Une minute avant que l’attachée de presse ne m’annonce que c’est à nous d’interviewer Marianne Faithfull, je me rends compte que je n’ai toujours pas résolu ce problème : comment fa

Une minute avant que l’attachée de presse ne m’annonce que c’est à nous d’interviewer Marianne Faithfull, je me rends compte que je n’ai toujours pas résolu ce problème : comment faire tenir en vingt minutes toutes les questions que je rêve de lui poser depuis vingt ans?

Au signal, je me lève, je suis le corridor menant à la mystérieuse pièce où, depuis le début de l’après-midi, les journalistes disparaissaient en révisant une dernière fois leur phrase d’introduction. L’instant d’après, elle est là, devant moi. Le reste se déroulera comme dans un rêve. Tout y était. Magique, intact. Le regard, la voix, le rire…

Vous serez sans doute déçus par cet interview. Parce que ce ne sont pas les questions que vous auriez posées si vous aviez été à ma place. Mais il faudra faire avec. Car j’avais ces deux ou trois trucs à évoquer avec elle : Godard, The Master and Marguarita, les concerts de Françoise Hardy au Savoy… Mais je m’arrête, vous connaissez tout cela aussi bien que moi !

Dans les bacs (ou ce qu’il en reste):

Marianne Faithfull // Easy come easy go // Naïve


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Interview réalisée en novembre 2008 par Gonzaï
Réalisation: Julien Perrin
Caméras: Laurence Wasser et Julien Perrin
Illustration: Terreur Graphique

http://www.myspace.com/mariannefaithfullofficial

 

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