copyright Flavien Prioreau
C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures. Tristesse Contemporaine l’a bien compris et remet le couvert avec un troisième album qui mélange habilement gimmicks rock et synthétiseurs du futur. Pareil qu’avant, mais en mieux.

La recette utilisée par Tristesse Contemporaine est plutôt simple et efficace. Deux-trois accords de guitares, des nappes de synthés qui créent une atmosphère sombre, une batterie à la limite de la boîte à rythme, un peu de reverb et le tour est joué. À mi-chemin entre le rock à l’ancienne (Let’s Go) et des morceaux conçus pour le dancefloor (Dem Roc), le groupe alterne entre chansons qui donnent tantôt envie de sortir de chez soi et de tout casser (Know My Name) et tantôt envie de rester chez soi pour se barricader du monde extérieur (No Hope).

On entend par exemple que « vous devez prendre conscience de ce que vous avez pour obtenir ce que vous voulez » (Get What You Want), que chaque jour de notre existence relève du mystère et de l’inconnu (Everyday) et que toutes les filles sont parties on ne sait pas trop où (Girls). Un programme qui ne respire pas franchement la joie de vivre, entre nous. Mais toute la force de Tristesse Contemporaine est de réussir à faire dandiner son public sur des chansons funestes. Et c’est ce qui fait toute l’identité du groupe : proposer un blues moderne diablement fédérateur.

Tristesse Contemporaine // Start & Stop // Record Makers (Sortie le 20 Janvier)
En concert à la Boule Noire le 17 février

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10 commentaires

  1. C’est (pas) drôle comme la plupart des com sont devenus paresseux.
    Quelques mots comme on lâche un crachat (ou un pet pour ceux qu’ont la bouche sèche). Peu de fond, pas de forme.
    Des private jokes pour soi même, avec le rictus méprisant de rigueur.
    Mais vous avez certainement raison : liberté de parole, profitons-en tant qu’on l’a encore. Et c’est vrai qu’on s’en fout de l’avis de chacun … que tous s’empressent de poster et commenter. Epoque réak !
    Bref, mes gamines de 2 et 6 ans aiment cette musique, et ceci vaut plus pour moi que les pauvres gesticulations des arrogants de service.

  2. je ne vous crois pas vos filles 2/6ans ecoutent cette chiasse ? j’ai pas la boucccca seche ou je ne sais d’autre sec, j’ai la TRIQue quand c’est BON , il est 17:30 faites leur un bon Banania chaud et poussez RMC a fond les bAllOns.

  3. Ah ah, vous avez raison, je m’emballe pour que dalle, et faut pas faire confiance aux enfants, regardez Donald ! Le bonbanania je le garde pour moi, avec la compagnie créole en fond, ça me détendra. On se retrouve à la récré pour échanger nos cartes panini mondial 82, j’ai Schumacher en double …

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