Le temps nous éloigne du rock.

Le temps nous éloigne du rock. C’est le terrible constat qui m’est apparu clair comme de l’eau de roche, ce dimanche, occupé à tripoter mes névroses ; fantasmant l’hiver new-yorkais de 1980 de quelques yuppies planqués dans des hôtels sortant au mieux pour braver le froid à la recherche d’un concert de Debbie Harry, un paquet de clopes ou quelques filets de lumière à travers le ciel mazouté par l’apocalypse.

Le temps nous éloigne du rock. Décor impassible du mois de décembre qui touche à sa fin. Dieu n’est pas encore venu, cette année. Un autre rendez-vous manqué. En parcourant les coupures de presse bibliques, un éclair de lucidité, une cigarette qui se consume : la fin du monde est un début. L’ouverture du même ciel, des anges ça et là, remplissant le champ et des cors sonnant l’heure du jugement.
It’s the end of the world as we know it.
(And I feel fine)

Quelque chose comme ça.

DM Stith. Un nom à coucher dehors. Dans la rue, dans le froid, recroquevillé dans la boue, qu’importe. Parce que le chant des dieux n’a pas besoin de se parer d’un perfecto pour montrer que si le rock nous éloigne du temps, l’ombre lumineuse, elle, est toujours là.

Sortie du premier album prévue pour février 2009, en attendant, Around the lion legs, trente écoutes en moins de 24H.

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http://www.myspace.com/dmstith

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