikart en 2009 , je fais chier souvent Chronic’art (le rédac chef me demande cela comme d’un service même…)la réalité c’est que tout ce petit monde ne paye pas alors je préfère monter des soirées pour programmer des artistes qui m’intéressent (je les paye depuis le 5 février dernier) et faire du cash, le cash de ma Liberté de crevard du web qui me permet de dire ce que je pense comme toi en cela je te respecte Mec t je te sortir une prophétie, l’avenir de l’underground est à la diplomatie chinoise. Pour mon personnage, c’est l’altérité dans l’altérité j’en ai parlé dans cette interview pour la Villa Arson. Sur ce je vais aller faire des lasagnes, beaucoup de choses à apprendre sur les strates des couches undergound, ouverground, mainstream 😉

  45. Note de service sans poésie à deux balles. Je veux bien bosser pour Gonzaï (injecter tout ce que je ne trouve pas sur ce webzine) mais alors j’ai * carte blanche * et je suis payé le minimum syndical (80 € le feuillet) et si je veux casser d’la hype locale, je le fais voilà je retourne à mon RSA et mes teufs NIMP dans des vrai squats (qui ferment dans le mois).

  46. @TH : Pourquoi tu créés pas ton propre webzine ? En tant que rédac chef tu injectes vraiment le must du TH, tu touches 20% sur toutes les piges. Demande à Bester, il est plein aux as maintenant !

  47. @ POULPE_ Je ne peux ou ne veux pas être « rédac’chef ». Je suis allergique aux hiérarchies de type pyramidale dans l’interface de publication d’où le flux chaotique, erratique du SDH avec ses hauts et ses bas depuis des années avec ses mailing listes de grands malades (un mec un jour a foutu le feu à une Ferrari dans le triangle doré -rue ponthieu – chez les nappies parce que c’éait « casseur2hype »), de blogs bizarres avec nobody aux commandes (le Blackblog) pour finir concernant mon flux par la sortie d’un livre pardon d’un baise-sollers invendable.

    Pour te dire la vérité, si j’étais « rédac chef » d’un webzine ou d’un magazine, je ferais une réunion chaque mois et je demanderai si mes journalistes portent plusieurs casquettes genre chanteur, musicien, pote d’un programmateur de salle, baiseur de groupies etc. A chaque doigt levé, je demanderai gentiment aux wannabites de prendre la porte et le papier Q des chiottes.

    Tu vois il n’y a pas grand monde dans mon open space fictionnel. Je regrette un pote journaliste de Technikart avec qui je faisais les 400 coups sur le web et même au téléphone en one2one : Olivier Stupp dit le Stupp, un vrai de putain de Journaliste à l’ancienne. Le bobo de rédac chef de Technikart l’a laissé partir en dépression, l’ancien chanteur de Gülcher aussi.

    Presse de merde.

  48. Bon je ne vais pas épiloguer mais:

    1. personne n’est payé pour ses papiers chez Gonzaï, et j’écris cela sans gloire ni fierté, c’est juste ainsi depuis le début et ça ne changera pas pour toi; d’autres personnes plus talentueuses que toi (ou moi!) ont déjà accepté ce new deal.

    2. Tu es, d’une certaine manière, rédacteur en chef du SDH, où tu as réussi à imposer une certaine forme de dictature (et c’est bien) et de culte du chef à tes adhérents. Ne pas l’admettre, c’est prendre tes fidèles pour des cons. Il n’y a rien d’insultant à admettre qu’on leade son propre bébé.

    3. Pour être plus consctructif, je suis à l’écoute de tout projet, toute personne, active en dehors de Paris (sur la province, donc) sur ce thème ô combien pompeux de l' »underground. Envoyez moi des noms, des exemples, des trucs, de choses qui bougent en France: j’ai besoin de découvrir de nouvelles choses, de parler de nouveaux gens.
    Mon mail: bester_langs@gonzai.Com

    Merci

  49. par contre Th tu n’es pas allergique à ton ego qui est aussi gros que ta connerie, c’est dire
    Donc en gros tu peux cracher sur tout le monde parce que tu es Théolier ? surtout sur un mec comme bester qui passe son temps à être sympa avec toi ? sur gonzai on relaie toujours tes soirées ( ça ne serait que moi ça ferait longtemps qu on t aurais fait un gros fuck) mais franchement tu fais quoi à part te créer ta fausse hype et te toucher la nouille

    comme on ne va pas te payer 80 euros le feuillet pour tes textes qui ne veulent rien dire avec ta novo poubelle langue de gamin qui envoi des sms, je propose qu on soit sympa et que tu payes double quand tu viens à nos soirées de merde comme à la Java
    en tout ca si c est moi derrière la caisse ce sera le cas mec, je veux bien que gonzai se fasse insulter mais ça a un prix de se faire des vendus et des ventres mous

  50. à Th :
    Merde mec ! Merde… J’sais plus quoi te dire. Si ce n’est encore une fois que tu peux remballer tes références Duchamp et Vérol. Lis moi je fais du BKZ, rien de plus.
    Je vais te répondre en privé afin de ne pas polluer ici.

    Pour en revenir à l’article et à ton travail Th, il faut dire que tu n’es pas particulièrement aidé. Des squats avec physio et gorilles, des consos à prix club, un désintérêt total des tenanciers qui ne voient dans leurs scènes que le moyen de faire exister l’endroit, et eux, par extension.
    Et puis j’ai envie de dire, une bonne scène underground, pourquoi faire ? Quand je vois le publique de la rue royale assis par terre dans les étages toute la soirée en ayant rien a carrer de ce qui peut se passer sur scène au sous-sol, quand je vois le peu de retour de ces « consommateurs » de manière générale, sur internet, dans les soirées ou ailleurs, je me dis que le débat ne devrait même pas avoir lieu. Continuons de donner de la merde aux porcs.

    J’espère pour toi qu’un jour tu réussiras à avoir carte blanche quelque part.

    Pour aller dans la théorie, je pense que la société de consommation, contrairement à l’époque d’or de l’underground, est aujourd’hui tout à fait capable de récupérer dans un laps de temps très court un artiste, d’où peut être la difficulté pour une scène alternative d’exister.

    Mon projet actuel est l’élaboration d’un fanzine distribué gratuitement dans les lieux publiques, métro ou gare, auprès de gens qui lisent, uniquement, et non aux amateurs de défonce des soirées parisiennes. Pour que l’under vive de nouveau, il faut que chacun devienne autonome et acteur, et au fil des rencontres, une nouvelle scène se créera, une scène aveugle à l’exposition médiatique et aux problèmes d’argent ou d’égos, motivée par l’avancée de ses projets. Je suis persuadé qu’il s’agit là de l’avenir de l’under, revenir aux bases, créer tout azimut.

    Aujourd’hui, l’underground est las, fatigué. Il pue la bière et la clope, il a passé une soirée merdique où il s’est fait chié. Il n’a même pas réussi à lever une fille, sa gueule n’est plus ce qu’elle était. L’underground tient uniquement grâce aux flashs invisibles des I-Phone 4 et à la promesse d’un nouvel album photo facebook le lendemain.
    L’underground n’a plus qu’à attendre les camions poubelles qui viendront le ramasser, sur les coups de cinq heures du matin.

  51. TH ***Olivier Stupp dit le Stupp, un vrai de putain de Journaliste à l’ancienne.***

    Ben ouais, moi aussi j’en ai connu hein mais pas du tout dans le même milieu. M’a même aidé à monter mon site, il a toujours détesté (sans doute par peur) la « fausse qualité » de la presse Internet puis … il s’est rendu compte qu’il était lui même plus libre sur Internet que dans le carcan des rédactions papier. En fait tout le monde regrette quelque chose qui n’existe plus … ça fait un peu vieux con TH de parler comme tu parles, si tu es au top du top là maintenant pourquoi tu parles comme ça ? Quand on commence à regretter le passé c’est qu’on est déjà presque mort non ?

    On n’est plus amis maintenant pour des raisons plus personnelles, il m’a dit que je l’ai trahi etc. Il n’a jamais accepté la nouvelle donne, que des gens bourrés de connaissance et de passion fasse du « journalisme » sur Internet, fallait choisir … Pourtant maintenant sur mon site, il y a une structure solide en place et ça déroule avec une reconnaissance etc. C’est pas du tout underground mais on a réussi un truc et c’est ça qui est bien.

    Je me suis éloigné de mon bébé pour raisons persos et fatigue un pau aussi mais je suis actuellement super bien sur Gonzaï, juste parce que j’apprends encore et toujours, j’avance avec une seule idée en tête, la MUSIQUE, la CULTURE sous toutes ses formes, il y a une qualité de fond et des mecs qui ont des choses à dire. Quand Bester m’a dit « Ok mec, on va bien wigoler » quand je lui ai dit que je voudrais bien écrire pou Gonzaï. Ben j’étais fier et heureux, une new life commençait dans un autre monde ……

    J’arrête, j’ai l’air d’un khon

  52. Serlach tu fais du bien par ici.
    Purée j’espère que y’a des collines à la pelle dans le coin parce que des duels là-bas demain des l’aube il s’en annonce plein on dirait. Ahahaha.

  53. Tout dépend ce que l’on appelle l’underground.
    Je ne vois même pas cité le New Moon, l’Hôpital Ephémère, le Pali-Kao, le Pigall’s…

  54. à TH je m’appelle Charles et on s’est déjà rencontré, je suis de l’organisation des lives gonzaï
    pourquoi tu veux faire ta propre stasi ?
    mais au fait tu ne réponds pas sur le fait que tu aies retiré des benefs perso sur tes nimps à la Gag , elle est où ta révolution, à part le fait que tu sois un nuisible qui crache dans la soupe.

  55. @Th: Arrête de raconter n’importe quoi. Ou alors assume-le. Putain, Duchamp c’était au siècle dernier et les « hackers » il y’a 30 ans, à l’époque de Steve Jobs et Wozniak dans leur garage.
    Embrasse plutôt la bêtise dans sa plénitude, regarde et prends exemple sur Thomas: lui au moins est un saint se perdant sur le chemin de Damas.

  56. En gros, sans vouloir être méchant, tu hackes surtout ta reum, en fait. Certainement pas la société du spectacle (rien que cette notion me fait pleurer tellement c’est naze).

  57. Quelqu’un m’a dit (tout comme Carla Bruni, mon phare) que tu avais pris mes critiques pour toi, Thomas. Certainement pas, tu es clairement mon ami. Non, je pourrissais ce salaud de TH, ce qui est différent. Regarde-le tripper sur sa haine de la hype. Alors que franchement: il n’y a que lui, quelque part, qui sait ce qu’est la hype. En même temps, ça a quelque chose de beau. Tout comme le jury des enfants de maternelle de « L’école des fans » qui me sert de boussole, je donne 10 à tout le monde.

  58. @ Nico_ je suis content que tu sortes de ta loge de diva (que tu n’es pas et çà j’aime bien ce côté là, d’autres choses que je n’aime pas – artistiquement disons que je penche du côté d’Alister sur l’emploi de la langue de Mac Do, humainement je ne te connais pas, me rappelle juste que tu me faisais des grands sourires en 2005 en bas de chez moi quand je pissais de haut -9ème étage – sur le forum de Technikart où tu officiais en bon nerd de la loose – et que tu as une sévère propension à faire des monologues et à être hypcocrite derrière mon dos à l’époque de la SURPEM et plus la peine de venir à ma table me parler de guide de travelos je sais ce que tu penses de moi « un salaud » OK/ Personne ici n’a jacté de société de Pestacle et encore moins de Marcel (ou alors tu es inscrit sur le SDH, hier je me suis amusé à envoyer un lien et une photo de lui), Bedord, je n’ai jamais strictement rien lu du « moine alcoolique » à part quelques mots sur la 4ème de couv de « Cette mauvaise réputation ». Bon ensuite la hype existe mec arrête de faire le mariole, tu vas faire comme tous ces hypeux dire que la hype n’existe pas et que l’underground c’est de la merde ? En ce qui concerne ton école des fans je ne sais pas chanter surtout en anglais je devrais m’y mettre et prendre des cours de chant. Ma belle voix de crooner sur une belle voiture qui trace sur la toute de Las Vegas… Parano. Restez sur cette page, ça risque d’être saignant. Je t’embrasse fort mon Ker, on est comme dans Incassable et moi je suis ton négro.

  59. @ Serlach_ Ah Ok Charles ! tu es le limonadier de se(r)vice, celui qui donne 10% aux artistes (et au programmateur de la soirée qui se fait chier lui à ramener du monde pour que tu te rinces enfin que tu réussisses à payer tes impôts, ta licence à l’Etat qui se paye des jets privés, c’est peut être çà le plan « Rock Star POP 20ème siècle au 21ème » : être ministre de la hype pardon de la CULture…) et je me rappelle avoir passé une soirée entière avec toi en haut de la GAG avec Mika dans son appart cosy (en bas il n’y avait pas de terre et à tout moment les artistes pouvaient se prendre le jus dans la Gueule). Cette soirée entre hypeux était faite de belles promesses et on sait ce que ça a donné la GAG (ce n’est pas le sujet / t’es là le trésorier Bazin pour ne dire ce que tu penses de la GAG ?) – qui m’a permis de gagner : 3 fois 500 € + 1 x 450 + 1 x 350 et 5 x 150 €… Fais le compte. A l’époque je gardais tout (je ne vais pas expliquer ici pourquoi quand tous les gonzeux écrivent gratos) mais tous les artistes m’ont remercié, ont pris un pied monstre et sont capables de rejouer pour le SDH. Maintenant je leurs donne 100 € quand il s’agit de groupe, 40 quand c’est un Dj set comme Strom Varx avec qui je vais organiser une soirée à la JAVA avec 4 autres labels: Renardo crew (Ben & Béné) Dokidoki et d’autres… sinon le 29 avril pour la revue Freak Wave (ce soir lecture d’Alex Rossi / texte d’Andy Vérol à la PLACE FORTE) qui aura lieu au Point Fmr je vais booker ANTILLES, vous connaissez ANTILLES ? Vous parlez d’underground mais vous êtes au fraises les mecs. Et Bester ce n’est pas les artistes à venir vers toi. Bouge ton cul vers eux, ils te le tendent avec beaucoup d’amour. Hier Alice Lewis chez Polette, j’ai raté çà en même temps rien à foutre je l’ai entendue à la GAG l’année dernière, c’est le SDH qui l’a programmée. Bon le tout c’est de pulvériser les commentaires de Mister IG quand il a cassé l’underground de DIJON, p’tain Gonzaï c’est les rois de la casse. Signé le Taulier.

  60. TH

    OUI ON CONNAIT ANTILLES, DE LA MÊME FAÇON QU’ON CONNAIT TOUS LES GROUPES (OU PRESQUE) QUE TU DIS FAIRE JOUER CAR C’EST GRACE À NOUS QUE TU LES AS CONNU. DES EXEMPLES? ALEX ROSSI, CHEVAL BLANC, ALISTER, TOUTE LA CLIQUE PAN EUROPEAN.

    BREF.

    SANS PARLER D’EN AVOIR UNE PLUS GROSSE QUE TOI, LÀ TU COMMENCES À SEVEREMENT M’EMMERDER. J’ÉTAIS JUSQUE LÀ RESTÉ POLI, RESPECTUEUX, NON PAR POLITESSE MAIS PARCE QUE TU SAIS QUE JE T’AIME BIEN, QUE JE RESPECTE TA LONGÉVITÉ. CA NE T’EMPÊCHE PAS, DU RESTE, D’ETRE PARFOIS TOTALEMENT INSUPPORTABLE. J »EMMERDE L’UNDER(G)ROUND, J’EMMERDE LES DISCOURS ET LES POSTURES, CE FORUM DEVIENT PARTICULIÈREMENT VIDE DE SENS, IL FAUDRAIT PEUT-ÊTRE QU’ON LE CLOTURE, NON?

    ET COMMENT JE DOIS CONCLURE? AVEC UNE PIROUETTE À LA TH, RACONTER MES FAITS D’ARMES POUR DIRE QUE HIER J’ÉTAIS AU CONCERT D’ALAN VEGA, QUE J’AI PASSÉ UN BON MOMENT BACKSTAGE AVEC FRANCK CHEVALIER, MARIE PIERRE CHEVALIER, LE SON DU MAQUIS, MON POTE STEPHANE GUINET ET ALICE LEWIS, PUISQU’APRÈS ON EST PARTI BOIRE DU CHAMPAGNE AU COSTES AVEC CHRISTOPHE, QUE JE ME SUIS COUCHÉ TRÈS TARD, TOUT ÇA POUR MONTRER QUE JE SUIS UN OISEAU DE NUIT CONTRE-CULTUREL ET QUE J’EN AI DANS LE SLIP? Ridicule, et j’écris cela en minuscule pour que tu comprennes bien que là on s’écarte du sujet initial, on s’en écarte tellement que finalement on y revient, par l’autre bout.

  61. @ POULPE : je regrette juste un pote Le Stupp, je regrette aussi que Patrick Williams de Technikart se soit barré à ELLE France, je regrette qu’il aie fait rentrer à l’époque un certain Alexandre Lazerges – qui s’est barré lui à GQ (fr) ainsi qu’Emmanuel Poncet- au lieu de passer mon papier au rédak chef sur le code suprême (code cheat) dans les jeux vidéos, 3 ans avant le premier papier sur l’industrie qui dépasse le monde du cinauche dans toujours le même magazine qui est devenu il faut bien le dire, une vraie daube à part quelques articles ici et là. Je ne regrette pas Philippe Nassif, ni Benoit Sabatier qui continuent à bosser mais ils son trop attirés par le mainstream et la hype celle de Badiou ou celle de la musique qui n’a plus à rien à exprimer, défendre à part toujours dans l’underground le plus glauque et désespéré et là, hommage à Benoit pour la dernière page sur Inch Allah records dans le dernier Hors-Série Musique que j’ai donné gratuitement rue royale. 6 € ce truc c’est se foutre de la gueule des hypeux.

  62. Calme toi Bester ce n’est pas bon pour ton KER. IL compte sur toi… Et puis merde ne m’aime pas (bien) Bester, ne me respecte pas non plus, je suis un « salaud » comme dit Nico.

    Tu voulais avoir le dernier mot sur l’underground et les soldes ? Parce que c’est çà le sujet de l’article non ? C’est raté parce que c’es le web et la loi du forum et je casse * ici et maintenant * mon partenariat avec vous, je vais aller voir du coté de SNATCH (ils ont besoin de crédibilité underground…).

    Je connais CHEVAL NOIR par l’intermédiaire d’une exposition que j’ai organisée en 2007 à MYCROFT pour sauver du pilon le roman de mon frère « Résidence », je connais ALI par Delphine Maupuy de B.I.P lors d’un concert de Duvall au centre culturel de Wallonie. Quant à ALEXROSSI, honnêtement je ne m’en rappelle plus la source de mon amitié avec lui à ce propos je le trouve plutôt silencieux dans la rixe que j’ai eu avec ANDY VEROL.

    info_ ALEXROSSI va lire ce soir le texte « A L’UNDERGROUND DE MERDE EN GENERAL » de VEROL à la PLACE FORTE ce soir

    http://www.facebook.com/event.php?eid=131250373610197
    http://www.laplaceforte.org/

    texte auquel j’ai répondu (avec très peu de capslock) devant toi du reste (sur le SDH)

    Un écho là, demandez l’intégral de Andy Vérol/TH

    http://www.blogg.org/blog-50803-date-2011-02-15-billet-immolafion_d_un_beauf_pardon_d_un_batard__andy_verol-1300744.html

    et « Don’t feed the THroll » loi élémentaire et cet article m’a nourri jusqu’à la CALDEIRA…

    Il faudra faire ton « dictateur » et couper les commentaires et là on verra qui est le vrai cool caché derrière son côté anticool (…), j’ai lâché la modération de mon SDH en réponse à la tyrannie d’une certaine Nathalie Magnan sur nettime fr (underground / réseau Multitudes)

    Yen a marre de la lèche et c’est le SDH qui m’a rappelé çà : BKZ, ANDY VEROL et REGIS CLINQUART : Merci les mecs.

  63. @ la claire fontaine : M’en allant promener. J’ai trouvé l’eau si belle. Que je m’y suis baigné. Il y a longtemps que je t’aime mais jamais je ne t’enculerai.

  64. En tout cas, mon trollage a marché du feu de dieu. Mais non Th, je ne t’ai jamais pris pour un salaud. J’aurai plutôt tendance, au contraire, à te défendre dans ton dos. Je préfère te traiter de tous les noms sur l’internet car je suis en effet à bloc dans l’entertainment. Il faut bien rigoler afin de ne pas crever d’ennui. Mais sache que je vous ai toujours aimé, Thomas ou toi. Vous êtes pour ma part tous les deux de bons gars qui menez le bon combat. Mais c’est cool que vous vous foutiez sur la gueule, j’avoue que je suis satisfait de mon trollage.

  65. Après pour en revenir à la hype, à l’underground, à PP3W, à Nicolas Ker et à Télé-Loisirs: si je suis underground, Renaud Létang est le roi de l’underground vu qu’il produit Poni Hoax gratuitement sans même qu’on soit signés. Mais en même temps, il produit aussi Souchon et Julien Doré donc c’est l’ennemi de l’underground.
    Au mon dieu, la tête me tourne, quelle heure est-il Mme Persil, trois heures moins le quart, Mr Placard.

  66. comme le dit TH se sont les artistes qui écriront l’histoire,
    se limiter a choper des invitations et des accred backstage pour siffler en douce la bière des musiciens qui sont sur scène c’est un peu minable comme engagement anti hype.

    Tu peux aussi aller avec myrtille a franprix, te payer ton pack a la cool et arrêter de t’inventer une vie et un combat nan?

    y’a pleins de soirées dans les squats et les tiennes sont chouettes également. Mais ensuite te prendre sur 3/4 blogs pour LE Jean Moulin du Paris alternatif c’est un peu naze?
    (même si lire tes envolés c’est aussi drôle et credible que un discours de kadafi )

    enfin je dis ça parce que je le pense

    voila bisous
    http://www.lepost.fr/article/2011/02/24/2416554_dans-son-discours-encore-surealiste-kadhafi-accuse-les-jeunes-drogues-manipules-par-ben-laden.html

  67. En même temps c’est ça qui est beau avec la France. On a beau être gouverné par des connards, Villiers de L’Isle-Adam traversera quand même Paris à pieds pour foutre une claque à un des frères Goncourt. Et moi je resterai toujours comme ce fou de Nerval qui promenait il y’a maintenant plus d’un siècle son homard en laisse dans la même rue de la Goutte d’Or dans laquelle j’habite maintenant.

  68. Certes 0253, mais depuis System Shock 2, tous les FPS sont totalement pourris et chiants. Que de la merde de graphic-whores. Au-delà du bloom il y’a certainement quelque chose à trouver.

  69. En tout cas ce n’est pas moi qui le trouverai, je préfère déléguer cette tâche à ce salaud de Th ou à ce cap-locks noob de Thomas. Ha ha ha.

    (Hé ho ça va hein)

  70. Yo Nico tu crois que je fais dans l’austérité à la Xavier Beauvain et Lambourre Wilson dans DES HOMMES ET DES IDOLES ? moi aussi j’aime le show et sur le web qui a toujours ma première scène de merde… dis demande à Renaud Létang (que je ne connaissais pas… comme ton producteur Christophe Monier (faut que je sois amoureux de la tante de sa fille pour que je le connaisse… tu parles d’investigaFion le crevard du web!) merde jamais on met en lumière les mecs derrière les consoles, l’underground c’est çà aussi « l’ombre » et les éclairages aussi hein ? A quand un article sur Jacques Roverolis le Henri Alekan du show-biz !!! Oui bon la question : est-ce que c’est lui qui a produit ou composé « Putain ça penche » de Souchon stp… Ya un gros litige-buzz des familles derrière la Souche et l’underground pourri qui se cache dans les bureaux d’BETC Euro SCG et qui a écrit l’hymne du SDH le morceau : « Enculés », ça ressemble grave à « Putain ça pompe »…

    Sinon ce soir LA DRAMA FAMILY au SANS SOUCI (PIGALLE) avec Mister Ig de Gonzaï (je vois les regards s’assombrir). Je vais gagner une côte de boeuf et 50 boules chez Jean Vedreine au Sans Souci, ça va me changer des steaks de dinde discount qui puent la liberté d’expression, qui ont fini à la poubelle (…). si je me tape une intox alimentaire, ça viendra de mes concessions : Fermer ma gueule qui a faim. Et je vais réveiller Francky pour avoir une tof dans Technikart (ce qui me permettra de rebouffer une côte de boeuf). La loose magnfique ce n’est pas que dans les livres de chevet IKEA… Non c’est aussi dans la vie, la mienne et c’est de l’autofiction2merde sur Internet qui ne finit jamais (enfin si un jour/ fatalement)
    ça m’a donné soif ces conneries et moi hier j’étais au Andy Wahloo pour pécho mon chèque de la Machine complétement zappé Papy Vega c’était comment ?

    LA DRAMA FAMILY au SANS SOUCI (PIGALLE)CE SOIR
    http://www.facebook.com/event.php?eid=112404612171366

  71. @TH Merci pour tes réponses à mes posts,

    quand tu dis en réponse à Bester : ***C’est raté parce que c’es le web et la loi du forum et je casse * ici et maintenant * mon partenariat avec vous, je vais aller voir du coté de SNATCH (ils ont besoin de crédibilité underground…). ***

    Moi je dis bah, d’après mon expérience, quand on est un canard qui se tient un partenariat de perdu c’est 10 de retrouvés. Un collaborateur pas heureux qui se casse et y en a trois ou quatre qui frappent à la porte. Dix lecteurs de perdus c’est 1000 qui affluent. Gonzaï, à mon avis ne peut que grandir, et il le fera même avec ce genre de petites crises, c’est comme ça qu’on avance … Tu reviendras peut-être ou alors tu ne casseras pas ton partenariat ou alors tu ne reviendras plus, ça sert à quoi ou qui ?

  72. Diogène se branlait dans les rues de Athènes pour faire flipper les gens, c’est plus Th. En fait je suis plus INCASSABLE en effet: en même temps je me la raconte comme un porc, en même temps j’en ai rien à foutre, je ne sais même pas qui je suis, en même temps je le sais trop, etc… Au-delà de cette chienlit je fais sérieusement mon taf de singer/songwriter, c’est imparable. Je suis mûr pour Procter & Gamble et une BO d’un cartoon de Disney traduisant de façon kawaï et big-wide-eyed l’épopée de la famille Manson.

  73. Arrêtez un peu de vous fighter. Gonzaï est une entreprise qui déboîte, pour moi souvent les premiers qui parlent de groupes dont tout le monde se fout au départ. Parmi mes potes, j’en veux pour preuve que c’est sur ce site que j’ai lu les premiers papiers critiques conséquents sur Paris, Limousine, Viva & the Diva, Alice Lewis & co (tous mes amis, je le précise). Th fait aussi des choses, au lieu de vous bouffer le nez, vous feriez mieux d’unir vos forces, pour l’instant c’est la culture bizarre (faute d’un autre terme) qui pompe toutes les subventions. Si votre trip c’est les Cartes Blanches à Cali à la Rochelle, c’est cool pour vous.

  74. Je n’ai pas joué à Dead Space, ça m’avait l’air d’un truc trop graphic-whore. Mais si tu me dis que c’est cool, je vais tester. Cela-dit, je suis un vrai snob des jeux vidéo, j’ai détesté Oblivion et Fallout 3, trop next-gen de noob pour moi. Par contre j’ai adoré New Vegas, ça se sent que c’est Obsidian (de vieux gars d’entre autres Fallout 2) et non pas Bethesda. Mike, le man-machine de Paris m’a dit aussi que les Assassin’s Creed déchiraient. Mais pareil que pour les Dead Space, à la base ça ne me disait rien. Mais je vais essayer, si j’arrive à décrocher de WOW Cataclysm.

  75. @Nicolas
    ***au lieu de vous bouffer le nez, vous feriez mieux d’unir vos forces,***

    C’est clair, l’affect et les gueguerres d’ego ça ne fait rien avancer au contraire faut les éviter à tout prix. De temps en temps faut redevenir un peu « sérieux », tout à fait d’accord avec toi.

  76. « Bester mon ami » alors que « Nicolas Ker mon pote » essaie de nous réconcilier ainsi que le POULPE (trop mimi lui) mais je vois disparaitre un à un les commentaires ! mais que se passe-t-iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiL ? Je n’ai plus les 104 commentaires sur la page et vous ?

    @ NICO_ il me tente bien l’add on de Fall Out 3 le New Vegas alors que Fall Out 3 je l’ai laissé tombé / trop clean / trop long et chiant comme un concert de Sébastien Tellier. sinon je te conseille vivement sur PS2 le manhunt 2 en version uncut avec le swap magic pour rebooter la machine sur le disque américain que Cyril Leyner m’a envoyé de Strasbourg, Cyril est un putain de bon journaliste… Assassin’s Creed ne m’a pas trop emballé par contre, le 1er…

  77. Fallout 3 est une daube sans nom, New Vegas qui pourtant est bâti sur le même moteur est un chef d’oeuvre (c’est un standalone par contre, pas un add-on). Comme quoi tout repose pas mal quand même sur le storytelling.

  78. New Vegas est le seul jeu qui m’a décroché de ma guilde de Wow. J’ai deux possees: mes potes musiciens avec qui je joue et fais des disques et ma guilde. Ce qui est vertigineux est que mes potes de ma guilde sont aux trois-quart gendarmes, flics et militaires.

  79. Je leur dit: putain hier j’étais trop stoned, je me suis trop défoncé. Ils en ont rien à carrer tant que j’assure sur les trys de Maloriak hard-mode. Et ce sont vraiment (mais vraiment) devenu mes amis. Wonders of the internet.

  80. @ NICO_ bien noté pour le NEW VEGAS je vais m’le faire pour 30eu au GAMES de Beaubourg (ils mettent au fait Prototype pour 5€ un game bac à sable plutôt défouloir avec un bad heroe infecté) ou au CASH à côté… Hé hé très nerd ta vie à deux possees, peut être que l’avenir de l’underground est là dedans aussi et ça rejoint les propos plus haut sur Wheeler sur le sponsorin’ et ses limites et çà me fait penser que Charles Pennequin était gendarme avant de vivre de sa prose poétique… j’en parle parce que ce soir, c’est la présentation de FREAK WAVE il y participe

    http://www.facebook.com/event.php?eid=131250373610197

    C’est bon les commentaires sont revenus. Daubes of the internet…

  81. @ th
    et oui mec je suis limonadier mais j enfile pas les groupes et je ne la ramène pas dans un ego trip permanent. le pognon que tu as ramassé ça t ‘as permis de bouffer hein alors ne fais pas ta putain de morale anti pognon. Tu aurais pu donner plus aux artistes voir tout si on suit ta logique débile
    A la gag un jour sur un concert gonzai je me suis retrouvé avec 10 balles pour m acheter un paquet de clopes et gonzai a aidé à leur payer une sono donc ça va
    ouais j ai monté des bars avec des potes et je ne vais certainement pas m en cacher moi j ai pas de soucis et pas de leçon à donner à part au mec à posture de ton espèce
    au fait hier on m’a dit que tu as fait la couv de teknikart ? sans rire ?
    tes soirées sont bourrés de poufs à talons et de connards prétentieux
    tu ne me connais pas vraiment mais franchement vaut mieux pas, dégage et fait nous de l’air, bouffe ta putain de casquette avant que ce soit moi qui t’y aide
    les mecs qui me chie dessus je leur rends la pareil. tu as l habitude d’épater la galerie sans que personne ne te mette le nez dans la merde parce que personne n’ose te fermer ton clapet mais là tu es mal tombé.

    au plaisir de ne plus te croiser

    sorry nicolas moi je veux bien faire pleins de truc mais je ne m’associe pas avec ce baltringue

  82. @ Serlach _ pas le temps de te répondre Grand je dois aller soutenir ALEXROSSI qui lit ce soir du VEROL qui s’immole avec tout l’underground (la mélancolie et le SM c’est bien français moi je suis pied-noir) et j’aime bien pourtant la hargne de Vérol (je lui réponds par le même appareil), je reviens et pour te chauffer un peu plus, lis cet article et imagine ma gueule en couv ouais (et c’était bon)

    http://www.technikart.com/archives/5243-crevard-number-one

  83. le comment de serlach rejoint mon commentaire au sujet de TH

    ******se limiter a choper des invitations et des accred backstage pour siffler en douce la bière des musiciens qui sont sur scène c’est un peu minable comme engagement anti hype.

    Tu peux aussi aller avec myrtille a franprix, te payer ton pack a la cool et arrêter de t’inventer une vie et un combat nan?

    y’a pleins de soirées dans les squats et les tiennes sont chouettes également. Mais ensuite te prendre sur 3/4 blogs pour LE Jean Moulin du Paris alternatif c’est un peu naze?
    (même si lire tes envolés c’est aussi drôle et credible que un discours de kadafi )

    enfin je dis ça parce que je le pense

    voila bisous
    http://www.lepost.fr/article/2011/02/24/2416554_dans-son-discours-encore-surealiste-kadhafi-accuse-les-jeunes-drogues-manipules-par-ben-laden.html****

  84. Th c’est plutôt le Roquet qui se branle sur les pompes des artistes pour se faire du bien… petit chien très sociable faites lui un sourire il racontera partout qu’il vous connait & même qu’il vous a surement fait …et blabla
    etc … oui tu te fais du bien Th ..
    par contre tu ne ment pas quand tu revendique ton manque de générosité
    car ton délire en manque vraiment …

    le philosophe canin et th se sont retrouvé dans la même phrase beurk

    de la crédibilité underground Mr TH !!!
    c’est ça que tu fourgue aux magazine ? et ensuite tu la revendique au fin fond des comments du web !!
    (d’ailleurs tu fais choper en plein délire mytho dans les comments lier au squat o13 sur gonzai)…

    tu n’ es même pas l’idiot du village … arrête de nous fourguer tes names dropping et ta bio… mec tu es le boulet au pied de l’underground (avoue) ,
    hahaaha
    mais non je rigole tu sais bien que sans toi on serait tous des moutons perdu et que tes soirées on marqué l’histoire de l’humanité 😉

  85. comment on en est arrivé à parlez d’Alain Souchon dans les comments ?!..

    (je remet « all against odds » de Phil Collins en fond musical..)

  86. TH : ***ainsi que le POULPE (trop mimi lui)***

    Mozart a été jeté dans la fosse commune. Sincèrement je pense que tu as un énorme chemin à faire avant de n’être que la goutte de sperme séchée des séries américaines. C’est là qu’est ton Histoire à toi pas celle des grands. C’est ce que je pense, je ne suis pas gentil, je suis sincère. Merde, tu es et merde tu seras … oublié, aspiré par le grand élan de la vie, de ta vie de merde. Nous en sommes tous là, tu as beau t’ébrouer, tu ne fais finalement que remuer la merde pour t’enliser un peu plus chaque jour et en lécher de grands bâtons. Si tu dois servir à quelque chose on le saura un jour. Pour l’instant, c’est du vent.

  87. @ POULPE : pour l’instant moi c’est du papier, un livre c’est vous le vent, le vide, le web et LA HYPE (parce que L’UNDERGROUND c’est à dire les artistes de talent mal médiatisés vu l’article en haut c’est mal barré)

    CREVARD [baise-sollers] décembre 2005 (tu n’étais pas encore né)

    et Gérard GUEGAN tu connais GUEGAN ou tu ne connais que DEBORD et MOZART petite fiente inculte sucker de mainstream et d’icônes pour concierge branchouille ?

    Tiens lis un article de Benoit Sabatier (2 livres)
    TONTON FLINGUEUR

    et quelques artistes potes existent aussi JEAN-LOUIS COSTES

    SALUT CONNARD ET JE TE JURE QUE JE VAIS TE POURRIR TA VIE DE MOLLUSQUE SUCKER DANS TES ARTICLES DE MOMIE AUX MUSES DES BOBOS(CHORON)PETIT CON.

    JE SUIS MORT-VIVANT, VOUS N’ETES PERSONNE JUSTE DES PSEUDOS ET JE VOUS EMMERDE ON NE ME FOUT PAS AVEC LES SOLDES ET CES CONNARDS(A PART NICOLAS KER) EN HAUT.

    MERCI DE RESPECTER, DE BOOSTER, DE DÉCOUVRIR, DE DÉFEDNRE LES ARTISTES AU DELÀ DE 5 ANS AU LIEU DE CHIER DES ENCULADES PRESSE-CRYPTE-TRICE DE MOUCHES BOBOS MELANCOLIQUES

    ET ALISTER (il était aussi underground) EST TRES MAL DEFENDU DANS LE DERNIER TECHNIKART

    ET LA JE M’ADRESSE AU TYRAN DE CE MEDIA QUI SÉVIT AUSSI DANS TECHNIKART THOMAS DUCRES IL SERAIT TEMPS QUE TU CHANGES DE MÉTIER ET SI T’AS UN PROBLÈME ON RÈGLE çà EN BAS DE CHEZ MOI AU MÊME ENDROIT OU NICOLAS KER M’A ADRESSÉ LA PAROLE EN FACE DU BAR OURCQ EN OCTOBRE 2003.

    T’ETAIS OU TOI ?

    BON DIMANCHE ET JE VAIS A L’EGLISE PARCE QUE JE SUIS CROYANT.

    THierry PHilippe THéolier
    06 62 66 98 59
    72, quai de la loire
    75019 PARIS FRANCE LE MONDE LE NÉANT.
    http://www.camerasanimales.com/auteurs04.html

  88. @TH
    ***BON DIMANCHE ET JE VAIS A L’EGLISE PARCE QUE JE SUIS CROYANT.***

    A l’enterrement de Haydn, on a joué le Requiem de Mozart, qu’est-ce qu’on jouera au tiens ? T’es fastoche à énerver TH, trop, c’est trop rigolo.

    ***SALUT CONNARD ET JE TE JURE QUE JE VAIS TE POURRIR TA VIE DE MOLLUSQUE SUCKER DANS TES ARTICLES DE MOMIE AUX MUSES DES BOBOS(CHORON)PETIT CON.
    ***

    C’est cool, tu vas pouvoir me faire avancer, j’aime la critique, même très négative, même venant de toi ça peut être instructif … quelque part !

  89. « Je ne repasse plus sur ce site. »
    Cher TH, la vie est parfois bien faite car à partir d’aujourd’hui je t’y place en indésirable, c’est le mot.

    Bonne continuation dans ton désert affectif et culturel.

  90. et pendant ce temps là, « l’undergrouuuuund » se tait ; ce qui est aussi une de ses marques de fabrique, comme le partage et le fait de ne pas tirer la couverture à soi – n’est ce pas jeune théolier? – d’ailleurs pov’ tache de théolier, triste débile, « l’underground » (comme vous dites)te fuit comme la peste depuis le début car elle ne t’as jamais considéré comme l’un des sien, et cela ne changera jamais, tout au plus t’a t’elle utilisé stratégiquement à certains moments sans que tu t’en aperçoive, fastoche tellement t’es con.

  91. Bon ok j’interveins, objectif battre le record du nombre de comments sur un article Gonzai.

    ThTh je ne te connais pas mais comme tu affiches ton visage (ce qui est courageux, je te le concède), je te reconnais : tu es le mec qu’on voit dans les salles de concert parler plus fort que le groupe sur scène et faire chier tout le monde. Ca doit être ta façon de baiser la hype, moi je le vois plus comme une manière de montrer aux payants que tu es guestlisté donc tu t’en branles.
    De toute façon j’imagine que l’intérêt d’un concert, ce n’est pas la musique, c’est de pouvoir dire dans trois ans : « Attends je les ai vus il y a 3 ans, tu connaissais même pas. »

  92. heu mais attendez….
    [ (1200 personnes) x (5 € d’entree) ] sans compter les recettes du bar qui vend la h a 3€ = benef

    disons 6000 € environ pour la NIMP, a supposer 1200 personnes
    A ma connaissance, les djs / artistes n’ont pas tous ete remuneres a la meme hauteur..

    Honnetement j’en ai rien a pete, tant mieux pour ceux qui sont a l’initiative de ce biff/biz, mais j’ai du mal a supporter d’entendre ou lire que cet evenement etait organise dans un squatt, un lieu libre et autres conneries pseudo libertaires.

    En tant que musicien, quand je joue dans un lieu public comme un bar, un pub ou meme un club, le mode de remuneration peut se faire de deux manieres differentes : Soit l’entree est libre et gratuite et dans ce cas la remuneration s’effectue sur un pourcentage du chiffre d’affaire du bar, soit l’entree est payante et ma remuneration se fait sur le dos de mon public. Parfois la remuneration est mixte.

    Dans tous ces cas-la, le bar/pub/club paie un loyer (ou est proprietaire des lieux), paie une taxe pro ainsi que la TVA. Le benefice net engendre est donc amoindri par le loyer (ou remboursement du credit contracte pour l’achat des lieux) et les cotisations sociales desquels il est tout a fait normal et NECESSAIRE pour le bon fonctionnement de notre societe qu’il s’aquitte (et j’espere que personne ne me contredira).

    Alors bon, quel modele alternatif pour une societe alternative, hein!
    Parlez moi de la LOPSSI2, je vous ecouterais attentivement, mais on ne me fera pas changer d’avis sur les methodes d’un lointain gout libertarien de ce pretendu squatt.

    Reclamez plus de justice sociale, faites comme bon vous chante, creez des alternatives, des lieux d’echanges et de creation artistique et culturelle, mais evitez de racketter le public dont vous dependez.

    Ironie du sort, eviction du 08 apres die nacht, un jeudi (noir).

  93. Après Vérol, Clinquart, BKZ, Diebler, maintenant Ker et Gonzai (+ pas mal d’autres en sous-main qui ont plein le cul de l’ego-trip parasiteur)…

    Bon sang mais serions nous les témoins d’une révolution-arabeTM à l’échelle de la hype parisienne ?!

  94. @TH: peut-être n’as-tu pas vu (ou voulu voir) mon message de dimanche matin:

    « « Je ne repasse plus sur ce site. »
    Cher TH, la vie est parfois bien faite car à partir d’aujourd’hui je t’y place en indésirable, c’est le mot.

    Bonne continuation dans ton désert affectif et culturel. »

    J’ai accepté le débat, les critiques, jusqu’à un certain point, celui où tu as commencé à t’en prendre personnellement à mes confrères (Le Poulpe, Serlach, Deodato et dans une moindre mesure moi-même). C’était le point de non retour.

  95. @ Bester Tu te sers des autres comme alibi, tu as vu comment ils m’ont attaqué ? Je devais me laisser pourrir ? C’était de bonne guerre nos échanges. Je mets toujours des liens et ma prose en fait marrer certains. Sur le SDH, je laisse les commentaires immodérés ici je suis donc censuré.

  96. Well, je vais ici parler pour moi, mais certains de tes propos m’ont semblé hallucinant face au poids du texte, qui 1. ne parlait pas de toi personnellement et 2. était d’une connerie démesurée.

    Si tu souhaites instrumentaliser cette censure pour servir ta gloire, te répandre ici et là pour dire « ah tiens, regardez, je suis aussi censuré sur Gonzaï », libre à toi. Indirectement, je fais ton jeu, toi qui n’est jamais meilleur que dans le rôle de l’opprimé incompris.

  97. C’est drôle tout ça, mais ça ne sert à rien… Et puis rien de tel que mon texte dans Freakwave: « J’emmerde l’underground parisien »…

    Juste un point: j’en ai assez des « batailles d’ego ». Tout est une bataille d’ego, underground ou pas… T’as des voisins qui se fritent, des collègues, des journalistes, des artistes, des ouvriers… bataille d’ego = banalité affligeante… C’est aussi élaboré comme argument que dire: il fait froid quand il gèle…

    Bref…

  98. p’tet j’déraille mais j’ai l’impression que les teufs se succèdent ds des lieux « libres » au sens occupés gratuitement, dans l’unique but d sfaire de la maille..
    derrière des idées de haute voltige sur l’undergound frelaté, ça ressemblerait presque à du charity business.
    alors on hisse l’étendard de la revolufion et d la contre culture avec en sous couche ce même désir impérieux de s faire des ronds..d’ailleurs ça devient de + en + carré les ambiances avec vigiles et bars abusifs et tout et tout.
    j parle même pas du délire sectaire qui s’impose et de l’uniformisation d’une clientèle de + en + spectatrice et consommatrice ici là comme ailleurs.
    les squatteurs sont devenus à mon sens des promoteurs de spectacles où les novices ont la sensation de s faire dépuceler.
    l’underground se niche toujours ailleurs..là où on ne songe pas une seconde à lui apposer ce titre conforme.
    mais bon, disons que ça vit, et que ça fait vivre..et que c’est déjà pas si mal. maintenant faudrait juste arrêter d’en faire un paté et tout un fromage, d’arrêter de péter + haut que son cul en imaginant refaire le monde. juste accepter que tout cela ne traduit qu’un besoin de jouir et de se satisfaire de nos existences d’occidentaux passés maitres ds l’art de la branlette.
    je cois qu’il est vain d’aller chercher + loin et de croire que de grands idéaux se cachent derrière tout ça.
    pour moi ça n sert que de miroir à la sds..et ça manque un peu de transcendance.

  99. Je ne comprend pas vraiment de quoi vous parlez, serait-ce un underground fantasmé ? Je vous invite à lire Vampyres de Laurent Courau ainsi que tout les bouquins de Crowley, Robert Anton Wilson et Hakim Bey.. peut-être y trouverai des pistes plus.. pertinentes ?

    http://www.laspirale.org/

  100. Aller je relaie quand même la réponse de Th parce que c’est pas honnête de l’empêcher de répondre.

    Donc voilà ce qu’il a envoyé sur le SDH :

    @ Thomas Ducres aka Bester Langs : Mon nom apparaît 6 fois dans le texte avec les notes. Vérifie-toi-même. Tu me fous une sale étiquette « underground parisien » et tu me soldes avec ce style snob et suffisant. En fait tu me jettes avec l’eau du bain. C’est à dire qu’après usé de mes services (comme mettre de l’ambiance rock dans ta soirée aux Disquaires, te nourrir de ma contre-culture de nerd sur le SDH) tu me donnes un coup presque fatal – « presque » j’ai écris – qui essaie de me tuer ainsi que d’autres * symboliquement * ensuite ta meute vient m’achever alors qu’ils ne me connaissent pas humainement et surtout ne connaissent en rien l’art contemporain, l’art numérique, la poésie sonore etc. mais je me défends car justement je réponds à ton article. Désolé Bester pour toi mais je suis encore vivant -ou mort-vivant comme la hideuse illustration que tu as décidé de mettre en haut sans parler de mettre un portrait-facette de moi, le sucker d’urinoir celui de Duchamp – Mort-vivant oui et je mords ta cervelle car je suis moi même un média en sachant que sur mon propre réseau, certains m’attaquent ou me laissent seul contre des attaques dont Vérol qui me fait bien marrer. Aies l’honnêteté de recevoir le boomerang de ton article en pleine gueule et assume d’avoir serré ma main alors que tu n’es pas un artiste mais juste un journaliste qui fait aussi du marketing. Je laisse un lien que pour les lecteurs de Gonzaï me connaissent mieux.

    « Thierry Théolier était un artiste sans œuvre lorsqu’il s’incrustait en 1998 dans le monde de l’art. Il a désormais un livre et plus rien ne sera comme avant, pour lui comme pour nous »

    http://www.obskure.com/fr/dossier-kulture.php?id=52

  101. @ Thomas Ducres aka Bester Langs : Mon nom apparaît 6 fois dans le texte avec les notes. Vérifie-toi-même. Tu me fous une sale étiquette « underground parisien » et tu me soldes avec ce style snob et suffisant. En fait tu me jettes avec l’eau du bain. C’est à dire qu’après avoir usé de mes services (comme mettre de l’ambiance rock dans ta soirée aux Disquaires, te nourrir de ma contre-culture de nerd sur le SDH) tu me donnes un coup presque fatal – « presque » j’ai écris – qui essaie de me tuer ainsi que d’autres * symboliquement * ensuite ta meute vient m’achever alors qu’ils ne me connaissent pas humainement et surtout ne connaissent en rien l’art contemporain, l’art numérique, la poésie sonore etc. mais je me défends car justement je réponds à ton article. Désolé Bester pour toi mais je suis encore vivant -ou mort-vivant comme la hideuse illustration que tu as décidé de mettre en haut sans parler de mettre un portrait-facette de moi, le sucker d’urinoir celui de Duchamp – Mort-vivant oui et je mords ta cervelle car je suis moi même un média en sachant que sur mon propre réseau, certains m’attaquent ou me laissent seul contre des attaques dont Vérol qui me fait bien marrer. Aies l’honnêteté de recevoir le boomerang de ton article en pleine gueule et assume d’avoir serré ma main alors que tu n’es pas un artiste mais juste un journaliste qui fait aussi du marketing. Je laisse un lien que pour les lecteurs de Gonzaï me connaissent mieux.

    « Thierry Théolier était un artiste sans œuvre lorsqu’il s’incrustait en 1998 dans le monde de l’art. Il a désormais un livre et plus rien ne sera comme avant, pour lui comme pour nous »

  102. @ Thomas Ducres aka Bester Langs : Mon nom apparaît 6 fois dans le texte avec les notes. Vérifie-toi-même. Tu me fous une sale étiquette « underground parisien » et tu me soldes avec ce style snob et suffisant. En fait tu me jettes avec l’eau du bain. C’est à dire qu’après avoir usé de mes services (comme mettre de l’ambiance rock dans ta soirée aux Disquaires, te nourrir de ma contre-culture de nerd sur le SDH) tu me donnes un coup presque fatal – « presque » j’ai écris – qui essaie de me tuer ainsi que d’autres * symboliquement * ensuite ta meute vient m’achever alors qu’ils ne me connaissent pas humainement et surtout ne connaissent en rien l’art contemporain, l’art numérique, la poésie sonore etc. mais je me défends car justement je réponds à ton article. Désolé Bester pour toi mais je suis encore vivant -ou mort-vivant comme la hideuse illustration que tu as décidé de mettre en haut sans parler de mettre un portrait-facette de moi, le sucker d’urinoir celui de Duchamp – Mort-vivant oui et je mords ta cervelle car je suis moi même un média en sachant que sur mon propre réseau, certains m’attaquent ou me laissent seul contre des attaques dont Vérol qui me fait bien marrer. Aies l’honnêteté de recevoir le boomerang de ton article en pleine gueule et assume d’avoir serré ma main alors que tu n’es pas un artiste mais juste un journaliste qui fait aussi du marketing. Je laisse un lien que pour les lecteurs de Gonzaï me connaissent mieux.

    « Thierry Théolier était un artiste sans œuvre lorsqu’il s’incrustait en 1998 dans le monde de l’art. Il a désormais un livre et plus rien ne sera comme avant, pour lui comme pour nous »

    Réponse de THTH

  103. Je lis de travers des réactions enflammés qui me font plaisir.

    Honnêtement je ne comprends rien, et tant mieux, à l’underground parisien étant trop nouveau et non initié.
    J ai cru que c’etait des soirées GAG ou Die Nacht, ou squats avec rdv/spam sur Fb.. Ce qui m’a deçu. Mais j’ai compris que non. OUf!

    J’avais l’habitude d’autres « coutumes » en province ( Strasbourg, Lyon, Clermont-Ferrand.. ) avec des assos qui font un boulot incroyable et des soirées sur donation pour une ligne artistique forte, de la biere à 1e, et ou à la fin de la soirée, les poubelles sont pleines et le sol pas si mal. Pour la thunes, j’ai vu beaucoup de soirée ou les orgas perdaient de l’argent, mais étaient tellement content de l’avoir organisé que c’était pas bien grave. Ou des groupes qui demandaient 2000e de cachet jouaient pour 10x moins après avoir compris l’éthique du lieu, son fonctionnement, et repartent ravi en ayant vendu des albums/sérigraphies et non des badges, avec un gathering dément végie/ou non dans le ventre et un bon hébergement improvisé.C’est ça l’underground pour moi.

    Je rejoins bcp de monde ( l’article de Andy Vérol, le comment de La croix –
    28 février 2011 sur le rapide calcul des bénéf, Le précédent mot de Tania) en me demandant si ça n’englobe plus tout est n’importe quoi ce terme « underground », qu’il faudrait pt’etre le bannir pour son sens ancien. En tout cas ce mot est vraiment devenu un piège à cons sur toutes les bouches. Pt etre la faute à J.-F. Bizot.

    J’étais plus habitué à des soirées à 30/80 personnes DIY sans sécu, prix libres, fragiles ou radicales que de grandes fêtes consensuelles ou tout le monde s’en fout, dans des squats pris d’assaut, par une population qui cultive son réseau par Facebook ou des sites web, ou des vigiles font les entrées et les conso sont à des prix bar, qui EUX payent leurs taxes et ont payé mes allocs!

    « Et puis j’ai envie de dire, une bonne scène underground, pourquoi faire ? Quand je vois le publique de la rue royale assis par terre dans les étages toute la soirée en ayant rien a carrer de ce qui peut se passer sur scène au sous-sol, quand je vois le peu de retour de ces « consommateurs » de manière générale, sur internet, dans les soirées ou ailleurs, je me dis que le débat ne devrait même pas avoir lieu. »
    Olivier BKZ

    Vraiment, je crois que je préfère ici m’offrir rarement un beau concert dans une salle réglementaire ( pas le point F) où les gens réalisent pleinement ce qu’il se passe sur scène, et faire vivre des artistes, lighteux, sondiers, que de faire des fausses soirées underground avec un public faux ou je ne sais pas ou va toute cette thune brassée.

    Mais je ne désespère pas, et ne suis pas blasé, des choses se passent, sont en gestations, renaîtront.

    « et pendant ce temps là, « l’undergrouuuuund » se tait ; ce qui est aussi une de ses marques de fabrique  » lucien de rubempré

  104. et je boycott zombie zombie depuis qu’ils font des reprises de John Carpenter, très à la mode en ce moment, sur des vestiges de synthés d’il y a 30 ans.
    Pour vendre des bagnoles.
    Koudlam avait déja laché son bébé, en passant ce morceau à Audiard.

  105. L’underground, c’est les rencontres. Cet article ne l’est donc pas, du moins les commentaires qu’il suscite puisqu’il désunit les gens et l’union peut exister dans le débat ou la confrontation. Le vrai underground, c’est celui qui ne parle pas de lui mais dont les autres parlent car il communique un message sans avoir besoin de parler. Le vrai underground, c’est la schizophrénie au sens pur et dur du terme. C’est la communication analogique. C’est le chaos au coeur de l’être qui se laisse pervertir par l’ambiance d’égotisme généralisé, c’est le simple mouvement de l’âme vers l’orgie des formes et des sons qui l’excitent pour mieux l’opprimer. L’underground, c’est la misère de l’être dévoilé au grand nu, c’est entendre la mort au milieu de la vie, parcourir les axes du cadran chronophage borné à l’horizon par les failles du dasein. L’underground, c’est une passoire à être. Et l’amour une passoire à n’être.

  106. Chaque réaction écrite ici sera une pelletée de plus pour creuser vos tombes. Chaque lettre de plus tapée sur un clavier représentera quelques millisecondes prise sur vos éventuelles créations, donc vos vies. Les attaques personnelles ne sont pas qu’inintéressantes, elles démontrent aussi la nullité de ceux qui les font si elles n’ont pas pour conséquence directe le suicide de sa cible.
    Aussi je n’aurai pas la vulgarité de copier ici des liens vers de nombreux articles QUE J AI écris contre l’underground ou certains individus parce que globalement, personne n’en a rien à foutre.
    Parlez de l’underground.
    MON UNDERGROUND, celui que j’ai fréquenté, pue la médiocrité, l’hypocrisie et le mensonge. Mais MON underground n’est pas l’underground alors, prenez la parole celles et ceux qui le font, prouvez que vous n’êtes pas ce ramassis de séniles en guerre via forum interposés, et indiquez nous les bonnes adresses, les squats et associations où cela se crée.
    Personnellement, j’ai découvert il y a peu la librairie « le monte en l’air » qui organise beaucoup de choses intéressantes, et je vous conseille de jeter un œil vers le cinéma Nouveau Latina qui organise régulièrement des rencontres GRATUITES avec des bêtes de réalisateurs, projections cinéma bis, etc…

  107. UNDERGROUND + PARIS = null

    L’Underground Parisien ça n’existe presque plus. Paris ne peut pas être Underground, elle ne peut pas attirer ce Magma frénétique, elle le repousse comme un aimant. Et ce n’est pas les comédies pitoyables du monde de la hype qui nous feront dire le contraire. Tout le monde est parti, tout les autres sont sur le départ.

    L’Underground est en banlieue, dans les cimetières, dans les fosses à purin et dans ton cul, loin de toute cette fausse ville effervescente au coeur froid. Mais les Parisiens croient que c’est dangereux(SIC) et pas fun de prendre le RER pour passer une soirée en banlieue ou dans un squat de province à 100 bornes de Paris.

    Allez en Province, allez en Banlieue, là vous retrouverez l’Underground, rencontrer des gens que vous ne reverrez jamais ou si çà vous plait vous reviendrez, pas des branleurs qui organisent des soirées pour faire valoir le pesant d’or de leur carrière.

    En fait l’Underground est bien là. Mais vous êtes tellement aveugles que vous ne pourrez même pas le voir. Le problème de la hype c’est qu’elle passe plus de temps à s’auto gangrener en se regardant dans le miroir qu’à vraiment scruter ce qu’il se passe dans le monde.

    L’Underground agit, fait, ne meurt jamais, disparait s’il le faut pour se réincarner ailleurs. Et tous ces putains de vampires de la mode et de l’art contemporain lui suçent le sang parce qu’ils n’ont plus d’idées, plus de morale, plus d’idéologie, plus rien en fait.

    Mais l’Underground s’en branle, parce que il ne fait que ce qu’il a à faire, certainement pas rendre des comptes ou s’insérer dans les règles rigides et fumeuses de l’art ou de la hype. L’Underground vous emmerde et arrêtez de débattre sur lui. De par sa nature, l’Underground n’existe pas, est en perpétuelle redéfinition, et pas la peine d’essayer de l’approcher, sauf si vous voulez aller faire un tour chez l’orthodontiste.

    L’Underground ne peut pas mourir, et il n’y a pas de « période de gloire » de l’Underground. C’est la source de tout, que ce soit dans le domaine de la musique, des sciences, de l’économie, de la musique, de la santé, de l’informatique ou de l’art, l’Underground vous encule et j’espère que vous aimez çà.

  108. Chers vous tous,

    je me sens comme un patron de bar qui aimerait fermer son comptoir; peut-être est-il temps de fermer le rideau sur cette discussion sans fin, maintenant que tout le monde s’est exprimé et que plusieurs interlocuteurs reviennent plus de dix fois dans les commentaires.

    A la rigueur, pour les plus prolixes, envoyez moi un mail avec des propositions de « droit de réponse » sous la forme de papier, on publiera. Ca me semble plus constructif qu’un débat sans fin par insultes interposées.

    Merci d’avance,

  109. C’est fou comment j’en ai rien à carrer de vos conneries, et pourtant je suis supposé être un artiste underground (ce qui est totalement faux vu que mon but ultime est de finir en couverture de Télé 7 Jours).

  110. Afin de résumer mon opinion:

    Gonzaï: c’est bien
    Th: Aussi mais il est un peu trop véner pour rien
    Les artistes underground: on s’en fout, donnez-nous de quoi régler notre facture EDF
    Télé 7 Jours: Viens Nicolas Ker
    Moi: Oh oui, Télé 7 Jours, ce serait parfait.

  111. De toute façon, les artistes underground en France qui valaient un kopeck ont toujours marché au final:
    Gainsbourg, Christophe, Darc, Bashung & co, ils ont toujours fini par gagner un minimum de thunes, ça sert à rien de s’énerver.

  112. Oh putain, on vient de me livrer mon putain d’Alienware MX11 commandé en Chine, je suis trop jouasse. Prends-en de la graine, TH.

  113. Ça sent la branlette ici. La lecture de certains ne donne vraiment pas envie de lâcher les « bonnes adresses » ici! L’underground a toujours eu un souci d’auto-protection, pitié restez dans vos soirées.

  114. Qu’as-tu contre la masturbation, Joe? Se branler c’est cool, même si Dieu pense que c’est un crime contre l’univers. Personnellement je l’emmerde.

  115. En parlant de se branler, il faudrait peut-être voir à valider les actes gratuits, ce qui me semble certainement plus le propos de l’underground que les merdes intégristes du genre: « J’ai les bonnes adresses et tu n’es qu’un limonadier ».

  116. De temps en temps c’est rigolo, sur la longueur c’est vraiment usant. Le seul bon coté du truc, c’est que la potentielle progéniture de certains fini dans un mouchoir.

  117. N’oubliez jamais que je suis le troll absolu. Avant que l’on parle de moi dans les gazettes, j’ai passé cinq ans sur le forum de Technikart, c’était le seul forum qui n’avait pas de modérateur. Le troll absolu dit toujours la vérité et en même temps emmerde son interlocuteur, c’est très drôle en fait. Je ne parle pas pour toi Joe, tu m’as aussi l’air d’un bon gars. Je crois que je deviens tellement mégalomane que j’essaie maintenant de troller Dieu: le héros tragique qui se fait foudroyer bla bla bla.

  118. Heureusement, je suis gentil. Ne serait-ce que dans ce fil, j’ai trollé Bester, Th et maintenant toi Joe. Mais finalement, je finis toujours par l’avouer quand je sens que ça fait du mal.

  119. En même temps, c’est une façon de ne jamais assumer mes propos, c’est très confortable. Dieu merci, si certains sont intéressés par ce que j’ai vraiment à dire, qu’ils achètent ou torrentent mes disques: Aladdin, Paris & Poni Hoax. Sur ce coup-là, je ne trolle jamais, sinon je deviendrais fou. L’internet (plus grande invention humaine depuis l’imprimerie) rend pour l’instant fou, ne l’oubliez jamais. L’être humain ne l’a toujours pas assimilé, c’est gigantesque à quel point ça défonce la psyché commune.

  120. Underground, mainstream, torrent, distribution digitale, tendance, ringard, tout cela ne veut plus rien dire tant que l’on a pas digéré l’internet. Et ce n’est pas demain la veille, pour l’instant tout le monde navigue au radar. See you in 10 years.

  121. @tania et @arnoarno: merci!

    Paris est en passe de devenir un musée: c’est inéluctable. Un endroit où il y a des gardiens, un conservateur, où c’est cher et où l’on expose ce qui a été créé avant.

    La vie (permettez-moi de préférer ce mot à celui insensé d' »underground ») est en banlieue et en province, c’est une évidence. Déjà pour des raisons toutes simples de vie pratique: possibilté de vivre sans argent, existence de locaux de répétitions dans des caves, modicité des loyers qui permet d’héberger sans galère les artistes qui viennent se produire…
    Mais c’est aussi une question d’état d’esprit. Quand on passe plus de temps à « essayer d’avoir Eudeline à sa soirée » qu’à essayer d’accueillir avec attention, bienveillance et intérêt les artistes qu’on a programmé, on a déjà un pied dans le musée, hors de la vie…

  122. Faudrait organiser une soirée bagarre en vrai avec tout le monde là!
    Concerts et après bagarres. Une soirée fight and loathing ou un truc comme ça, putain la crise…
    Moi je viendrai en spectateur parce que vous êtes plus costauds que moi, surtout Nicolas Ker qui s’entraine sur Wii toute la journée apparemment.
    J’ai quand vraiment que des bonnes idées tout le temps moi, je devrais faire un blog.

  123. Le branché métropolitain forme ici, dans
    son intensité non moins que dans l’extension numérique de ses légions, un type
    assez remarquable du Bloom : sa fraction
    impérialiste. Le branché est le Bloom qui
    se propose au monde comme forme de
    vie tenable, et pour cela se contraint à
    une stricte discipline de mensonge.
    Consommateur final de l’existence, frappé
    d’une incrédulité définitive à l’égard des
    hommes non moins que du langage, le
    branché vit dans l’horizon d’une interminable expérimentation sur soi-même. Il a
    circonscrit le volume de son être et décidé
    de n’en jamais sortir, si ce n’est pour assurer l’autopromotion de sa stérilité.

    Ainsi, il a remplacé le vide de l’expérience
    par l’expérience du vide, en attendant
    l’aventure pour laquelle il se tient toujours prêt mais qui ne vient jamais : tous
    les scénarios possibles ont déjà été écrits.
    D’extase en déception, la foule solitaire
    des branchés toujours-déjà disparus, toujours-déjà oubliés, poursuit sa dérive
    comme un radeau de suicidaires, perdue
    dans un océan dépressionniste d’images et
    d’abstractions. Elle n’a rien à transmettre,
    rien que les formules convenues de jouissances manquées et une vie sans objet
    dans un néant meublé

    TIQQUN « théorie du Bloom »

  124. Formidable.
    Même si je vous soupçonne de citer cet extrait pour souligner une éventuelle inculture/perdition de ma part, merci pour cette contribution. La théorie de la jeune fille est l’un des textes les plus puissants lus ces dernières années, en ce qui me concerne; ce qui permettra sans doute d’étayer votre jugement selon lequel la bourgeoisie a désormais infiltré tous les pores de la société jusqu’aux tréfonds, soit. Pas grave, et merci pour cette lumière au fond du tunnel Godwinien de cette discussion.

  125. non Bester ce n’était pas ciblé contre vous. Comme vous le savez je suis tenu à aimer toutes mes créatures. Vous je vous aime bien, votre discrétion et votre quasi anonymat me plaisant bien en soit, et me facilite la vie éternelle ; par contre c’est pas tout les jours facile avec les mégalomanes à p’tite bite

  126. « clair que s’autoproclamer « artiste sans œuvre » n’a jamais permis autre chose que du bronzage à l’œil » ou encore « Du rouge noble blanc au nègre crevard TH exquis ».


    A cet écrivain rétro aux visions archaïques qui :

    un soir pluvieux, affreusement sombre et sinistre de mars 2011, seul, apeuré, définitivement désespéré et terré au fin fond d’un lit à ne pas faire nappé de draps jaunâtres et à l’odeur monstrueusement peu commune, tentait du bout d’un reste de doigt nécrosé et affamé de poster une lettre à des milliers d’écrans afin de posséder, de toucher, quelque par ne serait-ce qu’un centième de seconde enfin cet amour coloré tant escompté qui sommeillait égoïstement dans tous ces gens qui peuplaient béatement tout le contour de son appartement rance mais hors de prix de l’est parisien et donc en réalité simplement de la vie extérieur qui elle semblait « briller » perpétuellement de toute sa fougue. Il passait des fois ses journées recroquevillé derrière sa petite fenêtre au carreaux sales à regarder fixement le rire des petites filles tonitruantes jonchées au bas de son sinistre appartement s’imaginant leur odeurs et chaleur. Le soir venu dans son petit lit une place dont la vétusté a été auparavant énoncée, il se remémorait toutes ces visions et se sentait soudainement comme habité par une personne ce qui avait pour effet l’effacement quasi total, le temps de quelque minutes, de ce triste sentiment de solitude physique et psychique qui demeurait inlassablement en lui.

  127. Je rejoins un peu CT… Au moment où Koudlam fait une pub l’Oréal et où on peut lire des trucs sur Turzi et consorts dans Jalouse (!), je pense qu’il faudrait creuser un peu plus profond pour toucher au vrai underground. Celui qu’on ne trouve ni sur facebook ni dans les colonnes de Bonbon… La petite Myrtille eut été plus inspirée de faire un papier sur « le jeune cool parisien ou comment la branchitude se mort la queue ».
    Je te lis régulièrement mais ce post m’avait échappé… Bien hors-sujet quand-même. Le Paris « sous-terrain » est ailleurs et bien caché.

  128. Oula j’avais pas vu le roman-fleuve des commentaires ci-dessus… C’est fou que cette histoire d’underground tienne autant à coeur !

    Merde j’espère qu’on va pas m’accuser de vouloir faire un « concours de bite » ou d’être un « sucker ».
    Apparemment chacun a l’underground parisien qui lui convient.

    Vous vous êtes revus ? Ya eu du baston ?

    Je la mets dans mes favoris cette page !

  129. Bon, maintenant que les dix ans sont passés, quelqu’un est il en mesure de confirmer que Betser a grossi et qu il écoute Phil Collins ?

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