LETTRE À JACQUES AUDIARD
Ma vie de cinéphile…
Le cinéma reste un acte d’amour. J’en fais les frais constamment et honteusement, j’avoue aimer ce supplice. Se retrouver devant un film qui te brouille les pistes, te retranche dans tes convictions sur un réalisateur que tu n’as pas toujours porté dans ton cœur, et finalement te mets hors-jeu, cela s’appelle vivre une rupture et c’est parfois jouissif ! Un film, « Le Prophète », un regard, Jacques Audiard et un critique de cinéma, assis quelque part dans les couloirs d’un festival, vidant ses tripes dans une lettre personnelle, sans se soucier si son destinataire la lira un jour….