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COMPILE « HAÏTI DIRECT »
Take the voodoo train

Il y a des signes qui disent sans ambiguïtés que ce triste monde prend l’eau et que nous nous préparons à un grand cycle de destructions ; ainsi l’engouement pour des groupes comme Disclosure ou AlunaGeorge, qui ne peut se justifier que par une volonté farouche de se rebrancher tout l’appareil neuronal dans le désordre pour s’insensibiliser aux futurs grands déchaînements de violence.
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WAR ON DRUGS
Smells like (Springs)teen spirit

C’est probablement le meilleur disque d’une année martienne qui ne durerait qu’un trimestre. Dès le premier titre de « Lost in the dream », on sent pourtant que le troisième essai de War On Drugs s’écoutera bien plus longtemps. Parce qu’il est à cheval entre les chuintements nocturnes d’un Dylan et le dépouillement du « Nebraska » de Springsteen, ce disque évite la datation au Carbone 14. Americanachronisme.
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BECK
« Morning Phase », ce mortel ennui

Défoncer un artiste qu’on aime, c’est toujours un peu compliqué, surtout quand il s’agit d’un ami de vingt ans. Beck a aujourd’hui 43 ans et si sa capacité à surprendre respire encore, « Morning Phase », son dernier disque, indique clairement qu’il faudra attendre le prochain pour – peut-être – sauter au plafond. « Chiant à mourir », ça vous parle ?
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OH ! TIGER MOUNTAIN
Au sud de nulle part

Peut-on sonner rétro en 2014 sans verser dans le psychédélisme ou le garage-rock ? Est-il encore bien raisonnable de sortir un album « pour rien », ou pas très loin, quand tous les indicateurs sont au rouge ? Comment faire son trou en France lorsque l’on est provincial et féru de culture anglo-saxonne, trop vieux pour être étiqueté « jeune talent », et trop jeune pour avoir eu le temps d’enregistrer une œuvre qui vise d’emblée un certain classicisme ? Autant de questions soulevées par le très anachronique deuxième album de Oh ! Tiger Mountain. « The Start of Whatever » : ici vous est conté le fabuleux destin de Mathieu Poulain, mais nul ne sait où ça le mènera.
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DELACAVE
Un pied dans la tombe

Une nouvelle idée pour « Solution suicide », la société de GONZAÏ que d’aucun ont peut-être déjà sollicitée : écouter le dernier LP de DELACAVE. Attention : cette suggestion ne signifie pas que la musique est si mauvaise qu’elle donne envie de mourir. Au contraire, le duo formé par Seb Normal et Lily Pourrie excelle dans le genre kraut-dark-post-no-wave enfin tu-vois-ce-que-je-veux-dire.
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INFECTICIDE
CHANSONS TRISTES

Partis vider le bar après avoir coincé le revival coldwave dans les chiottes au moyen d’une chaise posée sous la poignée de la porte, Infecticide proposa, avec la courtoisie d’un Patrick Balkany s’adressant aux journalistes, de mettre un peu de musique pour égayer la soirée. Après une brève altercation avec le disc-jokey qui fût réglée par l’offre d’une prestation fictive au Social Club, le trio posa religieusement son premier album « Chansons Tristes » dans la chaîne hifi du bar/club avant que le drame ne se produise.
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METRONOMY
Trois gars, une fille

Metronomy est un groupe que tout le monde aime bien, exception faite des mecs qui cultivent leur singularité en écoutant des trucs de niche casse-bonbons – du post-drone néo-zélandais – pour faire les malins au Pitchfork festival. Ces types écoutaient probablement les Manic Street Preachers et les Black Crowes il y a quinze ans, un argument suffisant pour exiger d’eux qu’ils ferment leur gueule à jamais. Il faut être de mauvaise foi pour ne pas trouver ce groupe bourré de talent et ce, même si votre grand-mère écoute aussi les chansons de ces Michel Sardou de l’indie rock.
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ST VINCENT
15 minutes d’humiliation et une Clark dans ta gueule

Chez Warhol il suffisait de 15 minutes pour accéder à la gloire, avec St Vincent c’est tout l’inverse. Fraichement débarquée des Etats-Unis d’Amérique pour défendre son – formidable – cinquième disque éponyme, Annie Clark (Kent) possède au moins un super pouvoir : savoir briser du journaliste et le ramener à sa condition d’homme inutile. Récit d’une rencontre ratée aux allures de marathon dans la boue.
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ROCK À LA CASBAH #109
Cheveu et « Bum »

Ces mecs-là sont nés d’une grosse imposture. Aucun talent, une technique plus qu’approximative et des looks de geek. Il s’en est fallu d’un cheveu pour que l’aventure ne débute jamais. Seulement l’oreille affutée de JB Wizz (born bad) a décelé le truc. Six ans plus tard, le trio commet son troisième LP et la presse unanimement les caressent dans le sens du poil.
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BLANK REALM
La surprise-party

Le statut de pigiste étant ce qu’il est (à savoir la plus belle profession du monde, où les primes ne succèdent pas aux bonus de fin d’année et où avoir un 13ème mois s’avère aussi probable que de danser une polka avec Chewbacca au Baron), être chroniqueur musical chez Gonzaï n’est pas encore reconnu par la sécurité sociale comme faisant partie des professions à risques. A tort.
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LIMOUSINE
L’EP « Boonghusa », bouffée d’air bag

Quatre blancs qui transpirent pour jouer comme des noirs, c’est toujours louche. Quand ces mêmes gringos s’envolent pour la Thaïlande histoire de pimper la bagnole jazz genre grosses jantes world music, ça frôle carrément l’insurrection. Et ça donne un nouvel EP pour Limousine, enregistré loin des salles de musique actuelle, loin des habitudes, et surtout, quoiqu’en dise le nom du groupe, loin du confort.
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THE VICKERS
« Ghosts », fantôme des années 2000

Des morceaux planants ou dark, très pop pour certains, plus rock pour d’autres ; ces Italiens livrent un LP au son propret. Moins punchy que le précédent « Fine for now » sorti en 2011, « Ghosts » ne se destine pas au dancefloor. Un son qui ferait dire à Jenifer qu’ « il y a une belle sensibilité ». Et Garou d’objecter : « je comprends ce que tu veux dire là, mais ça m’a pas fait vibrer quoi ».
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AZBIN RECORDS
Musique, Famille, Vinyle

Les bordelais JC Satan joueront ce soir à Tulle aux Lendemains qui chantent (on reste optimiste, à Tulle). Toujours aussi prolifique, le groupe vient d’ailleurs de sortir un EP sur le label belge d’Azbin Records. Au lieu d’écrire un énième article sur le garage band le plus populaire du moment, c’est surtout l’occasion de s’intéresser de plus près à Azbin, qui affiche une identité 100 % garage actuel.
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