DISQUAIRE DAY
CALIF à la place du …

Pour la troisième année consécutive, la déclinaison française du Record Store Day américain débarquera le 20 avril chez 186 disquaires de l’hexagone, avec pour objectif de prêcher la bonne parole indépendante grâce à plus de 200 disques annoncés comme collector et vendus exclusivement chez les disquaires. Un rapide coup d’œil au catalogue proposé par l’instigateur de cette journée spéciale, le CALIF (club action des labels indépendants français), permet néanmoins de relativiser l’intérêt de ces portes ouvertes pour collectionneurs lambdas : derrière le soutien éphémère aux petits artisans du disque traités comme des myopathes au Téléthon, se cache en réalité une autre musique qui donne surtout l’impression d’écouter un disque rayé.
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GONZAÏ XIV
Tomorrow’s World, Yeti Lane, Publicist… notre programme d’avril sur le fil

A quelques jours du printemps, et alors que les jupes raccourcissent aussi vite que les jours rallongent, Gonzaï découvre tou(te)s les fil(les) avec des programmations naturistes, qui ne manquent pas d’Air. A l’affiche le vendredi 12 avril à la Maroquinerie, Tomorrow’s World, Yeti Lane et Ricky Hollywood, puis le vendredi 19 avril direction les Trinitaires de Metz pour Publicist et Plastobeton. De l’amour, de la sueur et des synthés, c’est le sacre du printemps.
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DANIEL DARC
Darc was the night, cold was the ground…

J’ai rencontré Daniel en 1988. L’un de mes meilleurs amis, plus âgé que moi, Olivier, vénérait Taxi Girl, et connaissait son chanteur, qui était d’ailleurs facilement approchable. Je faisais mes premières piges pour un journal de l’époque, Guitare & Claviers, et je leur avais dit, comme si c’était de l’or en barre, que je pouvais « décrocher une interview avec Daniel Darc ». Lequel n’avait aucune actualité, puisque son disque avec Bill Pritchard était déjà sorti quelques mois plus tôt, et n’avait pas fait grand bruit. Mais la rédaction, généreuse, avait accepté.
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THOUGHT FORMS
Peur sur la ville

Ça faisait bien une dizaine de cycles menstruels que j’avais pas peint quelques lignes dans ces contrées. Mais là, sans blague, fallait illico dégoupiller le stérilet 3G pour propager la bonne parole et faire saigner les tympans vierges. C’était l’autre soir, dans ce bon vieux Point Éphémère où je fous rarement les pieds, en dépit d’un excellent burger proposé à la carte du resto… L’affiche ? Esben & the Witch (dont je me passerai ici de commentaires…) et Thought Forms, signature d’Invada Records qui m’a fait mouiller le duffle-coat comme seul un volcan d’Islande en avait d’aventure les moyens. Alors, sors-toi un steak de cheval et écoute ce brave Mathis.
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MARSEILLE ET L’AFFAIRE GUETTA
Plus rebelle ma ville

C’était parti pour être un simple acte de résistance à l’échelle locale, c’est rapidement devenu une charge qui s’est propagé sur la toile. Depuis dix jours, « l’affaire Guetta » (comme on a pris coutume de la nommer un peu à tort) cristallise à elle seule toutes les passions, controverses et frustrations liées à Marseille en tant que Capitale 2013 de la Culture, mais aussi en tant qu’organe sujet à administrer son territoire avec bon sens.
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FESTIVAL D’ANGOULÊME
Enquête à Angoublême (par Maadiar)

La semaine dernière, en voyant partir Maadiar, bottes cirées et sourire niais aux lèvres, vers cette ville merdique d’Angoulême, on s’est dit qu’on était foutu, que le monde de la BD l’avait eu et que ce petit sac à merde allait passer trois jours à sucer des bulles au frais de Gonzaï pour préparer gentiment la sortie de son album. C’était fini, le système l’avait bouffé comme il avait bouffé Jerry Rubin.
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STUPRÉFACTION !
De sex-toys en dépression, l’algèbre du désir

Quand le redac’ chef m’a dit « fonce ! » sans deadline ni nombre de feuillets pour mon premier papier sur l’industrie des sex-toys, j’ai commencé par me dire qu’il était irresponsable. Comme parler de sexe m’avait toujours posé problème en période d’inhibition j’ai commencé par déboucher une bouteille pour trouver une amorce, avec Palahniuk pas très loin de moi. J’étais déjà en train d’écluser la fin de celle-ci au moment de commencer la rédaction quand me revint à l’esprit cette lettre que j’avais envoyée au curé de ma paroisse pour me faire débaptiser. Elle ressemblait plus ou moins à ça si mes souvenirs étaient bons.
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PETIT PRÉCIS DE PORNOGRAPHIE
Comment nous avons envoyé la blogueuse mode et son enfant à la blanchisserie

Écrire sur les idoles perchées du nouveau millénaire est devenu depuis peu un acte à risque : j’ai du en effet, subir les menaces réelles de certaines intéressées sous la forme de sciage de talons. Mais qu’à cela ne tienne, lorsque ces stakhanovistes de la sape eurent compris que je ne souhaitais que les mettre en exergue, elles abaissèrent leurs aiguisoirs et me laissèrent quartier libre pour l’étude minutieuse du devenir ce qu’on appelait jadis la blogueuse de mode.
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WHAT THE FUCK IS THIS SHIT ? #2
Et si Gavalda montait un groupe revival 80’s, Tarantino en ferait-il un film ?

Mes agneaux, ça me fait siiiii plaisir de vous revoir ! Ça biche pour vous ? Moi, al-hamdoulillah ça va, et ça va siiiii bien que j’ai envie de commencer comme ça : lorsqu’en 2046, les soldats de Wikipédia auront mélangé quelques fiches et que Han Solo, Mano Solo et Bruno Solo ne seront plus qu’une et seule même personne (définie ainsi : « Personnage de la fin du vingtième siècle qui braillait des chansons réalistes à une machine à café qui distribuait des coups de sabre laser en lieu et place d’un potage quatre légumes »), on ne s’en portera que mieux. D’ici là, j’ai ma chronique WFS à faire et on est en 2013 (à ce qu’il paraît).
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DANS LES COULISSES DES SOIRÉES GONZAÏ
Be (un)kind, rewind

38 artistes programmés en moins d’un an et plus de 16 dates organisées un peu partout en France, sur le papier nos soirées avaient fière allure en 2012. Mais si elles vous ont peut-être rhabillé pour l’hiver, ces mêmes sauteries électriques nous ont aussi donné des sueurs froides qu’on a scrupuleusement consignées dans nos carnets. Récit d’une année riche en n’importe quoi.
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MARSEILLE 2013
L’odyssée d’un espace

Après Lille en 2004, la deuxième ville de France vient d’inaugurer l’année auréolée du titre de capitale européenne de la culture: tient-on là une occasion de prouver enfin qu’outre les roms virés de la porte d’Aix, les ripoux de la BAC et les règlements de compte, à Marseille peuchère oui, la vie peut être plus belle? Retour sur les nombreux paradoxes d’une ville à la mixité radieuse, aussi déglingos que fascinante.
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MORT DU JOURNALISME
Les écoles ont-elles de l’encre sur les mains ?

Journaliste. Pour certains, ce mot se réduit au synonyme d’une profession prestigieuse, pour d’autres ce n’est qu’un vulgaire tremplin vers la gloire. Aux yeux d’une minorité d’illuminés, il s’agit d’une vocation profonde. Mais quand la réalité rattrape les apprentis Pujadas, ce métier devient rapidement le tombeau de leurs meilleures années et le rêve se transforme en mirage cruel. Reportage au cœur d’un monde étrange où les plus bizarres sont devenus professionnels depuis longtemps, comme disait l’autre.
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FESTIVAL DES MUSIQUES VOLANTES
Une édition de fin du monde

De Metz, je connaissais très peu, pour ne pas dire que je ne connaissais presque rien, ou alors dans une vie antérieure éventuellement. Metz, je l’avais ajouté récemment parmi les groupes de pop dont le nom n’a rien à voir avec leur lieu de résidence; quelque part entre Suede, I’m From Barcelona, Beirut, Stockholm Monsters, Architecture In Helsinki, etc. Quant à la bande de Seattle nommée Metz, la petite ville aux lumières étincelantes incarne sans doute un terrain d’excitation à égalité avec le café réchauffé et la noisette. Vérification et validation à l’occasion de la nouvelle édition des Musiques Volantes, la Metz est dite ; c’est l’endroit où se rendre pour y rester à vie.
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TRANSMUSICALES DE RENNES
Offre-nous l’accréditation, steuplaît

« Suite aux nombreux abus des journalistes les années précédentes », le service presse du festival oblige le journaliste à présenter la programmation à ses lecteurs avant le festival s’il veut bénéficier d’une accréditation gratuite, afin, sur place, de poursuivre son travail de journaliste, c’est-à-dire rencontrer les artistes et obtenir des interviews, et prendre des notes pour rapporter plus tard l’ambiance, les coups de cœur, les hauts, les bas, les aléas et les allez haut de ce moment tant attendu dans l’année d’un professionnel de la musique (« Chouette ! Je vais aller découvrir des groupes inédits et inouïs aux Trans : je n’ai pas eu accès au Web depuis l’an dernier et ne peux donc pas lire les nombreux blogs qui sont la source alternative de défrichage des groupes émergents ! »).
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GONZAÏ X
Avec Jeremy Jay, Black Devil Disco Club, Bataille Solaire et Cargo

À 48 h d’une fin du monde qu’on attendra davantage qu’un nouveau livre écrit sur du papier Kleenex par Beigbeder, Gonzaï fête Noël et tout un tas d’autres conneries – le lancement de son magazine en janvier, par exemple – avec une dixième soirée dédiée aux danseurs solitaires. Rendez-vous le 19 décembre au Saint-Ex de Bordeaux pour Jeremy Jay et Cargo, puis le lendemain à la Maroquinerie pour le même Jay accompagné par Black Devil Disco Club et, apocalypse oblige, Bataille Solaire.
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GONZAÏ IX [LIVE REPORT]
Une tronçonneuse, un cercueil et des rouflaquettes

« Le soleil résonne sur le mode antique dans le chœur harmonieux des sphères ». Voilà un chapeau qui claque suffisamment pour introduire la Gonzaï IX avec Cercueil, Le Prince Harry et Faust donc, dont j’emprunte au bon Goethe la première phrase de son « Prologue dans le ciel ». Même si, ici, il sera plus question des « ténèbres effrayantes de la nuit ». Mais tout d’abord, flash forward.
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PIERRE HENRY
Kermesse pour le temps qui passe

Pour sa septième édition, l’excellent festival d’Automne en Normandie avait décidé de rendre hommage au père de la musique concrète en invitant celui qui ressemble désormais davantage à Santa Claus qu’à l’auteur de « Psyché Rock ». À 85 ans, Pierre Henry s’était donné comme objectif de revisiter sa carrière avec une création originale nommée « Le Fil de la vie », qui eut surtout pour résultat de le faire perdre. Récit d’une soirée dans un trou noir. Ou normand.
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