Tourné en Bulgarie dans un ancien centre de congrès communiste, le nouveau clip de VIOT est un OVNI qui fait autant penser à du Bashung de science-fiction qu’au Twin Peaks de Lynch remonté à l’envers par Vladimir Poutine. Exclu pour les terriens, ici et maintenant.

C’est un peu comme si la terre penchait et que le jeune disciple de Christophe (lui-même fan de Lynch, tout se recoupe) semble en avoir fait son leitmotiv. Après ses débuts à la plume chez Gonzaï, Adrien Viot se lançait voilà quelques années dans une carrière musicale complexe, tant pour le choix de son identité (AV) que pour ses choix qui l’ont poussé à prendre son temps là où d’autres auraient maximisé à blinde sur le petit succès de Venus Bar.

Intérieur nuit, trois ans plus tard, même bar. AV s’est renommé VIOT et son premier album, « Astana », est sorti sur son propre label (Langage Records. Peut-être pour trouver Saussure à son pied ? Blague de linguiste). Si « tout est encore enfumé », la musique court désormais sur une ligne claire qu’on appelle l’épure. De la chanson française à Mickey 3D, VIOT n’aura donc conservé que la troisième dimension et les 8 minutes du clip, dont il est ici question (réalisé par Astrid Karoual), suffisent à faire planer les ânes de Bashung.

En concert le 19 novembre au Supersonic (Paris)
https://soundcloud.com/avsinger

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