“Il n’y a rien de plus con qu’un fan de rock” : Nicolas Ungemuth m’avait consolé de ces mots il y a quelques mois, tandis que je pansais mes plaies après la parution d’un papier évoquant la mort de ce mouvement musical et culturel. Les réactions de haine déclenchées suite à cette publication m’avaient d’autant plus surpris que je n’énonçais rien de bien neuf. La formule méritait d’être donc complétée ainsi: “Il n’y a rien de plus con et conservateur qu’un fan de rock”.

bowieJe ne parviens pas à comprendre comment un mouvement qui voulait tout casser et changer le monde il y a moins de cinquante ans ait pu devenir aussi mortifère en se référant constamment au passé et en refusant toute critique. Tous à la Philharmonie ! D’ailleurs ces derniers jours j’ai accompli un truc un peu honteux : je me suis rendu à l’exposition David Bowie qui se tenait à la Philharmonie de Paris. J’ai mis un faux nez et une barbe postiche car j’avais autant envie d’être vu à cette exposition qu’au premier rang à un concert du gérontophile Jack White. J’étais circonspect avant de me rendre à cette commémoration : quel intérêt à aller admirer des manuscrits de chansons quand Bowie chante des fadaises sur des araignées venues de Mars ou sur le “temps qui prend une cigarette pour la mettre dans ta bouche” ?

Et bien figurez-vous que c’était vachement bien : déjà, il n’y avait pas tant de mecs ressemblant à Woodkid que ça, et je me suis senti à l’aise en dépit de mon faux nez qui se faisait la malle. La bonne nouvelle, c’est que les colloques et tables rondes animés par des mécheux ringards et dévots n’étaient pas obligatoires : ouf ! Cette exposition est un vaste bordel dans lequel la chronologie n’est que vaguement respectée. Cela commence de manière académique, avec une présentation des influences de Bowie : il y a l’incontournable pochette de “Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band” qui est loin d’être le meilleur disque des Beatles et qu’on nous ressort à toutes les sauces. C’est sclérosant. Passé ce début convenu, on voit plein de choses intéressantes que je ne détaillerai pas ici parce que ça serait aussi passionnant à lire qu’une chronique de concert des Stones.

Même réussie, cette exposition nourrit la réflexion sur le rapport aux vieilles gloires du rock et la place qui leur est accordée dans nos vies.

Si Paris vaut bien une messe, David Bowie méritait-il cette commémoration et tous ces livres qui lui sont consacrés et qui envahissent les librairies ces temps-ci ? La Philharmonie n’est qu’une étape de cette procession ante-mortem mondiale, après Londres, Berlin et Chicago notamment. Le système médiatique – je n’ai pas trouvé mieux que ces termes, qu’on me pardonne… – est-il si pressé qu’il lui faille anticiper la mort des icônes pop pour satisfaire le public ? Des chapelles ardentes virtuelles ont illuminé les réseaux sociaux en 2013 à la mort de Lou Reed. L’émotion collective était telle qu’elle aurait valu le mépris de cette vieille bique misanthrope si elle avait été encore de ce monde.

La mort des célébrités est devenue une aubaine pour meubler le quotidien, la ferveur qui se produit dans ces moments-là permet aux fidèles de prier et de se recueillir, tout en partageant le sentiment de deuil qui les submerge. Une façon aussi de marquer son appartenance à telle ou telle sphère culturelle : en me foutant de la gueule de Framboisier des Musclés à sa mort et en rendant hommage à Kim Fowley, je prouve au monde que je suis curieux et plus instruit que le péquin moyen. Le deuil d’un rocker ou d’une personnalité, c’est l’une des dernières aventures collectives de l’époque actuelle, et les disparitions à venir de Paul McCartney, Neil Young, Brian Wilson, Iggy Pop et Bowie créeront certainement une émotion encore plus importante que celle remarquée à l’occasion de la mort de Reed. On va en baver et vivre l’enfer.

Paul le Beatle est mort ! A 89 ans, rendez-vous compte, ce n’est pas un âge pour mourir, j’ai l’impression d’avoir perdu mon père..#JesuisPaul.”

Nous serons tous des Paul McCartney cette semaine-là et ça ne sera pas beau à voir. La veillée funèbre organisée par les gardiens du temple seront un long tunnel chiant comme la chiasse.

Au moins quand Jean-Philippe Smet mourra aurons-nous notre journée de deuil national, petite consolation pour nous faire oublier la perte de cet immense artiste. J’en viens à avoir hâte que tous les rockers de l’âge d’or y passent pour qu’on puisse enfin parler d’autre chose et faire table rase du passé, et je suis convaincu que leurs héritiers pensent la même chose, même si ce ne sont pas pour les mêmes raisons. La génération des baby-boomers ne pèse pas que sur le monde des affaires, de la politique et des médias, mais aussi sur l’art et la musique. Je suis sûr que les gens sentaient mauvais à Woodstock et que toutes les femmes avaient des écureuils sous les bras. Du balai, il est grand temps de passer la main, même si je doute que le public ait envie d’oublier ces idoles. Tous sont aussi coupables, les rockstars comme leurs fans. Aujourd’hui, les vieux punks vont à la Philharmonie pour se recueillir devant les reliques de leur idole, tout comme moi, tandis que les barbares de Daech brûlent des œuvres d’art et des instruments de musique. Ce sont eux, les punks contemporains, même s’ils se défendraient bien d’être nihilistes.

Comment en est-on arrivé là ?

a.baa-collection-of-old-rock-bandLe rock est devenu un truc très normé, une religion polythéiste avec de multiples divinités, son dogme, ses coutumes, à mille lieues des ébats primitifs des débuts. Ce qui était initialement une vaste pantalonnade s’est transformé en sujet sérieux avec lequel on ne déconne plus. Plus le temps passe, et plus les vieilles gloires sont présentes : on n’a jamais autant parlé de Ian Curtis et de Morrissey qu’en ce moment, alors que le premier est mort il y a trente-cinq ans et le second n’est plus que l’ombre de ce qu’il a incarné. Le mouvement, si on peut encore le désigner ainsi, est régi par toutes sortes de règles qui le rendent chiant à mourir. Une amie à qui je demandais si elle envisageait d’aller à la Philharmonie m’a répondu ceci : “Je ne peux pas saquer Bowie, je déteste sa voix. Bien sûr, je ne le dirais jamais ouvertement sur Facebook, parce que tout le monde me tombera dessus.” Voilà où nous en sommes.

Les fans d’Elvis sont connus pour être tarés et voici ce qu’en dit Laurence Romance, journaliste et épouse de Nick Kent : “Dans le cadre d’une émission à Memphis pour les trente ans de la mort du King en 2007, le président du fanclub français se lève et prend la parole : « On fait la confusion entre les mots drugs et drugstore, et je peux vous affirmer qu’Elvis ne se droguait pas, on parle bien de quincaillerie ». Ils sont totalement révisionnistes”. Quant au public de Michael Jackson, il ne vaut pas mieux : “Lorsque Nick a chroniqué “Invicible” pour Libération, qui est un album merdique, des coups de fil et des lettres d’insultes ont occupé le standard et le service courrier de Libé pendant quelques semaines. Les fans étaient fumasses et voulaient vraiment lui casser la gueule !” La folie touche tous les fans, et pas seulement ceux du King et de Bambi.

Et c’est sans compter les débats savants et interminables sur le poids attendu d’un disque vinyle, la qualité du son d’une Rickenbacker, etc. Le rock est devenu un truc d’érudits : Greil Marcus a fait des émules, lunettes écaille et balai dans le cul. Le manque d’inspiration de l’époque actuelle pousse à se référer constamment au passé, encore et toujours. Ecouter du rock n’a plus rien de cool et transgressif : si Hitler était né un siècle plus tard, il serait probablement fan de Laibach et Burzum. Et probablement de Morrissey. Je rêve d’un anti-dictionnaire du rock qui remette les pendules à l’heure. Cela donnerait quelque chose ressemblant à ça :

A.

“Astral Weeks” : album le moins nul de l’Irlandais Van Morrison dont la voix ferait passer une chèvre agonisante pour Barry White.

B.

Les Beatles : groupe qui a réuni les mecs les plus mal sapés de l’Histoire. Leur succès mondial a permis au guitariste et chanteur John Lennon de se prendre pour un grand penseur de son temps. Certaines de leurs chansons sont parmi les plus pénibles jamais écrites (Revolution 9, Yer Blues, Yesterday, Within You, Without You par exemple). Leur bassiste est un vieux monsieur qui se teint les cheveux.

C.

Cale (John) : violoniste du Velvet Underground, ce groupe qui a inspiré les formations les plus nulles et neurasthéniques de la galaxie. Leur leader Lou Reed a fait croire à un tas de connards qu’écrire des textes déprimants et les ahaner était à la portée de tous. Merci bien !

Et ainsi de suite. Cela pourrait même être l’occasion de réhabiliter certains trucs. A la lettre D, par exemple, on trouverait :

Duran Duran : plus grand groupe britannique des années 80. Les deux premiers albums, “Duran Duran” et “Rio”, contiennent des chansons remarquablement écrites et interprétées (le jeu de basse de John Taylor mérite franchement le détour, il aurait pu donner des cours de basse à John Entwistle des Who). La personne qui s’attèlerait à un tel chantier serait aussi courageuse que Charb et Salman Rushdie réunis, la foule serait sans pitié. A ce petit jeu-là, je passe mon tour.

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The Idiot ?

Au 19ième siècle en Angleterre, des artistes convinrent de réconcilier morale et esthétisme dans la peinture. Ils estimaient que Raphaël avait contaminé l’art de leur temps par ses toiles grandioses et contraires à la simplicité qu’ils souhaitaient retrouver. Ils remontèrent l’histoire de l’art pour s’inspirer du travail des maîtres italiens du 15ième siècle, avant Raphaël donc et c’est logiquement que ce mouvement fut nommé le Préraphaélisme. S’il y eut une volonté louable de sortir du conformisme ambient et quelques jolis tableaux, le Préraphaélisme s’est mis dans une impasse, à se référer constamment à des œuvres peintes 400 ans plus tôt. Puis vinrent les Impressionnistes dont le travail tout en nuance et basé sur leurs sensations, fut une révolution : ils ont botté le cul des conservateurs et fait un formidable saut vers l’avant. Les postimpressionnistes Cézanne, Van Gogh et Gauguin ont prolongé la réflexion et leur descendance artistique a donné respectivement naissance au cubisme, à l’expressionnisme et à certaines formes de primitivisme. Tout ça donna l’art moderne, après une période de stagnation longue au cours de laquelle plus rien d’intéressant ne se produisait (la majeure partie du 18ième siècle).

Et bien les conservateurs du rock me font penser aux préraphaélites qui regrettent une période passée et ne parviennent pas à s’en détacher.

Joseph Mount, leader de Metronomy, nous avouait récemment ne pas connaître “Station to Station” quand on lui a fait remarquer que sa chanson Love Letters présentait des similitudes avec le titre éponyme. Sa réponse était désarmante sur le coup, mais plutôt saine quand on y réfléchit : Mount ne passait pas son temps à se palucher sur des vieux disques datant du Paléolithique mais consacrait son temps à écrire de bonnes chansons. Les disques de Metronomy sont excellents parce que son leader n’étouffe pas sous les influences. A contrario, Tame Impala est parvenu à sortir un excellent premier album archi-daté : les photos de ses membres, finement filtrées, pourraient avoir été prises à la fin des années 60. D’ordinaire, ces groupes sont ringards et se prennent les pieds dans le tapis à faire de la musique de vieux. Le phénomène n’est pas nouveau : les punks renouaient avec le rock sauvage des débuts quand la britpop singeaient ses aînés des sixties.
Pire, quand les vieux groupes s’éteignent, des tribute bands se créent pour rejouer des albums entiers dans des palais des congrès : Led Zeppelin, Queen, Pink Floyd… L’enfer sur terre ! Si c’est ça l’avenir du rock, je préfère écouter de la viole de gambe. Joseph Mount a quand même un tort : il passe à côté d’un très grand disque. “Station to Station” est une merveille.

36 commentaires

  1. Comme avec « la mort du rock », j’ai plein de divergences sur le fond, à la lecture de ce papier (le génie de Bowie, bof, le talent de Metronomy, bof, le fait qu’il n’y ait pas encore de révolution musicale actuellement, archi pas d’accord, plein de trucs mille fois mieux que depuis 30 ans, etc). N’empêche qu’il exprime un point de vue, ce qui est évidemment de plus en plus rare de nos jours, sur les sites culturels français. Mais note tout de même, Romain, que Vice/Noisey a récemment publié un dico hilarant qui dézingue toutes les icones du rock. J’ai plus l’URL en tête mais c’est ultra pertinent et drôle.

  2. « les barbares de Daech brûlent des œuvres d’art et des instruments de musique. Ce sont eux, les punks contemporains »

    Sérieux là ?

  3. Très cruel et amusant (parce que cruel) sur les vieux rockers gardiens de musée. Réjouissante mauvaise foi sur la réhabilitation de Duran Duran qui ont plus pollué les années 80 que l’Exxon Valdez.

    1. Ahahaha!

      Excellent papier, sinon. (au début, je voulais juste dire ça, mais quand j’ai vu arcade fire, il fallait que je ris).

  4. Pertinentes remarques !! excellent article !! Plusieurs points en plus. Une partie du public vieillit avec les stars du rock et c’est celle qui a du pouvoir d’achat (moi qui vous cause je suis né 1961 donc Ian Curtis est mon poteau !). De plus c’est vrai , il ne faut pas être figé mais se remettre en cause. Le con est celui qui dit « c »‘tait mieux avant pint barre ! » le pas con dit  » c’était bien avant, c’est bien maintenant et ce sera top demain) Et enfin, malgré tout ce qui est passionnant c’est de connaître et avoir une vraie culture envers le passé ( Bowie et les WHO) ET le présent ( Metronomy et Tame impala) ….Et attendre le futur avec gourmandise 🙂

  5. « Je ne parviens pas à comprendre comment un mouvement qui voulait tout casser et changer le monde il y a moins de cinquante ans ait pu devenir aussi mortifère en se référant constamment au passé et en refusant toute critique ».
    En réalité, Flon, vous êtes l’acteur de cela, votre papier respire le fan déçu, déchu, le conservateur de base qui n’aime ni le passé parce qu’il est passé, ni le présent parce qu’il est présent, et qu’il est de bon ton de le dénigrer, mais c’est une fuite. Si rien ne trouve grâce à vos yeux dans ce monde, c’est que vous êtes paresseux ou abimé, mais dans les deux cas vous êtes foutu. Vous n’écoutez, ne découvrez plus rien ; c’est désespérant. Le rock en 2015 est d’une puissance absolue. Vous ne trainez pas où il faut, vous ne suivez rien, vous êtes amoureux d’un mythe qui n’existe pas. Par ailleurs, le seul fait d’aborder une expo sur Bowie comme quelque chose de « honteux » pue. N’y allez pas. Ces fadaises sur des araignées venues de Mars, vos chanteurs préférées les décuplent et vous le savez. Tous les textes sont nuls, et tous les auteurs sont nuls si on les aborde par le biais du sarcasme.
    Vous, vous savez, vous connaissez – preuve de votre dévotion, en réalité – alors vous pouvez bien vous permettre de mépriser sa mère ou mon père qui ont pris du plaisir à écouter un journaliste lui parler de Bowie pendant une conférence que moi même j’ai trouvé pas si mal que ça – vous ne vous êtes pas donné cette peine, vous l’avez rayée de la carte sans autre forme de procès.
    Vus moquez ces « chapelles ardentes » qui ont illuminé Facebook, quand Lou Reed est mort. Ca vous a fait rire ? Vous envisagez que pour beaucoup de gens, à commencer par moi, c’était une forme de deuil chelou, de perte étonnante ? Ca ne vous a rien fait ? Sincèrement ? Vous n’y avez pas pensé une seule seconde ? Vraiment ? Vous êtes au-dessus, probablement, et le sarcasme vous préserve facilement de ça. Au passage, si vous pensez que « l’émotion collective était telle qu’elle aurait valu le mépris de cette vieille bique misanthrope si elle avait été encore de ce monde », c’est qu’il y a un truc que vous n’avez pas saisi chez Lou Reed.
    Moi, je trouve hyper bien qu’on soit tous des Paul Mc Cartney quand il mourra, peu importe son statut de vieille tata pétée. Ce que vous ne comprenez pas, c’est que le rock, la musique, ne sont pas à vous, que vous ne le maitrisez pas, peu importe le sentiment de supériorité évidente que vous nourrissez. Le rock n’appartient à personne – à part à ma mère. En vous lisant, on sent bien que c’est ça qui vous rend dingue. Malheureusement, Bowie et Mc Cartney – que je conchie et dont je me cogne absolument – vous baisent, avec leur vieille bite frippée de pauvre tata rock’n’roll et vous ne pouvez rien dire. C’est comme ça. Ils ne sont pas à vous, vous ne maîtrisez que dalle. …….

  6. ………. Quand aux barbares de Daech, évitez. Ils brûlent des œuvres d’art que vous ne connaissez même pas, des instruments qui vous sont étrangers, et que vous bruleriez comme eux dans votre quête débile de cette pureté qui n’existe pas.
    Vous moquez les fans de Michael Jackson ou de Bowie mais vous êtes exactement comme eux. Vous êtes un fan du rock dans tout ce qu’il a de plus abstrait et impalpable, fan d’un truc qui n’existe pas. Le rock est né dans les années 1950, et heureusement qu’en 2015 il n’a pas le même gueule car on se ferait chier velu ! Vous semblez incapable d’appréhender ça. Pour vous, le rock, le vrai, c’est le renois hors circuit des années 1950 ou les blanc-becs drogués qui voulaient faire pareil. Bien sûr qu’ils sont cons les fans de Jackson, mais vous ne valez pas mieux. Vous êtes cet émule de Marcus avec un balai dans le cul.
    De manière plus triviale, l’argument principal de votre papier est une paraphrase d’un beau papier récemment publié sur Gonzai, qui évoque le fait qu’on voudrait tous que Bowie soit mort. C’est la trame, et même le seul argument de votre papier, mais vous l’exploitez comme un gros lourdaud. Vous avez beau jeu de citer Burzum haha (ça vous fait frissonner, c’est ça ?) !
    Bref. Votre papier est un sarcasme, et le sarcasme est une science de faibles. Comme l’art des préraphaélites, non ? 😉

  7. ‘tandis que les barbares de Daech brûlent des œuvres d’art et des instruments de musique. Ce sont eux, les punks contemporains, même s’ils se défendraient bien d’être nihilistes’
    J’ai arrêté de lire à cette phrase.

  8. Waow, les réactions des gens à la boutade sur Daech… Eh bien mes amis, la provoc fastoche, ça marche quand même hyper bien. Idée : et si vous arrêtiez cinq minutes de tout prendre au sérieux ?

  9. J’me suis fais la même réflexion quand j’ai lu cette phrase sur Daesh : « Tiens si il voulait créer le buzz, il pouvait pas mieux s’y prendre. » C’est bien là tout le problème, un article déjà écrit des centaines de fois sur la mort du rock, et pour susciter un tant soit peu la polémique, une phrase bidon, un peu crasse, un peu moche, même pas drôle…
    Décidemment, le rock a encore de beaux jours devant lui.

  10. Quand on sait que l’auteur de cet article aurait tué père et mère pour voir Muse en concert à l’époque de « origine of cimenterie » et qu’il a eu des posters des frères et cousins Followill dans son salon jusqu’en 2010, on est franchement PTDR.

  11. Quand Romain Flon évoque les « excellents disques » de Metronomy, sa diatribe perd de son sel, si vous voulez mon avis. Porter au pinacle ces modestes héritiers d’ABBA qui se prennent pour des Einstein de la pop, ça prouve qu’il n’y a pas que de la mauvaise foi (salutaire) chez notre ami Romain, mais aussi une forme de bassesse critique assez courante (qu’on appelle volontiers « goûts de chiotte » dans certains cercles). Kikoo lol Rom1 😉

  12. Contrairement à la drogue, le rock n’était pas mieux avant ; ça a toujours été de la merde. Depuis le début. Aujourd’hui ça distrait les ados (pas tous) et occupe leurs parents (idem) mais franchement, toute cette diarrhée sonore est-elle utile à quelque chose ? Je préfèrerai toujours les vocalisations d’un oiseau de jardin dans un demi-sommeil au soleil plutôt que, par exemple, la remasterisation du caca seventies de Jimmy Page qu’on essaye de nous vendre aujourd’hui.
    Ce petit commentaire contient les mots : merde, diarrhée et caca. Ce n’est pas pour rien.

  13. La 207e article de l’année qui cite un album des Beatles qui « est loin d’être le meilleur ».
    L’audace en 2015, c’est d’avoir le cran d’avouer quel est son album préféré des Beatles.

  14. s05e16 : Rick pète méchamment un câble : il se pète le frein en se branlant sur le compte de la blonde qui l’a coiffé, coupe le sexe de Daryl, et se suicide.

  15. C’est bien de raconter sa vie. Donnes ton avis si tu veux. Tu aimes ce groupe: c’est bien. Tu n’aime pas ce groupe: c’est bien aussi. Et alors…Si on fait l’apogée des plus grands du rock des 70’s et 80’s encore aujourd’hui c’est peu être parce que leur musique était pas si nul. En tout cas le seul réac ici c’est toi Flon. Cet article ne m’a l’air d’exister que pour donner ton avis qui vaut autant que le mien c’est à dire pas grand chose.

  16. Duran Duran : aucune mauvaise foi dans cette tentative de réhabilitation. C’est parfaitement exact. Avez-vous écouté Friends of mine ou New Religion ? Non ? Alors fermez-la. Si vous croyez que Duran Duran, c’est seulement The wild boys ou The reflex, vous vous leurrez. C’est bien davantage que ça. Ce groupe a touché à tellement de styles qu’il ferait passer les Beatles pour des monomaniaques.

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