(C) Caroline Ruffault

Petite protégée de Kevin Morby, Jess Williamson sort ces jours-ci « Sorceress », son quatrième album. Je pourrais faire un mot facile et dire que la texane aux cheveux noirs envoûte et cela ne serait pas si éloigné de la vérité.

Imprégné de country folk, difficile de faire autrement lorsque l’on a grandi à Dallas et du psychédélisme d’Austin où elle a fait ces études,  « Sorceress » mélange  country, classique rock et  pop moderne pour parler de féminité et de recherche de perfection.  Réflexion sur une jeune femme qui vieillit, sur la place des femmes sans enfant et des femmes vieillissantes dans nos sociétés.

Derrière la lune et la fertilité, il y a aussi les paysages et en plein confinement, alors que la vue de ma fenêtre se résume à la petite bicoque de ma vieille voisine, j’aspire la mythologie de la liberté américaine à pleines narines. Cette mythologie du cowboy qui nous colle toujours à la peau, les clichés du désert et de la route maintes fois éculés dans les films américains, n’arrivent pas moins à toujours me séduire. Je rêve de la ligne blanche de nuit sur une autoroute perdue  et j’y ai pris goût comme au millefeuille du dimanche.

Les décors désertiques défilent et puis qui pourrait y  échapper  lorsqu’on habite comme Jess entre le Texas et la Californie. Sa voix promène en direction du sud, route 90, on enterre un cow-boy puis c’est l’autoroute 10, une mariée change d’avis et reprend sa vie entre LA et Los Angeles où a été tourné le clip Infinite Scroll.

« Nous avons tourné cette vidéo début février, alors que le coronavirus était un murmure lointain et non une menace immédiate ici aux États-Unis. Il était là quelque part , et bien sûr, à un certain niveau, nous en étions conscients, mais nous ne pouvions pas imaginé à l’époque où nous serions tous aujourd’hui. Et pourtant quelque chose s’est clairement fait écho dans notre subconscient, car nous avons fait une vidéo sur la fuite, de ce monde vers une autre planète, ce qui pourrait être une très bonne option en ce moment »

Jess Williamson // Sorceress // Mexican Summer, sortie le 15 mai
http://www.jesswilliamson.com/

Jess Williamson – Wind on Tin

4 commentaires

  1. bester tu les recrute ou tous ses pigistes en plastique? elle bien gentille la petite CAROLINE RUFFAULT sans doute même trop gentille et propre sur elle , ses choix musicaux sont conformistes ,des chanteuses comme Jess Williamson les bacs des disquaire en regorge à foison depuis une éternité , elle compose une musique lisse et insipide et mainstream c’est sans intérêt aucun

  2. Ils sont un peu perturbés par le confinement les scribouilleurs noctambules?
    Ont fait les malins à prendre la pose sur l’Apocalypse qui vient et quand sa démarre on à les guibolles qui tremblent?

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