GAVIN RUSSOM [INTERVIEW]
Le magicien ose

Surnommé ‘’le magicien’’ par ses pairs pour sa capacité à transformer des grille-pains en synthés vintage, Gavin l’est aussi pour ses tours de passe passe qui l’auront vu passer, en a peine une décennie, d’une identité à une autre, avec une maestria que seuls les malades d’Alzheimer exilés en Amnésie sauraient surpasser. A l’occasion de son passage prochain au festival Villette Sonique, Russom, grand manitou des chipsets, lève une partie du voile sur sa schizophrénie rythmique.
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BERTRAND DELCOUR
Même mort, Delcour toujours

L’écrivain Bertrand Delcour nous a officiellement fait faux bond la nuit du 7 au 8 avril 2014. Soit, plus de vingt-ans après sa mort auto-proclamée dans son très beau « Pourquoi nous sommes morts », écrit entre décembre 1991 et mars 1992, mais seulement paru en 95 chez Climats : « J’entrai enfin vivant dans ma mort. J’entrai dans mes plus belles années ».
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SEBASTIEN TELLIER
L’Aventura(tée)

Le champion de l’électro-Clayderman persévère dans la ritournelle passéiste, tous compteurs bloqués entre 1971 et 1985, avec un titre d’album emprunté à un tube de Stone et Charden : L’Aventura. Où les titres des chansons sont tout autant datés, entre variété familiale à la Fugain (« Ma calypso », « Ambiance Rio », « L’amour carnaval ») et livre pour enfant à la Emilie Jolie (« Comment revoir Oursinet ? », « L’enfant vert »).

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FESTIVAL GONZAÏ
Les 13 et 14 juin à la Maroquinerie

Plus rien n’arrête les agités qui peuplent la planète Gonzaï. Plus d’un an après le lancement de son magazine, Gonzaï lance son festival à La Maroquinerie. Bloquez direct vos soirées des 13 et 14 juin parce que ça va saigner, et pas du porte-monnaie : 25 € pour deux jours de concerts, mais aussi des barbecues, des ventes de disques, des showcases en extérieur… Ça m’a tout l’air d’un festival de connards de bobos ça, nan ? Alors d’une, ce mot n’a pas de sens. Deuzio, jette un œil à la programmation et on reparle.
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BORN BAD
« Bad Music for Bad People » depuis 15 ans

« Bad Music for Bad People », c’est le slogan de la boutique ouverte à Paris en 1999, année de mauvais cru pour le rock, et la musique en général. Quinze ans plus tard, Born Bad c’est aussi un label qui fournit les gamins en doses électriques, et c’est toujours la boutique, tenue d’une main de fer par Mark Adolph, batteur de Frustration, qui revient ici sur le métier de disquaire, job supposé être « le plus cool du monde ».
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MORRISSEY ET « YOUR ARSENAL »
London calling

La réédition récente du troisième album solo du « Moz », qui occupe une place à part dans sa discographie, rappelle que le crooner britannique n’a pas enregistré que des douceurs, et que ses influences premières plongent dans le glam et le punk-rock. A l’heure où il annonce un nouvel album dont on n’attend évidemment pas grand chose, revenons un instant sur son grand œuvre électrique de 1992, fomenté avec une bande de durs à cuir (noir) en pleine période grunge, et nourri par un attachement féroce à sa condition de porte-Union Jack.
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ANTON NEWCOMBE
Les drôles d’oiseaux se cachent pour murir

Si les disques du Brian Jonestown Massacre se succèdent désormais sans surprise, on est toujours aussi étonné qu’Anton Newcombe soit encore en état de composer. Pour « Révélation », dernier disque en date, le grand miracle se situe donc au niveau des ressources humaines : sevré, traité et officiellement guéri, Anton Newcombe serait devenu un type normal. Mais à quoi ressemble la normalité quand on a ingéré l’équivalent en drogues du PIB du Soudan en 25 ans de carrière ? Sacrée paire de manches, qu’on s’apprête d’ailleurs à relever avec le principal intéressé.
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UNE SOIRÉE AVEC ELVIS
Par Pierre Mikaïloff

Après plusieurs années passées en cellule de dégrisement pour cause d’addiction à Pat Benatar, notre bien-aimé Pierre Mikaïloff revient enfin au bercail avec des nouvelles des étoiles. Un peu fripées les étoiles, puisque sur sa route il a croisé le King pour lui secouer le cocotier et, fin limier, en savoir plus sur sa vie depuis 77. Scoop, l’auteur de « Love me tender » prévoirait un nouveau come-back avec « des majorettes, des patineuses et un orchestre qui jouera à dos d’éléphants ».
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LEANDRO AVALOS BLACHA
Don’t Die for me Argentina

Pour beaucoup, Argentine = football. Même moi, je sais à quoi ressemble le maillot rayé bleu ciel et blanc, c’est dire s’il est connu. En marge du Mondial, j’ai aussi découvert avec une certaine surprise un jeune écrivain surdoué et très barré du nom de Leandro àvalos Blacha. Un type souriant, posé et tranquille qui a le don d’écrire des romans où horreur, ultra-violence et humour se mélangent à des degrés plus ou moins explosifs.
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MYTHOMANIA
Quand Rouen se la raconte

Si l’on connaît Rouen à travers Monet et ses cathédrales, les Dogs et Mélodie Massacre ou encore Jeanne d’Arc, l’occasion nous est aujourd’hui donnée de la redécouvrir pendant un mois à travers la thématique annuelle de sa SMAC locale, consacrée aux mythes dans les musiques actuelles. Petit tour d’horizon d’une initiative ‘en région’, aussi originale qu’iconoclaste.
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LA NIECE DE FELLINI
La dolce vita selon Gilles Verdiani

Au milieu des embouteillages, je crois rêver : un visage familier revenu du ciel se projette sur le petit écran en format scope dans le rétroviseur. C’est le doux regard de l’homme le plus classe du monde, l’idole numero uno. Qui ça ? Marcello Mastroianni. Il réajuste ses lunettes noires, comme s’il était enfin prêt à reprendre un bain de foule ensoleillé dans le harem du prochain Festival de Cannes. Il ne s’agit pas d’une apparition ; c’est justement l’affiche du… prochain festival de Cannes.
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COOLIO
Nouvelles du paradis des gangsters

La carrière de Coolio est semblable à un iceberg dont la partie émergée n’aura été percutée que par la micro-génération 80-81, celle qui était en classe de troisième lorsque sorti « Gangsta’s Paradise », et dont le passage en boucle allait infester à tout jamais les oreilles immatures. Pour les plus anciens il ne s’agissait que d’une reprise de Stevie Wonder, pour les générations suivantes ça sera simplement un titre d’Eminem.
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forever pavot
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FOREVER PAVOT
De la musique à l’image

De son goût pour l’orchestration cinématographique aux compositeurs cultes du grand écran comme Jean-Claude Vannier ou Morricone, Emile Sornin mène son groupe Forever Pavot à toute blinde sur un sentier pavé d’images. Alors que le groupe « psyché mais pas que » enregistre son premier LP à paraître en septembre, il fallait ouvrir le fruit et gratter toutes les petites graines. Résultat : drôle de film.
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PRINCIPLES OF GEOMETRY
Vers un courant alternatif

La nouvelle a été passée sous silence, mais le 28 avril 2014 fut publié le quatrième album de Principles of Geometry. La raison de cette éclipse médiatique ? La découverte, à 500 lumières, de la première exoplanète habitable. Hasard des calendriers, me direz-vous ? Nan, je crois pas. Son nom de code ? Kepler-186f. Sur la grande carte astrale, « Meanstream » aurait tout de même eu plus de gueule.
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AQUASERGE
A l’amitié

Aquaserge, on en parlait il y a quatre ans, à la sortie de leur deuxième album « Ce Très Cher Serge ». Déjà, quelque chose s’était passé dans nos cerveaux fragiles, et ça ne s’arrange pas à l’écoute de ce quatrième LP, « A l’Amitié », sorti à peu près maintenant sur Chambre404, le label de Chateau Marmont.
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SINGE CHROMÉS
La possibilité d’un singe

C’est une grande affaire que celle d’un rock’n roll pur qui serait à la fois frais et respectueux de ses racines. Pour partie c’est une affaire de fantômes mais c’est aussi une histoire d’animaux. Par chance, on en a retrouvé un spécimen dit « Singe Chromés » venu tout droit de Mulhouse qui à l’heure d’un concert parisien a bien voulu s’y coller et se laisser interviewer.
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