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PHILIP GLASS REWORK
Ca passe ou ça glace

La récente sortie du disque a été passée sous silence et pour cause, « Rework » est l’hommage des plus bavards à l’un des plus discrets des génies du vingtième siècle. Conçus comme une revisite up to date du répertoire de Glass, les remixes commandés par un esprit certainement torturé parviennent à transformer le minimalisme en presque rien du tout.
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ANDREW WEATHERALL [INTERVIEW]
Radio authority

L’histoire d’Andrew Weatherall est celle qui commence par un hasard et finit par créer une autorité incontestée, qui plus est encore vivante. Entre les deux, l’homme aura traversé toutes les sous-cultures anglaises du punk à l’acid-house, et enfanté un titre qui conserve encore des allures de révélation chez ceux qui en font la découverte : le remix de « I’m Losing More Than I’ll Ever Have » de Primal Scream, baptisé « Loaded » pour l’éternité. Un an et demi, c’est le temps qu’il aura fallu attendre pour lui adresser la parole.
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LES MOTIFS DE L’ANONYMAT
Les repêchages de 2012

Le chroniqueur musical est une vache comme les autres. La vitesse le bouscule. L’image d’Epinal du bovin épanoui ruminant son herbe fraiche en regardant passer les trains Corail de province est aussi éculée que celle du chroniqueur infusant un album sur sa platine vinyle armé d’une plume, d’une feuille blanche et d’inspiration. Le TGV qui sillonne la France en croix à plus de 300 km/h a ulcéré les charolaises et les Limousines au même titre que le haut débit a noyé les rocks critics.
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ROCK À LA CASBAH #73
Le gratuit ça n’a pas de prix

On a beau se la raconter, parler de nos disques, dresser le bilan de 2012, parler des ratés et des réussites, n’oublions pas que notre ère sent fortement le bordel et que plus personne n’a rien dans les poches. C’est avec cet arrière-goût de «tout fout le camp, notamment l’industrie du disque» que la casbah a décidé cette semaine de vous dénicher les bons plans compilations gratos sur le net. Cheap and quick.
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RADIO GONZAÏ #4
Des faits, des freaks, du fun

Tous les lecteurs assidus de Gonzaï le savent, dès le 15 janvier, certains chanceux recevront le magazine Gonzaï premier du nom, en beau papier et tout en couleur. Comme on est jamais mieux servi que par soi-même, c’est naturellement que le Gonzaï Club accueille sur Radio Campus la dream team du dit magazine (sans Bester, excusé). Des chouettes articles sur des sujets que ne lit nulle part ailleurs, mis en musique ici-même par nos soins attentifs.
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FRUSTRATION
Malaise dans la civilisation

Lorsque Borges apprit qu’il avait vendu trente sept exemplaires de son “Histoire de l’éternité”, il eut une impression de foule. Trente sept personnes, hommes et femmes avec des chapeaux différents, chacun son livre dans sa main. Il ajouta : « à mon époque c’était mieux, on ne pensait pas en termes de public, on écrivait pour un tout petit cénacle, pour quelques amis ». Quelques amis, voilà ce qui suit de salle en salle le groupe Frustration. Et ils commencent à être nombreux.

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ROCK À LA CASBAH 72
Dans le rétro 2012

C’est avec l’œil vitreux et les idées encore cotonneuses des abus de la veille que l’équipe s’est retrouvée pour une nouvelle saison dans les studios de Radio Méga à Valence. L’année 2012 a été un grand cru musical pour le Rock’n’Roll avec de superbes découvertes telle que Le Prince Harry, Subsonics et de belles confirmations avec les Movie Star Junkies ou JC Satan. On en redemande pour 2013.
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ESBEN AND THE WITCH
Les gens de l’automne

Le 21 janvier 2013 – soit un mois jour pour jour après cette fin du monde qui aura surtout permis aux fabricants d’abris antiatomiques de s’en mettre plein les fouilles – sortira le nouvel album d’Esben and the Witch. Intitulé « Wash The Sins Not The Face ». Le disque est succulent mais si vous voulez mon avis, il ne sort pas du tout à la bonne date…

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ROCK À LA CASBAH #71
Spéciale Movie Star Junkies

A Lyon il y a une péniche excentrée, le Sonic, qui se cache sous les artères des routes à quatre voies et des ponts où s’engoncent les automobilistes qui quittent la ville en fin de journée. Tapie dans le bruit et dans le gris, cette péniche reçoit et organise des concerts, loin des lumières du centre ville, loin des projecteurs des grands spectacles. Et quelle bonne idée qu’eut le Clacson d’organiser ce concert des Movie Star Junkies sur une péniche. Oui, car après tout, c’est dans un univers assez maritime qu’on avait découvert cette formation bluffante de talent avec l’album « Melville ».
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THE SUBSONICS
In the Black Spot

Les périodes de fêtes et les anniversaires sont toujours doccasion d’injecter un peu de botox dans les chairs putréfiées de vieilles gloires d’antan, histoire de faire gonfler le chiffre d’affaires de majors déjà bouffies et obèses. On réédite donc le coffret officiel de luxe du Velvet Underground pour fêter leurs 40e anniversaires avec la banane de Warhol pour étendard. L’histoire d’une œuvre d’art devenue un simple logo, sorte d’accomplissement pour le publicitaire artiste.
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RACHEL ZEFFIRA
Déserter l’ennui

Gros plan sur le conducteur depuis l’extérieur du véhicule. Le paysage en reflet sur le pare-brise, on devine les arbres. Au volant, le mec est serein. Il a passé le cap de la quarantaine sans trop d’écueils. Il porte une chemise blanche Paul Smith parfaitement repassée et sa fille lui gribouille des dessins moches, comme tous les enfants. Le brushing impeccable, le sourire bright, il fait l’amour à la voiture. Ce mec s’appelle Laurent Delahousse.
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FOXYGEN
Lavoisier avait raison

La force des disques de grands cambrioleurs, c’est qu’il est impossible de remarquer l’effraction, impossible de savoir où se finit le plagiat et où débute la véritable partie originale. De ce point de vue, le cas Foxygen est remarquable. Disque de faussaire ou de faux fossoyeurs, leur « We are the 21th Century Ambassadors of Peace and Magic » confirme surtout que les lois de la physique s’appliquent aussi au Rock’n’Roll.
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GONZAÏ CLUB #3
Niki Demiller

Il faut bien changer de temps en temps. Après les confessions (passionnantes ne nous trompons pas) de Larry d’Exodisc ayant vécu les 60′s en vrai, voici que le Gonzai Club invite, totalement à l’arrache comme à nos habitudes (lire : rien préparé, choix des morceaux en direct, platines qui devraient en toute vraisemblance sauter mais qui ne le font pas – on appelle ça un miracle), un jeune homme. Si ! Son nom : Niki Demiller.
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TOP ALBUMS 2012
L’année vue et entendue par Gonzaï

Il aura fallu plusieurs conciliabules, la mort de trois secrétaires et un huissier de justice pour se mettre d’accord sur l’utilité d’un top de fin d’année. Les délibérations et la tentative d’un consensus à la François Hollande n’ayant pas été concluantes, nous vous livrons ici un top anti-collégial où chacun des membres de Gonzaï joue de son petit violon pour vous servir son instant préféré d’une année riche en sorties dispensables. Sortez les tamis, on a pourtant trouvé des pépites.
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Poni Hoax : Exile on mainstream

Le critique musicale se prend parfois pour un généalogiste, palliant sa difficulté à décrire par des mots ce qui est vibration éphémère par la convocation de noms glorieux et de lignées prestigieuses. Ne rechignant pas, souvent avec quelque mauvaise foi, à évoquer des hybridations étranges pour décrire tel son nouveau – du Tri Yan stoogien joué par Moroder par exemple – un peu rétif à la classification. Il arrivera cependant qu’un disque, parfois, résiste à toutes ces tentatives : « State of War », troisième disque de Poni Hoax que nous avons écouté en avance, est l’un de ceux là.
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FAIRHORNS
Comme Beak au rasoir

Son look de fils ainé de la famille Adams ayant trop trainé au cyber café ne plaide pas en sa faveur, mais Matt Williams a su trouver en Beak une famille d’adoption où porter les cheveux gras et collectionner les synthés pourris n’est pas synonyme de déshéritage. Avec son projet solo nommé Fairhorns, le clavier fou de Geoff Barrow repousse les limites de l’inaudible, du moins pour ceux ayant découvert le solfège grâce à Nagui et NRJ.

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