C'est avec émotion que le porte-parole des studios Pixar a annoncé une nouvelle collaboration avec le réalisateur Steven Seagal. Déçus par les faibles résultats de son film "Vice-versa", le studio a choisi de faire appel au réalisateur américain ("Mercenary", "Urban Justice") pour en produire une nouvelle version.

Inside-OutIl aura fallu presque un an à Steven Seagal pour préparer le remake de Vice-versa, film d’animation des studios Pixar. Dans le film original, le spectateur était plongé dans l’esprit d’une enfant de six ans, à la rencontre des émotions qui la contrôlent. « J’ai beaucoup aimé les personnages du film, a confié Steven Seagal, la Tristesse, la Joie, la Peur et la Colère… surtout la Colère. Mais il ne faut pas non plus prendre les enfants pour des imbéciles, il en manque beaucoup d’autre, par exemple la Cruauté, la Vengeance ou la Justice, pour n’en nommer que quelques-uns. »

Pour John Mayehm, directeur des effets spéciaux, le défaut du film original venait d’un manque de réalisme: « On voyait la petite fille réagir, mais tout cela était un peu caricatural. Pour le remake, Steven a voulu que l’on prenne du temps pour mieux comprendre le mécanisme des émotions humaines. Du coup nous avons fait pas mal d’expériences avec des enfants en leur faisant très peur, ou en les abandonnant dans une forêt en hiver. En étudiant leur réaction, nous avons pu atteindre un bien meilleur niveau de véracité. »

Overdose de M’Ms

Cette nouvelle version raconte l’histoire de la petite Riley, huit ans. Installée dans un quartier en déshérence dans la banlieue de Detroit, coincée entre des usines abandonnés et des gangs Mexicains, Riley vit dans l’insouciance de l’enfance. Jusqu’au jour où elle est enlevée et séquestrée dans une cave, menacée d’être vendue à un réseau de prostitution ukrainien. Affamée et terrifiée, elle confond alors les échantillons d’une nouvelle drogue de synthèse avec des M’Ms et ingère plusieurs fois la quantité mortelle. Tandis que la drogue se répand dans son organisme, de nouvelles émotions surgissent dans son esprit saturé par les amphétamines de guerre. Lorsque elle se réveille, son cerveau, reconfiguré par la molécule est désormais contrôlé par cinq émotions: La Joie, la Tristesse, la Colère, la Peur et… Steven Seagal.

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Dès qu’elle reprend conscience cette nouvelle émotion s’allie avec la Colère et neutralise la Joie, la Tristesse et la Peur pour prendre le contrôle de l’esprit de l’enfant. Celle-ci noue ses cheveux en arrière en une élégante queue de cheval, puis elle appelle son gardien qu’elle neutralise grâce à un Mawagashi qui le laisse inconscient et les deux bras cassés. Hommage appuyé aux films de Charles Bronson, la suite du film voit Riley affronter un puissant baron de la drogue et nettoyer la ville des politiciens et policiers corrompus.

Pour le pédopsychiatre Zlatan Zwirnek, auteur du livre Steven Seagal et le développement psychomoteur de l’enfant, le film met l’accent sur un aspect peu connu du développement de la personnalité humaine: « Steven Seagal est un stade particulier dans le développement de la personnalité humaine, un enfant qui piétine une fourmilière peut par exemple être considéré en pleine phase de Steven Seagal. En grandissant ce sentiment disparaît et n’est plus éprouvé que très rarement, seul l’organisme de Steven Seagal lui permet de ressentir cette émotion en continu. Pour les autres, l’émotion ne réapparait que furtivement, lors de rares moments de puissance absolu comme recevoir un Sept d’Or. Ou gagner au Banco. »

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