C'est bien connu : si l'homme fait ce qu'il peut avec sa queue, la femme fait ce qu'elle veut avec ses cheveux. En l'occurrence couleur blond platine n°3, ramenés en double chi

C’est bien connu : si l’homme fait ce qu’il peut avec sa queue, la femme fait ce qu’elle veut avec ses cheveux. En l’occurrence couleur blond platine n°3, ramenés en double chignon, racines légèrement apparentes. Là où Sir Alice nous révèle ce qu’il y a sous le blond hitchcockien.

Les premières fashionistas chaloupent entre les bières mortes et les cadavres de mouettes échouées sur les berges de l’Ourcq. Sous une pluie torrentielle à niquer les lissages en 5 sec, il en fallait du courage pour descendre jusqu’au Point Ephémère. Bon, moi je m’en foutais un peu parce que je n’habitais pas loin, que j’aimais bien Filmer la musique (à peine 3 ans le baby festival mais déjà bien sevré avec une chouette programmation) et que j’étais grassement payée pour cet article. Et ouf, bonne surprise Viva & the diva commençait dans peu de temps, m’épargnant We have band, qui n’est qu’une captation éhontée d’ESG célébrant le retour du jean neige.

Notre Peaches à nous est blonde donc, bas résille couleur chair, la culotte gaine idem, des chaussures qui auraient trempé dans le sang et le minou à portée de tout. Doigt, langue, bouche (t’excite pas lecteur, on s’en est tenu finalement aux photos). Belle prestation, sexy en diable, Sir Alice est une performeuse avec un sérieux background et ça se sent. On pense forcément à la présence-Courtney-Love, à la voix-Cristina-Martinez. Mais Sir Alice reste elle-même, une héroïne de Carroll qui aurait bouffé le lapin, le chapelier et le chat de Cheshire, elle dégomme, pulse et crache. Une chanteuse qui ne tire pas la couverture à son joli minois mais reste attentif au groupe, tous soudés, à l’écoute, pour des morceaux concentrés (le très beau Substitute , ou encore Maria Magdalena ). Par curiosité, et parce que je ne suis vraiment qu’une pute, j’ai jeté depuis un coup d’œil sur les articles des blogs voisins : Viva and the diva ??? « Kraut kraut kraut » … Mais quels sont ces crapauds qui croassent sous mon crâne, bordel ?  Le sac krautrock est trop grand désormais pour y balancer des groupes à la fois rock, sombre et électro. Viva and the diva ne s’y réduit pas et des grattes aériennes aux mélodies percutantes (et pas seulement sombres …), les influences Viva sont certainement plus complexes qu’on ne pense à première écoute.  Et j’ai idée qu’il faudrait également zyeuter du côté français (les expériences électro de Kat onoma notamment).

Seul petit regret : l’impression d’assister à un tournage. Franchement les gars, trois ou quatre caméras, une dizaine de photographes (alors que bon la meilleure -et la plus jolie- c’est quand même celle de Gonzaï non?), telle une barrière de shoots qui me déconnectait sporadiquement du show (et c’est chiant les spores). Après je me suis cassée vite fait pour faire l’amour à Sir Alice. Dans tes rêves.

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