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Le nouvel album de Nick est un carnage, et pas un bon

Décrit comme « un album brutal » par Nick Cave, « Carnage » est en vérité plus létal qu’animal. On eut été en droit d’attendre un peu plus de ce dix-huitième album publié le 25 février dernier par surprise ; peut-être pour prendre les auditeurs de court face à l’absence totale de créativité qui se dégage de cette bouilloire à thé.
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Talk Talk revisited (4/7) : « Laughing Stock », drôles d’oiseaux

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait Laughing Stock, un album d’une intensité rare, qui passa relativement inaperçu lors de sa sortie. En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME[1], le réalisateur Gwenaël Breës propose une série de six articles reconstituant le parcours mutant de Talk Talk de manière plus journalistique. Ce quatrième épisode décortique le dernier album du groupe, peut-être le moins connu mais le plus remarquable, à la fois joyeux pied-de-nez et poursuite sombre du voyage initiatique entamé avec Spirit of Eden…
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Tranquility Bass : le grand confinement

En pleine période trip-hop, Michael Kandel – l’homme derrière le projet Tranquility Bass – s’est confiné de son plein gré sur une île déserte pour livrer un des disques les plus singuliers des années 90, avant de disparaître des radars. Redécouvrir l’album « Let The Freak Flag Fly de 1997 », c’est aussi plonger dans l’histoire des raves à Los Angeles. Retour sur le parcours du Robert Wyatt techno.
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Des femmes et de l’électricité : plaidoyer pour un monde moins poilu

Qui a déjà entendu parler de Suzi Quatro, Poly-Styrene, Viv Albertine ou Saba Komossa ? Qui connait le nom d’une pionnière des synthétiseurs comme Eliane Radigue ? Pas grand monde. Raison pour laquelle avec son n°35 spécial Wonder-women, Gonzaï a voulu rendre grâce à toutes ces pionnières, combattantes soniques confidentielles, chanteuses iconiques, guitaristes excitées ou DJs filles, qui ont brisé le fameux plafond de verre d’un seul cri primal de libération et d’exaltation. Voici, en préliminaire, une tribune de PPyR sur la question des femmes dans l’espace pop.
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Philippe Katerine : le discorama

Sortie à la rentrée sans grand tapage, la première biographie de Philippe Katerine (en trente ans de carrière) tâche d’éclaircir une trajectoire qui ne ressemble à rien de connu. Alors que tout le monde se l’arrache depuis son sacre aux Césars (2019) et aux Victoires de la Merdouille, la question demeure pourtant : qui a-t-on salué au juste ? Le pitre attachant ou l’artiste imprévisible ? L’homme ou le personnage ? Pour comprendre qui est Katerine, il ne suffit pas de le voir à la télé ou sur grand écran : il faut écouter ses albums, tous ses albums, dans tous les sens possibles. Discorama ? Et comment ! 
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30 ans après, que reste-t-il du shoegaze ?

Ça ressemble à quoi le Shoegaze en France, plus de 30 ans après sa naissance en Grande-Bretagne ? Pour répondre à la question, on a demandé à trois groupes – Tapeworms, Bryan’s Magic Tears et Territory -, de nous parler de leur relation à ce genre, de cette histoire d’amour qui a début adolescent et qui, malgré les années qui passent, colle toujours aux baskets comme un vieux chewing-gum. Une vidéo à regarder sans mettre la tête vers les pieds
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Ascendant Vierge, nouveau groupe préféré des millenials cyberpunk ?

Des fringues atroces pour quiconque a subi l’horreur esthétique des années 90, une voix de Castafiore cyberpunk à casser toutes les vitres du Berghain et sept titres où la notion de demi-mesure est restée coincée au vestiaire  : a priori, le premier EP techno-pompier du duo Ascendant Vierge coche toutes les cases pour un incendie en règle chez les Boomers. Mais c’est parce qu’il refuse de choisir son camp entre ancien et nouveau monde que le projet est certainement l’un des plus excitants et les plus dansants de cette rentrée, sous le signe du couvre-feu.
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Tricky, en mille morceaux

Bras cassés de la pop, stars mondiales hier cokées aujourd’hui instagramées, fugitives figures des crossover entre machines et pédales de larsens, vieux rockers increvables… Un quart de siècle que personne ne tombe mieux en morceaux (fall to pieces) que Tricky. Beaux ratés, instants rares et intense vie de studio quand tant d’autres ne sont que des rats dans leur laboratoire : le petit gars de Bristol, aujourd’hui berlinois, après avoir été parisien, continue de sortir des disques inégaux où une seule fulgurance justifie l’écoute.
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Le 9ième festival du film grolandais ? Follement occitan !

Dans ce marasme du tout sécuritaire, du bal masqué pas très dansant, dire que le Festival International du Film Grolandais (Fifigrot pour les intimes) est un appel d’air, c’est un euphémisme. Iconoclaste, pointu, sa 9ème édition se tenait à Toulouse du 14 au 20 septembre; festival qui, comme son nom l’indique est lié à la principauté de Groland. Un séjour court (2 jours et demi) mais riche en émotions et rencontres. On retient 4 noms : Lachaud, Hurtado, Mandico, Peretjatko… dont le point commun est d’être haut-perchés et de résonner avec la lettre O, comme Occulte ou Ô culte et O, comme un festival follement occitan !
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Un Skype avec les Sparks

A eux deux, ils ont 147 ans et leur carrière s’étale sur six décennies. Pourtant, quand il est question des Sparks, la qualité est étonnamment toujours au rendez-vous, comme avec le récent « A Steady Drip, Drip, Drip »; un 24ième album de pop concentrée avec des histoires dadas comme plus personne à part eux ne sait en faire. En plein confinement, Ron & Russell Mael ont pris le temps avant l’été de nous parler un peu de cette résistance à la vieillesse. 
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Je n’ai besoin de personne en Marie Davidson

Avec son cinquième album, « Renegade Breakdown », la Canadienne Marie Davidson semble être arrivée au sommet de son art ; rappelant aux uns qu’il est inutile d’être un homme pour penser une musique synthétique ambitieuse, aux autres que se revendiquer femme ne suffit pas toujours à s’imposer entre deux paires de testicules. Au centre de ce débat, une énorme boule de feu dévale sur le dancefloor et c’est l’une des plus belles jouissances de cette rentrée sans orgasme.
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