Lorsque l'actrice Anna Scott (Julia Roberts) pousse la porte de cette librairie de Notting Hill, Elle ignore qu'elle va y rencontrer William Thacket (Steven Seagal) libraire spécialisé dans les incunables du Moyen-Âge tardif et ancien soldat des forces spéciales. Entre la jeune femme romantique et le soldat d'élite, c'est le début d'une histoire d'amour pleine de rebondissements.

C’est Julia Roberts qui a contacté Steven Seagal (Jeu Fatal, L’affaire Van Haken) pour diriger ce remake de Coup de foudre à Notting Hill. Inspirée par l’exemple de Sandra Bullock, la star américaine a vu là l’occasion de relancer sa carrière grâce au cinéma d’action. Les deux stars ont longuement discuté la manière de capter à la fois le public du cinéma d’action et celui des revivals de comédies romantiques des années 90.

« Nous avions d’abord pensé à tourner exactement le même film, mais avec des zombies, a ainsi confié Julia Roberts au magazine Variety, mais Steven trouvait cela un peu trop facile. Il a donc suggéré que mon personnage offense gravement, mais sans s’en apercevoir, le chef d’une triade ninja. Grâce à cette astuce scénaristique nous avons pu alterner scènes romantiques et bonnes grosses bastons. »

La star américaine avoue avoir beaucoup appris de cette expérience, « Jusqu’à ce film, je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de balancer un double front kick à un autre acteur, pourtant j’en avais eu plusieurs fois envie. » avoue Julia Roberts. « J’ai aussi beaucoup appris sur les moeurs des ninjas, ce peuple méconnu. »

Steven-Seagal-New-HD-DesktopPour la préparation du film Steven Seagal a envoyé Julia Roberts s’entraîner avec un groupe d’action homicide de la CIA. Il confie ainsi: « Julia s’est très bien intégrée au groupe, ses scores en combat nocturne sont particulièrement impressionnants. Pour une femme. Une femme qui n’aurait jamais eu l’occasion de se battre. Je veux dire, cela fait dix ans qu’elle n’a pas réservé un billet d’avion elle-même, qu’elle soit sorti vivante de l’entraînement est déjà une prouesse. »

Steven Seagal profite également de son personnage de libraire pour placer de long monologues sur les incunables du Moyen-Âge dont il est, dans la vie, l’un des plus grands collectionneurs au monde. « Bien entendu, a-t-il confié au Magazine Variety, il y a des choses magnifiques au moment de la pré-renaissance italienne, mais je ne connais rien de plus beau que l’impression tricolore du Psaultier de Mayence. C’est presque plus émouvant que le craquement du nez de votre adversaire lorsque vous place un bon coup de tête. »

Présenté en avant-première française au Puy-du-Fou, le résultat saura combler les fans de Julia Roberts comme les amateurs de ninjas et d’incunables. On saluera la performance de Steven Seagal dans un rôle romantique inhabituel pour lui. La scène dans laquelle il déclare sa flamme à Julia Roberts en fronçant les sourcils restera probablement comme un tournant dans l’histoire de la comédie romantique.

40 commentaires

  1. Mais là où je verrais vraiment une sorte de maximisation du concept, ça sera lorsque seront réunis non seulement des expendables mais aussi toutes les stars de comedie romantique des années 90… Une sorte d’ultra movie, une oeuvre totale. Mais je pense que c’est ce qu’a voulu faire Steven Seagal dans coup de boule à Nothiing Hill.

  2. il avait ce projet de faire le meilleur film de cinéma de tous les temps qui débutait comme The Party d’Edwards où on le voit gaffer à travers toutes sortes de scènes célèbres de films rejoués, mais en moins chiant puisqu’il tombe assez rapidement amoureux de Sandra Bullock, puis de Julia Roberts puis de Cate Blanchett, ça fuse très vite, c’est très dense et cela finit dans mon souvenir dans un combat au couteau sur la proue du Titanic contre Joe Pesci des Affranchis.

  3. se moquer de steven c’est vraiment pour les loser kéblo dans l’humour canal version 2002 je trouve, mais bon après je comprend que certains se confinent dans ce genre pathétique par esprit de facilité et surement par simplisme en fait mais bon ceci est un autre débat

  4. Très jolis échanges, Sig et Nico.
    Steven doit certainement être très fier de vous. ( « Deux lascars avec une paire de rouffles grosses comme les fesses de J Lo. Et de droite, qui plus est! »)

    M’avez fait marrer, tiens.

    Guitou

  5. Dans cette grande entreprise de réécriture du réel, Steven Seagal est le principe fondamental, l’élément autour duquel tout s’organise, un nouveau monde est en train de surgir, et dans ce monde nous sommes tous Steven Seagal.

  6. Que c’est lourd le pseudo humour avec un faire valoir bien kitch histoire de dissimuler la médiocrité. Franchement c’est d’un nul! Affligeant!

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