Bref et intense. Ainsi soit février, le mois où se révèle ce qu'on appelle l'amour. Saint-Valentin et anniversaire du patron obligent, le numéro 2 du Gonzaï Show sent la love. Entre retrouvailles corréziennes avec les JC Satan, et renaissances parisiennes des Warlocks, voici le petit récit de nos festivités mensuelles. Ce qui suit n'est que bribes coupées au montage voire oubliées au tournage. Pour plus d'informations...

Gare de Tulle – 18h27

« – Gonzaï
– Oui !
– Je suis bénévole des Lendemains qui chantent, on va à l’hôtel puis je vous emmène à la salle.
[…] – On a pas de réservation, enfin ils n’ont pas de chambres pour nous
–  Ah Bon ? Ah lala, je le savais, moi je suis photographe, le reste je ne maîtrise pas.
– C’est grand chez toi ?
– Pourquoi
– Parce qu’on est trois »

Tulle – Les Lendemains qui chantent – 19h27

 » – J’ai une merde pour l’interview de JC Satan.
– ???
– Le boulodrome Ian Curtis est en mode tir à l’arc et le mec veut pas nous faire de démo
– T’avais pas appelé pour réserver ?
– Bonjour, c’est machin de Gonzaï je voudrais un terrain de pétanque…Bah non !
– Tu fais chier. »

Tulle – Les Lendemains qui chantent – 19h32

 » – Ca va ?
– Sert moi un doube Jack plutôt
– Vous venez de jouer en première partie c’est ça ?
– Ouais, c’était super, non ?
– Ouais, entre Peymo et Explosions in the Sky quoi.
– … »

Tulle – Palace 0 étoiles – 01h32

« Je crois que je suis en train de vivre la pub MAAF
– Quel chic, quel kisth !
– Regarde y a des couvertures avec des pingouins dessus.
– Commence pas à foutre le bordel, et rhabille toi, putain
– Bonne nuit les amis. »

Le lendemain à 8H00 sur le quai. On n’en croyait pas nos yeux encore groggy de la veille. Jean-Pierre Pernault ! Là devant nous sur un quai anonyme de la gare de Brive-la-gaillarde.

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Attend, il monte dans le même train que nous. Pendant quelques heures, nous serons dans le même sens, guidé par une même trajectoire, toi l’animateur vedette des régions et nous les parisiens contrariés, séparés de quelques sièges nous épousons la même trajectoire, immobiles ensemble, à la même vitesse; toi, nous. Putain, que j’aime le train.

Perspectives

« – JOIE-YEUzAH-NI-VERRE-SAAIIIRRE… Joyeux Anni..
– Ta gueule. »

Le patron est en forme. Même s’il n’a plus d’âge, tout le monde le fête. La petite kermesse bat son plein à la maroquinerie.

Juan Trip et son mini-moi qui le suit partout passent des disques de huit minutes minimum, temps nécessaire pour aller en loges, chercher le tire-bouchon accroché par une corde à la porte du frigo et pitcher sur la caractère incroyablement novateur de la série La Quatrième Dimension. Discussion d’un autre temps, changement de dimension. Forever Pavot, porte bien haut le drapeau tricolore sur l’échiquier psyché. Entre harmonie vocales et déluges de synthés, il se dit que ces quatre-là tiennent la dragée haute à la bande à Bobby qui suit. The Warlocks divisent, certains diagnostiquent un syndrome « tournée détox », d’autres se complaisent de souvenirs. Des déçus et des ravis, et toujours la même rengaine ou devise : faire, défaire, parfaire et refaire. Le monde qui ne nous attend pas pour nous faire tourner sur lui-même, et lui tournant autour d’autres astres. Silence, moteur, ça tourne ! Dans quel sens ? Ca c’est une question de point de vue.

3 commentaires

  1. Il y a une interviou bilan de compétences des Warlocks à voir absolument sur le rétro-projecteur avec son team de commerciaux. C’est lundi, on se fixe des objectifs les gars.

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