Fatalement, ça devait finir par arriver : Lemmy est parti, suivi d'un cortège d'éloges plus ou moins bien branlées qui fait dire, maintenant qu'on est en 2016, que les réseaux sociaux sont une plaie qu'on aura du mal à refermer. Tout au long des années, nous n'avons pas beaucoup écrit sur Motörhead, peut-être parce qu'il n'y avait pas grand chose à en dire, que les actes parlaient mieux que les paroles. Mais cette fois... difficile de faire l'impasse. Plutôt que de vous servir une hagiographie pourrie facile à liker sur Facebook, on a préféré ressortir des cartons un papier sur "Lemmy", le documentaire bigger than life consacré en 2010 à ce mec qui, même amaigri par un cancer pas si fulgurant que ça au regard de sa dernière prestation au Hellfest, était encore mille fois plus rock que Eagles of Death Metal & co.

Publiée voilà quelques semaines, l’interview du batteur de Motörhead par un gringalet de cinquante kilos tout mouillé n’avait pas ému grand monde. Le Suédois adipeux aux marcels mille fois usés était à Paris pour la promo d’un 25ème album dont le titre – The Wörld is yours – annonçait, comme tous les trois hivers, un rock pileux surmonté d’une grosse excroissance plantée au milieu : Lemmy. L’album, du reste, n’avait pas ébranlé la foule. Et, votre serviteur ne connaissant du groupe qu’Ace of Spades et son cliché de rock pour piliers de comptoir,tout juste bon à faire sautiller Sir Manœuvre sur son trampoline, on aurait très bien pu s’arrêter là. Tout ça, c’était jusqu’à la découverte du documentaire Lemmy, sorti en décembre dernier. Maintenant, on rembobine et on décapsule.

Oublions les métaphores, larguons les évidences : Motörhead fait partie du club très privé des groupes qu’on aime sans forcément apprécier leur musique. C’est l’une des conclusions – désolé pour le suspense – du visionnage de ce documentaire réalisé par Greg Oliver et Wes Orshovski. A l’inverse, à force d’avoir eu l’impression d’entendre pendant près de deux heures le même refrain braillard tourner en boucle, j’en arrive à me demander s’il est possible d’apprécier Motörhead pour son essence – autre que celle du Zippo j’entends – et de vénérer la discographie du groupe sans pour autant ressembler à une novö-punk grassouillette aux cheveux décolorés hébergée chez un toxicomane de la banlieue de Los Angeles. C’est une autre histoire, j’en conviens.

L’une des premières stupéfactions de ce documentaire, certes un peu naïve pour le fan hardcore – s’il en reste encore d’assez vifs pour lire une phrase de plus de trois mots – c’est la solidité du personnage, sa carcasse bovine capable de résister aux ressacs et, accessoirement, à l’absorption de speed depuis quarante ans déjà. Traqué pendant de longs mois par la caméra des deux anonymes, Lemmy Kilmister fascine par sa présence, sa démarche, son attitude, sa façon de porter les boots cousues-main, ce regard animal qui en dit mille fois plus long que la moindre chanson de – au hasard – Velvet Revolver, Green Day ou Metallica. Cent fois on aura pu lire qu’il est né en 1945, « bloc de granit imperturbable face au temps qui passe inexorablement », j’en passe et des meilleurs. Rarement on aura noté que Lemmy était là bien avant tout le monde, de Lester Bangs aux Damned en passant par tous les apprentis mécaniciens que compte la profession. Et que lui, contrairement aux autres, n’a pas fini en hospice à déglutir des compotes de pomme. Filmé lors d’une émission radio, questionné par un fan canadien qui lui demande les raisons de sa survivance, Lemmy répond laconique : « j’évite de mourir ». Il est quand même marrant ce Lemmy. Dans la bouche de n’importe quel autre péquenaud clouté, ce genre de déclarations passerait au mieux pour de l’héroïsme carton-pâte, au pire pour une prophétie marketing enfoncée dans la tête à coup de stylo-plume. Chez lui, pas de second degré, pas de posture, « une centaine de nanas baisées tout au plus, ça fait pas lourd, deux femmes par an tout au plus ». Ca fait pas lourd, c’est vrai, pour un morceau de viande aussi massif.

Lemmy, le documentaire, saisit par sa simplicité. Cette manière innocente, virginale dirait-on en d’autres circonstances, de filmer ce qui échappe au commun des mortels. Oliver et Orshovski filment la bête dans son quotidien, du centre commercial où il recherche un boxset mono des Beatles, à l’enregistrement d’un featuring dans Californication, la série qu’il a tant influencé pour le way of life et les Marlboro éteintes dans les verres de whisky. Entre deux témoignages des grands guignols – Mötley Crüe, Alice Cooper, Ozzy Osbourne – sur l’importance du gros moustachu, des scènes de vie touchantes où l’on apprend, un brin effaré, que le hobby du Lemmy reste de jouer à la machine à sous au Rainbow, un troquet de Los Angeles. Et, accessoirement, de partir en balade dans des tanks allemands de la seconde guerre mondiale, l’air de rien, pour s’ébahir des coups de canon tirés par l’engin. Extrait d’un dialogue surréaliste entre le réalisateur et l’animal :

– Qu’aimeriez-vous dire à ceux qui pensent que vous êtes un nazi ?
– J’ai eu six copines noires. Ca fait pas vraiment de moi un bon nazi. J’me vois pas aller à Nurenberg présenter mes copines au Fürher.

Bon père de famille, Lemmy collectionne les couteaux de chasse dans un sordide trois-pièces mais a rapidement appris à son fils qu’on « ne touche pas à l’héroïne, mais que le speed ça vaut le détour ». Les plans s’enchaînent, on passe d’une pathétique répétition avec Metallica (et le lecteur sensé de conclure que James Hetfiled a l’air d’un grand-père face au doyen) à une tournée européenne en tour bus à mater des dessins animés vaguement pornos, sans oublier la énième clope écrasée dans un cendrier improvisé. A bien y réfléchir, à s’enfiler les séquences comme des rasades d’un monde qu’on ne connaîtra jamais, le fondateur d’Hawkind apparaît tel qu’il est, Lorenzaccio d’un univers créé de toutes pièces, héros tragique d’une pièce de Musset dont le décor serait un bordel enfumé, avec la même tirade (« mourir sur scène ») déployée à l’infini. Une histoire tragique, parce qu’à force d’endosser le poids du rock sur ses larges épaules, Lemmy reste incapable de faire tomber le masque collé jusqu’au plus profond des rides. Splendide scène de conclusion, symptomatique de ce grand cirque qu’a toujours été le rock’n’roll, un question-réponse clôture le film. On y décèle le vice et ses versos, l’animal face contre terre, planqué devant sa machine à sous :

– Si votre vie était un film, quelle serait votre fin parfaite ?
– Il se terminerait par un coup de tonnerre. Je disparaîtrais en haut d’une montagne en laissant une plaque avec l’inscription : « je vous ai eus. Encore. »

Aussi loin qu’on se souvienne, ne restent que Keith Richards (et encore…) et Lemmy pour donner encore envie de croire à ce grand mensonge qu’est devenu le Rock’n’Roll, cette sirène qui en tua plus d’un et força tant d’autres à des carrières de cadres contrits par leur médiocrité sur le manche. Elle est précisément là, la force de Lemmy : remettre le public à sa place. Parce que le rock, comme la sociologie, est un sport de combat. Et qu’il n’y a qu’un vainqueur à la fin, que le match soit truqué ou non.

Greg Oliver & Wes Orshovski // Lemmy // Damage Case Films

44 commentaires

  1. clair vraiment surprenant que tu t’y colles
    pas encore vu mais tout le monde me dit que c’est dément.
    petite rectification tout de même : Lemmy n’a pas fondé hawkwind,il est rentré dans le groupe 2 ans après sa formation.
    ce mec est un mystère pour la science bien plus que Keith d’une certaine manière ( qui est pourtant foutrement résistant)
    dans le trip fou dangereux je trouve que little richard se pose là ( fuck le mec est né en 32) dans le genre travelo défoncé hystérique

  2. Comment peux tu encore balancer quelques cliches sur sa musique ou ses fans avec condescendence et sans meme etre drole.Deja fait mille fois…
    Sinon tu fais dans le sensationnalisme. Putain, Lemmy le deglingo,toujours la, il baise il gueule il fume et il boit…allons intellectualiser tout ca pour des mecs en mal de sensation forte..

  3. Ah ça c’est sûr, Lemmy le cammionneur, Lemmy le roc(k), Lemmy bigger than life, Lemmy « motherfucker » Kilmister… Tout ça j’ai déjà lu, merci: ça ne m’a jamais donné envie d’écouter sa musique pour autant. Et puis on ne me fera pas croire que ce mec est encore là uniquement grâce à la taille de ses testicules.

    Remarque, cher Peijaji, tu devrais t’estimer heureux. J’aurais pu pousser le bouchon encore plus loin, genre: « Rockeur existentialiste, Lemmy apparait tel un acteur sorti d’un livre de Jean-Paul Sartre, les mains toujours sales mais jamais la nausée » (« Les mains sales », c’est de Camus ou Sartre? Putain j’sais plus, j’dois pas être si intello gauchiste que ça finalement)

  4. Ca me fait un peu marrer de toujours vouloir voir dans la culture pop plus, de contextualiser, de referencer, de comparer, d’elever.Quelle horreur de juste parler de cette fange, allons la parfumer avec des gouts surs et plus respectables.
    Ah oui, le mot intello, je l’aime pas, je l’utilise pas, gauchiste, encore moins.

  5. Je crois que tu te trompes, je n’ai aucun mépris pour l’audience et les fans de ce type de musique, simplement une totale méconnaissance qui m’amène à penser selon mes propres codes. Ca peut passer pour de la prétention, mais dois-je te rappeler ici que mon groupe préféré reste Roxy Music, que je porte des chemises à fleurs et que je kiffe les arrangements un peu pd type violon/piano?:)

  6. « …fan hardcore s’il en reste encore d’assez vifs pour lire une phrase de plus de trois mots… »
    c’est pas top gentil ca. Bon on va pas se prendre la tete, pour savoir si tu respectes ou pas ces mecs la. J aime bien les gens qui respectent pas,ca donne des bons textes (les tiens compris souvent) c’est juste la maniere de faire… et tirer sur l’ambulance, c’est fastoche.
    Je reflechissais que ton texte est uniquement ecrit pour les gens qui ne connaissent pas ou n’aime pas le groupe, comme si on doit a tout prix separer les fans des observateurs..dommage, moi je crois aux ponts.
    ah oui le violon, c est de la guimauve c est pas pour le rock et le piano que pour que Slash monte dessus faire son solo…

  7. NB: si certains fans ont l’âge de Lemmy, ça leur fait plus ou moins 65 ans, d’où cette digression sur la vigueur. Quant au reste, je me fous du respect, j’écris comme je sens, point.

  8. Faux, ce groupe et de nombreux dans le genre reunissent plusieurs generations de fans. C’est beau de voir des vieux et des gamins arborer les memes t-shirts de Maiden.

  9. Peikaji, tu commences à nous fatiguer avec ta défense de l’étendard métalleux ! Pond nous un 5000 signes sur Slash et Hetfield et qu’on en parle plus ! En plus, comme tu le reconnais, ce texte est très bien. Mais ne s’adresse pas qu’aux fans de chemise à fleurs fans de violons au vent (le violion, hein, pas la chemise), preuve de l’ouverture -qui l’eut cru ? – de cette rédaction.

    And make some noise, hein.

  10. Bon on se calme les jeunes. Je reste courtois j’attends pareil en retour. Je me disais que en sortant un texte sur Lemmy, on avait le « droit » de parler de cette musique, j ai du mal comprendre. On defend le chef, c’est ca? Il a pas besoin de vous et lui au moins accepte la discussion. Preuve d ouverture?? quand on me demande de la fermer…ridicule.

  11. Bon là je crois que ça fait un partout, Peikaji n’a pas tort.
    Enfin bref, c’est un super documentaire, à placer entre « Some Kind of Monsters » (en beaucoup moins ridicule, désolé Peikaji) et Spinal Tap.

  12. Peikaji, je veux pas dire hein, mais tu t’insurges parce qu’un mec doute que les fans hardcore de Motörhead soient capables de lire une phrase de plus de trois mots, alors que tu es toi-même incapable d’écrire trois mots sans faire une faute d’orthographe…

  13. Bel article et superbe bande-annonce.
    J’ai bien dû voir Motorhead 7 ou 8 fois sur scène, un peu comme tout le monde si l’on en juge par la fréquence des tournées. La première fois, des types sont entrés dans la salle en Harley pour assister au concert assis (ou debout) sur leur moto. J’étais gamin. J’étais très impressionné.
    La dernière fois, j’y suis allé un peu par habitude et puis je ne tenais pas la grande forme. Les types à côté de moi ont fait tourner des flasques de bourbon. Ils tendaient simplement leurs flasques, à tour de rôle, sans me connaître, sans s’arrêter à ma gueule de cadre, sans engager la conversation.
    Bon, ce commentaire n’apporte pas grand chose à la discussion mais je me dis quand même que ce genre d’ambiance doit tout à Lemmy.

  14. Quand j’étais môme et métalleux pré pubère, Lemmy m’impressionnait grave. Je le trouvais encore plus rad que les mecs du death metal avec ses verrues sur la gueule et son look de hells. Et pourtant sa musique est moins extrême. Il a juste toujours été ultra rock n roll. A part un ou 2 albums à son métal, en fait les albums de Motorhead sont super rock n roll basique, ils appuient plus fort sur les fûts, jouent plus vite et Lemmy en saturant sa basse a ouvert les vannes et déniaisé l’instrument. Mais ya d’autres mecs comme ça ! Scott Wino et Bobby Liebling notamment. On parle aussi trop peu de ses lyrics au vieux Ian, il est bon, jvous jure vous qui vénérez la pop, vous devriez vénérer ce côté écriture instantanée. C’est pas facile à maitriser. sur l’album dont tout le monde ne cite que ACe of Spades , il ya de supers lyrics, We are the roadcrew, the chase is better than the catch, love me like a reptile .. franchement ça vaut largement du Iggy ou du jagger/richards. c’est pas métal métal, c’est punk, c’est rnr, ça brule quoi. c’est motorhead.

  15. le « centre commercial où il recherche un boxset mono des Beatles » c’est Amoeba Music, énorme magasin de disques formidable et indépendant. Pas vraiment le centre commercial à la Romero quoi..

  16. Cette (Lem)mythologie digne du catch us et de l’Undertaker m’a jamais fait rêver, qu’elle vienne de lui, de Keith ou de whatever. Cela me fait penser aux pathétiques pubs de Oui FM qu’on voit encore trainer dans la presse et qui dit « Le rock est là pour changer votre vie », photos de Kurt Cobain et Amy Winehouse à l’appui, alors qu’ils ont que 12 ans, genre première communion. Et c’est clair que le rock les a tellement arrangé tous les deux…

    Sylvain
    http://www.parlhot.com

  17. @ BSTR Le seul ridicule dans « Some Kind of Monster » c’est Kirk Hammett et son songwriting. Je vois pas ce que tu reproches à ce documentaire.

  18. C’est vrai Rory.
    C’est vrai qu’un chanteur multimillionnaire qui fait une dépression en plein enregistrement et part chasser des ours pendant 6 mois, c’est tout à fait terre à terre.

    🙂

  19. J ‘ai vu The Hawkwinds à Bath ( UK ) au début des années 70
    leur light show fut énorme ( tri-dimension ) …leur hit « silver machine /  » Brainstorm  » / « In search of space  » …
    m ‘avais conquis par leur space-psyche musique !.
    J ‘ai revu Lemmy avec MOTORHEAD à la fin des années 70 …
    au Havre…. c’était un autre genre …en tout cas le trio était diablement rentre dedans façon R’N’Roll Punk .
    Si vs souhaitez envoyer …une copie de son livre …croyez moi …il sera commenté largement sur notre station ( 103.1) ….ou sur mon blog:
    http://rockencaux.musiblog.fr

  20. Je pense que Bester a ouvert une brèche en balançant un smiley… Demain, on pourra dire qu’au niveau des commentaires, il y eu un avant et un après article sur Lemmy…

  21. chouette article, mais je regarderai pas le film pour autant.
    Ce que j’aime chez Motorhead c’est leur son, pas leur leader.
    j’ai du mal à comprendre le fanatisme désespérant décrit par Sylvain Fresson dans son post. Cela dit la verrue sur la gueule si c’est vachement tendance en 2011 je vais peut être (enfin) avoir du succès auprès des hommes? naaaaan être moche et cool c’est juste pour les légendes du rock !!!!
    la bise à tous les GonzoÏdes !

  22. bah le fanatisme c’est que ces mecs et ces nanas ont des vies qu’on a jamais eu les couilles de mener .. du coup on les adore, on se projette en eux. c’est simple. Tout art marche aussi par la projection de son public dans ce qu’il représente ou dans son auteur ou dans les 2. Après y a des gens qui n’aiment pas ça parce que eux ont eu les couilles de tenter le truc mais ça n’a pas marché et effectivement ça leur a amené que des emmerdes. Je me met à leur place, je comprends que quand ils voient quelqu’un mouiller son slip pour un musicien ça les soul un peu quoi. Vrai aussi que les pubs qui surfent sur ‘la légende du rock’ sont énervantes. Mais les documentaires non je suis pas d’accord, c’est marrant. et juste quand même rendre à césar machin truc : la mythologie de Lemmy est due à sa vie, ses groupes, ses frasques etc .. Le catch ouais. Chépa, on s’en fout non ? Perso ça me fait plutot marrer. Au moins il ne joue pas pour des défilés de mode à la con ou des soirées privées jetset comme Iggy. Quoique ça va peut être venir . Oh merde

    1. Oui… comme tous ces zeunes zozos qui portent aujourd’hui un tee-shirt Ramones (Logo, ou « Rocket to Russia »), pour « faire joli »?! Certes, j’exhibais bien, en 1977-78 le gros badge subtil « Tampax. Sorry, not tonight », sans pour autant en faire usage déplacé.

  23. Charles Max :***bah le fanatisme c’est que ces mecs et ces nanas ont des vies qu’on a jamais eu les couilles de mener .. du coup on les adore, on se projette en eux.***

    J’ai écouté du Mötörhead dans ma jeunesse, je trouvais ça pas mal mais j’ai jamais été un putain de « fanatique » et même fan, idolatreur en tout genre. Pour moi ceux qui idolatrent un groupe sont un peu coincés du cerveau, et c’est vrai que dans le genre hard rock etc c’est là qu’on en trouve le plus. C’est encore un phénomène que j’ai toujours eu envie de comprendre …

  24. Le problème n’est pas que ce soit mal écrit (ça ne l’est pas !).
    Mais bien plus grave : qu’un vrai auteur gonzo serait AU MOINS allé le voir en concert quelque part.
    j’imagine mal Hunter S. Thompson écrire un article d’après une émission de télé…

    Allez mon bon BSTR, voilà une vieille chronique dont je n’ai plus l’usage, je vous la donne pour vous permettre de rester digne :
    (URL SUPPRIMÉE CAR MARRE DU RACOLAGE. POUR TOUTE MANIFESTATION DE L’AUTEUR DU COMMENTAIRE OU INSULTE: desk@gonzai.com)

  25. Salut Philippe,

    bon ce commentaire est totalement con, le plus con de l’année. Désolé de ne pas avoir le mail de Lemmy pour lui demander de caler une date à Paris ou en France lorsque JE décide de faire un papier.

    En revanche, concernant le coté spam autopromotionnel vers votre propre papier, désolé mais je vire l’URL, marre de ce réflexe que vous semblez avoir pris depuis déjà plusieurs commentaires.

    Amicalement, néanmoins.
    B

  26. Je remarque que quand Bester parle, tout le monde écoute ! C’est bien … Un bon FUCK OFF dans dans la gueule du Philippe aurait aussi eu un effet bien libérateur face à toutes ces faces de cons, surtout la sienne évidemment surtout quand on associe le Banzaï au Gonzo.

    Mais peut-être vais-je me faire aussi modérer ??

    Bref, ce Philippe cite Hunter S. Thompson et il a juste les couilles de mettre un lien vers ses articles, véritables diarrhées verbales qui forcément sentent très fort sa propre connerie … Il est allé au concert lui … et ça fait de lui un maître du Gonzo … Pauvre type.

    J’arrête là hein …

  27. Merci pour tous ces commentaires amicaux.

    Cher Bester, je reconnais une vilaine habitude à mettre des liens sur des choses que j’écris ailleurs. Loin de moi l’idée d’aller me plaindre qu’on les modère de temps à autre, charbonnier est maître chez soi.

    une précision tout de même, je ne le fais QUE quand je pense que le clin d’oeil peut être pertinent (je lis aussi des tas de choses sur Gonzai, presque tout en fait, sans en mettre … mais ça se voit moins, c’est un fait.)

    Ravi de m’être fait « amicalement » décerner le commentaire le plus con de l’année (pourtant dieu sait que la barre est placée haut, ici, certains doivent être verts…), je n’en retire pourtant pas une ligne.

    Ca sera d’ailleurs mon dernier je pense, il faut savoir sortir sur une bonne note. J’ajouterai donc simplement et sans polémiquer que je chie à la raie de M. le Poulpe.

    bonne journée à tous,
    paix et amour.

  28. Je maintiens quant à moi que sortir une comparaison Thompsonienne sur avec du – je cite – « au moins voir Lemmy en concert pour écrire ce papier » quand bien même l’auteur écrit sur un DOCUMENTAIRE, est d’une bêtise abyssale, sans fondement. Bonne continuation, Philippe.

  29. Troisième commandement : Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain.
    Bien fait pour Philippe !
    Il n’empêche que Motörhead (et pas Mötörhead comme l’écrivent les anciens du mouvement növö), c’est d’abord une expérience qui se vit une bière à la main, les pieds dans la merde et entouré de chevelus qui sentent la chaussette mouillée. il me semble qu’il ne faisait que rappeler cette vérité simple, certes en partie hors sujet sur un post concernant un DVD.

  30. lemmy n’a pas fondé HawkWind (et pas Hawkind)!
    quant aux 100 femmes de Lemmy, le passage du doc n’est pas très clair mais je pense que c’est une blague qu’il fait, son tableau de chasse est à n’en pas douter plus imposant

  31. Oui, merci Siegfried, Serlach a apporté la précision dès le deuxième commentaire. My mistake, mais pas de quoi me le rappeler tous les dix messages…

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