Sam Amido au Baron, ah mais oui , c'est bien ça , c'est pour le crève-cul que je jouis sur les fesses de n'importe quel fille chopée au Baron; mais bien sûr, je ne

Sam Amido au Baron, ah mais oui , c’est bien ça , c’est pour le crève-cul que je jouis sur les fesses de n’importe quel fille chopée au Baron; mais bien sûr, je ne suis pas assez tordu pour retourner au Qween, alors la ladies night pour moi c’est tous les mardi soirs, avenue Marceau.

Après avoir monsieur I Arkle et l’ambiance franc bourgeoise, j’ai traqué un autre petit groupe. A vrai dire, un homme  grand, maigre et elancé comme seul le Vermont en produit.

Sam est drôle , Sam est exigeant, il fait des grimaces et retient l’attention avec deux trois vannes en anglais dont le sujet importe peu. Il suit la mort tel un jaguar, il faufile ses doigts maigrelets sur la gratte et tout d’un coup bim, nous sommes aux Etats-Unis d’Amérique.

Cette Amérique où l’on chasse tout les soirs, et le résultat se calcule avec une cheminée sans feu. Sam a beau dire qu’il est indépendant, il reste tout de même assujetti à son sacarsme, ce qui est souvent brillant reste dans l’ombre.. Pourquoi le Baron agirait-il en conséquence de la taille des carreaux des chemises à Sam? Peu importe. Je sais que j’ai dû verser une larme, persuadé que mon ex-petite amie viendrait elle aussi écouter, voir le concert, par hasard, mais non. J’étais seul. 

Suite à cela, l’espace entre les banquettes rouges s’est rapproché, reserré peu à peu. La jeune fille, au visage familier, embrassait tendrement son petit ami, elle me regardait , me fixait du regard, pendant que son petit copain, dindon ou pas, s’enlassait dans sa langue.

J’ai fini mon coca presque au même moment que Monsieur Amidon, il a dit quelque chose d’imprononçable, une sorte de grimace verbale ultra speed, faite d' »allright » et de « good things ». Je me suis tenu à cela, et j’ai ri comme tout le monde. Puis j’ai tracé ma route. 

L’odeur fade et névralgique de toute une planète de hipsters uppermanhattan se dilluait dans le reste de mon coca-cola, lorsque j’ai reconnu cette jeune fille, une amie d’une amie, connaissance avec laquelle j’avais mangé une salade du sud-ouest suite à un vernissage pro whinehousien de Montmartre. Elle m’avait recommandé la salade, et je lui avais rendu le sourire par une drague exposée et sans concession. J’avais eu droit a une reponse sèche: « moi, mon petit ami, etc etc »

Le voilà, son petit ami, le voilà, si bien fait et si bien ordonné, en pull V cachemire.  Je me sens maintenant sale, sale du regard voyeur et bien en place, assis confortablement dans ces assises de velour, entre un chanteur aux histoires douces me transportant vers l’orée d’une forêt, entre le fouettage de feuilles avec un bâton recuperé au bout du sentier, et un autre fouettage, celui de cette jeune fille desirable au regard de braise:

« Allez vous au 2+2 ce soir ?? »

La question ne me fut jamais posée, mais j’eusse aimé recevoir une telle interrrogation. Peste translucide ou rigueur amoureuse dans un torrent de larmes ou dans un éclat de rire, j’aurais dit non.

Sam Amidon, lui, sait dire oui. Qu’il fasse 30 pompes sur les poings ou qu’il s’agenouille devant toi pour une coupe de champagne, il sait vous convaincre. Eternelle reconnaissance d’un talent prodigieux pour les contes et les oeuvres sans fiction.

http://www.myspace.com/samamidon

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