Vous avez peut-être entendu parler de "Tronc", "Réception", "Amore Synthétique", "Haramiste", "X-Taz Citizen Ca$h", "Dealer" et plus si curiosités. Mais il y a moins de probabilités à ce que vous les ayez vus. Logique, ces courts, moyens ou longs métrages se situent à la masse des circuits traditionnels : totalement indés, DIY, autofinancés, diffusés en V.O.D ou dans des salles arts et essais à des horaires compliqués. Leurs simples exemples (il y en a d'autres) apportent la preuve d'une certaine réussite artistique avec que dalle, en même temps qu'ils remettent en surface le système d'un cinéma français de moins en moins aventureux. Zoom.

Commençons par les basiques, pour la piqûre de rappel. On le sait depuis longtemps, après le rock évoqué à travers l’exemple du Moral des Troupes et malgré les exceptions qui confirment qu’il n’y a pas de règles, la production du cinéma français a un problème avec l’horreur, le fantastique, l’onirique, le bizarre, le déviant, l’inconfortable. En somme, tout ce qui déborderait du simple cadre traditionnel et qui plus est, sans les références pop ou popu qu’il faudrait pour attraper la rétine du public.

Toi qui galères à mener à bout ton projet de film depuis des lustres ou toi qui as du mal à imposer ton court ou long hybride difficile à pitcher économiquement, à des années Louis Lumière d’une commande pépère, ça te rassure de lire ça : c’est normal. Ce n’est sûrement pas le statut du merveilleux Évolution de Lucile Hadzihalilovic qui contredira le topo. Si lui a réussi à (s’en) sortir, il se contentera de deux salles à Paris, autant dire avec un brin d’optimisme qu’il se rattrapera ailleurs et plus tard – on lui prédit un joli carton en Blu-Ray dans les vidéo-clubs de Kaboul.

En littérature, on accepte la poésie, les collages, tous les romans post-A Rebours (ceux, en gros, où « il se passe rien »), les digressions, les contemplations, Danielewski, les errances ; en musique, on tolère – pour taper dans la radicalité – les disques entiers d’ambient, les drones, les nappes synthétiques, les nappes phréatiques, le feedback, les expérimentations. Au cinéma, c’est une autre guerre, rien que le fait de passer la narration à l’arrière plan, ça irrite. Au pire, on ressort l’argument épuisant : « Ça aurait plutôt sa place dans les galeries d’art » (combien de personnes sont sorties pendant Knight Of Cups avant la fin de l’année dernière ? Mais combien encensent la vacuité chic de Winding Refn ? Questions de goûts là aussi, visiblement) ; au mieux – en fait, c’est presque pire – on dit que c’est arty, mot vague qui présuppose qu’on parle d’un objet excluant, hermétique, élitiste, une anomalie qu’on ne peut pas cerner alors que s’il y a, par définition, une notion intemporelle et universelle, c’est… la beauté, aussi subjective soit-elle ; quoi de plus simple et de primitif que de recevoir des images somptueuses comparées à un déroulé narratif, aussi limpide soit-il. On craint le lâcher prise esthétique mais oh oui qu’on adore se perdre dans les méandres d’un truc sur-scénarisé, ne serait-ce que pour flatter sa propre intelligence (« J’ai compris où ça voulait en venir »). Soit. Et pendant ce temps-là, paradoxe, on (quel on, au fait, le public ?) réclame ou fantasme un cinéma « différent », soit-il français, soit-il situé dans la case « autres » à cocher sur les formulaires, en tout cas pas une énième comédie au script foutage de gueule calibrée pour le prime time ou un film – attention plus sérieux – qui s’inscrirait dans la continuité de la Nouvelle Vague avec les traditions poussiéreuses qui flouteraient les bords du cadre ou le milieu, un cinéma de papa dont certains médias en assumeraient le paternalisme les yeux fermés (c’est-à-dire avant même d’avoir vu le film en question). Transition.

Jodorowsky’s Dune de Frank Pavitch

Michel Seydoux, pour l’exemple d’un producteur français, disserte en long en large les travers de l’inachevé Dune dont le responsable octogénial Alejandro Jodorowsky ambitionnait à l’époque d’en faire son œuvre ultime, personnelle et collective : générosité (film d’une longueur démesurée), cast démentiel (de Mick Jagger en acteur à Pink Floyd et Magma à la bande-son en passant par Giger en illustrateur, Dan’O’Bannon pour les effets spéciaux, Orson Welles en guest, Dali…), story-board bordé de concepts à la clef qui auront ouvert les portes de la perception à tout un pan du cinéma contemporain SF fantastique, pompant Dune comme un énorme aspirateur de grains de sable précieux. Bon, après, c’est bien connu encore, il n’y a souvent que de véritables influences souterraines, des ombres qui s’agiteraient comme des forces divines, des totems invisibles. Cobain ressortait bien des dixièmes couteaux type Dan Treacy ou Jad Fair ; Tarantino a toujours appuyé fort sur le clin d’œil à la blaxploitation, au bis, à la sous-culture – tout ça pour dire que c’est comme s’il n’y avait finalement que l’art qui détenait le véritable pouvoir de se réhabiliter lui-même, par lui-même. Et puis comme le disait Brian Eno, à propos d’une certaine formation légendaire intronisée désormais à la Philharmonie de Paris : « Il n’y eut peut-être que mille personnes à avoir acheté l’album du Velvet à sa sortie, mais elles ont toutes formé un groupe », phrase dont on n’est même pas sûr qu’il l’ait prononcée mais qu’on s’est réappropriée en tant que maxime disons, populaire. Depuis sa création, Dune aura engendré pléthore de procréations, il est une espèce de fécondation in vitro non-contrôlée dont Jodorowsky et son équipe de cinglés peuvent en reconnaître aujourd’hui la légitime paternité. Qu’il fut ensuite un échec artistique (le Dune de Lynch) ou une série de films qui pèsent sur le plan du budget et de l’Histoire du cinéma (Alien, Star Wars, Total Recall sur lesquels O’Bannon a travaillé), Dune plane haut, comme un mort, autant qu’il n’existe pas autant qu’il est un fantôme à l’influence écrasante. Alors le cendrier est à moitié vide ou bien la coupe est-elle pleine ? Croisée à la sortie de la projection, Xanae Bove (réalisatrice du super documentaire sur l’underground 90’s, X-Taz) y décèle là-dedans une incitation à ne pas laisser ses rêves se heurter au mur d’un quelconque modèle économique austère, recroquevillé sur ses positions. Elle a raison. Pour finir, Marguerite Yourcenar dans Les Mémoires d’Hadrien : « C’est avoir tort que d’avoir raison trop tôt. » Coupez. Et restez assis, ça continue juste après le trailer.

Tronc de Gautier Dulion

Des films français qui ne savent pas où se placer, il y en a plein qui gigotent, des objets à peu près non-identifiés dont on ignore plus ou moins les dates d’atterrissages officielles ou qui évoluent dans des modes de diffusion alternatifs – on ne leur souhaite pas en tout cas le même sort que Dune. Impossible : contrairement au monstre Jodorowskien, ces œuvres possèdent une tête et des jambes, un début, une fin, même si – et c’est là le cordon qui les relie – leur conception fut laborieuse. Une tête et des jambes, un Tronc en l’occurrence, c’est le titre du premier film de Gautier Dulion, réal qui s’est d’abord fait la main avec le clip (Viot, Tomorrow’s World…) jusqu’à plonger les deux dans le bon cambouis dark avec ce court étrange. Tronc est passé par le crowdfunding, ce qui en fait littéralement un « film d’équipe » – aussi réduite techniquement que nombreuse financièrement – qui concrétise l’idée de fantasme au cinéma : on n’a pas vu le film puisqu’il n’existe que dans le ventre et les tripes du réalisateur mais on est prêts à payer son accouchement. Si ce court-métrage n’a pas explosé les caisses tel le Z luxueux Kung Fury (be kind rewind, sa petite histoire est racontée dans le Gonzaï Magazine n°12), il a récolté l’argent nécessaire pour mettre en scène cette « apocalypse minimaliste » dixit un spectateur-critic, ou comment donner l’illusion de déployer la lourde artillerie visuelle avec le bling-bling de centimes dans la poche. La condition ciné qua non de l’auteurisme Made in France (autre film maudit mais lui on sait pourquoi), histoire de pas trop faire flipper, c’est le naturalisme. Le cinéma, c’est avoir quelque chose à dire ou quelque chose à montrer ? Les deux ? En 23 minutes chrono, Gautier a trouvé l’angle nickel pour concilier l’irréconciliable – le social et, euh, « l’horreur ». C’est la base même du cinéma de genre qu’on aime tant que d’être politique en même temps qu’il s’érige en grand huit, en manège qui retourne, en laissant le cul vissé sur le siège, scié.

Tronc part donc d’un fait social – la fermeture d’une usine, une manifestation – et bascule progressivement du côté de la folie jusqu’à distordre les visions du spectateur (est-ce que le héros délire ou est-ce que ce qu’on voit est réel ?). Pointilleux formaliste, Gautier y va franco sur les saturations de sons, d’images, le grain, le flou, point de chichis, point de suture. Et point de temps mort : plutôt des silences qui anticipent les ruptures. On en arrive à l’histoire, point de panique : de façon abstraite, Tronc tâte le pouls d’un certain individu contemporain, solitaire ; concrètement, c’est le récit d’un homme replié dans sa fôret comme un fœtus à l’agonie, trop vieux pour renaître. Ça parle aussi de paternité, Gautier reconnaît la sienne, s’abreuve à la source du cinéma, le muet, plus loquace qu’un dialogue économe issu d’une tradition réaliste tiédasse, fadasse… naturaliste. Si Gautier aime Jean Epstein – et Philippe Grandrieux – il adore aussi le cinéma soviétique « avec une idéologie qui a en même temps poussé la forme et la technique pour son sujet ». Les effets de style du Tronc remettent le spectateur à sa place (sur le fauteuil d’une salle de cinéma) à coups de ralentis stupéfiants ou – spoiler – avec l’apparition soudaine d’une tête de rongeur en squelette à la voix gutturale, asphyxiant ce quasi huis clos des grands espaces où le vent balaye moins les feuilles fanées que les âmes déconfites. « Il y a une scène dans El Topo qui m’a marquée : celle avec plein de lapins partout. » Chassez le Jodo, il revient au galop. « Les déclics que j’ai eu dans ma vie de spectateur, ce sont les films qui m’ont perturbé, où je n’ai pas tout compris ; aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il faut faire des films instantanés.» Bonne chance pour la suite, Tronc, on touche du bois, ah ah.

Réception (Save The Date) de Gilles Verdiani

La suite. « Le sésame, c’est les acteurs » affirmait Benoît Forgeard, réalisateur moustachu de courts-métrages hurluberlus, devenu quelque part chouchou d’une génération d’auteurs Cahiers (Triet, Letourneur, Peretjatko, etc etc). Si un film se monte sur la foi du name-dropping, Forgeard a, lui, trouvé son Katerine en président : Gaz de France est sorti normalement en janvier dernier, plusieurs mois avant le lancement de la campagne présidentielle. Pour le sexy Réception (Save The Date), de Gilles Verdiani, c’est une autre politique. Et la preuve aussi que parler de sexe ne suffit pas toujours à faire parler. Encore un film qui a les fesses calées entre plusieurs chaises, il est présenté comme « une comédie de science-fiction érotique », un film transgenre. Comme Tronc, Réception ne fait jouer que des anonymes, sauf Mathias Van Khache (remember Sexy Boys, tentative embarrassante de teen movie à la française) qui n’a toutefois pas, soyons honnête, le niveau de bankabilité de Kev Mérad. Dans Réception, il y a de la couleur chaude comme le rouge aux joues, des plans cocktails aussi stylisés que l’identité des personnages (Lucrèce, Sandor…), maligne façon de titiller la curiosité par le name-dropping ; pas de casting tape-à-l’œil sur le papier mais des noms aguicheurs à l’écran. Et des physiques de cinéma, des gueules glamour. Plus : ce trouble qui leur doit beaucoup, des regards vaporeux, le geste de porter élégamment une cigarette à la bouche ou d’onduler le bassin. Futuriste à première vue, c’est le terme « poétique » usé jusqu’à la corde qui lui sied, le rend attachant. Libertaire et goguenard, le film parle d’une certaine liberté sexuelle en surface, seulement en surface, contrôlée péniblement par une morale personnifiée, la police des mœurs, dans un délire très Kafka, Brazilien, mais moins champis que MDMA.

Des femmes et des hommes errent dans un loft, des en couples, des qui se cherchent, d’autres qui s’effleurent à peine, ça tourne autour des fantasmes, des marivaudages… Posé comme ça, on se croirait dans un vaudeville bourgeois, une pièce de théâtre classique avec l’amant planqué sur un cintre dans le placard mais rien que le travail léchouillé de la photo ou des décors laisse à penser que non, il serait dommage que le film s’en contente. Résultat : à l’instar du très bon Dealer (malgré la forte influence Refn, surtout période Pusher), Verdiani a « accepté » le deal de sortir Réception en VOD plutôt que de lui infliger un traitement à la Évolution (deux salles, deux semaines, balayage, salut) ; accepter entre guillemets, oui, faute de mieux. Ou alors mieux tout court ? Grâce à la signature d’un contrat avec LoveMyVOD, le film perd en prestige (la salle de cinéma, le Graal) ce qu’il remporte en longévité (dix ans d’existence sur le web). Réception 24h sur 7, selon les emplois du temps de chacun et le niveau de cuisson du pop-corn. Conclusion logique : une boucle qui se boucle pour un projet né sous la bonne toile et qui y reste accroché ad vitam (rien à voir ici avec la boîte de distribution indé) : « Le film vit avec Internet. Pour avoir le pré-achat d’un distributeur, il faut le scénario, je ne l’avais pas encore écrit à l’époque. Pour les acteurs, je n’avais pas les moyens de mettre une annonce, j’ai regardé des photos sur Facebook, c’est mieux que les sites d’agent où tu as un cliché fait pour plaire à tout le monde. En somme, ça a été l’inverse d’un casting traditionnel où le réalisateur embauche des acteurs ; là, c’était à moi de raconter le film, de donner envie et d’expliquer les conditions économiques. Après, pour le tournage, on n’avait que trois semaines, on a tourné à l’efficace. » Efficacité, sexe, transition. Et autre exemple de film-bouts-de-ficelles qui poursuit un chemin alternatif : Haramiste d’Antoine Desrosières, moyen-métrage sur le rapport à la sexualité de jeunes françaises musulmanes. Si son pitch est casse-gueule (mais son traitement habile), le film retombe sur ses pattes. Toutes proportions gardées, Haramiste connaît la même destinée que Rocky Horror Picture Show : projeté depuis des semaines et des mois à Saint-Michel, pas au Studio Galande, mais à l’Accatone, au Luxembourg, les animations (comprendre : les discussions après la projection) se révélant plus sérieuses que les giclées de flotte et de farine du Rocky. Bien joué.

Amore Synthétique de Marcia Romano et Benoît Sabatier

Last but not least, Amore Synthétique. Pas tombé dans l’œil d’un malvoyant : le festival F.A.M.E lui a accordé une place rayon « films atypiques », la fameuse case « autre » des formulaires ; il a été montré à la Gaîté Lyrique un samedi après-midi de mars pendant que dehors un soleil exagérément marseillais pointait. Pas génial pour un film sans promo – dans ces conditions, on aurait plutôt envie d’enquiller les verres de pastis en terrasse. Et pourtant : salle noire, de monde. Mérité. En ayant réalisé Amore Synthétique dans la foulée du Moral Des Troupes, Marcia Romano et Benoît Sabatier n’ont pas chômé, sans faire allusion au boss d’Ecce Films (qui a sorti notamment Gaz de France) quoique ils n’ont pas Chaumet non plus, sans un quelconque autre distributeur fixe à ce jour. Aberration. Évidemment plus proche des monstres de la comédie italienne que du comique stand-up, Le Moral des troupes racontait la jeunesse contemporaine, rock, entre débrouilles et embrouilles, une série de plans foireux rythmés par des plans inventifs, avec la bonne surdose d’énergie qu’on détient quand on doit faire avec les moyens, restreints. Amore Synthétique convoque la même troupe, pas de théâtreux, les crevards qu’on y voit n’ont pas fait leurs armes aux Cours Florent. Il y a quelques nouvelles têtes dont Agnese Claisse ou Antha et Kincy d’Orties et bye bye Blondie, elle est devenue brune mais, ouf, on ne l’a pas rebaptisée Bruni. À part ça, quoi de neuf sous le soleil du Vieux-Port ? Tout.

Plus qu’une suite, Amore Synthétique, c’est le versant électronique du Moral (b.o. de Blackmail, interludes de Dondolo…), son complément plus genre que social, bizarre, déviant : une fille tombe amoureuse d’Antonio, le problème c’est que celui-ci est un synthé, il est détraqué. L’inverse de la femme-objet ou homme-objet, c’est l’objet humanisé comme l’avait imaginé – pour rester chez les Italiens – Marco Ferreri avec I Love You, film dans lequel Christophe Lambert s’éprenait de passion pour son porte-clés. De là on peut imaginer le délire à la Carpenter, les clins d’œil épileptiques au giallo, le fétichisme. Et les dissonances avec les distributeurs. Marcia : « Dans notre démarche, il y a une contradiction de base, on le sait. Aujourd’hui, on ne peut pas vouloir filmer en toute liberté, sans acteurs du sérail, sans subventions, avec une équipe de trois personnes et chercher ensuite à être distribués. En dix ans, l’autoproduction est devenue synonyme de : pas d’acteurs validés par l’industrie, pas de scénario, pas d’argent. Truc chiant et pauvre, l’horreur – on ne mesure pas à quel point la facture du cinéma français aujourd’hui est friquée, il y a un profond mépris pour le côté fauché d’un flm contrairement à il y a encore quelques années, et contrairement au milieu qu’on filme, le rock, où le DIY et l’indie sont des valeurs ajoutées. » Au F.A.M.E festival, les spectateurs, eux, ne s’y sont pas trompés : Amore Synthétique a obtenu le prix du public. Alors, si le peuple le demande, s’il le plébiscite, pourquoi refuser au film une visibilité comme il se doit ? « Nos films pourraient avoir un public, mais pas faire beaucoup d’entrées. Et pour les distributeurs et exploitants, c’est une évidence: les autoprods ne représentent pas des cartons potentiels. Et en même temps, filmer ce qu’on veut filmer, raconter, sans acteurs connus, un univers freak, ce serait impossible de faire autrement qu’en s’autoproduisant. C’est donc une problématique sans issue. Et entre les deux, le plus important pour nous est de faire, fabriquer, filmer, en toute liberté esthétique. »

Pfiiiouuu, dans tout ça, on croirait se perdre dans les méandres d’un truc sur-scénarisé. Il y aurait bien un film à faire sur le sujet : Les films qui n’existaient pas (ou presque). Des producteurs et distributeurs intéressés ?

6 commentaires

  1. Très bon article M. Ligammari !

    Un peu déçu cependant que Dealer soit seulement évoqué et qu’il ne fasse pas l’objet d’un détail (vu que seul y-celui compte !) car à mon sens il le mériterait…tout simplement parce que si on passe outre sa facture de bouts de ficelle et l’omniprésence de ses influences (Pusher, Seule contre tous etc.) c’est un film plus qu’efficace qui tranche (…) allègrement avec les autres tentatives françaises dans le genre qui s’annoncent chaque fois « brutes » mais s’avèrent finalement plus policées que polissonnes (je pense notamment aux films du néanmoins sympathique Cavayé).

    Bref, Dealer a tout pour être un leader (sauf le blé) et pour ceux que ça intéressent, il est disponible sur Netflix, ce qui est toujours ça de pris.

  2. Merci pour la citation. Chouette d’être le Rocky Horror d’aujourd’hui, même si mon film ne lui ressemble pas beaucoup. Il st vrai que certains spectat(trices) reviennent pour la douzième fois. Haramiste c’est la comédie sur l’émancipation sexuelle de deux soeurs maghrébines et voilées, coécrite avec ses interprètes.
    On est là à chaque séance.
    A l’accattone 20 rue Cujas, Paris 5ème:
    -DIMANCHE 10 AVRIL 16h, discussion avec la cinéaste Leyla Bouzid
    -VENDREDI 15 AVRIL au soir, discussion avec la comique Zazon
    -DIMANCHE 24 AVRIL 16h, discussion avec les auteures de la BD « desperate bledardes »

    Bande annonce https://vimeo.com/129008532
    http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/haramiste.html
    https://www.facebook.com/events/1528845554076901/

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