Parmi les techniques de communications bien léchées des djihadistes, on découvre des magazines dédiés, des comptes Twitter, des posts Facebook par milliers, des vidéos à ne plus savoir quoi en faire…bref : un packaging de titans pour une com’ de guerrier. Plus étonnant cette fois, les acteurs de Daech, sensés bannir la musique jusqu’à l’attaquer de front, détiennent ce qu'on appelle en occident un label : Ajnad Media Nasheed. Peut-être que si on ne t’avait pas prévenu, t’aurais signé dessus.

Le parfait petit djihadiste, comme chacun sait, est censé être fidèle à la charia (« chemin pour respecter la loi de Dieu » en arabe). Or, cette loi islamique est formelle au sujet de la musique : prohibition du son à son apogée, instrument de musique au bûcher, silence exigé. Pour preuve, au mois de janvier 2014, un communiqué du « gouverneur de Raqqa » instaurait une nouvelle loi : vente interdite de CD et de chaîne hi-fi, interdiction de diffuser de la musique dans les magasins, voitures et domiciles. Logique, puisque les instruments de musique sont « interdits dans l’islam car ils détournent les gens de Dieu et du Coran » me rappelle mon pote Raef, de confession musulmane. Tout cela n’a pas empêché l’Etat Islamique de lancer en toute impunité son propre site musical (fonctionnant sous WordPress) nommé Adjnad Media Nasheed, et sur lequel on peut tranquillement écouter une cinquantaine de morceaux explosifs destinés à accompagner l’envol des martyrs vers le septième ciel.

Califarnication

Si la musique y est entendue d’un mauvais oeil (sic), il existe des chants sacrés dans l’islam : les anasheeds, des poèmes musulmans. Chantés chaque année par des interprètes reconnus au Festival de Fès des musiques sacrées du monde, ils ne sont pas interdits puisqu’ils ne constituent pas de vains divertissements, mais une parole sainte : ils n’appellent pas à la manipulation, à la fornication ou à quelque forme de vice qu’amènent évidemment, comme chacun sait, les riffs de guitares de Van Halen. Grosso modo : si tu chantes, tu chantes uniquement la pureté de ta religion, pour Allah et puis c’est tout.

Autre paradoxe, et ce n’est pas le dernier : bien que la musique soit interdite au pays de Daech au même titre que les appareils pouvant l’héberger, les mp3 restent pourtant autorisés pour ceux qui partent candidater au djihad, uniquement dans le but d’écouter le Coran pendant le voyage (dans Hijrah to the Islamic State, guide de voyage du futur djihadiste, on peut lire : « Examples of electronic equipment which would be handy here : MP3 player – For lectures and Qur’an »). A titre informatif, il semble primordial, pour les peaux sensibles, de se prémunir contre l’attaque de la sécheresse épidermique : « Skin lotion and hand lotion if you have dry skin ». N’oublions pas que les djihadistes, eux aussi, doivent faire face aux petits tracas du quotidien.

3091738353_1_3_tk5i7e3HLors d’une vidéo-conférence Skype, un individu de confession sunnite a accepté de répondre à mes questions sur le sujet. Selon lui, il est évident que la musique tient une large part dans nos vies : « quand je prends un taxi, je ne vais pas me boucher les oreilles parce que c’est haram ». D’un coup, je suis rassurée : « rien n’est interdit par le Créateur… ». Ouf ? « …sauf ce qui est nocif ». Logique ! « La musique l’est ». Ce syllogisme me laisse perplexe : « N’approchez pas la fornication ! Cela est en vérité une turpitude et une voie néfaste » me dit-il, Coran à la main, citant une sourate. Je me demande si l’individu que j’ai – presque – en face de moi n’est pas shooté au Captagon. Puis, je comprends, sans adhérer : « la musique c’est l’excitation, l’émotion…alors forcément, ça mène à la fornication, tu vois ? […] Et puis, les femmes sont malsaines, la sourate 33 en atteste […] par contre nous avons le droit de jouer du tambourin lors des mariages… ». Okay mais quand même : Daech utilise de la musique pourtant… paradoxal non ?  « Daech ne représente pas les musulmans. Et on a le droit de chanter tu sais, ce n’est pas interdit. Quand je vais en France, j’écoute FIP et je n’en pleure pas de regrets ensuite. Daech interdit la musique parce qu’ils savent très bien le pouvoir que ça a sur nous : ça nous détourne de leur processus d’enrôlement, c’est tout.». Puisque la musique est interdite à cause de son pouvoir de perversion, mieux vaut pour Daech en abuser tout en faisant croire aux musulmans révoltés que tout ceci est en leur nom. Et le logiciel de mixage de Brandon que t’as chopé en freelance pour faire de la compo’ sur ton dernière album, Abu Rihanna, tu nous l’expliques ?

Jésus a accompli 47 miracles, Daech a composé 47 gros sons

Sur le site internet de Ajnad Media Nasheed, on recense donc 47 morceaux, le premier datant du mois d’aout 2013. Rien n’est donné au hasard pour les djihados : à cette période, le groupe décide de proclamer son indépendance. Un peu comme le jour où Robert Plant a largué la clique de Led Zep’ pour faire son album avec sa nana, Daech quitte Al-Nosra et toute la cabale d’Al-Qaeda pour composer avec les potes, rien que les potes, juste les potes. L’idée c’est de s’inspirer des anasheeds musulmans, de les assaisonner à leur sauce pour prêcher leur bonne parole à tous les insoumis qui commettent le crime de se branler sur un morceau d’Iron Maiden.

Nul adage n’est plus significatif que « faites ce que je dis, pas ce que je fais » pour illustrer la stratégie daechoise. Le géopolitologue Karim Emile Bitar a donc raison sur le fait que les aspirants au djihad d’aujourd’hui « sont des produits de la modernité, du nihilisme, de la culture gangsta, de la culture hip-hop hollywoodienne » [Society n° 20 spécial]. Les fils de Ben Laden sont-ils aussi des fils de 50 Cent ? Une des forces de leur discours de recrutement consiste justement à dire aux futurs candidats du djihad qu’ils n’ont pas besoin de sacrifier leur quotidien pour les rejoindre. Daech se présente comme le nouveau Califat bling-bling : nanas au bord de la piscine, bagnoles de luxes exhibées dans la pampa syrienne et rires à gorges déployées. Evidemment, la réalité est tout autre. Il n’en est pas moins étonnant de constater que la campagne de pub menée par Daech est ultra occidentalisée et que la contre-propagande de l’occident visant au désendoctrinement est très daechisée. Cercle vicieux.

S’ils s’inspirent des anasheeds, les chargés de com’ de Daech détournent très explicitement le sacré que constitue ce chant : hyper occidentalisés encore une fois, les chartes graphiques correspondants aux morceaux publiés représentent l’Amérique qu’on aime : puissance guerrière, gros pick-up Toyota, explosion à la Pearl Harbor… Le tout sponsorisé très largement par Photoshop. Pas de mélodrame : « Dad, it’s just ISIS ». Sur la jaquette correspondant au morceau intitulé My Right Hand Is On The Button, on nous dévoile un gros pick-up stationnant devant une explosion surmontée d’une charge explosive : montage ultra-significatif de leurs objectifs.

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L’utilisation du nasheed par Daech est calculée : l’idée n’est pas d’utiliser ce type de chant parce qu’il est sacré mais plutôt parce que son format et sa teneur sont plus qu’utiles à la maitrise d’une propagande, comme le confirme la musicothérapeute Julie de Stoutz : « cette musique est construite sur la répétition, tout comme la musique de transe, avec un travail polyphonique qui reprends le modèle des psaumes. Cela permet donc de délivrer un message, une idéologie ». Le caractère glorieux du chant est donc remplacé par son pouvoir de persuasion. Répétitifs et souvent chantés à la manière d’une chorale, les nasheeds djihadistes illustrent parfaitement la violence camouflée et pour peu qu’on ne parle pas l’arabe, on peut les écouter facilement sans s’embarrasser de leur signification. Certains, totalement conscients et pourtant non-radicalisés, affirment être touchés : c’est le cas de l’association Les œuvres du Tawid qui a publié un nasheed en titrant « djihad chant islamique très émouvant » et dont les commentaires ont été –étrangement- supprimés.

D’ordinaire utilisé pour raconter des histoires ou des batailles historiques, le nasheed détourné invite à créer l’histoire par le combat : des sons d’épées dégainées aux galops de chevaux à l’allure guerrière, les anasheeds remasterisés par Daech ont tout d’une partie de Risk grandeur nature. Le titre Faites les exploser datant de l’année 2000, très évocateur, illustre parfaitement ce que nous venons d’énoncer. Il est l’un des premiers nasheeds détourné à la faveur des terroristes. Cette propagande, nous la devons certes à Muhammad al-Adnani al-Shami, porte-parole officiel de Daech, mais surtout à Abû Hâjar al-Hadramî, parolier de Daech, tué par une frappe aérienne à Hassaké (Est de la Syrie) le 11 juillet 2015. Il avait notamment composé le très célèbre Salil al Sawarim.

« Oh Islamic State, Stand Up and Rise »

C’est le titre d’un des nombreux chants de l’organisation terroriste. Chanté « en cœur » par des partisans du djihad, les paroles invitent très explicitement au combat. Le titre Oh islamic state, stand up and rise suggère pourtant une furieuse invitation au « put your hands up » populaires de la jeunesse débauchée qui s’enjaille le samedi soir, JägerBomb à la main et jupe à la limite de la salle de jeu. Toutefois, laissons aux mécréants le bénéfice du doute : aucun instrument de musique ne pollue le morceau. Mais les voix, elles, sont amplifiées au moyen d’un logiciel qui exploitent nécessairement les sons : soi-disant chanté à 1000 voix, ce n’est qu’à une seule voix qu’est clamé ce nasheed. La bidouille, c’est très Daech.

Posté le 13 novembre 2013, ce chant a eu deux ans, le jour ou Daech s’attaquait directement à la culture, à la musique, haram selon eux : tragique ironie. Pour pousser le ridicule encore plus loin, la « pochette » du « single » présente un micro vintage qui nous rappelle les affiches des music-hall dont la charte graphique donnait déjà la gerbe. Ultra répétitive, la chanson ne peut que rester dans la tête. Tu chantes, chantes, chantes, ce refrain que tu interdis, et tu chantes chantes chantes, c’est ta façon d’enrôler. Ce rythme qui t’entraîne jusqu’au bout de la Syrie réveille en toi le sentiment d’un ouragan de connerie.

« Salil al Sawarim » : le tube de l’été djihadiste 2015

S’ils se contentaient d’écouter sans connaitre, certains pseudos média spécialisés dans de la pseudo musique diraient qu’il s’agit d’un son éthéré et aérien, parfumé aux essences de jasmin marocain, doux comme des vacances au soleil. C’est vrai que « c’est beau », pour parler en grande spécialiste de la Musique. C’est vrai que c’est aussi très émouvant, pour paraphraser le ricain qui commentait la vidéo sur YouTube sans connaitre la traduction des paroles. Si toi aussi tu fais partie de ceux qui aiment la zic’ qui groove, qui balance, qui relaxe et que tu t’en tapes complètement de la signification du délire, va écouter Salil al Sawarim, le titre passé au box-office des sons djihadistes.

https://youtu.be/VjFzkx2q5uY

Salil al Sawarim, ou « le choc des épées » en français, constitue l’ode au combat par excellence : « le chemin du combat est celui de la vie » chantent-ils. Surtout, « la dissimulation de la voix aboutit à la beauté de l’échos ». Sacré poète ce Abû Hâjar al-Hadramî, miss u. Personnellement, la musique m’est restée dans la tête environ trois mois. Pour être totalement honnête, elle est passée mainte et mainte fois par la playlist de mon MP3, pas très loin de La chevauchée des Walkyries d’ailleurs, comble d’infamie propagandiste. Quand j’ai fait écouter le son à des potes, sans leur dire d’où ça venait, ils ont tout de suite kiffé : « c’est apaisant ton truc, tu m’envoies la playlist ? » qu’ils disaient. Bravo Daech, vous avez compris que l’usage des sons pouvait être une arme d’endoctrinement massive : « La musique est un outil d’expression et de communication non-verbale. Elle a le pouvoir de susciter des émotions, elle entraine, chez celui qui écoute une musique qu’il aime, la production de l’endorphine (hormone du plaisir), de la dopamine (hormone de la récompense) et permet de stimuler de nombreuses fonctions cérébrales et cognitives » m’explique encore Julie de Stoutz.

Les déclinaisons par centaines de cette vidéo sur les réseaux aura fait plus de like que de dislike et les parodies auront été nombreuses. Le clip, quant à lui, exhibera toujours des soldats au top de leur forme, en action, en sauveur. Scénario à l’américaine oblige, vous ne verrez jamais de vidéo des djihados en période de « coup de barre », en pleine session ravitaillement, se plaignant d’avoir mal au pied ou, dans de nombreux cas, d’avoir mal à leur tête coupée.

Beaucoup de médias se sont interrogés sur la provenance de ces chants : qui écrit ? Qui chante ? Qui compose, qui mixe le tout ? J’avoue n’avoir pas pu accéder à ce type d’informations non plus. Certains diront que ce sont des Américains, sous couvert d’une théorie du complot parce que de toute façon « c’est toujours de la faute des Américains ». D’autres me diront que ce sont des types en freelance et que ça change tout le temps. Une chose est sûre, si t’es dans la com’ chez Daech, t’es super bien payé, t’es même le mieux payé. Et puis, t’es à l’abri du sale boulot de kamikaze. Bon plan stage d’été ?

Prénom : Djihadiste ; formation : musicien.

Si l’on s’interroge sur les profils de ces « compositeurs » du mal, on peut aussi s’étonner des combattants jadis tripoteurs de micros. Si la musique est un moyen d’endoctrinement comme un autre, alors rien d’étonnant dans le fait de recenser quelques pseudos anciens zicos parmi les djihados….

Deso Dogg en est l’exemple le plus significatif. Il avait rejoint les rangs de Daech en 2012 et avait sacrifié son rap au profit du combat. Figure soit disant incontournable du « gangsta rap » en Allemagne, Deso Dogg – Denis Mamadou Cuspert au civil – est très rapidement devenu « Abou Malik ». La liaison rappeur/terroriste semble choquer tout le monde : pour l’opinion commune, un musicien ne peut décemment pas revêtir l’habit du terroriste. Wikipédia le présente comme un « djihadiste et rappeur allemand », de quoi esquisser un sourire moqueur et alléger la situation. Lorsque Deso Dogg était encore rappeur, il faisait partie de la caste des énervés, des revanchards, des victimes de banlieues. Lorsqu’il apparait en 2013 dans une vidéo en se ressourçant au bord d’une cascade, jovial, on a l’impression de vivre une pub chiadée pour Rosana : le djihad, ça vous gagne. Très vite, il se sert de la musique à des fins propagandistes : dans des anasheeds, Abu Maleeq ne cache plus son admiration pour Oussama Ben Laden. A l’instar d’un groupe de rock, Abu Maleeq avait fondé le groupe salafiste Millatu Ibrahim en 2011 avec Muhammad Mahmoud, branche germanique de Daech. Aujourd’hui, Abu Maleeq aurait été tué en Syrie. Comme beaucoup, il « aurait » été tué. Rien ne nous dit qu’il n’est pas en train de composer des morceaux dubstep dans une cave en Syrie. Soit.

Cette figure du rappeur devenu djihadiste, qui semblait, en 2013, étonnante voire choquante est en réalité devenue monnaie courante. Comble d’infamie, l’individu qui semble être au centre des attentats de Paris, Fabien Clain, un français, s’était lui-même lancé dans l’aventure musicale : son frère et lui avait un groupe en 2008 : « Rappeleur ». Fabien écrit les textes et Jean-Michel chante. Parmi leurs compos, on retrouve notamment Saisi l’anse la plus solide, un chant qui nous conseille vivement de pactiser avec les plus forts pour parvenir à se sortir de la merde que constitue nos vies. Le chant a été posté en 2008, avant la radicalisation de Fabien Clain. Toutefois, on sent comme une limite presque franchie, deux frères paumés totalement merdeux en compo musicale et qui, probablement déçus de ne pas avoir percé dans le métier, se vengent au nom de la religion musulmane. Et si tu ne saisis pas l’anse la plus solide ? « Tu te retrouveras blâmé ». Pour les autres, les « ignorants », ils seront « les perdants ». Concrètement, les « Rappeleurs » font déjà de la musique propagandiste avant l’heure de la radicalisation. Le morceau aura été joué environ 3000 fois et aura probablement battu des records d’audience depuis que le nom de Fabien Clain est collé sur les unes des médias internationaux.

Parmi les perles, on trouve également un groupe, enfin… une page Facebook se revendiquant comme un groupe de musique : « Djihadiste 308 » ne fonctionne pas très bien : 15 likes, deux publications seulement et une charte graphiques ultra cheap qui nous rappelle la période Blingee. Comme quoi, même au pays du Djihad Sound System, il y a ceux qui réussissent un « EP » et ceux qui continuent de tout miser sur leur dictaphone, sans succès.

9 commentaires

  1. C’était prévisible, la même propagande islamophobe avec laquelle on nous a gavé comme des oies en 2015 arrive sur Gonzaï. Evidemment c’est toujours les mêmes derrières ces articles…et toujours le même profil homogène dans le staff…

  2. Bonjour à tous,
    Je crois bien qu’il y a eu méprise, évidemment, il n’y a aucun islamophobe chez Gonzaï, soyez-en sûr.
    Pour ma part j’étudie le terrorisme depuis quelques années et j’ai voulu attirer l’attention sur le trait humoristique de Daech, en gros, me foutre de leur gueule pour vous la faire courte. Le mépris, comme le dit André, est donné uniquement à Daech, lorsque j’explique à plusieurs reprise que les mecs veulent nous faire croire qu’ils sont musulmans, alors que ce n’est pas du tout le cas. Par ailleurs, j’explique bien que NOUS n’avons pas compris que les musulmans, les sunnites plus particulièrement, n’ont rien à voir avec Daech : il ne faut pas mésinterprété un Coran qui semblerait restrictif. C’est Daech en revanche qui ne le lis pas correctement pour ne pas dire, pas du tout. C’est bien pour ça que j’ai laissé le propos tenus qui explique « pourquoi vous me parlez de Daech, j’ai rien à voir avec Daech », pour insister là-dessus et adhérer au propos !
    L’idée de cet article et de montrer que derrière la bêtise de Daech se cache un paradoxe : dire que la musique c’est beurk beurk alors même qu’un musulman, lui, en écoute (comme c’est le cas de mon pote de confession sunnite et de Raef
    J’avoue que mes traits d’humour ont pu être interprété différemment, et pour cela je m’en excuse.
    En espérant que vous comprenez désormais que l’article n’est en rien islamophobe et qu’il est juste une manière de mieux comprendre les techniques de propagande de Daech et les amalgames que EUX font, pas moi.

    Bonne année à tous quand même.

  3. Islamophobe ? Vraiment ? Cet article est tout sauf islamopobe. Il démonte en pièces la stratégie de ces connards d’Etat Islamique d’enrôler des pauvres désoeuvrés à l’aide de la musique, que pourtant ils interdisent. Le tout sous forme humoristique est rondement menée. Je suis musulman de confession, croyant qui plus est (Ouh) et j’ai trouvé cet article très bon, car il dit la menace, reprend des choses erronées et les corrige, n’en vous déplaise. Dans la vie, soit vous savez lire et comprendre, soit vous la fermez.

  4. Roques Rothenburger, tu n’es plus un membre de ma famille désormais. Tu n’es plus qu’un membre de rien du tout, vieux troll merdeux.
    « Socrates » merci bien.

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