Comme son ancêtre préhistorique, il fut un temps où Dinosaur Jr. régnait en maître sur la planète rock ; Jay et Lou étaient des stars de fanzine et leurs fans ne savaient pas encore qu’ils allaient rapidement passer de la beuverie des festivals à la machine à café du premier CDI. Bref, tout ça, c’était avant l’apparition d’Internet. Ces mêmes rockeurs n’avaient pas encore gagné trois tailles de jeans et Jay Mascis ne portait pas encore ces binocles de soudeur au chômage. Et donc : presque 30 ans après les débuts, rencontre avec une espèce d’autiste en voie d’extinction.

Avachi dans la pénombre d’un hôtel parisien quatre étoiles, un bonhomme au look de grand-père connecté en Wi-Fi semble murmurer d’incroyables secrets à un journaliste  qui frénétiquement les réponses sur son carnet comme s’il s’agissait des codes nucléaires ou de la date d’ovulation de Paris Hilton. C’est le mois de juillet, Paris transpire et les clients du bar semblent se foutre royalement de cet Américain qui, à en juger par son apparence, a surtout abusé du shampoing démêlant et des burgers XXL. Au loin, j’admire la scène avec étonnement. Et même à cinq mètres, bien difficile de comprendre comment le leader de Dinosaur Jr. a pu un jour passionner les foules et, accessoirement, vendre des millions de disques.

La raison de cet étonnant spectacle, c’est un dixième album nommé « I Bet on Sky » qui dans cette fournaise estivale prend tout son sens. Après avoir réussi à rendre les années 90 aussi sexy qu’une boîte de conserve, voilà que Jay Mascis et Lou Barlow ont décidé de remettre le couvert après moult rebondissements qui les auront vu – en vrac – dissoudre puis reformer Dinosaur Jr., sortir des disques solo [1] et puis finalement revenir au bercail parce que, c’est bien connu, c’est dans les vieilles déconfitures qu’on fait les meilleures retrouvailles.
A force d’albums poussifs et de come-back ratés en tête d’affiche des festivals, Dinosaur Jr. a fini par devenir — avec Yo La Tengo et quelques autres inusables — l’archétype du groupe des années 90 qui refuse de mourir dignement. Si les grands dadais inspireront sans surprise la perplexité à celui qui n’a pas grandi à cette époque, on trouvera certainement encore quelques ardents défenseurs de leur cause pour ce nouvel album pétri de solos à rallonge, de chansons somnifères — hormis Recognition et Pierce the Morning Rain, au-dessus du lot — et de clichés rock tels qu’on espérait ne plus en entendre depuis la fin des Pixies. On ne va pas se mentir, ce nouveau disque, comme tous ceux publiés depuis la fin du XXsiècle, s’adresse avant tout aux fans, aux quadras qui vivent encore chez maman et aux sociopathes ayant troqué la tétine de sevrage contre une scie sauteuse pour découper la nymphette de bled paumé telle qu’on la retrouve dans le plus minable des films de série Z. Et si ce paragraphe vous parait interminable, imaginez l’effet que procure l’écoute de « I Bet on Sky » à celui qui a décidé de partir interviewer Jay Mascis sans avoir jamais écouté un seul album de Dinosaur Jr… Aujourd’hui encore, je crois que je préfère mille fois me retaper Denver le dernier dinosaure ou tout autre documentaire sur la fin de cette espèce plutôt qu’un seul disque du groupe du même nom.

Retour à l’hôtel en cette chaude fin d’après-midi. Alors que l’attachée de presse — fan, elle aussi — s’étonne que je ne sois pas au courant que « le mauve est la couleur préférée du groupe », Jay répond en dépit d’un jet lag un peu duraille aux nombreuses questions de journalistes à deux doigts de la génuflexion. Alternant borborygmes et soupirs tel un paresseux torturé en vain par des nazis à la lampe à souder, le guitariste adulé par toute une génération de mous du genou étire voyelles et consonnes au point qu’on est en droit de se demander si Mascis n’opère pas un bras de fer mental avec son adversaire.

« Y a un docteur dans la salle ? J’crois qu’il y a un client qui nous fait un arrêt cardiaque !
— Te fais pas de bile, c’est juste Jay Mascis qui tente de répondre à une interview…
— Jay qui ? »

Le décor est parfaitement planté pour un combat en trois rounds. Alors que « I Bet on Sky » se dissipe rapidement dans l’atmosphère, on me fait signe que c’est à mon tour de monter sur le ring à questions. À mi-chemin entre Tortue Géniale et Daniel Johnston, Jay Mascis n’est pas exactement le genre de type avec qui on aurait envie de prendre des vacances, ou ne serait-ce que l’ascenseur. Au sortir de ces vingt longues minutes d’interview, une seule révélation : plus ses disques vieillissent mal, et plus Jay Mascis ressemble à un ado attardé. Rien de moins qu’un négatif de Dorian Gray affublé d’une bouteille d’Évian pour seule cure de jouvence. Trêve de bavardage, c’est parti.

(C) Nico Giraud

Gonzaï : Comment ça va ?

Jay Mascis : Oh… slow slow.

Commençons doucement alors. Comment faut-il interpréter le titre de ce nouvel album, « I Bet on Sky » ? Est-ce une sorte d’aquabonisme du genre « c’est la vie », ou une façon plutôt chrétienne de vous en remettre au ciel pour les grandes décisions ?

Euh… Je crois que j’aimais bien les paroles de la chanson du même nom, ça sonnait bien alors on l’a gardé pour l’album. Choisir « I Bet on Sky », c’était pas pire qu’autre chose en fait.

Peut-on — quand on est, comme moi, pas un puriste de Dinosaur Jr. — faire un lien entre le titre de cet album et la monotonie de votre discographie ? Grosso modo : s’en remettre au ciel parce que vous, vous êtes depuis vos débuts incapables de changer quoi que ce soit, musicalement.

[En y repensant, je me dis que c’était pas très malin d’attaquer Jay dès la deuxième question avec une critique de sa discographie chiante comme la pluie. Dieu merci, le serveur me coupe pour prendre la commande. Vite, profitons-en pour reformuler la question et éviter ainsi de foirer complètement cette interview, déjà sur une pente savonneuse.]

Dit autrement, avez-vous l’impression que Dinosaur Jr. a évolué depuis ses débuts ?

[Long silence, bruit de sirène de pompier] Évolué… euh… Ouais, je crois qu’on a évolué. Peut-être de manière imperceptible pour les gens mais bon…

Dans quel sens ?

Well… y a une chanson présente sur cet album qu’on avait initialement enregistrée à l’époque de « Beyond » [le disque de la reformation, en 2007] et le résultat était franchement abominable, le batteur était incapable de la jouer. Pour une raison que j’ignore, maintenant il y arrive et c’est pour ça qu’on l’a mise sur « I Bet on Sky » ; on peut donc en conclure qu’on a progressé…

Okay. [Rire pincé.] Donc en fait c’est le batteur qui a évolué…

Ouais.

Qu’est-ce qui vous motive pour continuer d’enregistrer, année après année, de nouveaux albums ?

Ça me prend souvent pas mal de temps pour enregistrer, c’est pesant… Les studios, tu sais toujours quand tu y entres, rarement quand tu en sors. Et puis on perd souvent un temps fou à attendre que le batteur parvienne à coller correctement ses parties ; ça peut durer des plombes et c’est un peu comme faire du limbo… On ne sait jamais combien de temps il faudra jouer nos chansons avant que ça sonne juste.

Bon, et sinon comment ça se passe le boulot avec Lou Barlow ? S’est-il collé à la composition pour « I Bet on Sky » ou avez-vous tout pondu tout seul ?

[Grommellements incompréhensibles proches du babillement prénatal.] Groumpf… Pour ce disque, chacun est arrivé avec ses démos fignolées puis on s’est présenté nos idées respectives… Mais je dois dire que c’est un peu inhabituel, c’est l’une des premières fois que Lou débarque avec des chansons quasiment finies, il ne fait pas cela d’habitude. Du coup il y a davantage de chansons co-écrites que par le passé.

Ça me fait penser à votre disque solo « Several Shades of Why », publié en 2011. Ça ne vous a jamais traversé l’esprit de faire la même chose avec Dinosaur Jr., à savoir un album acoustique ?  

Mouais, bon, j’y ai jamais vraiment pensé… Je crois qu’on a notre propre son, on a déjà fait des essais unplugged mais ça m’a toujours semblé… insatisfaisant.

Pourquoi ?

Parce que du coup on ne sait jamais vraiment quoi faire du batteur.

Okay, donc le choix de l’électricité chez Dinosaur Jr. c’est uniquement à cause du batteur.

Exactement. [Rire sardonique.]

J’ai comme l’impression que vous avez un problème avec votre batteur en fait…

Yeah. The drummer is the problem, ah ah ah.

Vous avez ressenti quelque chose à l’annonce de la séparation de R.E.M., l’année dernière ?

[Hésitation.] Non.

C’est pourtant un groupe qui a débuté au même moment que vous dans le circuit indie des 80’s.

Ouais, mais toujours est-il que ça m’a rien fait.

Allez, même pas un semblant de tristesse ou de nostalgie pour l’époque des college radio ?

Sans leur batteur [Bill Berry, le cogneur de fûts aux sourcils épais qui quitta le groupe en 1997, avant l’album « Up » sorti en 1998] c’était un peu merdique. J’aime bien leurs premiers disques, ça s’arrête là.

Je me demandais surtout si, à vos débuts, vous vous sentiez proches d’autres groupes américains, excepté Sonic Youth.

Ouais, un groupe de Boston dont j’ai oublié le nom, assez proche musicalement de R.E.M. mais en plus americana. Ils ont longtemps été au coude à coude, et puis finalement R.E.M. est devenu énorme, alors que les autres sont devenus des junkies et ont disparu…

Justement, quelle était la position de Dinosaur Jr. au milieu des années 90, quand vous étiez au sommet ? Aviez-vous l’impression d’être un groupe indie qui avait du succès, ou, à l’inverse, un groupe en vogue récupéré par le mainstream et les majors ?

Je ne crois pas qu’on ait jamais crevé le plafond et, avec le recul, je dois dire que je m’en fous. Tous les labels indie où l’on sortait des disques à cette époque nous mentaient et nous arnaquaient. Puis un jour [en 1990, pour le disque « Bug »] Warner a débarqué avec un paquet de pognon sur la table, la seule chose qu’ils voulaient en échange c’était un disque. Pourtant moi j’ai jamais eu l’impression de faire partie d’un major label, et toutes ces questions sur l’indie me laissent perplexes… je n’ai jamais pensé à toutes ces conneries lorsqu’on a créé Dinosaur Jr. et je crois que chaque groupe qui démarre devrait juste penser à faire de la bonne musique plutôt que de se demander s’il doit sonner indie ou major.
En même temps, je me souviens qu’à un moment Columbia a voulu nous signer et c’était vraiment flippant, tous ces types assis autour d’une table m’ont donné l’impression d’appartenir à la mafia, à gueuler qu’ils étaient la meilleure chance pour nous de vendre encore plus de disques. Quel baratin… [Longue logorrhée intraduisible pendant laquelle Jay, visiblement à bout de forces, ralentit encore son débit pour parler des concessions, des cols blancs du music business et d’autres trucs que j’ai du mal à comprendre.]. Bref, c’est comme tous ces cons de maisons de disques qui s’étonnent qu’il n’y ait pas de single sur nos albums, c’est vraiment ridicule.

Bon, en tout cas il n’y a pas de single sur « I Bet on Sky ».

Oh mec, j’en sais rien. Ça fait longtemps que j’ai arrêté de chercher à comprendre ce qu’était un single, et ce qui faisait qu’une chanson marche ou pas.

Pour qui composez-vous toutes ces chansons ? Pour vous, ou pour vos fans ?

Pour moi. C’est définitivement égoïste, tout en espérant que d’autres personnes aimeront ce que je fais. Au départ, l’objectif de Dinosaur Jr. c’était d’être signé chez SST Records, ce qui est arrivé dès notre deuxième album [« You’re Living All Over Me », 1987] et ça nous a fait tout bizarre parce qu’il a fallu revoir les ambitions à la hausse. C’est très étrange d’atteindre un objectif si rapidement, sur le coup on s’est senti un peu démunis…

Et donc, depuis la reformation de Dinosaur Jr. en 2007, vous n’avez pas prévu de tout plaquer du jour au lendemain ?

On n’a pas non plus prévu de continuer non plus… [Sourire sincère] Là je sais qu’on va prendre la route pour quelques mois, et quant au futur, j’en sais foutrement rien. C’est difficile de planifier la durée de vie d’un groupe.

Chez Dinosaur Jr., vous êtes non seulement le leader mais aussi le producteur exécutif sur quasi tous les disques [Exception faite de « You’re Living All Over Me »]. Du coup je suppose que votre voix compte double dans la prise des décisions.

C’est une évidence.

Et ça ne pose pas de problème aux autres membres du groupe ?

Visiblement pas. Tout le monde a fini par se faire à cette idée, ha ha !

Mais quel est donc votre rôle en tant que producteur ?

Bah euh je ne réfléchis pas vraiment comme un producteur, pour moi ça a toujours été une sorte de fake job. Je veux juste m’assurer que je suis le dernier maillon de la chaîne, celui qui valide le produit fini et qui sait dire à Lou quand une chanson est terminée.

Revenons à « I Bet on Sky ». On entend du mellotron sur la piste d’ouverture, Don’t pretend you didn’t know, et ça semblerait presque être une grande première dans l’histoire du groupe. Ça ne vous a jamais traversé l’esprit que les guitares pouvaient être dispensables, du moins enrichies par des violons, des claviers…

[Soupir] Oui, parfois j’y pense… Pour moi certains détails, presque insignifiants pour les autres, sont pourtant d’une grande radicalité.

Un exemple de truc à côté duquel l’auditeur lambda passera sur « I Bet on Sky » ?

Sur ce disque c’est par exemple la première fois que j’utilise un Humbucker [modèle de micro pour guitare électrique développé par Gibson dans les années 50] alors que jusque-là je me servais d’un single coil [micro à simple bobinage]. Personne ne verra la différence, mais pour moi c’est un sacré virage radical. Et je suis heureux si certaines personnes parviennent à l’entendre.

Quel est le groupe qui a changé votre propre vie ?

Mmmh… je crois que c’est Minor Threat. Le fait d’entendre cette radicalité jouée par des mecs venus du punk rock — qui plus est pas accros aux drogues — ce fut, au début des années 80, comme une sorte de révélation pour les rares gamins qu’on était à aimer ce genre de musique et euh…

[Un touriste américain d’une quarantaine d’années interrompt l’interview : « Oh putain, mais qu’est-ce que vous foutez là ? Je suis un BIG BIG FAN, je vous ai vu des centaines de fois en concert ! Oh man, c’est dingue de vous croiser ici, DINGUE ! »]

Ça vous arrive souvent ces déclarations d’amours inopinées ?

Euh… ça arrive oui.

C’est flippant d’être abordé comme ça par des fans dont vous avez changé la vie ?

Dit comme ça, c’est effectivement effrayant… Le fan a par définition toujours tendance à trop attendre de l’artiste, du coup moi j’essaye surtout de ne pas être trop décevant.

Pourquoi vous dites ça ?

Parce qu’ils ont souvent l’air déçus !

Dinosaur Jr. // « I Bet on Sky » // Jagjaguwar (PIAS)
Sortie le 18 septembre 2012

http://www.dinosaurjr.com


[1] « Emoh » pour Lou en 2001, suivi de « Goodnight Unknown » en 2009. « Several shades of why » pour Jay en 2011.

26 commentaires

  1. Oh putain, quelle interview parfaite… Le coup de changement de micro Humbucker, la chute sur les fans déçus, c’est du grand art. Rien de personnel, pas un truc intéressant, rien de politique, pas de social non plus, rien sur la place des femmes dans le monde du travail, sur l’omniprésence des logos, que dalle sur l’Iran, sur la prostitution selon Najat, sur Obama… Nada. Un majeur levé mollement à la face des jeunes dynamiques, et en baillant s’il vous plait ! Il ne doit pas passer beaucoup de temps derrière sa page facebook. Bravo Jay. La mollesse c’est comme le muscle, ça s’entretient, on ne le dira jamais assez. . Je vais pas acheter le dernier, faut pas déconner non plus, mais je vais remettre Bug ce soir.

  2. Syd,
    Recevant le flux des comments, je me dis : « tiens, il est vachement bien, ce comment », avant de découvrir son auteur… Dis, quand est-ce que tu resignes un truc dans Gonzaï ?

  3. « Sur ce disque c’est par exemple la première fois que j’utilise un Humbucker alors que jusque-là je me servais d’un single coil. Personne ne verra la différence, mais pour moi c’est un SACRÉ VIRAGE RADICAL »

    Ah ah ah ah ah… Incroyable.

  4. En fait je crois que t’es tombé sur un type qui s’en foutait encore plus que toi, c’est pirandellien, le foutage de gueule dans le foutage de gueule, cette interview est le Vertigo de la critique Rock.

  5. … pourtant « I Bet On Sky » est vraiment parfait dans le genre (n’en déplaise à Bester – dont l’introduction à l’interview n’est pas vraiment drôle, pas vraiment bien écrite non plus… pas grâve). celà dit je te le conseille très chaleureusement, Syd.

  6. Heureusement vous êtes là pour rétablir justesse et justice… Cher Martial, laissez-moi vous dire que vous portez bien votre nom.

  7. D’ailleurs tant que j’y pense… si vous faites rien de vos journées on cherche un directeur de la rédaction pour Gonzaï, histoire de remettre un peu d’ordre comme au temps des vieux westerns. Genre Shérif de la justice, quoi. Vu que vous aimez le dernier album de DInosaur Jr, je me dis que vous devez avoir pas mal de temps à tuer.

  8. « Longue logorrhée intraduisible (…)que j’ai du mal à comprendre »

    Peut etre qui d’ici que tu comprennes, tu pourrais calmer un peu sur le « je m’écoute écrire »?

  9. Messieurs,
    je crois que l’espace de quelques minutes et de quelques pixels, nous avons remis Jay M. sur la carte. Nous pouvons être fiers de nous (et cela inclut l’auteur de cet excellent papier au parfum vitriol-menthol). Mascis, de son côté, n’a pas démérité en citant Minor Threat. Ce mec a poussé les Stooges à se reformer et il cite Minor Threat… l’élégance surprend toujours, non ?
    Hier soir, j’ai fait quelques secondes d’air guitar sur Green mind, j’avoue. Un pater, deux ave…

  10. Remarque très pertinente sur les milliers/millions, je me la suis aussi posé en écrivant, et j’ai même tenté – rapidement – de savoir combien de disques ils avaient pu vendre. Faute d’info, j’ai préféré opter pour la fourchette haute – en cumulant les ventes sur plusieurs pays pendant 20 ans j’espère pour eux qu’ils ne sont pas trop loin du million, au moins.

  11. Ahaha.. ah…. ah… Ca sert à quoi d’aller faire cette interview ? J’veux dire, si vous savez que c’est pas pour vous… que c’est pas bat… wtf???

  12. Super ! Mais attention : « semble murmurer d’incroyables secrets à un journaliste qui frénétiquement les réponses sur son carnet » . Bisous

  13. bon, c’est quoi ce journaliste qui part interviewer le Jay sans avoir ecouter un seul album de Dino hormis « bet on sky »… j’hallucine vraiment!!!!!
    « la discographie soporifique du groupe »… non mais c’est quoi ces conneries!!!!
    va te taper Denver t’as raison pauvre connard de parisien!!!! et arrete d’écrire!!!

  14. Ah… le bon vieux débat sur le parisianisme… je me demande si les américains ont les mêmes discussions sur la différence entre le fin fond de l’Utah et New York.

    Pour le reste, que dire. Bah rien, justement.

  15. Ber a pourtant raison. Aller interviewer un groupe dont on connait à peine la discographie et dessouder son dernier album me parait assez limite. Vous êtes un webzine donc vous avez encore un peu de liberté pour choisir vos combats. Celui-ci ne me semble pas fondamental…
    En plus, manque de pot, « I Bet On Sky » est un grand cru du Dinosaur Jr. J’en suis le premier surpris car je n’attendais plus grand chose d’eux. Mais quel groupe de rock a écrit cette année des chansons du calibre de « Don’t Pretend You Didn’t Know », « Watch The Corners » ou « Stick a Toe In » ? Et puis, ce dernier titre « See It On Your Side », un truc à la Neil Young avec une lead qui décolle à la verticale…
    Non vraiment, tu passes à côté d’un grand groupe, d’un grand songwriter, d’un grand disque. Dommage…

  16. qui est la personne qui a redige cet article de mauvais gout et mal ecrit?un inculte?Ne peut-on pas envoyer des journalistes qui connaissent la valeur de la musique de dinosaur junior pour interviewer jay mascis.Pour trouver que jay mascis ressemble a une espece de plouc,le pigiste doit singulierement manquer de style(et d’humour)

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