Lire l'Article

HEY MOTHER DEATH
Retour à Twin pics

Les groupes autoproduits sont nombreux, les trios homme-femme-boite-à-rythmes sont pléthore, beaucoup d’appelés mais peu d’élus. A la grande loterie de la célébrité éphémère, ceux là repartiront peut-être les mains vides mais leur album « Highway », lost comme chez David Lynch, pue le nain estropié, le sang caillé dans des draps de satin et les virées nocturnes dans la forêt canadienne. A défaut d’apprendre qui a tué Laura Palmer, voici le groupe idéal pour baiser sur sa tombe.
Lire l'Article
Lire l'Article

ESSAIE PAS
Essayer, c’est déjà réussir

De l’électronique beatée et au loin, des chants de sirènes, un voyage en décapotable à Los Angeles rythmé par des légendes grecques : voici le genre de promesses auxquelles on peut croire cette année à Montréal si l’on assiste aux concerts d’Essaie Pas, duo formé par Marie Davidson (Weyrd Son records) et Pierre Guerineau. Mélancolie et nostalgie ne sont pas forcément synonymes de manque d’inspiration, et face à Davidson, Medeiros peut raccrocher son téléphone au prix d’une menthe liqueur.
Lire l'Article
Lire l'Article

FUTUROSCOPE
« Hum », le disque qui ne fait pas les choses à Poitiers

Comment reconnaître un bon disque ? C’est la question que tout le monde se pose ; une équation cornélienne sur laquelle planchent en vain les rats de laboratoire. La réponse est pourtant simple : une pochette originale, un nom de groupe qui tue, au moins deux morceaux capables de faire tressauter le corps de l’auditeur comme un condamné texan sur la chaise électrique. Rajoutez à cela l’indice confidentialité breveté « sortie de nulle part » et vous obtiendrez Futuroscope.
Lire l'Article
Lire l'Article

CHROMB !
Ca Cartoon

Oreilles en choux fleurs, palpitant des tympans à deux cents, sourire « Joker » des instants de folie renversante : Chromb! sonne comme si le crazy squirrel de Tex Avery soufflait dans un saxo par-dessus un rouleau compresseur dessiné sur partitions. Derrière ce rumble in the jungle, quatre fantastiques venus de Lyon, et « II », second album tout neuf. Moins dark que RIEN, plus puissant que le métal effrayant de Hint et moins chiant que Magma un dimanche au parc de la Villette : viens danser sur leur volcan, leurs instrus sont en (jazz) fusion.
Lire l'Article
Lire l'Article

COMPILE LA SOUTERRAINE Vol.3
A la recherche des nouvelles stars de l’an 2053

On ne vous l’apprend pas, s’y retrouver dans la masse des titres et artistes a depuis quelques années tout du parcours du combattant pour celui qui parcourt l’Internet tel les allées d’un hypermarché avec perdu sur chaque rayonnage un musicien échelle 1/9 vous tendant désespérément les bras avec ses mélodies de poche. Question : comment distinguer le bien du brillant ? C’est là que les compilations « La souterraine » du micro-label Mostla interviennent.
Lire l'Article
Lire l'Article

STRASBOURG [ECOUTE EXCLU]
Plus loin vers l’est

Avec leur EP « Sexe et violence », les Français de Strasbourg livrent une barquette cold-wave sous vide qui fait le bruit de la tôle froissée sur des voitures brûlées. Ca sent (pas très) bon le coït avec des robots via port USB, ça ressemble à du « Metal Machine Music » enregistré près de la ligne Maginot et la nouvelle signature du Turc Mécanique est absolument inécoutable aux heures de bureau. Ecoute en exclu avant de sauter par la fenêtre.
Lire l'Article
Lire l'Article

DELACAVE
Un pied dans la tombe

Une nouvelle idée pour « Solution suicide », la société de GONZAÏ que d’aucun ont peut-être déjà sollicitée : écouter le dernier LP de DELACAVE. Attention : cette suggestion ne signifie pas que la musique est si mauvaise qu’elle donne envie de mourir. Au contraire, le duo formé par Seb Normal et Lily Pourrie excelle dans le genre kraut-dark-post-no-wave enfin tu-vois-ce-que-je-veux-dire.
Lire l'Article
Lire l'Article

INFECTICIDE
CHANSONS TRISTES

Partis vider le bar après avoir coincé le revival coldwave dans les chiottes au moyen d’une chaise posée sous la poignée de la porte, Infecticide proposa, avec la courtoisie d’un Patrick Balkany s’adressant aux journalistes, de mettre un peu de musique pour égayer la soirée. Après une brève altercation avec le disc-jokey qui fût réglée par l’offre d’une prestation fictive au Social Club, le trio posa religieusement son premier album « Chansons Tristes » dans la chaîne hifi du bar/club avant que le drame ne se produise.
Lire l'Article
Lire l'Article

DANTON EEPROM [INTERVIEW]
Mister nice guy

La culture de la sape, quand on vient de Marseille, c’est important. Ne pas chercher plus loin les raisons du nom de ce disque par celui que les initiés appellent sobrement « mister paillette ». Mais chez Danton, la doublure intérieure ne serait-elle pas plus épaisse que ne le laisse supposer l’apparente coquille vide dopée au RedBull du gars du sud-est pratiquant la house comme d’autres la pétanque ? Petite partie de boules à facettes très loin du Massilia Sound System.
Lire l'Article