Après plusieurs mois d’ennuis à devoir supporter la complainte ballonnée de chanteurs sans refrains ni inspiration, deux évènements sans corrélation apparente ont la semaine dernière bousculé la conception même de la musique pop, cinquante ans après son invention. Alors qu’on pensait la ligne Maginot définitivement démontée brique par brique entre indie et mainstream, deux groupes français ont tenté, chacun à leur manière, de raviver la guerre des gangs. D’un coté, le gentil résistant supposé indépendant et de l’autre, le méchant envahisseur, casqué, comme chacun sait.

Tout a débuté ce fameux soir où Nabila débarqua, talons perchés et cerveau sous les semelles, sur le plateau du Grand Journal. Plantée là comme une pintade à Sciences-Po(p) dans le seul but d’aveugler le grand public grâce à son décolleté plus vertigineux que sa capacité à compter ses dix doigts, la Nabila eut à peine le temps de dire allo que La Femme débarqua pour interpréter en semi-playback « son tube connu depuis déjà deux ans » – dixit la prêtresse du vide cathodique, Daphné Burki – nommé Sur la planche.

Inutile de s’attarder ici sur le groupe porté aux nues depuis plusieurs mois, inutile de crier sur tous les toits à quel point on s’interroge qu’un tel morceau ait pu être recyclé aussi longtemps, d’abord sur un premier EP pressé chez leur premier label Third Side (et soutenu ici même), puis repressé face à la demande, puis ré-utilisé sur un autre EP prémisse à l’album avant d’enfin atterrir sur le premier album fraichement sorti. Pas besoin non plus de trop en faire sur la hype qui entoure le groupe maintenant qu’ils ont signé en licence sur une major alors que le même groupe défendait jusque là une indépendance acquise à la sueur de leurs jeunes fronts. Comme expliqué par le groupe lors d’une interview accordée à Gonzaï, ce que le groupe voulait, « c’était garder son indépendance dans ce qu’ils jouent et être le plus visible, tant sur la promo qu’au niveau de la distribution ». Pari gagné avec un passage en prime time chez le Michel Drucker 2.0, les voilà connus par le plus grand nombre et en tête des charts avec un titre composé voilà trois ans, le tout porté par une caution indie et une fraicheur de vivre qui, si elle ne dure qu’un temps, permet néanmoins de faire avaler de grosses couleuvres aux joueurs de pipeau. Dit plus clairement : jadis réputé comme d’incontrôlables merdeux capables de sortir des clips pornos sur Internet, capables aussi de s’affranchir du système en organisant eux-mêmes leurs tournées, capables aussi de refuser les mirobolantes offres de l’industrie, La Femme se retrouve aujourd’hui propulsé sur le devant de scène, là devant Nabila, ô temps suspends ton envol, pour un concert au Grand Journal, tous maquillés comme des enfants prêts à divertir les grands sans même avoir conscience que le piège vient de se refermer sur eux. Too much, too soon.
Personne n’a jusque là tressé de parallèle avec feu la scène des Baby Rockers, mais paradoxalement les plus vieux se souviendront tout de même que, mêmes causes, mêmes effets, l’industrie finit toujours par étouffer ceux qui croient pouvoir biaiser le système de l’intérieur. En s’affichant ainsi sur un média de masse, la clique des vingtenaires ignore certainement qu’elle vient de griller une première vie. Mais après tout, ces petits arrangements avec la conscience ne sont pas bien graves, on retrouvera La Femme dans 18 mois avec un second album, puis chacun tentera tant bien que mal de trouver un CDI dans cette société du spectacle dépourvue de spectateurs. Mais n’allez pas dire aux nouveaux fans du groupe que « Psycho Tropical Berlin » est une resucée en moins bien de feu Niagara, ils risqueraient de vous jeter le même regard que Nabila si vous lui demandiez de réciter sa table de multiplication. Mais après tout, encore, ce n’est pas bien grave. En regardant tout ce beau monde (Nabila, La Femme, Denisot) se gargariser de sa propre gloire éphémère, on apprenait quasi simultanément que l’espèce des Couguars était définitivement éteinte. Quelque part, c’est nettement plus problématique qu’un groupe ‘indépendant’ refusant d’accepter qu’il fait désormais parti intégrante de ce grand parc animalier qu’on nomme l’industrie du cool.

Dès le lendemain, une autre information balaya La Femme – pas de blague misogyne. On apprit comme tout le monde qu’après nous avoir bassiné les oreilles avec des rumeurs depuis six mois, les deux motards évadés d’un épisode de X-Or étaient enfin disposés à nous faire écouter 60 secondes du premier extrait nommé Get Lucky, avec Nile Rodgers de Chic à la guitare et (ce gros mauvais de) Pharrell Williams au micro.

Comme les informations sur l’incroyable casting du nouvel album des Daft Punk sont connues depuis plusieurs mois et que la majorité des sites français n’ont que ça à se mettre sous la dent pour faire tourner l’usine à clic, je me contenterai d’écrire que l’intégralité de mon week-end fut donc consacré à l’écoute en boucle de ces soixante secondes clinquantes et pourtant ravageuses, impeccables d’un point de vue marketing et pourtant imparables d’un point de vue mélodique. Non pas que Get Lucky soit, dans sa structure, d’une incroyable originalité, ni que j’ai jusque là été prêt à parier le moindre sou sur le duo d’imposteurs, puisque jusque là aucun des trois disques des Daft Punk ne m’en avait touché une, ni secoué l’autre. Relayé sur les réseaux sociaux en moins de temps qu’il ne faut à Nabila pour dégrafer son soutien-gorge, le titre déclencha – et on arrive ici au point intéressant de la réflexion – une vague de commentaires et de réactions comme on en lit rarement à propos d’un groupe, d’un titre, et à fortiori d’un teaser d’une minute. Imposture pour les uns, génie pour les autres, plagiat de – en vrac – La Compagnie Créole, Chic, Imagination, tous les groupes disco de la fin des 70’s, tout y passa alors même que débutait la chasse au morceau intégral ; une chasse à l’inédit qui soit dit en passant n’est pas encore terminée puisque bien heureux – Get Lucky ? – celui qui pourrait affirmer avoir écouté le vrai morceau, celui qui n’est pas un fake.

Pourtant, il y a dans cette simple minute de musique savamment markétée tout ce qu’on est en droit d’encore attendre d’un hit, comme à la grande époque où l’on pouvait tous siffler la même mélodie sans avoir peur de passer pour un con. Ca remonte à quand, déjà, la dernière fois où vous avez eu envie de chanter une chanson passant à la radio ? Et depuis quand, finalement, avez-vous cessé de trépigner en attendant la sortie d’un album, pour la simple et bonne raison que vous ne pouviez PAS l’avoir ? Ce désir de l’intouchable, Daft Punk le ravive aujourd’hui dans une société pop où tout est instantanément accessible, dans un monde où le moindre morceau est désormais écoutable avant la date de sortie, grâce à un vicieux mélange de recyclage des refrains et une esthétique flamboyante qui permet d’éviter ce coté souffreteux qu’on retrouvé désormais chez tous ces groupes indie ne cherchant même plus à faire rêver la ménagère. Evidemment, le riff de Get Lucky n’a pas inventé l’eau chaude, puisque l’ossature même du morceau doit tout à Nile Rodgers. Evidemment, tous les modules vidéos – voir plus bas – livrés avant la sortie de « Random Access Memories » font un peu peine à voir, puisque Moroder et Rodgers se succèdent un peu connement pour raconter la genèse de la disco, autant que la ‘révolution’ musicale entreprise par les Daft Punk, eux qui avec le titre de ce nouvel album semblent surtout se foutre royalement des anachronismes en avouant que l’époque est surtout au recyclage aléatoire. Bref. Il y a dans ces soixante secondes une science du refrain, si ce n’est divine, quasi arithmétique. En cela, il est facile de comprendre que le morceau agace et horripile ceux – souvent fans de groupes comme La Femme –  qui n’ont de cesse d’aller à contre-courant, détestant l’idée même que plusieurs millions de personnes puissent encore avoir envie d’aimer Get Lucky, pour l’espace de trois minutes oublier le quotidien, les factures à payer et tout ce qui fait que le cynisme est, aujourd’hui plus qu’hier, de rigueur – c’est le mot. Après cinquante écoutes du teaser de Get Lucky, un doute s’installe. A force de chercher la démarcation dans la pop en aimant des groupes obscures vendant dans le meilleur des cas 300 copies de leurs disques introuvables, n’aurait-on pas perdu de vue l’essentiel ? Et si, à force de mettre sur un piédestal des groupes indépendants prêts à tout pour être connu, nous avions oublié ce que voulait vraiment dire la pop culture ? N’y aurait-il pas un peu de malhonnêteté à cracher sur un bon refrain, dès lors que le compteur Facebook affiche plusieurs dizaines de milliers de J’aime ? Evidemment, personne ne possède la réponse à cette épineuse question ; la seule certitude dans cette tempête dans un verre d’eau étant encore que chacun, dès lors, devra choisir son camp, ou plus vraisemblablement finir par admettre que tous, La Femme comme les Daft Punk ou le plus médiocre des groupes likant ses propres statuts sur Facebook, veulent être connus, riches et célèbres. En ces temps de guerre tiède, prendre position pour ou contre un groupe est un réflexe qu’on avait fini par oublier : oui, la musique pop peut être clivante. En attendant de savoir si « Random Access Memories » est ce grand disque de pop culture inespérée ou une simple supercherie, je retrouve l’impatience de l’adolescence en attendant le 21 mai, un peu comme lorsque gamins on attendait la sortie d’un disque pas disponible partout avant sa sortie. Aujourd’hui, ce sentiment oublié depuis tant d’années se suffit à lui même. Et comme le conclurait certainement Nabila, pour vivre lucky, vivons cachés.

44 commentaires

  1. Ils sont signés en licence, tu le dis toi-même, pourquoi serait-ce une renonciation ? Et un renoncement à quoi ? Une chute dans quel piège ? Leur musique est bonne et ils ont de la gueule, du style. Pour moi c’est tant mieux s’ils passent sur des grands médias. Ca se passe comme ça dans les pays anglo-saxons et on crie pas à la traitrise, on appelle ça l’entertainement, l’industrie de la pop. Sans laquelle on serait pas ce qu’on est : des passionnés de musique, critiques.

  2. C’est trop touchant toutes ces non-questions que tu te poses sur la musique indie/mainstream, de même que cet article d’un cynisme naïf (ou/et l’inverse) qui brasse finalement du vent pour name dropper avant toute chose, surfer sur l’actu chaude/lourde et générer du clic. La dernière fois que j’ai siffler/chantonner un truc qui passait à la radio ? Bah dans le lot, il y avait le tube de La Femme.

  3. Sylvain à force de toujours critiquer les critiques je crois qu’il te faudrait faire ton auto critique et paradoxalement te demander ce que tu fous sur Gonzaï puisque lorsque tu l’ouvres c’est toujours la même rengaine. Tu veux défendre du bon gros mainstream à la coldplay ou à la muse, U2 te fait bander, et ben t’en fait pas t’es pas tout seul, ces endives remplissent des stades entiers. Alors va à la messe, n’hésites pas mais tes leçons de morales sur c’est pas bien de chier sur l’industrie de l’entertainment ça va coco on les connait. Ben en ce qui me concerne je chie dessus parce que j’ai bossé là dedans et que je peux te dire que la place qui est consacré à la musique de qualité est aussi infime que la culture musicale du personnel de maison de disques. Franchement tu n’es d’accord sûr rien et tu trouves toujours à redire, c’est fatigant …

  4. Spammé et non spammer. Après lecture de cet article, j’ai juste envie de remercier Bester. Car oui, le rapport à la pop musique « de masse » est un sujet passionnant et qui mériterait d’être creusé mais j’ai pas le temps pour ça. Combien sont-ils à s’extasier sur la sortie d’un 45 tours disponible à 300 exemplaires avant de brûler le coupable génial dès son premier 33, tel Anna Calvi, Lana Del rey, etc?…Et puis, au delà de ce snobisme un poil fatiguant, la musique ne se vit pas qu’avec la tête, comme aurait dit Bellemare avant d’aller nous en coller deux sur le dancefloor. Envie de s’éclater, de danser et de prendre son pied? Ecoute le teaser de DF, il est électrique et JOUISSIF.

  5. Cela dit, et pour modérer votre ardeur cher Albert, ce que je n’ai pas écrit mais doit tout de même avouer histoire d’être honnête, c’est que j’ai adoré La Femme à ses débuts, et moins maintenant que c’est devenu un produit de masse. Quelque part, c’est un vrai paradoxe, aussi. En fait je crois que j’aimerais bien que les groupes indés arrêtent de refuser d’admettre qu’ils veulent faire de la grosse caillasse avec leurs morceaux, il n’y a pas de honte à réussir ni à se vendre, quand c’est assumé comme tel.

  6. Novembre 2012, La Femme =
    « Salut à tous, on vient de signer un contrat de licence chez Barclay pour les pays francophones. Pour ceux qui s’inquiéteraient de notre sort, on reste les producteurs de notre disque. Nous venons tout juste de créer notre société pour notre label, et nous produisons notre album depuis déjà un an et demi avec l’argent gagné lors des concerts ou emprunté à des proches. »
    pour info, avant d’écrire des bétises, de tirer des conclusions hatives et de prendre des gens pour plus betes qu’ils ne le sont.
    Nous continuerons donc à mener nos projets comme nous l’entendons – clips ,visuels, enregistrements – avec un peu plus de moyens mis à notre disposition.
    Et nous sommes heureux de vous annoncer la sortie d’un EP début 2013.
    Quant à l’album il sortira au début du printemps. il nous tarde vous le faire écouter ! En ce moment charnière (il faut le reconnaitre) nous en profitons pour tous vous remercier. A bientôt »

  7. Succès et compromissions : je rappelle le paradigme de FRUSTRATION dont je porte le t-shirt depuis 2 jours (acheté 5 € au guerrisol de Barbès) et le constat de toute une généraFion (celle des 30-40 ans) qui ne veut pas vendre son cul à des über-bobos comme ANAL + ou les RP’s des majors : avoir un job alimentaire (quitte à être au RSA et vendre de la drogue aux hipsters…) et bosser son art pour éventuellement remplir Le Bataclan comme hier et donner un espoir ou une caisse de résonance somme toute rock’n roll : never surrender. Il faut aussi différencier l’art et le divertissement. Justement à une époque celle de Homework les deux versaillais, ces deux fils de gros bourges (oh!) avaient réussi cela mélangé l’underground (les nouveaux sons électroniques) et la jouissance creuse du mainstream. La coquille est vide, on entend un vague écho comme lorsqu’on écoutait la mer dans ces gros coquillages. Ce n’est pas la mer c’est juste un écho et surtout parce que l’on veut absolument l’entendre. Vous voulez entendre quelque chose dans le vide. Je préfère écouter le live de Poni Hoax sur France Culture : Life in a new motion : http://thth.free.fr/zik/poni_hoax/

  8. Contente que quelqu’un soulève enfin le paradoxe de la génération internet concernant la médiatisation et le « mainstream » (à prononcer en faisant une moue excédée à la Nabila ; pour filer entre ta métaphore) . Il est devenu difficile quand on porte les valeurs de l’indé de voir tout ça filer aux mains des êtres les plus irréfléchis (et c’est pareil dans toutes les cultures liés au rock et à la pop music, on peut prendre l’exemple des skaters qui s’insurgent de voir les starlettes californiennes se pavaner sur une planche Isabelle Marant dans Be) mais cela a sûrement, et malheureusement, plus à voir avec une dégradation des médias que de la culture elle-même. Le fossé underground/grand média est devenu assez profond pour que certains trouvent du pétrole. Les médias comme Canal + ne veulent pas nous donner le goût de la culture, rien à faire que L

  9. Eh merde, j’ai la touche « entrer » trop près du petit doigt.
    je reprend : rien à faire que La Femme ai ambiancé les caves bordelaises et de nombreuses salles françaises en offrant à une petite masse non-hipster une vision solaire de la pop music dans le sens où elle venait un peu éclairer les contines pop de quelques profiteurs qui voulaient surfer sur la vague. Peut-être ont-ils eux aussi perdu l’écume de vue.. Mais le fait est que ces médias s’en balancent car ils ne voient que l’efficacité de cette musique, comme tu la décris dans ton paragraphe sur Daft Punk. Efficacité rime aujourd’hui avec bénéfice, gros chiffre d’audience et à la clé grosse BMW. C’est le goût de transmettre qui est perdu. L’efficacité et la volonté d’être reconnu n’est pas à blâmer. La pop music a rempli les plus grandes salles du monde et attiré les foules il y a quelques décennies sans que personne vienne y trouver quelque chose à redire.
    Cette signature chez Barclay et cette médiatisation je ne la trouve pas triste en tant qu’écart à l’éthique DIY mais en tant que c’est tout bonnement se jeter dans la gueule du loup, comprendre : de l’entertainment. La Femme devient encore une fois objet. Hinhin.

    Tout ça pour dire, le plus triste dans l’histoire c’est que cette dégradation des médias se retrouve même dans ceux censés être « en marge », c’est-à-dire la blogosphère. Tout aussi dégoûtant que l’underground sur un gros label, la foire au clic et le buzz ou la polémique (on aura connu les deux avec Woodkid) chez les bloggers qui se regardent le nombril, écrivent du vide sur le vide de leur ambition journalistique.

    Pour tout ça, long live Gonzaï et merci Bester.

  10. si je peux me permettre, le tournant fondamental que je me suis aperçu au detour des annees 2OOO, c est que l underground est devenu une etiquette marketing alors qu avant, l underground etait tout ce qui n interessait personne, enfin pas la masse. (ai commencé le skate milieu annees 8O). et c est donc pour cela que c etait underground… ian mckaye ne dit pas autre chose a propos de la degradation des « alternatifs ». alors que maintenant, si le groupe (le label, le film, etc…) n est pas « connu » ou reconnu alors il est underground. ca donne un cachet d authenticite pour l image, un peu comme les abruti(e)s qui achetent 1OOe neuf des jeans usés, « vintage »…
    je vous invite a lire l anthologie d interviews du zine antimatter par norman arenas (ex texas is the reason)

  11. Bel article qui soulève des questions intéressantes. Je suis tellement d’accord au sujet de La Femme, pour avoir écouté leur album en entier tes propos dessinent assez bien ce que ça dégage, du déjà-vu et des faux semblants d’indépendance (le Berlin du titre de l’album comme une étiquette stupide pour marquer leur underground-ism puisqu’il n’a rien de l’influence musicale qui s’est développée là-bas). Pour Daft Punk et Get Lucky : Haterz gonna hate, culture internet oblige… Perso ça me fait un peu de peine tout ce cynisme contre un son simplement jouissif et ouvert…

    1. A chaque fois qu’une certaine multitude du web « casse d’la hype », arrive dans les commentaires Le Point de Badwine. WTF ? Les suckers de hype (qui ont sûrement un intérêt à défendre la marchandise et qu’ils veulent juste garder « les yeux et les oreilles grands fermés » pour rester béats à téter dans la matrice) lancent « Haters gonna hate ».

  12. en effet le stade supérieur du bon goût consiste à savoir
    apprécier la bonne musique de la mauvaise musique
    sans qu’il soit pour autant nécessaire de prendre en
    compte sa provenance, son statut social, ou son degré
    de popularité etc…l’histoire l’a montré, on compte parmi
    les plus grands compositeurs des stars autant que des
    inconnus, des mozart et des satie

  13. Comme presque tout les hommes tu aimes bien te faire du bien… Et tu as bien raison. Cette article sans avis et sans point de vu me fait penser… à rien…

    1. comme le commentaire….. sans orthograhe correcte ! trois fautes majeures en une ligne et demie. tu exploses les scores! donc, bravo!
      désolé. pas pu m’en empêcher…. hihi.

  14. ‘En ces temps de guerre tiède, prendre position pour ou contre un groupe est un réflexe qu’on avait fini par oublier ‘ C’est assez bizarre de te lire écrire ça; j’ai l’impression que tu es la première personne à ne pas le faire, justement (oublier de). Ça me donnerait presque envie d’écrire un papier sur Phoenix tiens… 🙂

    1. Eh eh, c’est vrai. Ma remarque sur la non prise de position était d’ordre générale, c’est un ressenti général du moins, sur le fait que plus personne n’ose dire ce qu’il pense vraiment, de peur de passer pour un con.

  15. bonjour ! (genre on dit jamais bonjour dans les comments..)
    trés ,trés juste ce que tu dis sur Daft Punk: ils réusissent à suciter de l’attente , à donner au compte goutte comme dans nos jeunes années où on attendait trés tard une émission de radio à tel date parce qu’il dévoilait (enfin) le nouveau single de notre groupe favoris (aux choix).
    et ça je dit bravo.
    Faire autant de bruit avec 60 seconde filmé au téléphone : clap-clap, chapeau bas.
    Ce moment d’attente nous fait réfléchir c’est certain ,à l’heure où tout est accessible en 2 cliks , bien avant les sortie « officiels » (d’ailleur on s’en branle des sorties officiels..)

    pour ce qui est du contenu: j’ai réelement adoré Daft Punk (vu en tournée Homework 97), ils ont fait plein de belles chose .Quand ils ont dévoilé « One More Time » c’était aussi la foire d’empoigne, les pour ,les contre ,comme à l’assemblée national pour la mariage pour tous.Tiens ,d’ailleur Daft Punk ,c’est un peu comme le mariage pour tous..
    MAIS on fait comme ci ces mecs n’avait JAMAIS sortie une horrible BO d’un film Walt Dysney il y a peu , ou pire ,leur album « human after all » (qui se souvient de « robot rock »,leur single de l’époque,hein?..)

    PIRE: personne ne le dit ,mais..ce morceau « get lucky »..mais c’est du ..bah , c’est du N.E.R.D,quoi ! tout simplement.Du NERD avec Yannick Noa à la guitarre..
    remember: Daft Punk a produit une trax de NERD : « hypnotize You » ,c’était en 2010: musicalemement c’était mieux (sorry..)
    sinon la bonne nouvelle : depuis Daft Punk, AU MOINS on ne parles plus (déjà?) de Woodkid,ce qui est plutot bien ,nan ?
    cordialement, (^^)

  16. Super article, merci. A part le plan de com qui devient un peu agacant, ya rien a dire, Get Lucky est un tube. Et oui, ca fait longtemps que je navais pas envie de chanter une chanson passant à la radio. ++

  17. 100 % raccord sur Daft Punk.
    En revanche, le débat sur la « compromission » de La Femme me paraît assez stérile. Jusqu’à présent on a pas parlé de compromission artistique, c’est quand même l’essentiel. Leur album est totalement dans la lignée des premiers EP.
    Je pense surtout que beaucoup de seigneurs du milieu professionnel de la musique ont été victimes de l’ arrogance de ces petits merdeux plein de talent qui ont manqué de politesse à leur égard et rêvent de leur mettre la fessée quelle qu’en soit la raison (j’en ai croisé beaucoup personnellement, journalistes, organisateurs, labels,…).

  18. Alors c’est ça la femme ,une brochette de perruques à synthés en boucle à la plage , ici paris c’est fauve et ses bureaux autosexuels , white is trite .Chez daft punk il y a un preretraité noir que j’ai pris pour un clone numérique de Rick James avant de voir qu’il jouait de la guitare.
    Arrêtez banal + ,la redoute des prolos du tertiaire ,continuez les soirées originales ,les papiers au vitriol et les contre-pieds comme Rocard ,tenez position en vous souvenant que ce qui compte c’est la force du courant , pas l’air de la courante.
    Bonne bourre !

  19. Hello les amis, tout ça n’est que de la musique après tout. Comme le chante Chamfort via la plume duvallesque « vous savez, les goûts et les couleurs, chacun a droit à son opinion, c’est bien, c’est bien » (interprété sur un ton désabusé hyper drôle, Chamfort est super fort, c’est le titre “Ce n’est que moi” ), bref, La Femme c’est un super grand album artistique. Vous pouvez lire un petit texte sur ce dixe par ici : http://lachanteusemariefrance.fr.gd/-g-PSYCHO-TROPICAL-BERLIN-g—k1-2013-k2–de-LA-FEMME–d–chronique-de-l-h-album-CD-.-.htm (lien à copier-coller)
    Je vais les voir pour la première fois en concert ce mardi 14 mai à 18h à l’Espace Rencontres de la Fnac Froum des Halles (avant le 14 novembre au Trianon). Si on n’est pas dakodak sur La Femme (Daft Punk, je m’en fiche, ça n’existe pas for me, comme les dizaines de milliers de groupes pop rock internationaux, qu’ils soient des dinosaures ou tout jeunes) ni d’ailleurs sur Niki Demiller, c’est absolument pas grave du tout, vive Gonzai (le site mais aussi la revue papier). signé : Copain François

  20. CLAP ! CLAP ! CLAP !

    Je sais, c’est pas le commentaire le plus constructif et argumenté mais tu viens de résumer exactement ce que je pense et c’est super bien écrit. En bref >> Jubilatoire.

    Un grand merci 🙂

  21. c’était génial, le miniconcert de La Femme ce mardi 14 mars à la Fnac Forum des Halles, je suis enchanté de les découvrir cette fois en live : très grand groupe. bientôt un compte rendu (je mettrai le lien)

  22. c’était génial, le miniconcert de La Femme ce mardi 14 mai à la Fnac Forum des Halles, je suis enchanté de les découvrir cette fois en live : très grand groupe. bientôt un compte rendu (je mettrai le lien)

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