Fin septembre paraitra le quatrième numéro de ton magazine préféré – et si ce n’est pas le cas que ton corps brûle en enfer avec les tonnes de journaux que tu n’as jamais lu. Pour fêter cet été très indien, on remet le couvert sur Ulule pour t’inciter à précommander d’office ce nouveau numéro que tu pourras revendre à prix d’or sur eBay dans dix ans. Mais d’ici là, abonne toi, car personne ne le fera pour toi.

« Personne ne le fera pour toi ». C’est une phrase qui revient de plus en souvent en écho quand un cuistre vient me vanter les bienfaits de la contre-culture le cul rivé dans son sofa. Etant entendu qu’usiner dans le monte impitoyable du Do It Yourself c’est toujours un peu l’adage du « un qui bosse et deux qui regardent », on en connaît un paquet des types qui ne donnaient pas cher de notre peau, toujours prêts à donner du bon conseil sans pour autant lever le petit doigt ; un peu comme le voisin qui vous regarde pousser votre bagnole en demandant inquiet si vous avez besoin d’un coup de main. Toujours est-il qu’après 3 numéros et malgré quelques sueurs froides, le magazine Gonzaï trône fièrement sur quelques étagères et qu’on ne voit pas de bonnes raisons pour s’arrêter en si bon chemin.

Toujours au prix de 7 € frais de port compris – et un peu plus si vous optez pour un autre forfait – le numéro 4 paraitra à la fin septembre et sera envoyé par nos jolies mimines grâce à un service postal qui n’a toujours pas bien compris ce qu’on foutait tous les trois mois avec toutes ces enveloppes kraft.

Malgré cet ode vaguement poétique au fais le toi-même, j’en vois certain au fond qui soupirent : « encore une campagne de précommande sur Ulule, z’en avez pas marre les gars ? ». Que les lassés se rassurent, ce sera la dernière sous cette forme. Dès le numéro 5 à paraître en décembre, et pour fêter notre – déjà – première année d’existence en format papier, on changera radicalement la méthode d’abonnement, histoire de ne pas tomber dans la routine mais aussi de continuer à surprendre. Et non, nous n’irons pas en kiosque, et non, on ne va pas décider comme tous les gogos de passer à une putain de formule attrape-nigaud en PDF pour réduire les couts et les emmerdements. Mais pour savoir ce qu’on vous prépare pour 2014, encore faut-il bien finir l’année. Et là par contre, on ne pourra pas le faire sans vous.

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Comme toutes nos tentatives de punchlines publicitaires ont jusque là échoué à convaincre madame Michu de laisser tomber Télé 7 jours, autant aller à l’essentiel : avec Gonzaï, le lecteur achète notre indépendance (sic), un magazine garanti sans publicités tapageuses et une certaine conception de la presse contre-culturelle telle que la lisait vos parents avant de mourir d’une crise cardiaque en s’abonnant à Vanity Fair. Et puisqu’on en est là, autant vous donner le menu du prochain numéro en conservant toutefois quelques surprises pour la digestion :

un dossier sur les fouteurs de merde, de Chuck Palahniuk à l’équipe des dictateurs graphistes de Bazooka, une longue story sur le plus ripou des magnats de la presse Rupert Murdoch, un long entretien avec le dessinateur Philippe Druillet (Pilote, Métal Hurlant), un portrait du producteur Conny Planck, un reportage sur les Pierrots de la nuit, sans oublier l’incroyable histoire du premier hacker de l’histoire nommé Captain Crunch et des fausses pubs plus drôle que tous les publireportages sans scrupules que j’ai pu lire dans la presse française cet été.

Bon, je m’étais promis de faire court et comme d’habitude me voilà à tartiner des lignes entières. Un dernier message aux collectionneurs et fans de la première heure, pour cette campagne Ulule on a décidé de fabriquer des GOODIES. Au programme, des mugs, des briquets et des badges Gonzaï pour vous permettre de briller en toute circonstance dans les hautes sphères de la société. Pour tout savoir sur ce procédé marketing artisanal, rendez-vous sur la page de précommande où vous saurez, tel Bruce Willis dans les situations difficiles, faire le bon choix.
Histoire de remettre les pendules à leur place, un dernier mot tout de même : ce magazine n’a pas besoin d’être « soutenu » par pitié, il a besoin d’être acheté par envie. Gonzaï, just do it (for) yourself !

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2 commentaires

  1. Bonjour Gonzaï !
    Il parait que vous fêtez l’arrivée du numéro 4 jeudi soir, et je ne suis pas conviée. Evidemment, il doit s’agir d’une erreur et je ne vous en tiendrais pas rigueur, néanmoins, je ne suis pas contre quelques invitations, histoire qu’on viennent fêter ça avec vous !
    Gonzaïement,
    Marie

  2. Coucou yo,
    merde vous avez pas reçu la carte par fax ? Ca se passe chez Agnès B au 3 rue du jour dans le Ier arrondissement, à 19H00. Tenue incorrecte exigée.

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