Même s'il pense le contraire, le vétéran de la musique transpire souvent le « tout vu tout entendu ». Avec Wayne Coyne, c'est tout l'inverse : la fraîcheur incarnée. Rencontre avec un chanteur perché en haut de son arbre, avec son nouvel album.

Pour fêter les 56 balais de leur leader, le 13 janvier 2017, les Flaming Lips n’ont pas eu trop de mal à trouver le cadeau idéal. Un 17ème album, pardi ! Loin de nous l’idée de revenir ici sur la discographie fournie et bigarrée du groupe originaire d’Oklahoma par manque de temps, mais un constat : ces gars-là restent frais, passionnés. Et continuent de fuir ce que certains d’entre nous recherchent : la stabilité.

« Oczy Mlody » devrait énormément plaire aux fans du groupe. Au risque d’enfoncer les portes ouvertes à coups de voiture bélier, j’irais même jusqu’à dire qu’il s’agit d’une excellente surprise. Voilà pour notre chronique express, on vous laisse vous procurer l’album par toute forme de moyens légaux et nous prouver le contraire par A+B si vous en avez envie. D’ici là, place au patron.

Salut Wayne. Désolé pour cette question bateau, mais que signifie le titre de l’album ?  C’est plutôt obscur.

Franchement, au début, on ne savait pas trop comment l’intituler. Par le passé, on avait eu pas mal de titres un peu bizarres, mais là, on était en panne. « Oczy Mlody », c’est un livre de poche qui traînait au studio. Un livre écrit en polonais, une langue incompréhensible pour moi. J’aimais ce qu’il m’évoquait. Je pouvais à peine le lire puisque je ne parle aucun mot de polonais. Ces mots m’intriguaient, mais je ne voulais pas en connaître la signification, je voulais que ca reste mystérieux. On a donc commencé à imaginer ce que cette « Oczy Mlody » pouvait être. Ca ressemblait au nom d’une drogue du futur. On s’est interrogés sur les bons côtés que pourrait avoir cette drogue en occultant volontairement les mauvais. J’imaginais une drogue magique, quelque chose comme l’Oxycodone. Quand tu fais de la musique, tu cherches toujours des paroles et des titres suffisamment évocateurs pour emmener l’auditeur vers le monde que tu viens de créer. Au départ, on avait uniquement un instrumental assez court, sans titre, qu’on surnommait « Stuff ». On a fini par le surnommer « Oczy Mlody ». On ne savait pas encore que ce serait le premier morceau de notre futur album, mais la suite a été plus simple. Parfois, un seul titre peut donner la tonalité de l’album.

Si j’en crois le communiqué de presse, l’« Oczy Mlody » est une drogue qui ramène vers toutes les sensations positives de l’enfance ? Chouette programme.

Tu sais, les drogues qu’on préfère ne sont pas celles qui nous tirent vers le bas, mais celles qui nous font oublier le stress de la vie moderne. Ce n’est pas uniquement les côtés positifs de l’enfance, c’est surtout les moments où tu commences à comprendre qu’il faut aimer notre monde.

« Parfois, j’en viens à me demander si nous ne faisons pas de la musique pour enfants. »

Tu parles d’enfance. Te sens-tu plus nostalgique aujourd’hui qu’à l’époque de « The Soft Bulletin » ?

Peut-être. Ce sentiment me fait moins peur. J’ai appris à l’utiliser. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais avec le temps, soit tu te mets à tout détester, soit tu commences à tout aimer dans ce monde. Je fais partie de cette deuxième catégorie. Parce que tu sais que tout moment promet une nouvelle expérience qui va déclencher quelque chose de nouveau en toi, ou te rappeler quelque chose. Les Flaming Lips ne datent pas d’hier. À chaque fois qu’on écrit quelque chose ou qu’on entend d’autres groupes, cela nous ramène à des choses du passé, à des références. C’est normal. Mais notre musique n’est pas du tout nostalgique. Plutôt lié à nos arrangements modernes et oniriques. Parfois, j’en viens à me demander si nous ne faisons pas de la musique pour enfants. Ou du rap galactique. Chaque morceau est synonyme de nouvelle expérience, voire de porte vers un autre monde. Comme peuvent l’être certains morceaux de rap aujourd’hui. A$AP Rocky, par exemple, est hallucinant. Mais ce n’est pas le seul.

Tu décris les Flaming Lips comme étant à égale distance de Syd Barrett et d’A$AP Rocky. Par analogie, on pourrait considérer cet « Oczy Mlody » comme un mélange de Mandrax et de weed, non ?

Je ne connais pas le Mandrax. Qu’est-ce donc ?

Syd Barrett l’utilisait sur scène. Selon la légende, ça l’a rendu fou. Même s’il devait probablement avoir quelques prédispositions plus jeune. 

Je vois. C’est peut-être ça qui l’a rendu schizophrène. La raison pour laquelle tu aimes parfois une musique, c’est parce que ça te rappelle des choses. Que ça évoque des souvenirs. Pour moi, c’est le pouvoir le plus important de la musique, te faire voyager dans le temps. Ce qui est certain, c’est que je ne veux absolument pas qu’on fasse une musique du milieu, un truc tiède et inoffensif. Je veux qu’on soit soit Syd Barrett, soit A$AP Rocky. Avec ou sans drogues. La frontière est parfois très fine.
Tiens, The Castle par exemple. Avec un arrangement différent, il n’aurait certainement pas autant de puissance. Ca pourrait même être très chiant, très classic rock. Mais avec ces beats des deux côtés, ça devient vraiment intéressant. Quand je ne chante pas, j’écoute et je me perds complètement dans le morceau. On pourrait faire des berceuses tristes, des choses assez belles et mélodiques, mais ça nous ennuierait très, très rapidement. Ce que j’espère, c’est d’arriver à transmettre notre excitation à ceux qui nous écoutent. L’idée n’est pas non plus qu’on se perde complètement dans notre musique, qu’on y retrouve plus rien. L’expérimentation peut avoir ses limites. On essaye de se détacher de toutes les influences possibles, mais y parvient-on à chaque fois ?

Les Flaming Lips sont parfois perçus comme un groupe très sérieux. « Oczy Mlody » est à nouveau un concept album. C’est une recette obligatoire, ce « nouvel album = nouveau concept ».

On peut décrire ce nouvel album comme un concept album, c’est vrai. Même si on a pas vraiment accès notre communication là-dessus, contrairement à ce qu’on aurait pu faire pour « Yoshimi battles the pink robots ». Sur ce disque, on avait un titre d’album, un morceau qui portait le même nom, et des thèmes similaires dans plusieurs morceaux. On aurait pu accentuer le tout et faire une pochette avec plein de robots roses, mais non. Comme critique, tu peux bien sûr percevoir tout ça comme un concept album, mais quand tu construis l’album, quand tu le composes, tu ne vois jamais les choses ainsi. C’est beaucoup plus subtil. Pour « Oczy Mlody », on a vraiment eu envie d’aller vers ça, vers cette idée du concept album. On a voulu créer un nouveau monde.

« Quand j’ai bossé avec Miley Cyrus, c’était pas pour que les Flaming Lips vendent plus d’albums. C’était uniquement pour faire quelque chose d’intéressant ».

L’album est bourré de petits effets électroniques. On imagine facilement qu’il aurait pu sortir chez Warp. Aurait, car cela fait bientôt trente ans que vous êtes chez Warner Bros. Quels sont vos liens avec le label ?

Depuis 1990 en effet, soit 27 ans. C’est pas forcément habituel dans le milieu, cette fidélité. Les personnes qui nous ont signé à l’époque étaient adorables. Elles le sont encore aujourd’hui, sauf qu’elles ne travaillent plus chez Warner Bros évidemment. Quand on a signé, personne ne nous a demandé de changer pour faire de nous des stars. C’était très simple, ils adoraient notre musique, ils savaient qu’on cherchait un label, et ils nous ont proposé de les rejoindre. Fin de l’histoire. On ne nous a jamais imposé quoi que ce soit. Plus tard, ils nous ont ponctuellement proposé plus d’aide, de soutien, ou encore de plus gros producteurs. Si on répondait par la négative, on restait libres. Ceci étant dit, on a surtout été assez chanceux d’avoir suffisamment de succès pour enchaîner les albums, et rester chez Warner. Tout ça sans jamais essayé d’être plus commerciaux ou de faire plus d’argent. Bien sûr qu’on a et qu’on avait besoin de Warner, mais pas à n’importe quel prix. Nos rapports sont parfaits. Si on veut plus de soutien, ils nous en donnent. Si on n’en veut pas, ils respectent ça. C’est une liberté incroyable. Quand on a sorti « Zaireeka », par exemple, ils nous ont suivis. C’était pourtant un projet dingue et commercialement nul (NDLR : « Zaireeka » était un coffret de 4 cd conçus pour être joués simultanément sur 4 platines différentes. Super pratique ! Ndr). À mon avis, on a la relation groupe-label idéale. Mais la plupart des groupes ne veulent pas ça. Ce qu’ils souhaitent, c’est signer sur un label à tout prix. C’est souvent pour ça que les labels disent ensuite « On va faire de vous des rock-stars. Et si vous ne l’êtes pas dans deux ans, ce sera votre faute. ». Dans ce cas, tout se fait dans la panique et dans la pression.

L’industrie musicale a énormément changé depuis vos débuts. Vous avez tout connu. À une période, vous étiez presque devenus mainstream avec « The Soft bulletin » et « Yoshimi ». Comment avez-vous vécu la crise de l’industrie musicale ? Je crois qu’elle est arrivée peu de temps après votre climax. Tu la voyais venir ?

Tu sais, je crois que pour nous, ça n’a jamais marché aussi bien que maintenant. Je veux dire par là qu’on n’a jamais vendu 10 millions d’albums. Quand ça t’arrivait dans les 90’s, tu pouvais vraiment partir en vrille derrière. Regarde les Smashing Pumpkins. Ca n’a jamais été notre cas. On s’est toujours foutus du nombre de personnes qui nous écoutait. Ce qui était cool, c’était de sortir de bons albums, d’avoir du monde à nos concerts, de sentir leur soutien. Hors de question de vouloir devenir ultra-populaires. Mais on s’est jamais battus non plus pour être le plus underground possible. Je suis sûr que certains entendent parfois notre musique, l’apprécient, sans même savoir qui nous sommes. Quand j’ai bossé avec Miley Cyrus, ce n’était pas pour que Flaming Lips vendent plus d’albums. C’était uniquement pour faire quelque chose d’intéressant. C’est la seule façon d’évoluer et de grandir : se nourrir de choses nouvelles, intéressantes. Quand un groupe s’ennuie, il commence à se détruire de l’intérieur. Ce qui te tue, c’est la pression, le business, les ventes. Pour te sauver, il faut rester libres, ouverts à l’expérimentation. Tout ce qui fait de toi un artiste. 

« A un moment, on joue « Yoshimi battles the pink robots » et bordel, tout le public commence à chanter notre morceau. Enfin, c’est ce qu’on pensait. On s’est rendus compte au bout de quelques dizaines de secondes qu’il chantait  un morceau de Coldplay ».

Vous êtes aussi réputés pour vos concerts spectaculaires. Vous avez prévu quelque chose de spécial pour cette tournée ?

Ça ne va pas être facile de se renouveler mais on va essayer. Pas sûr qu’on jette de gros ballons roses sur la foule cette fois. Tu me dis spectaculaire, mais en tournée, je vois ça tous les soirs puisque je suis sur scène. Tous nos effets me semblent normaux, pas incroyables. On a parfois joué dans des festivals, dans ce cas on faisait seulement 1h-1h10 de show. Là, on balançait tout en peu de temps. J’imagine que les gens qui voyaient ça devaient nous prendre pour des fous furieux. Quand on joue 2h, c’est plus équilibré, plus cohérent. Tout ce show, ces effets, c’est pas pour le public, c’est avant tout pour nous, parce qu’on a besoin de ressentir de l’excitation, de la nouveauté, et du plaisir à jouer. La musique est un mystère. Je me souviens qu’on a ouvert pour Coldplay il y a une dizaine d’années. À Paris notamment. Dans des stades énormes avec 70 000 personnes. On n’était pas super familier avec leur musique. À un moment, on joue « Yoshimi battles the pink robots » et bordel, tout le public commence à chanter notre morceau. Enfin, c’est ce qu’on pensait. On s’est rendus compte au bout de quelques dizaines de secondes qu’il chantait un morceau de Coldplay. Ils en avaient tellement marre de nous entendre jouer qu’ils s’étaient mis à chanter un morceau de Coldplay !

Malgré cette expérience « tragique », vous continuez à faire des premières parties pour des gros groupes.

Oui, parce que ça fait partie du truc. Et puis, on ne se prend pas pour des rock-stars, on n’a pas forcément envie de cartonner dans le monde entier. Si ça arrivait, cela en serait fini de notre liberté. Donc on le fait encore, particulièrement pour des groupes qu’on admire. Mais pas si souvent au final, car peu de groupes nous le demande. On l’a par exemple fait il y a quelques années pour Tame Impala. Et crois-moi, au concert, plein de gens ne savaient absolument pas qui nous étions. On avait joué une heure et demie. C’était une belle soirée.

Parle-moi un peu de cette pochette. Pour une fois, tu n’en es pas l’auteur.

C’est vrai que j’ai conçu pas mal de nos pochettes. Cette fois, c’est différent. On avait vraiment une idée assez précise de ce qu’on voulait depuis un moment, on l’imaginait assez bien. Et puis je suis tombé sur un compte Instagram (Note : Wayne sort son smartphone et cherche le compte pour me le montrer) d’un garçon. Le compte était bourré d’images, il y avait même des pochettes de Tame Impala. Je pensais que c’était juste des photos, des images attrapées ici et là. Quand je suis tombé sur l’image qui allait devenir notre pochette, j’étais persuadé que c’était la pochette d’un album existant. Aucun de mes amis ne connaissant l’album en question, j’ai fini par interroger le titulaire du compte Instagram. Qui était en fait l’auteur de toutes les illustrations du compte. Le mec avait aussi fait des pochettes pour Tame Impala ! C’est parti comme ça. J’ai fini par être convaincu que c’est lui qui devait faire notre pochette. On a été chanceux sur ce coup-là .

Parlons d’autre chose : le monde de la musique a énormément changé cette année, et la grande faucheuse a frappé : Bowie, Prince, Leonard Cohen, etc…

Prince est probablement le seul dont le décès nous a étonné. On savait Bowie malade depuis longtemps, et Cohen avait 82 ans, donc… Prince, ça nous a vraiment choqués. En concert, tu le voyais, il courait encore comme un lutin freak. Et maintenant, il est mort. What the fuck ?

Tu écoutais encore sa musique, ses productions les plus récentes ?

Pas tellement, non.

J’ai l’impression que plus grand monde ne l’écoutait, finalement.

Il vivait vraiment dans son monde. Et ne laissait pas beaucoup les autres pénétrer ce monde. C’est Prince, il faisait ce qu’il voulait, quand il voulait. J’adorais ce type. Il a été super important pour moi plus jeune. Je ne pense pas qu’il soit mort à cause des drogues.

Peut-être a-t-il découvert l' »Oczy Mlody » ?

(Rires) J’aurais adoré qu’on l’a découvre ensemble. Ça aurait été énorme de partager cette drogue imaginaire qui ne te procure que des bonnes choses et met de côté les mauvaises.

En parlant de drogues… Par le passé, vous avez sorti des albums cover des Pink Floyd ou des Stone Roses.

Oui. On avait aussi fait « Sgt Pepper’s… » des Beatles. A chaque fois, on avait du temps à meubler. Souvent en studio. J’entendais un morceau et je me disais : « essayons donc de reprendre ça. Faire des reprises, c’est très rapide. Tu n’as pas de mélodies à trouver, pas de paroles à écrire ». Tu enregistres, c’est tout. Donc c’est simple. À chaque fois, j’ai choisi de la musique que j’avais avec moi, dans le studio. Pour les Stone Roses, on l’a fait parce que j’aime vraiment beaucoup cet album. La plupart des groupes qui nous ont aidé là-dessus ne connaissaient même pas le groupe. Ensuite je l’ai envoyé à quelques amis, certains l’ont mis en ligne et voilà comment un projet sans importance se retrouve diffusé sans que tu t’en rendes vraiment compte. Au départ, je faisais vraiment ça pour moi. J’avais juste fait presser 200 copies pour mes potes. Rien de plus.
Pour Pink Floyd, c’était encore différent. Ça devait juste être une face B pour Itunes. Pas un album. Un morceau bonus si tu achetais notre album. Et puis, plein de gens l’ont aimé, même chez Warner Bros. Pink Floyd nous a donné l’autorisation, alors on est allés jusqu’au bout. On a enregistré tout l’album. Pour « Sgt pepper’s… », c’est aussi arrivé par hasard. Lors d’une célébration aux États-unis, quelqu’un a demandé à Sean Lennon de reprendre Lucy in the Sky with Diamonds. Et Sean ne veut évidemment pas faire ça. Alors il nous en a parlé parce qu’on avait déjà travaillé ensemble par le passé. On l’adore, et ça s’est fait. On a complètement réarrangé le titre avec plein d’effets électroniques bizarres.

Comment en êtes-vous arrivé à faire tout l’album au final ?

Quand j’ai travaillé pour Miley Cyrus, on disposait d’une seule journée en studio pour enregistrer. On avait fait la fête la veille et personne ne s’est pointé au studio avant 4h de l’après-midi. Autant dire qu’il nous restait peu de temps pour enregistrer. Je suis venu avec trois ou quatre musiques à lui proposer, et l’une était cette interprétation de Lucy in the sky with diamonds. Je lui ai demandé si elle connaissait ce morceau, ce qui était évidemment le cas. On a fait une seule prise. On a enregistré la musique, puis elle a chanté. Et bam, c’était fait. On était sous le choc, je crois, on s’attendait pas à ça. Dave Friedmann qui était là nous a dit que c’était vraiment très bon. Ceux qui l’ont entendu ensuite aussi. Et l’idée de faire tout l’album a fini par germer. On n’était pas parti là-dessus mais nos amis, nos connaissances nous ont poussé vers ça, et nous y sommes volontiers allés. Le hasard, encore. On n’a jamais prémédité de faire ce titre avec Miley pour sortir ce disque derrière.

Ça ne t’a pas paru trop bizarre qu’on te propose de travailler avec elle ?

C’était une surprise, bien sûr. Mais pas bizarre, non. C’était une sorte de rencontre entre une forme pas vraiment underground et une forme pas vraiment mainstream. Même si on ne l’a vraiment pas vécu comme ça. Miley vient d’une famille de musiciens. Billy Ray Cyrus est un grand grand amateur de musique, ce n’est pas vraiment étonnant qu’elle soit aussi douée. Et aussi freak… Au final, ce qu’on a fait ne ressemble ni à un morceau de Miley Cyrus, ni à un morceau des Flaming Lips. C’est une nouvelle expérience.

FLAMING LIPS // Oczy Mlody // Sortie le 13 janvier chez Bella Union
www.flaminglips.com

21 commentaires

  1. je l’ai rippé, c du Ozzy ozzbourne, pas +, le cas Wayne c qui s’envoit trop de flakes, et il se croit un génie, tout les albums depuis 10ans sonnent pareils,

    alice cooper a fait le même coup, et encore d’autres Wayne R.I.P. please!

  2. Oui c’est ça,chantons du coldplay.
    Wao,dans le genre je(on) m’impose dans le milieu en sachant que personne peut blairer ma zique…
    Non ce n’est pas bizarre que je collabore avec Miley Cirus,tout comme on voit bien la comédie en regardant la pochette du disque:
    bah…le logo Warner suggère un nouveau épisode des Looney Tunes non?
    Tout le monde préfère les Looney pour s’aciduler tu sais,donc va s*c*r Svenonius.

  3. Je suis ravi quelqu’un pose la question. J’espère que ce n’est pas représentatif du niveau de nos lecteurs, sans quoi j’envoie une lettre de démission immédiatement. Il y a ici un nombre de trolls hallucinant. Personne n’a envie de parler du groupe, de l’album?

  4. Il a les lèvres qui brûlent!?,plus que nimporte quel de ses pôtes survoleurs de public rock ,offrant leurs mains en plus de leurs thunes,à cette bulle tout a fait crevable ou tombable au sol puis shootable au pied par une foule jouissement intentionnée,mais t’auras toujours un gonze bien coiffé pour ensuite se ruer sur toi en te traitant de nofuntroll.
    hum,c’est plus compliqué que ça,c’est pas seulement un prepackagebullshit,pour faire clair: c’est de la pure liqueur de lèvres franc mac,c’est à dire d’une pute,donc on veut baiser du vrai,et boire plutôt au sein gauche,on a les lèvres qui brûlent,et tu nous sers le roi Waynes world? Ton roi de coeur vaut pas autant que le nain jaune,tu pètes bien haut là,Einstein,tu ferais mieux de te servir oui un bol de La soupe aux choux avec le Glaude,et acceuillir l’oxien à ta table,saisir le personnage et saisir notre Age,voilà de la scifi pleine de finesse pour Gonzai,je pisseetcrache comme ils le desirent au fond d’eux même,sur ces LIARS qui à la question « paroles de Liars? répondent « héhé »,newnoisejuin2012, et quand ils ont la tronche et la gueule du roi du genre Wayne,impossible de se la fermer.Les lèvres qui brûlent.

  5. 5 sur les Quais , avec le 7″ pour 20 boules each, a prendre ou a laisser- on se caillent L Lips, alors vite MIDI 13h30 sur L quais. FACILE, je ressemble pas a WAYNE-

    1. Tain t’es dur,c’est pire que U2,sans déconner,et puis j’ai découvert que Ringo Deathstarr donnait son dernier album sur bandcamp donc Wayne peut bien ésoteriser,peaceandloviser tout ce qu’il veut je rêve avec RingoDT.
      Pff ça décolle jamais,douze fois la même chanson,douze fois le même album? Ce sâle sentiment d’écouter du métal mélodique où les voix ne vont nulle part,ça monte,ça descend,ça monte à mort,et puis rien,oua,ça fatigue tout le monde je pense. Peut importe le talent et le discours,ya dix mille choses plus sympa pour les rêvasses,et qui ne remplissent pas le Bataclan.
      https://www.youtube.com/watch?v=jhWA-5053zQ

      1. Première écoute dans le bus 63, un jour où il fait même pas mauvais, et malheureusement même impression que Ynn ci-dessus. Un disque plat (effet mp3 ?), triste et morne, comme un séjour alité à l’hôpital, étage des grands brûlés. Truc ni mort ni né, plutôt moche, avec des intentions mais pas de souffle pour les réaliser, encore moins les transcender.
        En 1999 j’étais à genoux devant Feeling Yourself Disintegrate (et Soft Bulletin dans son ensemble), remerciant Dieu et Dope pour cette giclée dans la voie lactée. Là je la sens vraiment, la désintégration.
        Pendant ce temps, Blood Bitch de Jenny Hval triture corps et esprit avec 3 fois rien, et c’est magnifique.
        Ceci dit, eu égard à la main reptilienne de Wayne sur la photo, suis prêt à redonner une chance à Oczy Mlody. Parce que Flaming Lips restent parmi les plus beaux sex-toys de la musique contemporaine.
        Bisous.

          1. Juste que c’est une bien belle paluche !
            Un plus artistique je sais pas, sexuel certainement.
            Justement, puisqu’on y est (dans le lubrifiant), merci pour la vidéo.
            Et je crois bien que je ne suis qu’un putain de punk rocker fossilisé, et que mon problème avec les FL d’aujourd’hui, c’est que j’entends plus la guitare …
            Fait pas bon vieillir, moi j’vous dis, ma bonne dame !

  6. Y’a aussi MAo, Stone & Charden, girlschool, suzie Q, soft cell, matteo vallicelli, grand funk railroad, le BIG BISOU, tiny Young, LIPS ARE SEALED, POTIRON c le moment de balancer et on passera rue des Lombards, atciao, baille baille.

  7. donne une tondeuse (pour le gazon/ou ta chetron) le matin, repasse le voir, en fin de matinée, t’a plus de maison/ou des bleus plein la culotte.

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