Arlésienne des Arlésiennes depuis la nuit des temps, l’utilité du journalisme musical dans un monde submergé par les sorties est depuis une vingtaine d’années férocement remise en question. Et si le fait que vous soyez désormais plus nombreux à écrire sur la musique qu’à lire l’opinion des ‘’experts’’ permet facilement de conclure que le journalisme musical ne sert plus à rien, il soulève un problème plus personnel : pourquoi continuons-nous d’écrire sur la musique ?

music.1.jpg_resized_460_Nous, c’est évidemment vous et moi. Des centaines de gens prêts à perdre un dimanche soir pour tenter de transmettre à d’autres la passion d’un disque, l’émotion d’un refrain ; bref toutes ces choses qui font du journalisme musical une profession de foi où l’auteur tenterait de retranscrire par les mots ce qu’il a ressenti par le corps. Ca, c’est pour la partie théorique. Mais ne sous-estimons pas ce point. Si vous êtes là à mes côtés, dans ce grand café du commerce nommé Internet, c’est certainement que vous aussi, vous avez cru que ce média alternatif, let’s say contre-culturel à ses débuts, parviendrait sans trop de mal à s’imposer au détriment de la vieille presse papier tenue par des barons quadragénaires refusant d’écouter quoique ce soit d’autre que des Cds avec beau packaging et sticker [1]. Il y a donc, dès la seconde partie des années 2000, l’espoir qu’on saura en finir avec les vieux modèles. Et que la musique, ainsi que les artistes qui la font, en sortiront grandis.

Passée cette introduction digne d’un exposé de vieux rock critic reconverti conférencier pour payer les factures, dix ans plus tard reste une énigme qui, de lecture de chroniques médiocres tapées avec des moufles en copiés-collés de communiqués presse tapés le dimanche soir pour faire du clic sur des sites bénévoles, s’épaissit. Plus qu’une question, un malaise : tentative ratée de Pitchfork à la française, sites tentant en vain d’imposer la musique comme un lifestyle à base de publirédactionnels payés par les marchands du cool, plumes ratées, cassées, génération Y se servant d’Internet comme d’un strapontin vers la télévision ou la presse écrite, tsunami médiatico-panurgiques de blogs s’empressant de relayer les uns après les autres telle news sur le feat. Kanye West vs McCartney, sans parler des milliers de chroniques invisibles parce que diluées dans la masse à vous en démotiver le chroniqueur scrutant le compteur de likes désespérément vide à tel point que même l’ablation de son phallus à la scie sauteuse semblerait en comparaison une partie de plaisir. Et tout ça pour rien. Alors autant le dire : on contemple un grand désert. La faute à qui, la faute à quoi ? La faute à nous.

Journalisme dont vous êtes le héros

La question initiale qui aboutit aujourd’hui à l’écriture ce papier trouve sa réponse dans l’énoncé même. Evidemment, écrire sur la musique, les disques, les rares génies vantés ici même (Chassol en est un exemple), ne sert plus à rien. Qu’on ne s’y trompe pas, ce n’est pas dramatique. L’Homme a su vivre avant l’apparition de Lana Del Rey et il vivra certainement encore mieux après sa mort, dans le bruit métallique des claviers tapotant des voyelles et des consonnes. Mais cela pose malgré tout, des écrits de Nick Kent jusqu’à l’apparition des réseaux sociaux, un véritable problème de fond : la démocratisation de l’écriture a déplacé la position de celui qui écrit, jadis tapis dans l’ombre pour benoitement gratter sa copie, vers le devant de scène. En d’autres termes, celui qui tient la plume souhaite encore plus qu’avant faire partie de l’histoire qu’il écrit. Pour le meilleur – le gonzo journalism qui, si on regarde bien, se limite à trois auteurs talentueux pour autant de torche-papiers dénués de talent – et souvent pour le pire. Un amas d’octets à base de superlatifs qui permet à certains de faire passer l’affect avant l’argumentation, les impressions avant le raisonnement, le trop plein avant le vide, le bruit avant le silence, et tout cela dans l’immensité d’un monde numérique où plus personne ne raisonne en plus de 800 signes douche comprise. Au point que l’avis des uns et des autres sur le dernier album de Fat White Family fait le même effet qu’un amas de sacs plastiques sur l’océan.

Réseau social tu perds ton sang froid

Art_for_Forum_by_EuniceoPermettez moi ce trait d’esprit du pauvre, mais plus il y a de flux, et moins on rit. En communication, il existe quelques principes, dont certains éculés, mais somme toute instructifs. Le célèbre schéma de Shannon en est un bon exemple : écrit en 1948, à une époque où Konbini, Topito et autre Demotivateur n’existaient pas encore, ce schéma binaire prophétisait la communication humaine dans ce qu’elle a de plus rudimentaire : un émetteur est censé transmettre un message à un récepteur sans qu’il soit possible au second d’interagir avec le premier. C’est ce qu’on appelait jadis « l’information descendante » et c’est en d’autres termes la base de toute transmission médiatique entre un journaliste et ce lecteur à qui l’on demandait gentiment – et un peu connement – de fermer sa gueule et d’aller acheter le « Sticky Fingers » des Rolling Stones pour la seule et bonne raison qu’il sonnait d’enfer. L’apparition, puis la démocratisation, de réseaux sociaux comme Myspace, Facebook ou Twitter ont, je ne vous l’apprends pas, changé la donne dans la transmission. Le récepteur, à force de se faire dicter des points de vue discordants, s’est peu à peu lui-même transformé en émetteur d’opinions tout aussi dispensables. De fait et de fil en aiguille, l’avis du journaliste musical sur les sorties pas encore commercialisées – un privilège dont il bénéficie encore aujourd’hui, mais pour combien de temps encore ? – s’est vu fragilisé par l’avis de tout le monde ; et bien heureux le pigiste ou l’anonyme qui saurait aujourd’hui mettre son audience d’accord en un seul statut Facebook sur le dernier single de Tame Impala.

Ainsi donc, chacun publie gaiement sans se soucier de savoir à qui il s’adresse ; peut-être parce qu’inconsciemment chacun sait qu’il parle désormais dans le vide. Chacun parle a sa communauté sans plus d’écho au delà, et se croit cador une fois la barre symbolique des 50 likes affichés sur sa timeline. Puis s’empresse d’aller constater si tel un Sergueï Bubka de l’AZERTY il a su exploser ce compteur d’affections digitales qui désormais est le seul mètre étalon de son propre travail, reléguant ainsi en d’autres temps les valeurs que sont la réflexion, l’originalité du point de vue ou le simple contentement de soi ; pourtant une valeur indispensable lorsqu’on a la prétention d’écrire sur la musique ou tout autre art mineur à la portée de tous.

La perte d’importance du chroniqueur de disque, un métier pourtant noble tant l’exercice est fastidieux, s’explique ainsi. Quel challenge pour l’anonyme à aller se frotter à dix chansons pour en extraire sa vérité invisible quand chacun peut se faire un avis en un clic sur un lien YouTube ? Partout les formats courts s’imposent, là encore rien de neuf sous le soleil. Il est cependant inquiétant de remarquer, en levant la tête de l’écran qui vous nique les pupilles douze heures par jour, à quel point les réseaux sociaux ont profondément modifié le sens de notre écriture, au point désormais de la conditionner. De l’empoisonner, de la falsifier, tant chacun est désormais guidé par l’appât du maigre gain – personne ou presque n’est payé je le rappelle – et tend à écrire dans le sens du vent maintenant qu’il est communément admis qu’un papier non diffusé sur les réseaux sociaux est un papier qui n’existe pas, petit chiot abandonné sur une aire d’autoroute, un papier pour rien, dit autrement. Ainsi donc, aux plus courageux la vaine polémique musicale qui alimentera votre timeline pendant les huit prochaines heures passées devant votre bureau pourri de salarié du tertiaire, aux plus fainéants l’art du sample en empruntant ça et là des bribes d’informations récoltées grâce à Google © Traduction, aux plus médiocres le groupisme effréné consistant à cirer les pompes de celui dont vous n’aviez rien à foutre dix minutes avant dans l’espoir d’être retweeté ou partagé pour ainsi atteindre le saint Graal : la reconnaissance. Mais que cela ne nous éloigne pas de l’essentiel : aussi populaire que vous soyez en tant que pigiste de timeline, vous n’êtes rien face à l’artiste que vous utilisez à des fins vaguement égocentriques.

Les statistiques tiquent

automated robot journalismOn l’a vu avec l’explosion du schéma de Shannon, le rôle jadis dominant du critique ayant pignon sur rue est aujourd’hui réduit à la poussière. Délaissé par un lectorat volatile qui désormais feuillette plus qu’il ne lit vraiment, il a simplement été remplacé par le référencement Google et la politique du chiffre ; des indicateurs nettement plus efficace pour jauger de l’importance d’un média qu’un papier de 45.000 signes sur les Smiths / Arcade Fire / Fauve (rayez la mention inutile selon votre génération).

La mort de ce leader d’opinion était programmée. On l’a retrouvé de manière éphémère dans la dernière décennie sous le nom de « bloggeur influent », avant que ceux-ci ne troquent rapidement leurs habits de francs-tireurs payés à coups de lance-pierre contre un confortable CDI en agence de communication digitale. Cette fuite des cervelets explique certainement l’apathie généralisée qui semble avoir contaminé ce qui s’annonçait pourtant comme la relève à la presse à la papa : Internet. Et plus particulièrement : les blogs, webzines et autres sites spécialisés [2] qui à force de ne pas trouver un modèle économique rentable finissent par sombrer dans l’atavisme caractérisé. Que constate-t-on sur les cinq années écoulées ? Un lent glissement du journalisme musical numérique français vers la facilité après des débuts pourtant prometteurs où chaque site, chaque mec planqué derrière son ordinateur, souhaitait se distinguer des choix esthétiques vantés dans la vieille presse. Cinq ans plus tard, la raison est passée par là. Certainement fatiguée d’alerter le voisinage avec un énième groupe de synth-pop moldave méconnu qui ne score pas, la majorité des sites déplace lentement sa grille éditoriale vers l’accessible, le connu, le cliquable, dans l’espoir de récolter les maigres miettes d’un gâteau et ainsi rassurer ses supérieurs hiérarchiques – ceux qui écoutent Camille en voiture le week-end – sur le fait que la musique a encore sa place dans les lignes budgétaires. La moralité de cette petite histoire, c’est que la différence, l’anomalie musicale, est devenue aussi inaudible sur une grande partie des sites à grandes audiences que sur les médias dit « de niche » pour qui le dernier grand défi à relever semble d’être légitimés par plus gros qu’eux. A trop considérer le journalisme musical comme une science algorithmique basée sur la recommandation, on finit par casser le jouet. A ce titre, les tractations actuelles de Facebook pour convaincre de grands médias tels le New York Times de publier leurs contenus directement au sein du réseau social ne sont qu’un premier pas vers la disparition totale de toute singularité médiatique.

evolution

Tu quoque mi fili

C’est là le dernier paradoxe de ce journaliste musical 2.0. Finalement tout aussi faillible que ses ainés contre lesquels il s’est pourtant érigé en grand chevalier blanc, il est aussi devenu à force de compromis plus médiocre que les groupes de son époque. On en arrive donc à la conclusion transitoire qu’alors qu’une partie de la presse digitale est atteinte de fainéantise généralisée, les groupes marquants de l’époque – souvent français – n’ont jamais été aussi bons et aussi prêts de ridiculiser la concurrence anglo-saxonne – un fait unique sur les 50 dernières années. Les groupes dont il est ici question et qu’on les aime ou pas, qu’ils se nomment Mustang, Moodoid, Aline, La Féline, Ventre de Biche, Cheveu, Dodi El Sherbini ou Aquaserge, peinent donc à trouver le bon haut parleur pour se faire l’écho de leurs talents quand pourtant la France entière semble prête à consommer du Metronomy ou tout autre groupe sponsorisé par Converse.

On en revient ici à la question initiale, qui permet d’en poser une autre. Pourquoi écrivons-nous encore sur la musique ? Certainement de moins en moins pour nous-même, de plus en plus pour les autres et tout cela afin de, finalement, ne parler que de nous. C’est une erreur pourtant. Ecrire, c’est savoir se poser la question de savoir pourquoi on le fait, et pas seulement une fois comme au confessionnal, mais à chaque fois qu’on pose ses doigts sur le clavier, persuadé – qu’on ait tort ou raison – qu’on s’apprête là à proposer un point de vue original qui ne soit pas dicté par la volonté de faire le tapin sans se foutre à poil. Viendra un temps où, à force de saturer les serveurs de papiers inutiles, les musiciens rédigeront eux-mêmes les papiers les concernant, sorte d’émetteur-récepteur branchés sur ampli ringardisant ce journalisme musical qui nous a un jour permis de sortir de l’anonymat. Peut-être alors tout chroniqueur qui se respecte sera forcé d’écrire ses papiers en se déconnectant d’internet et en laissant au vestiaire les antisèches que sont Wikipedia et biographies prémâchées. Vers un journalisme où chacun disposerait des mêmes armes pour se démarquer. Au rythme où vont les choses, et face à notre inutilité flagrante sur les dix dernières années, il se peut aussi que la nostalgite dans laquelle s’est engagée la pop culture nous pousse à la réécriture perpétuelle, et qu’après avoir décidé que la nouveauté était mille fois moins séduisante que la réédition et les héros du siècle passé – l’expo Bowie en est un bon exemple – chacun demain se passionne pour des papiers écrits voilà 5,10, 20 ans. On retombera sur celui là en se disant que c’était tout de même beaucoup de mots pour rien. Et puis on baissera le pouce.

Illustration ouverture : Justin Renteria

[1] Ces mêmes Cds promotionnels qui, jusqu’en 2005, permettront à pléthore de journalistes de presse écrite d’arrondir les fins de mois en les revendant chez Gibert sans remords ni éthique.

[2] Dont nous faisons parti, preuve que ce papier n’a pas vocation à nous placer sur quelconque podium.

62 commentaires

  1. Oui, certes. On pourrait aussi ne plus rien faire et laisser Big Brother tout rédiger…mais no pasaran ! Deux enseignements tirés de votre article, OUI il faut bien rédiger et JAMAIS JAMAIS de « copier coller » mais intéresser le lecteur avec du punch et des idées ( être COBRA et pas BOOBA, berk) mais aussi ne pas se prendre le chou avec les statistiques.
    MERCI en tout cas de cette honnêteté.
    Jérôme le rédac chef bénévole de SONGAZINE.
    PS : La Féline, moi aussi j’adore !

  2. Je me suis aussi posé la question plus d’une fois. Rien d’autre à dire, nous essayons juste de faire de notre mieux, sans « copier/coller » non plus, sinon ça n’a aucun sens, ou encore moins.
    David/Davcom, scribouillard chez Addict-Culture.

  3. Vous ne servez pas à rien,vous déservez.
    Informer c’est blaser.
    La musique vit dans la tête des gens,à lire on snobe et on s’écarte de ce qu’on aime vraiment.
    Chacun son avis,hors des réputations.
    Faites un zine no wave.
    Juste une liste des nouveautés intéressantes à vos yeux.
    Le temps qu’on passe à lire on le passera à écouter vraiment.

    Ouvrez des disquaires.
    Faites découvrir sans commenter.
    Faites breveter un système de flashcode sur les vinyls.
    Je vais dans un disquaire,je connais pas la moitié des disques,je flashe,ça streame des extraits,et je découvre.

    1. Chère Marie, votre commentaire est loin d’être con et quelque part il répond aux questions que je me pose, mais pas de la bonne manière. On peut, plutôt que d’arrêter d’écrire, estimer qu’on le fait pour soi en priorité. Il n’y a jamais eu aucune prétention ici, du moins j’espère, à dicter les gouts du lecteur. « Que pense le public? », « qui sont les lecteurs? », ce genre de questionnements depuis les débuts de Gonzaï m’indiffèrent complètement. Nous faisons les choses pour nous avant toute chose, on peut reprocher à ça le fait que c’est un peu égoïste, mais c’est comme ça. Et ça ne veut évidemment pas dire qu’on se fout du lecteur.

      1. Oui Gonzai s’éloigne de la chronique notée et se rapproche de l’art.Mais je m’intéresse moins aux intentions qu’aux conséquences.Dead Generation-Warlocks tu sais.
        En tant que zine gratuit vous faites partie du sytème d’information qui fait disparaitre un monde qui était plus jouissif.

    2. Chérie… Comment tu peux te permettre !? La musique, c’est pas juste du son. C’est pas juste un tas de fréquences et de pulsations que t’écoutes un bon gros coup et puis c’est réglé. Si t’as la flemme de t’y intéresser vraiment, on t’en prie, mais, par pitié, ne critique pas ceux qui font de leur mieux pour dépasser cette consommation sauvage que tu proposes : « Je vais dans un disquaire,je connais pas la moitié des disques,je flashe,ça streame des extraits,et je découvre. « . Tu te rends un peu compte du binz que ce serait ? Les chroniques musicales remplacées par des flash codes… C’est pas très marrant. Et YouTube le fait déjà très bien avec ses artistes similaires. La musique, c’est un peu plus que ça, et heureusement. Heureusement qu’il y a ces putains de webzines qui font l’effort de découvrir et décrypter le message pas toujours accessible de nos cher CD Rom de puristes du zgeg. Heureusement qu’il y a encore un peu de transmission. L’écoute de la musique, c’est loin d’être quelque chose d’acquis et d’instinctif. Cela dit, je m’aperçois que j’ai été un peu acide au début. Je te prie de m’excuser, il faut croire que ce syndrome est loin d’être facile à gérer. On a facilement tendance à insulter, quand on a pas la tronche de son prochain en face des trous.

      1. Ok c’est pas que du son,mais tu as déjà l’art work,le style des artistes,les lives,leur label,…
        Tu me dis que les gens veulent décrypter mains combien s’inquiètent de lire les paroles??!!
        C’est surtout une manie née de la gratuité des webzines.
        Manie plus destructrice qu’autrechose.

  4. Je partage l’avis de Marie B.
    Pas mieux.
    L’époque bénie des chroniqueurs est révolue car les disques sont disponibles très rapidement à l’écoute. A l’époque le talent de ces chroniqueurs faisait monter la sauce et on attendait vivement la sortie.
    Aujourd’hui, place aux égocentriques : elle est belle ma chronique hein, tu l’as lue ?? Les groupes guettent à coup de requêtes Google qui parle de leur album et partage sur leur facebook mais souvent le lecteur à déjà écouté.
    Du coup les labels anticipent de plus en plus en envoyant des streams à tout ces webzines 4-5 mois à l’avance. Mais ça fonctionnera de moins en moins, saturation des lecteurs.
    Vous avez aimez ?!
    Faites écouter, point barre.

    1. Marie
      « Tu me dis que les gens veulent décrypter mains combien s’inquiètent de lire les paroles??!! »
      Sur ce point j’ai l’impression que les choses sont en train de changer
      de plus en plus les paroles apparaissent sur les sites de streaming
      Bon côté : on partage du texte et de l’intertexte
      Mauvais côté : on se retracte sur l’idiome local

  5. Chroniqueuse musicale qui tentent se faire découvrir ne serait ce qu à quelques personne autre chose que ce qu on on nous forcent à écouter sur les radios … des artistes sans visibilité télé ni radiophonique bien meilleurs que beaucoup me remercie et approuve le fait que je leur offre ne serait ce qu une petite visibilité et mes collègues , tous bénévoles et seulement passionnés ne vous donnent pas raisons …. intéressés vous à ce qui se fait … plutôt que de dire n importe quoi …

    1. Ok faire découvrir.
      Mais tu n’as besoin d’écrire une chronique pour faire découvrir.

      Tu me parles bizness et justice indé.
      Alors que je parle plaisir d’écoute du public.
      Ce foutu public qui par manie va détruire son ignorance à vous lire.
      Il est aussi responsable que vous mais si vous êtes pas là ça règle le problème.
      Soyez moins là.
      Lire un journaliste déplorer l’état actuel né de la surinformation,c’est…
      Tu veux défendre cette idée?
      Oui, alors tu arrêtes d’écrire.
      Non, alors ….

  6. Beaucoup d’appels au standard pour nous demander de fermer nos plumes et arrêter d’écrire n’importe quoi pour uniquement mettre des sons en ligne en disant : « c’est bien. » Go fuck yourself, c’est assez court et clair, messieurs-dames les commentateurs ?

  7. Ton insulte est…
    Ce genre d’opinion no wave t’inspire autant le dégoût?
    Rien à en retirer?
    Tout un paquet de conséquences néfastes du journalisme omniprésent et toi tu trouves qu’à nous insulter pour te défendre?
    Vas y réouvre ta plume.

  8. Je ne défends personne. Gonzaï c’est trop long et chiant à lire ? Lâche l’affaire, tout simplement, et retourne « à ton plaisir d’écoute » tellement plus noble que le bizness de la musique. Mais ne viens SURTOUT pas nous dire quoi faire, ni comment. Merci.

  9. L’opinion de Marie B se defend, pas de problème avec ça. Le seul tort, c’est qu’elle est répétitive. Allez, on respire un coup, on se détend et on continue à lire et à écouter de la musique comme chacun a envie. Tout ceci n’est pas si grave

  10. Je n’ai rien contre l’enculade a fortiori de drosophiles. Le coté mise en abime de l’article se demandant s’il faut encore écrire me questionne sur l’intention. A quoi peut servir d’écrire sur la musique que ce soit du journalisme pro ou amateur? A être bavard inutilement. A être érudit de façon vantarde. A apporter d’obscures références, inspirations. A délivrer un avis à ceux qui n’en ont pas jamais. A donner le la à ceux qui aiment et écoutent un peu de tout (eux je les déteste). Finalement l’article s’inscrit bien dans cette maxime c’est encore plus beau quand c’est inutile.

  11. Mieux vaut être troll que personne cultivée ouverte d’esprit tolérant tout.
    Et qu’une personne avec pour seul argument des insultes.

  12. Après, il y a aussi tout simplement des personnes qui aiment lire autant qu’ils aiment écouter de la musique, et qui apprécient énormément d’associer ces deux plaisirs. Des personnes pour qui une simple liste de tracks à écouter avec la mention « bien » / »pas bien » ne pourrait être qu’indigeste et à qui, finalement, en voulant faire découvrir une masse de nouveaux artistes, on ne fera rien découvrir du tout. Tant que ce types bizarroïde d’êtres à peine humains qui aiment qu’on leur raconte une histoire pour leur faire acheter un disque existera – et apparemment, il en existe suffisamment pour que Gonzaï puisse se payer une version papier – écrire de longues chroniques de disque, agrémentées de mots compliqués et de jeux de mots lourdauds, aura du sens.

  13. Pour le dire court, je crois que la meilleure justification au genre d’articles longs que publient Gonzaï et d’autres webzine, c’est: pour le plaisir.

  14. Oui c’est ça.Le but principal:plaisir personnel artistique musique délirant à la Lester Bangs.
    Tu échanges les deux premières lettres des noms/prénoms comme ça ça aide à te rendre fier.
    Une liste de tracks,indigeste? C’est pourtant on ne peut plus léger.Et si tu en veux plus tu vas sur le site du groupe ou sa page facebook, tu regardes leur vidéos,…Pas besoin d’un avis dessus, d’une note qui vas changer ta perception du groupe.

    Les zines font partie d’un système qui donne des publics de concerts trop sophistiqués pour danser comme des ados.
    C’est plus facile de se laisser emporter par la zique quand on est cons musicalement,c’est juste une évidence.
    Même plus besoin de drogue.

    1. Je parlais principalement du plaisir du lecteur et auditeur en fait. Quant à la musique, justement je n’en veux pas plus parce que je ne ressens aucun plaisir à écouter à la chaîne. J’ai l’impression que tu as du mal à lire les réponses qu’on te fait. Peut-être que c’est çà ton vrai problème avec les chroniques longues, c’est que tu n’aimes pas lire?

      1. Tu parlais du plaisir du lecteur,donc tu avais faux,lis la réponse de Bester à mon premier message.
        Leurs avis sont purement subjectifs,dans la ligne du gonzo journalisme.
        Raison de plus de ne pas les lire ?
        Donc tu dis que « tu n’as pas de plaisir à écouter à la chaine ».
        Donc quand tu fais une session internet,et que tu découvres quelques artistes tu stoppes tout?
        Je pense que non.
        Tu dois bien écouter plus d’une vingtaines de groupes par semaine
        Il n’y avait pas ce risque au temps des magazines.
        Tu avais juste au pire un cd sampler dedans ou une fnac ou un disquaire ou une médiathèque pas loin de chez toi.
        Ado tu écoutais la musique de tes parents.
        L’adolescence musicale existe encore?
        Drame.

        1. Au moins la musique de mes parents me donnait le temps de découvrir un artiste, de « vivre le disque et son homogénéité. Idem pour les médiathèques quelques années plus tard. J’irai plus loin que cet article ce qui nous tue tous c’est internet, artistes et journalistes.

  15. Malheureusement,la plupart des auditeurs ne considèrent plus la musique comme un art vivant mais plus comme un bruit de fond servant à camoufler leur ennui pendant qu’ils prennent le métro ou se font réchauffer un plat industriel au micro ondes .
    Fini le temps où l’on attendait pendant des mois de toucher l’album convoité,d’en découvrir les subtilités lyriques,sonores et graphiques,maintenant,tout arrive maintenant en vrac,dans n’importe quel format ,dans une espèce de bouillie numérique dégueulasse.
    Merci de nous rappeler qu’il existe encore des artistes exigeants qui ne contentent pas de fabriquer du sirop au kilomètre pour toucher tranquillement leurs cachets et qu’il suffit quelquefois de faire quelques dizaines de kilomètres pour voir des musiciens de qualité se défoncer sur scène.

  16. C’est surtout parce que vous avez la flemme de faire le tri par vous même, non ? Vous attendez qu’un chroniqueur fasse le boulot à votre place, vous avez besoin d’être guidé peut être.

    1. ça peut-être une des raisons.
      Sauf que on peut obtenir le tri sans lire des magazines.

      -Les disquaires font un tri très intéressant,à partir des magazines ou non: abonnez vous à leur page facebook. Balades sonores, Grnd zero, Walrus,International…pour les parisiens.Vous recevez leurs newsletter des derniers arrivages.
      Sans trop d’avis ou commentaires.

      -Et les salles de concert font aussi leur tri.
      Et selon la salle vous savez si c’est réputé ou pas.

      Je vous aide à faire le tri dans le psyché si vous voulez: The Myrrors.

  17. Parlez nous de musique. De musique. J’aime qu’on me parle de musique et de jeu de guitare « Chromatique ». La réponse est dans le papier sur Gun’s n Roses. Il est écrit en gros : je ne sais pas ce que ca veux dire mais je décris le jeu de Slash comme étant Chromatique, parce que ca claque. Moi non plus je ne sais pas ce que ca veux dire. Arrêtez d’écrire des trucs « parce que ca claque ». Je m’en fous de la quantité de drogue ou de pute que s’enfilent les membres du groupe. Je veux savoir ce qu’ils jouent, comment ils le jouent, et pourquoi ils le jouent. Tout ce que vous écrivez sur Estrangled, c’est que c’est « une pièce montée » à la « contruction ambitieuse ». Je ne connais pas Guns ‘n roses. Ni ce morceau ni les autres. Expliquez moi pourquoi ca pourrait me plaire.. On lit sur la musique parce que ca augmente le plaisir de l’écoute. L’expérience du musée sans le guide, c’est l’expérience de la sensation brute, et ca demande de se mettre un position de supériorité par rapport à l’oeuvre ( ca me parle => c’est bien; Ca me parle pas=> c’est nul, je zappe). Si tu penses pouvoir apporter quelque chose à l’expérience d’écoute de ton lecteur, en lui donnant des clés supplémentaires alors écris, car tu auras des lecteurs reconnaissants. Sinon c’est pas la peine.

  18. Tu veux pas te faire ta propre idée d’une oeuvre dans le musée,comme d’une pochette de disque?
    Je me mets pas en position de supériorité, je juge pas, j’essaye juste de savoir ce qu’elle veut montrer.
    Et même il faudrait que le guide ou le journaliste ait raison sur ce qu’il raconte et ça on en sait rien !
    Et s’il font du gonzo alors…
    Faisons notre gonzo.
    Une encyclopédie du rock suffit à comprendre le rock,pas besoin d’articles en pagaille.

    1. Encore faut il être suffisamment passionné pour s’acheter et s’enfiler une encyclopédie du rock. Si c’est ton cas alors tu fais partie des 0,6% de la population qui s’intéressent suffisamment à la musique pour te faire ton propre avis sur une œuvre musicale, essayer de comprendre la genèse d’un mouvement, d’un style ou d’une note, ou encore pour perdre ton temps à commenter un article sur Gonzai. Mais tout le monde n’est pas dans ce cas. Je suis nul en peinture, et je suis heureux qu’un connaisseur puisse m’expliquer en quoi telle œuvre est intéressante, me fournir un cadre de lecture que je n’ai pas. Qu’il ait raison ou tort, cela crée la réflexion, stimule, et m’aide à me faire mon propre avis. La chronique musicale sert aussi à ça, que tu sois d’accord ou pas avec ce qui est écrit.

      1. Ne comparons pas peinture et musique.
        Plaisir des yeux et des oreilles.
        Savoir si le morceau est bien ou pas n’a rien à voir avec le plaisir d’écoute.
        Il y a pas 15000 trucs à savoir sur le rock, c’est simple:
        Rythm and blues,rock’n roll,pop,psyché,hardrock,prog rock,punk,post punk,indus,shoegaze,grunge,britpop,metal,et ensuite c’est le revival on recommence.
        Tu sais ça tu sais tout.
        Bases aisément identifiables dans une encyclopédie que tu trouveras gratos sur le net ou quasi gratos et en mieux à la médiathèque,avec les disques qui vont avec.
        Bien moins identifiables si tu commences par lire des chroniques.

        Je perds pas mon temps ici je pense, je milite là où il faut.

    1. (Rires) Bravo Glorita pour ton commentaire. Tu as réussi à mettre tout le monde d’accord en 2 lignes, alors même que la bataille faisait rage entre les pro-chroniques et les anti-chroniques. Un format qui te permet de « vivre » la musique malgré ton handicap. Si ce n’est pas de l’humour.

  19. On en a souvent parlé et je te suis là dessus.
    Bien sûr que la grande inondation fait partie du processus. Mais on en revient aussi à la vieille ritournelle bourdieusienne, quand celui-là même prophétisait que le journalisme écrit ne deviendrait que le suiveur de l’écran cathodique, le petit chien de la nouveauté jonglant entre des dépêches en fonction de la publication des concurrents. Le journalisme n’avait plus sa place.
    La pente s’accélère, et comme tu le dis notre écriture s’appauvrit, notre résistance à la lecture aussi, la syntaxe. Les copiés collés de communiqués de presse, tout ça et j’en passe.
    Au final c’est comme faire des tours dans l’eau sur soi-même: beaucoup d’efforts sans avancer. Mais déjà mieux que de couler? Allez j’retourne à mes papiers…

  20. Pas forcément de l’avis de tout ce qui est écrit dans l’article, le public attiré par un article de x lignes sur de la musique a toujours été très restreint à mon avis, mais la réflexion est intéressante.

    Le lien sur les tractations actuelles de facebook n’est pas bon, et pourtant c’est peut-être le plus inquiétant de l’article : comment la grande lessiveuse des réseaux sociaux et ceux qui sont à leur tête vont tenter de s’approprier le contenu des internets. C’est un processus de privatisation de cet espace de liberté infini qui mérite qu’on s’y attarde à mon avis.

  21. Donc nous entrons dans l’air du journalisme musical qui parle de journalisme musical. Un pur Feedback, le genre que l’on entend avant une auto-destruction.

    La «chronique» n’a plus aucun sens. L’histoire oui. Ne parlons plus de journaliste littéraire, journaliste musical, journaliste sportif, journaliste politique. Aujourd’hui, il ne devrait plus y avoir que des gens qui amènent des histoires aux autres. Chacun a une opinion, mais peu possède le talent de narration.

  22. Pour répondre à la question du titre : à nous parler de Blur et des Guns’n’Roses. Non franchement ce n’est pas sérieux (non-corporate comment) !

    1. Hey, faudrait voir à relire tout Gonzaï depuis le départ et arrêter de censurer les collègues qui n’ont pas les mêmes gouts que toi. Ou alors laisser des commentaires élogieux sur tous les papiers qui te plaisent, histoire que ça ne donne pas l’impression de n’être qu’une sortie du bois dès qu’il y a le feu…

  23. Ah oui il y a le feu?
    Cool.
    ça y est le journal s’est immolé.
    Révolution musicale décroissante en marche.
    On a déjà fait 20 ans de machine arrière,ils parlent de Blur et tout.
    Trop bien!
    Maintenant on arrête de lire et on fait la fête.
    Je veux une Gonzaï Night à Lyon avec Marie & Boys.
    😉

  24. Très bel article !
    C’est vrai que les sites/blogs de musique touchent à leurs fins et c’est triste.
    Avec youtube, soundcloud, bandcamp, facebook, twitter… tout à changé.
    Je pense que les rares fois ou un internaute moyen prend le temps de s’informer sur la musique via un média, c’est par la vidéo.
    Je crois (peut-être à tord) que c’est le « présent » du journalisme musical. Les possibilités pour s’exprimer sont nombreuses ! 🙂

  25. L’absence d’indentation rend la lecture difficile. On ne sait pas qui répond à qui.
    Je milite donc rageusement pour un espace de commentaires AVEC indentation. Je vous envoie la pétition tout de suite et, nom d’un petit bonhomme, les choses vont bien bouger oui !
    Oui.
    non ? bon.

  26. Oui Davcom,tu as raison.Gonzaï,ne changez rien,excepté l’espace de commentaire illisible…
    qu’est le journalisme musical.

  27. Comme tu veux, »addict à la culture »,laisse moi le dernier mot sur la fin des mots.
    Ou fais débat.
    Je reprend ton message avec ironie,mais c’est aussi qu’il inspire exactement ce que je pense,leurs articles sont illisibles,ils cherchent à être les plus érudits des érudits mais aujourd’hui c’est plus un défaut qu’une qualité,parce que c’est facile de savoir aujourd’hui,on surfe et on fait le tour du monde sur une vague géante.J’aime les gens qui savent rien.Pour moi c’est une qualité aujourd’hui.En général ils dansent et picolent bien.ça danse un journaliste gonzaï?
    « Changez rien » à savoir leurs soirées sont tops,basées sur une notoriété suffisante pour remplir à chaque fois la Maroquinerie.Le plein de likes facebook étant fait,ils peuvent arrêter d’écrire maintenant sans perdre leur public de concerts.
    Je n’ai que faire que de lire des avis de gens sur la musique,et de rencontrer les gens qui lisent ces gens là et qui finissent par perdre leur simplicité culturelle.J’ai grandi ado dans le revival des années 2000 et les gens étaient bien plus simples,ça crève les yeux.
    La faute aux gens,et aux journaux gratuits.
    Enlève la gratuité,les gens arrêteront de lire pour la plupart et ils kifferont pas moins la musique.
    Enlève toi le net,alors tu auras envie de concerts qui bougent et tu te drogueras et tu danseras.
    Non?

  28. Moi je lis gonzai depuis quelques années déjà et pourtant je n’aime pas 99% des choses que vous défendez. J’aime plus le rock déjà… Mais je crois que ça me rappelle mon adolescence et la lecture des inrocks, de best et de rock & folk… Une petite régression en somme 🙂
    Sinon Marie quand on grandit on découvre effectivement que les choses sont plus complexes que quand on était ados… Hé oui c’est moche de vieillir.

  29. Régression de quoi?
    Tu jouissait moins quand tu avais la tête vide?
    Teenage Kicks.
    Pourquoi ne pas rester con et ado?
    Pour sa compagne ou compagnon?
    T’as qu’à lui expliquer.
    Tes amis?
    T’as qu’à leur expliquer.
    Que ça t’amène de la poésie.

    Nan,c’est pas juste une question de vieillir.
    On vit ce que toutes les générations ont vécu et la mienne plus que n’importe laquelle:le changement vers le moins bien des mentalités. La faute surtout à la culture.
    Tous des hipsters.
    Pourquoi ma génération est la génération terroriste?
    Internet.
    Apocalypse.
    à tous les niveaux.
    La dernière génération à avoir connu l’avant internet.
    La culture?
    Une tare.
    Le journalisme musical?
    Du bizness.
    Qui vit sur l’ennui.
    L’ennui?
    Il nait du divertissement.
    Dont la lecture.
    Privez vous.
    La privation se transformera vite en défiance.
    Vous supporterez plus qu’ils vous remplissent la tête de leurs pensées.
    Bises

  30. J’aime la connerie, j’aime l’intelligence, je ne vois pas pourquoi je devrais bannir l’une ou l’autre. Tu fantasme beaucoup de choses, le terrorisme a accompagné toutes les générations, demande à gonzai si c’est un gros biz, et parler de se retirer d’internet en postant 15 messages ? bref continue à fantasmer ta vie de crétin droguée rebelle dans cette société surprotégée qu’est la France.
    Bises

  31. Excuse moi de fantasmer dans ce monde sophistiqué et perverti par la culture et vouloir de la simplicité.
    Fantasmer quelquechose de meilleur ça te rappelle ton adolescence c’est ça? , »une petite régression en somme »?

    Pourquoi bannir l’érudition? (plutôt que l’intelligence, rien à voir, Achille Talon tu sais, métier:érudit).

    Pour une vision correcte de la musique rock qui est une surtout une chose de gens simples dans leurs têtes.

    Le public rock est devenu une blague et les concerts par la même.

    Je fantasme parce que les publics me mettent les nerfs.
    Le milieu du rock s’est vu pollué dans des gens autres que les passionnés.
    Et les passionnés,par la facilité d’internet ont monté leur groupe et on les voit plus dans les concerts,ils vivent la musique autrement maintenant,c’est mort,ils ne sont plus le public,ils sont des artistes.
    à chaque fois,je paye 15 euros pour me mélanger à des gens qui sont là surtout pour voir et juger plutôt que kiffer.
    C’est juste un cliché que les concerts sont mieux vécus par le public en province que dans la capitale cultivée.
    Le rock est un truc d’ado ou d’ado dans sa tête mais le problème c’est qu’il n’y a plus d’adolesence aujourd’hui.
    La faute à l’information,point barre.
    J’ai cette image de quelqu’un qui connait pas les concerts et qui arrive devant la porte qui donne sur la salle, avec une musique forte et dansante, il s’imagine un vrai waï dedans et là il franchit la porte mais non que des gens qui dansent pas parce plein de raisons,mais surtout parce qu’ils ont aucune vision des concerts.
    Ils me dépriment parce que j’ai vécu dans le revival des concerts rocks quasi vides mais qu’avec des ados en blousons de cuir dansant avec leurs copines habillées softs et qu’aujourd’hui cette chose n’existe plus,Doherty passe pour un ringard romantique,et dans les fosses on voit surtout des trentenaires barbus à bonnet à côté de leur brunasse à rouge à lèvres et grosses lunettes,,tous à moitié dans le bizness,tous à moitié à se connaitre,tous à moitié là juste par carrierisme,des critiques,des artistes,des tourneurs,des gens de labels,… j’appelle pas ça un concert rock,j’appelle ça un salon de la musique.
    La France saisit mal le rock en plus,parce qu’elle ne s’intéresse pas aux paroles,elle n’a que la moitié de la chanson,j’ai vu The Coral en Angleterre en 2007 retourner une salle grande comme le bataclan,The Coral tu sais le truc assez tranquille assez pop,ça dansait dans tous les sens,tu finissais couvert de bière et surement pas seul.Je pense que si j’y retourne aujourd’hui c’est plus pareil.Même l’angleterre a perdu sa simplicité qui a fait que le revival rock a été vécu fortement.
    Voilà ce que je déplore et fantasme,et je m’en excuse pas.
    La faute à l’information,point barre.
    Qui fait qu’aujourd’hui ces jeunes préfèrent danser sur de la tech dans des putains de piscines ou dans des putains festoches trop bigs trops smarts tu sais.
    Désolé je méprise ça,ça me déprime,et je m’en excuse pas.
    Je veux une jeunesse qui va se balader le long de la Marne parce que la poésie ne la fait pas rire.

    « Société surprotégée »?
    Je comprend pas ta phrase.
    Si c’est une vanne alors j’en ai une belle pour toi mais je suis pas là pour insulter les autres blogueurs.

    « demande à gonzai si c’est un gros biz »

    C’est un bizness à partir du moment où ils en tirent quelquechose,c’est pas forcément de l’argent.

    C’est un bizness à partir du moment où ils en tirent quelquechose,et c’est pas forcément de l’argent.
    Le rock est un truc de geek simples et un tantinet purs dont les têtes s’emportent d’un rien.
    Si ça vous suffit pas alors allez danser dans vos putains de piscines électros.

    Je fantasme des publics rock avec plus de mentalité rock, et ç’est pas forcément le sex drugs rnr.

    Bah oui elles aiment plus le rock.

  32. 🙂
    Arrête,tu dis ça parce que tu me crois fille.
    Une fille serait moins dure et idéaliste.
    Merci quand même,moi aussi.

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