Un quart d’heure de célébrité nationale, mais surtout une vie de rock-star au Mans. Jean-Luc Le Ténia s’est suicidé il y a trois ans. Un seul album, dans les bacs en 2002 : « Le meilleur chanteur français du monde ». C’est peu, comparé à son catalogue de près de 2000 chansons enregistrées à l’arrache. Au Mans, à Paris ou à Rennes, ses proches se souviennent de ce mec pas banal, qui ne chantait pas toujours juste, mais qui chantait vrai.

Le Mans. Ses rillettes, son circuit automobile. Et Jean-Luc Le Ténia, feu sa star locale. C’est à peu près tout ce que je connaissais de cette ville presque anonyme avant de devoir y passer deux mois d’été, parachuté là-bas pour raisons professionnelles. Parfois qualifiée de « ville sans âme » par certains de ses habitants, on dira juste que la préfecture de la Sarthe n’est pas l’endroit le plus sexy de France.

C’est pourtant là qu’a choisi de vivre, naître et mourir Jean-Luc Le Ténia, qui n’était pas l’homme le plus sexy de France non plus. La première fois que j’ai entendu parler de la créature, il venait de passer des pages musique à la rubrique nécro des journaux locaux. C’était en mai 2011, et la « rock star du Mans » venait de mettre fin à ses jours dans son appartement du quartier Gare-Sud.

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S’il fallait bêtement classer Jean-Luc Le Ténia dans une catégorie musicale, la définition qu’en a fait Didier Wampas serait la plus appropriée : « seul représentant de l’anti-folk en France ». Parce que Jean-Luc Le Ténia est aussi bien auteur de chansons déconnantes sur le mascara de Laurent Boyer que de morceaux poignants comme L’Âme du Mans, ballade mortifère avec une mélodie qu’aurait pu composer Elliott Smith s’il était né entre Mamers et Sablé-sur-Sarthe.

L’écoute des chansons de Jean-Luc Le Ténia est embarrassante et bizarrement jubilatoire, comme lire le journal intime de quelqu’un, ou fouiller dans les affaires d’un inconnu. Son écriture simple flirte parfois avec la désuétude mais l’honnêteté des paroles emporte tout. Et puis il y a l’auto-dérision permanente et douloureuse, la solitude, la frustration. Il faut évidemment faire le tri dans le catalogue long comme la Sarthe de Jean-Luc Le Ténia : parmi les 2 000 chansons qu’il a composées, il y a des morceaux quelconques, des moments drôles, des trucs inécoutables, de grandes chansons.

Depuis son décès, Le Ténia se fait oublier. En arrivant dans la ville sarthoise, j’avais envie de savoir si « l’âme du Mans » la hantait encore. Aller à la rencontre de ses proches, des lieux qu’il fréquentait, voir un peu si quelques ténias y grouillent toujours.

Didier Wampas, Daniel Johnston et Dominique A

5020343996_517ee6e6ddTony Papin est la mémoire vive de Jean-Luc Le Ténia. C’est lui, son pote du lycée, qui a repris le site http://teniadiary.fr/ à la mort de Jean-Luc, numérisant régulièrement de nouveaux albums et maintenant en vie le journal intime en ligne de Le Ténia, son diary, un témoignage écrit avec beaucoup d’humour et de simplicité sur ses années entre 1995 et 2011.

L’histoire musicale de Jean-Luc Le Ténia commence un peu avant cela, au début des années 90. Jean-Luc pas encore Le Ténia (son nom de famille est Lecourt) traîne alors sa dégaine de weirdo dans les couloirs du lycée Bellevue. Pas franchement timide, plutôt populaire. Sa passion prédominante d’alors, c’est le dessin, m’explique Tony Papin, autour d’un verre dans un faux pub irlandais de Rennes. Les deux lancent un fanzine intitulé Radis Noir et fortement inspiré par l’underground américain. En gros : du cartoon minimaliste, des textes poétiques surréalistes…

Il enregistre aussi ses premières cassettes, après avoir appris trois accords de guitare chez les scouts. Déjà en 1992, deux totems musicaux surplombent le jeune Jean-Luc Le Ténia : Daniel Johnston et Didier Wampas resteront les deux idoles à vie du Manceau. À l’époque, le bipolaire d’Austin commence tout juste à se faire connaître. Le Ténia lui empruntera le goût pour la ballade foutraque et la production lo-fi sur cassettes audio. À Didier Wampas, il piquera une profession de foi : faire de l’art un loisir, pas une source de revenus.

C’est pourtant avec un autre artiste que Le Ténia a le déclic qui le pousse un peu plus vers la musique. Un soir de 1992, dans une salle d’Allonnes, banlieue froide du Mans, Dominique A chante La Fossette. Tout seul avec son synthé Casio, le Nantais fait la première partie d’un groupe que tout le monde a oublié depuis. Jean-Luc Le Ténia est accompagné de ses camarades Tony Papin et David Glaser, et les trois lycéens se rendent compte qu’il se passe un truc. « C’est là que Jean-Luc a réalisé qu’un artiste pouvait se produire sur scène sans avoir besoin de grand chose. C’est un concert qui l’a vraiment marqué », raconte Frédéric Briche, un pote de lycée musicien qui jouera avec lui par la suite.

Jean-Luc Le Ténia , c’est aussi un boulot. Celui qu’il aura gardé toute sa vie, sa plus longue histoire d’amour. Employé de la médiathèque du Mans. À partir de 1997, il s’occupe du rayon jeunesse puis musique électronique. « Il lui arrivait régulièrement de faire sauter les amendes des minettes », se rappelle Olivier « Crétu » Gastineau, fan du premier rang. Dans son journal intime, Jean-Luc Le Ténia raconte que parfois, ses fans viennent à sa rencontre dans le grand bâtiment du quartier des Halles. Daniel Johnston essuyait les tables du McDo d’Austin, Didier Wampas était électricien à la RATP ; Jean-Luc Le Ténia scannera des disques à la médiathèque Louis Aragon.

Nu comme un ver solitaire

Son premier concert, il le doit à David Glaser. Son camarade de classe du lycée Bellevue est devenu animateur sur une radio alternative du Mans. Il le sollicite en avril 1997 pour participer à un tremplin dans une salle du coin, le Caveau. « Il n’était pas rassuré, il n’avait jamais essayé de monter sur scène, explique Glaser, désormais animateur radio en Suisse. Le concert fut un des plus beaux de ma vie. Jean-Luc était drôle, fragile, et très doué pour faire reprendre les refrains des chansons, ou parfois les chansons entières. Bref, une révélation. »

Il faut dire qu’entre les morceaux aux textes mélancoliques et drôles, Le Ténia a un certain talent pour la chanson conne. Il y a par exemple Jean-Luc ! dont les paroles sont les suivantes sur 3 minutes 19 : « Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc Jean-Luc JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC JEAN-LUC ! »

Ou Contre le cannabis, sa seule chanson engagée, une violente attaque contre la bédave. Ce répertoire-là lui aura souvent porté préjudice : on le range généralement à côté de Didier Super, et lors de ses concerts, les spectateurs prendront parfois le parti du second degré, même lorsque les chansons ne s’y prêtent pas. « Je trouve que son pseudonyme l’a desservi aussi », analyse Tony Papin. « Ça lui a donné l’étiquette de chanteur marrant ».

Les concerts de Jean-Luc Le Ténia sont toujours remplis de provoc, de cris, de malaise. « Super intenses, comme dans ses chansons », indiquent ses proches. Le punk reprend souvent le dessus. Mains en sang à force de taper sur les cordes, Le Ténia pète sa guitare, se fout à poil, finit les concerts nu comme un ver solitaire.

Si dans l’ensemble de sa carrière il n’en aura pas fait tant que ça, tous ses proches ont leur concert mythique. Que ce soit celui de Coco-plage, le Saint-Tropez sarthois, où il emmena ses fans faire du pédalo sur le lac après son show. Ou celui de la Guinguette Pirate à Paris, où il finit à poil, pendu par les pieds, à gueuler la comptine C’est un veau de son idole Anne Sylvestre.

Son dernier concert sera moins survolté. En août 2010, près de Rennes, une jeune femme lui demande de venir faire la guest star surprise pour l’anniversaire de son compagnon. Devant une quinzaine de personnes, dans un jardin d’Ille-et-Vilaine, il rejoue pour la dernière fois devant un public Si tu me quittais des yeux, Grand dadais ou Ténia Mania.

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(C) Levavasseur Jean-noel

La provoc’, le côté sans concession, c’est tout cela qui a plu à Didier Wampas, quand Jean-Luc Le Ténia lui file une cassette à la sortie d’un concert du groupe punk à Rennes, fin 1997. « Je suis intimidé alors je regarde souvent le sol en lui parlant, alors lui, parce qu’il est aussi intimidé ou parce qu’il veut se mettre sur la même longueur d’onde que moi, regarde aussi parfois le sol. », écrit Le Ténia dans son diary sur Internet.

« Je n’écoute pas toujours les trucs qu’on me donne, mais là, de lui avoir parlé, j’ai immédiatement foutu la cassette dans le lecteur du tourbus. J’ai tout de suite trouvé ça super », se rappelle Didier Wampas. La chanson Jean-Luc Le Ténia se faufilera dans les mois qui suivent dans les concerts des Wampas, à sa grande fierté, puis dans leur album « Chicoutim »i.

C’est ça qui le motive principalement à changer de nom de scène. Jusque-là il composait sous le pseudonyme 21h21. En 1999, il devient Jean-Luc Le Ténia, un personnage presque mythologique. Un ver imaginaire qui se fait une place dans les tripes de ses auditeurs. Didier Wampas l’invite alors dans leurs tournées pour faire des sortes de première partie bis. Pendant que les roadies changent le matos, Le Ténia chante son répertoire. Didier Wampas et Jean-Luc Le Ténia deviennent potes : « Mes enfants l’appelaient Tonton Jean-Luc. À chaque trajet vers la Bretagne, je faisais un stop au Mans pour manger au McDo avec lui »

Laurent Boyer met du mascara

Son quart d’heure de gloire warholien interviendra au début des années 2000. En 1997, il fait la rencontre d’Ignatus. Artiste solo et producteur sur un petit label indépendant, Jérôme « Ignatus » Rousseaux s’est fait connaître au début des années 90 avec son groupe de pop en français Les Objets. Avec Matthieu Ballet, ingé son (entre autres de Miossec), ils sont tombés sous le charme du ménestrel manceau qui « fait sa thérapie par la chanson », selon Ignatus. « On se dit tous les deux : il faut qu’on sorte un album de ce mec-là. » En tournée au Mans, le producteur parisien demande des nouvelles de Jean-Luc Le Ténia. Delphine Duchemin, une animatrice sur Radio Alpa, une radio locale, fait l’intermédiaire. Elle lui file son dernier album gravé sur CD-R avec ses coordonnées.

Le disque mettra trois ans à se faire. « Le meilleur chanteur français du monde » est une compilation de 41 chansons piochées dans le millier de morceaux qu’il a déjà sortis à l’époque. Ignatus : « Pour décider de ce qu’on allait mettre dans l’album, on est partis un week-end dans le Perche dans la maison de Matthieu Ballet. On avait déjà présélectionné 300 chansons. On a passé deux jours non-stop à manger du boudin et boire du vin blanc, à noter nos chansons préférées avec des petites étoiles, et quand on était tous d’accord, elles se retrouvaient sur l’album. »

Pour le lancement du disque, Ignatus privilégie l’anti-marketing : une quinzaine de critiques de la presse musicale triés sur le volet le reçoivent. Un coup qui fonctionnera : Laurent Boyer se retrouve dans l’émission de Lenoir sur France Inter, les journalistes commencent à appeler pour se faire envoyer l’album. Le chanteur manceau remplit presque la salle de La Flèche d’or dans la foulée.

En 2003, Jean-Luc Le Ténia passe même sur Canal +. Ariel Wizman l’invite lui et sa guitare dans 20h10 pétantes, pour 30 secondes du morceau Laurent Boyer, sous les yeux du très maquillé Bernard Montiel. Vision surréaliste de Stéphane Bern et Bernard Montiel face à ce « chanteur catholique » venu débiter des paroles débiles à heure de grande écoute.

« Tout seul dans son froc »

Quelques mois après cela, le Manceau commence à sombrer. Malgré sa petite notoriété, le disque ne s’est vendu qu’à quelques centaines d’exemplaires, trop peu pour envisager d’en produire un autre.

Pis, Jean-Luc Le Ténia n’a plus envie de se produire en concert, et commence à demander des cachets qui lui ferment les portes des salles. « Il en avait marre de la scène, se rappelle Ignatus. Il avait l’impression que les spectateurs ne comprenaient pas ce qu’il faisait. Et quelques concerts se sont mal passés. »

Jean-Luc Le Ténia se fait oublier. « Il n’a pas pris le train en marche », résume Frédéric Briche. Il s’éloigne de ses proches pendant quelque temps, revient, repart. « Vers 2006, 2007, il a perdu la confiance et l’énergie », se souvient Yann Ledos, avec qui il a collaboré dans le fanzine Bazars. « À un moment, il s’est retrouvé tout seul dans son froc. »

En mars 2011, il met en ligne sur Youtube une vidéo : Jean-Luc est mort. Des images de la cathédrale du Mans vide, une petite musique d’ascenseur et Le Ténia qui récite des paroles macabres où il décrit son propre enterrement. Deux mois plus tard, il se donne la mort en mélangeant médocs et alcool. « Je n’ai jamais pu regarder cette vidéo », confie son ami Crétu. Quinze jours avant son suicide, Jean-Luc Le Ténia était revenu au bar Le Lézard, son QG dans ses dernières années. « En y repensant, on s’est rendu compte que c’était comme une tournée d’adieu. Il était venu dire poliment au revoir », raconte Troud, un ami dessinateur.

Jean-Luc le teigneux

Le vrai génie de Jean-Luc Le Ténia se situe finalement quelque part entre le fait d’avoir produit une centaine de chansons par an et sa démarche de transformer son quotidien en art. Une nonchalance dans la création, une manière thérapeutique de s’exprimer. « Avec le dessin et la musique, il s’est créé ses propres armes pour communiquer », estime Troud. Pour Didier Wampas, « c’était un artiste tellement rare, il mettait tout dans ses chansons, ce qu’il avait de bien ou de pas bien. » Crétu se souvient, lui, que « quand Jean-Luc tombait amoureux, il écrivait un album dans la semaine qui suivait. »

Les filles, ou justement l’absence de femme dans sa vie, semblent être son moteur principal de création. Crétu : « Je disais souvent que s’il avait trouvé l’amour, l’œuvre de Jean-Luc n’aurait pas été la même. C’est la frustration qui rendait sa musique intéressante. Il rendait la frustration publique. » Après son amour de jeunesse Véronique, il y en a eu quelques-unes : « Josepha », la brune de Nantes… Mais aucune pour combler le vide affectif.

À côté de cela, il y a aussi la provoc’. Le Ténia adore jouer avec le malaise, autant dans ses chansons que dans la vie. Son côté antisocial a amené plusieurs de ses proches à se brouiller avec lui. Surtout des filles : son côté bourrin voire presque misogyne agaçait. « Il avait des difficultés pour communiquer avec les autres, il avait besoin d’en faire cent fois plus pour se faire remarquer », selon Crétu. Delphine Duchemin se souvient d’une soirée tranquille dans son appartement de Gare-Sud, où il s’est soudain mis à faire un concert improvisé, finissant par fracasser ses deux guitares.

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« Connu sans être connu »

Que reste-t-il alors de Jean-Luc Le Ténia ? Au Mans, pas grand-chose. La médiathèque Louis Aragon est fermée pour travaux cet été, pas moyen de vérifier que les bacs contiennent sa discographie complète, comme le veut la légende. Sa sépulture n’a pas été fleurie par des fans en pèlerinage. Tony Papin confie qu’une fois tout de même, une jeune femme lui a demandé par mail quels étaient les endroits fréquentés par le Manceau. Il lui a aussi donné l’adresse du Lézard.

C’est là que se croisent encore les gens qui l’ont connu : Troud’, Crétu, Arthur… Ils se sont réunis ce soir-là pour discuter de leurs souvenirs de Jean-Luc. Les restes d’une guitare cassée trônaient jusqu’à il y a peu sur l’un des murs du bar orange du centre-ville, me racontent-ils. Je me retrouve à l’heure de commander le dernier verre à côté d’Arthur Potel, un fan vidéaste qui a tourné un court métrage documentaire sur Jean-Luc. Il demande à Mitch, le barman tatoué, de décrocher une photo punaisée sur une poutre. Il la pose sur le bar collant. C’est une planche-contact d’une pellicule photo, une vingtaine de vignettes sur fond blanc. Jean-Luc prend différentes poses de chanteur à succès dans un pré. « C’était une sorte de shooting pour la pochette de son album », m’éclaire Arthur. Il choisira finalement une photo plus personnelle pour illustrer Le meilleur chanteur français du monde. C’est la seule chose tangible de Jean-Luc Le Ténia que j’aurai vue au Mans. En attendant la « place Jean-Luc Le Ténia », comme le réclame Crétu.

Au niveau musical, plusieurs artistes ont encore ses mélodies en tête. Didier Wampas évidemment, qui a repris Si tu me quittais des yeux sur son album avec le groupe Bikini Machine : « Je l’ai chantée tous les soirs pendant deux ans. Tous les soirs, j’avais le même frisson. » Miossec lui a rendu hommage à sa mort, en disant de lui qu’il était « le Kurt Cobain sarthois ». Katerine l’avait en source d’inspiration paraît-il. Le jazzman excentrique Thomas de Pourquery a fait un concert de reprises de ses chansons à l’Atelier du Plateau en 2013. Même les jeunes punks de techno-variété de Salut C’est Cool font partie du fan-club : « On ne comprend pas pourquoi c’est si méconnu et qu’il ait si peu de reconnaissance. Il semble un peu voué à disparaître. » « Il est connu sans être connu », souligne Delphine Duchemin. Elle passe encore de temps en temps ses chansons sur Radio Alpa.

Interroger les proches d’un esthète de la solitude, il y avait là un beau paradoxe. Mais il semble que tous ses amis ont gardé Le Ténia dans leurs tripes. Ignatus résume : « C’était une espèce d’OVNI qui est venu et qui est reparti. Il a marqué des gens. Il a montré que n’importe qui pouvait enregistrer des disques et du jour au lendemain s’autoproclamer meilleur chanteur français du monde. »

http://teniadiary.fr/
Photo d’ouverture (C) Levavasseur Jean-noel

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