Lovecraft, pour ceux qui n'ont jamais lu "L'Appel de Cthulhu", c’est le gothique caché au fond de la salle de cours, mais en mieux. Un écrivain ténébreux pétrissant des mondes d’ombres et de peurs; en gros le trait d’union entre le monde terrestre et les enfers. Mais une BD sortie le 8 février chez 21g vient casser le mythe.

Derrière cette image de dur à cuire, Lovecraft était un angoissé, dont l’esprit phobique, plein de contradictions, lui joua des tours toute sa vie. C’est d’ailleurs l’aspect majoritairement développé dans la bande-dessinée Celui qui écrivait dans les ténèbres écrite par Nikolavitch. L’envers du décor où l’on apprend que Lovecraft entretenait une amitié avec l’illusionniste Harry Houdini, qu’il nourrissait une passion dévorante pour les sorbets et les crèmes glacées, ou encore qu’il adorait les chats. Elle est loin l’image du représentant des enfers se baignant dans les flammes.

Sous le masque

108 pages réunies en quatre parties reviennent sur des périodes définies de la vie de Lovecraft, comme son arrivée à New-York, ses relations épistolaires ou encore sa mort. Les dessins de Gervasio, Aón et Lee laissent entrevoir l’écrivain comme une silhouette rigide, ponctuée d’un visage en amande souvent renfermé. Pas franchement le genre de gars à faire des blagues grivoises en empilant les verres au bar. A l’opposé de l’imaginaire collectif qui voudrait que Lovecraft retranscrive ses histoires sur le marbre froid d’une pierre tombale, ce biopic s’attache à montrer la personnalité complexe de l’auteur, capable de créer un monstre à tête de seiche et tentacules de pieuvres (Cthulhu), et de gerber devant une assiette de fruits de mer.

Plus d’infos et des pages de la BD par ici.

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