WILLIS EARL BEAL
Pochard céleste

C’est l’histoire d’une rencontre improbable entre un type qui fait des disques pour arrêter le turbin et un autre qui préfère interviewer un type qui fait des disques pour arrêter le turbin plutôt que d’aller bosser. Mais comment Willis Earl Beal a fini par atterrir devant votre serviteur avec une bouteille de Jack Daniels à même pas midi, ça personne sait.
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MOODOÏD
Frenchy but chic

En février 1980, le journal Actuel titrait « Les jeunes gens modernes aiment leurs mamans » pour définir ironiquement ce qu’était cette jeune scène parisienne qui s’apprêtait à dévaler sur l’hexagone avec ses boîtes à rythmes, ses overdoses et ses tubes post-adolescents. Trente ans plus tard, on aimerait bien qu’un journaliste parvienne avec le même sens du gimmick à définir ces nouveaux jeunes groupes français qui tous les jours ridiculisent la scène anglo-saxonne. Surtout que cette fois-ci, même pas besoin de chercher le garçon, il se prénomme Kevin Parker et vient … d’Australie.
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GOLDFRAPP
Tales of Us

Trois années sans nouvelle… On pensait Goldfrapp foutu, kaput. Faut dire qu’à l’écoute de « Head First », leur dernier album en date (la compilation, aimable certes, compte pour du beurre), la frange de fans du duo avait totalement décroché à l’écoute de cette farce: pâtée pour chien electro-pute sans aucune qualité, sans parler de la pochette qui, elle, nageait en plein dans les eaux régressives d’un cauchemar see-punk ; rose et bleue, vomitive à souhait. Ne manquait plus à cela que les dauphins, un symbole ésotérique et deux pyramides pour compléter le tableau. Quel ratage ! Et surtout, quelle déception…
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SCOUT NIBLETT
Just do it (yourself)

L’amour qu’on porte a un artiste tient quand même a peu de choses. Tiens prenez l’exemple de Scout Niblett. Hormis le fait que je n’avais jamais jusque là écouté aucun de ses albums en entier, impossible de penser à elle sans immédiatement m’imaginer les horribles plats de blettes servis par maman. Rime pauvre et souvenir d’une folk croquignolesque composée de barrettes dans les cheveux et de papillons dans les refrains, c’était plutôt mal barré pour l’illumination. Mais avec son dernier disque en date, « It’s up to Emma », quelque chose a changé. L’attaché de presse a d’ailleurs bien préparé le terrain : « cette demoiselle est complètement folle à lier, ca vous intéresse pour Gonzaï? ».
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LE PRINCE HARRY [INTERVIEW]
God save the dragqueen

Le jour est levé depuis déjà longtemps. Le retour a la réalité frappe au sommet du crane. Des flashs en stroboscope éblouissent et abîment mes pensées. Confusion. Aucun réveil ne sera possible, « Le Prince Harry » s’est installé dans ma tête avec son troisième album « It’s getting worse », coproduit par le label parisien Teenage Menopause et le label belge Rockerill records. Cet opus pourrait être la bande originale de ma migraine.
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SUMMER TELEX REVIEW
F/LOR, Deerhunter, Girls in Hawaii, Hook & the Twin

Dans l’enfer climatisé des villes-plages et sous le ventilo du salon brassant un air trop chaud, des envies de dépaysement à rebours des péages et des quais de gare peuvent se manifester. La musique adoucissant les morts vivants et les morsures d’un été réclamant son lot de kilomètres parcourus pour faire croire qu’ailleurs, les choses changent. Plongeons si vous le voulez bien dans quelques disques qui ne rempliront jamais de stades mais qui valent quand même la peine de se sortir les doigts du culte.
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CYCLOPEAN
Les yeux en face des trous…

Plusieurs mois après sa sortie, j’ai enfin écouté le nouvel EP des survivants (Irmin Schmidt, Jaki Liebezeit) de CAN, groupe référence parmi les références, icônes parmi les zicos. Rassasié par un copieux bol de Miel Pops vintage, j’ai pu engager une micro réflexion sur cet objet étonnant. Rapidement, un point sur la pochette de cet EP m’a semblé nécessaire. La prise de position suivante, mesurée et toute en retenue scandinave, n’engage bien évidemment que moi : à chier. So what ?
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DAUGHN GIBSON
« Me Moan »

Dans un récent papier de Libération intitulé « Le miel Gibson », l’increvable Bayon, Belphégor de la rédaction en place depuis au moins quatre générations de machines à écrire, décrivait la musique du jeune américain comme un « baryton Engelbert Humperdinck revu americana, entre Tom Jones et Richard Hawley (…) croisé de Hanni El Khatib rectifié la Redoute ». Fidèle à sa légende, Bayon continue d’écrire des papiers que personne ne comprend. Mais pire que le style ampoulé emprunté au Baron de Nucingen rectifié rock critic qui vaut à Bayon d’appeler un chat par d’autres noms, il y a une toute autre évidence : un chanteur portant le même nom qu’une marque de guitare mérite mieux qu’une comparaison avec un acteur psychotique.
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CÂLIN
L’interview tendre

Vie de merde. Ils n’ont pas harangué les foules avec leur album « Black Chinese II ». Avec leur label, « L’Amicale Underground », ils sortent des disques en petit tirage, qu’ils finissent par donner sur internet… En fait les Câlin ne sont pas vraiment un duo qui a la niaque. Pourtant leur nouvel EP « Menaces et Opportunités » retournerait n’importe quel club de winners de Wallstreet. Rencontre à distance avec Yugo, moitié du groupe et télétravailleur de la meilleure techno de la saison Daft Punk.
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ROCK À LA CASBAH #91
La Grande Triple Alliance Internationale de l’Est

La Grande Triple Alliance Internationale de L’Est, s’est ramenée dans nos studios. Portée au micro par Seb Normal (Feeling of Love, Delacave, Le Chomage), nous pensions, innocents, pouvoir décoder les mystères de cette croix à trois branches, symbole du clan de l’Est, qui se niche discrètement sur des albums, des affiches de concerts, des pots de yaourts et des actes de décès.
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DIAMOND RUGS
Tout est bon dans le diamant

Il était une fois un mec simple qui jouait dans un groupe de folk dont la seule prétention était de poser les bases d’un naturalisme décontracté sans velléité de révolution, tellement honnête qu’il en deviendrait universel. Un truc entre le Middle East automnale à la REM et les grands lacs ouverts sur les plaines ayant bercé Neil Young. Ce mec, c’est John McCauley, cerveau en action au sein des Deer Tick, à la voix aussi rauque qu’un sac de blé avalé cul-sec.
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CLUB TROPICANA
Une mixtape 100 % tropicool par Alter-K

Sélection estivale (Joel Collado nous a confirmé que c’était la saison) mais garantie sans tube de l’été (en fait y’avait que ‘Get Lucky’ mais vous connaissez déjà et puis y’a plus vraiment d’été) avec une mixtape destinée à relancer le marché des sex on the beach, blue lagoon et autres cocktails exotiques. Parce que c’est quand même bien classos de siffloter des verres en écoutant « Kokomo ».
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A$AP ROCKY
The birth of the Swag

Il aura suffit de quelques liens entre d’obscurs blogs de rap pour faire sortir du néant A$AP Rocky. Découvert sur le Tumblr de Eastsidestevie via le titre Purple Swag, l’internet est crate diggé par une équipe organisée autour du blog français Pure Baking Soda afin d’en tirer une mixtape nommé par leurs soins Deep Purple. Du gros son « chopped and screwed alien » produit par Clams Casino, assemblage de samples volés sur des sites de partage illicites et balancés gratuitement directement via la plus grosse maison de disque du monde : Youtube.
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