Talk Talk revisited (2/7) : changements de personnalités

Il y a 30 ans, Laughing Stock marquait un terme à la carrière éclair de Talk Talk, entamée en 1981 et qui bifurqua après quelques tubes vers deux voyages sonores obscurs et renversants (Spirit of Eden en 1988, Laughing Stock en 1991). En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME, le réalisateur Gwenaël Breës propose un feuilleton en six articles reconstituant de manière plus journalistique le parcours protéiforme de Talk Talk. Dans ce deuxième épisode, il s’intéresse à la période du succès et des grandes tournées, avec les albums It’s My Life (1984) et The Colour of Spring (1986).
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Talk Talk revisited (1/7) : Mark Hollis, en réaction

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait “Laughing Stock”, un album d’une intensité rare. Passé relativement inaperçu lors de sa sortie, il marqua un terme à la carrière éclair de ce groupe pop iconoclaste, entamée en 1981 et qui bifurqua après quelques tubes vers deux voyages sonores obscurs et renversants (“Spirit of Eden” en 1988, “Laughing Stock” en 1991). En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME [1], le réalisateur Gwen Breës propose aujourd’hui un feuilleton en six épisodes reconstituant un mouvement dont le point de départ se situe en pleine explosion du punk et forme un decrescendo jusqu’à l’épilogue solo de Mark Hollis en 1998. Reprenons les choses dans l’ordre avec ce premier épisode, qui remonte le temps là où tout commença, en 1955.
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Paris Dernière : mes nuits avec Frédéric Taddeï

Notre reporter a passé, comme la plupart d’entre nous, la moitié de son année en chômage plus au moins partiel enfermé dans un appartement probablement moins spacieux que celui de la youtubeuse Léna Situations, avec comme seules occupation deux plaques de cuisson et un écran connecté au World Wide Web. Mais, que visionner une fois qu’on a fait le tour de tous les épisodes de Columbo ? Réponse : Paris Dernière (période Frédéric Taddeï), le plus bel objet télévisuel de la fin de siècle précédent. Et du nouveau aussi.
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Leslie West, de l’autre côté de la Montagne

Véritable référence pour les guitaristes de hard-rock de tous poils apparus dans les années soixante-dix, Leslie West est le véritable inventeur du gros son heavy. La scène stoner-rock doit autant à Mountain qu’à Black Sabbath, d’où l’émotion qu’a engendré la nouvelle de la mort de West ce 23 décembre 2020. Sa contribution à la guitare électrique est inestimable, premier des guitaristes à faire saturer une Gibson Les Paul Junior dans une rampe d’amplificateurs Marshall. Avec Blue Cheer, Mountain est le grand pionnier du hard-rock américain face à la toute-puissance de la production britannique, et sans qui Kiss et Blue Oyster Cult n’existeraient pas.
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Bez Ladu A Skladu : la new wave du rideau de fer

Aujourd’hui que le genre a été réduit à des campagnes de pub hedi-slimanesques pour défroques ruineuses en cuir de vachette, il est facile de moquer la prétendue subversion du rock, musique de collectionneurs quinquas qui n’agace plus personne. L’horripilation appartient depuis deux bonnes générations aux rappeurs et à leurs crottes de nez syntaxiques. Il n’en a pas toujours été ainsi ; mais pour mieux le démontrer, il faut non seulement remonter dans le temps, mais aussi changer de paradigme géographique – cap à l’est !
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Tranquility Bass : le grand confinement

En pleine période trip-hop, Michael Kandel – l’homme derrière le projet Tranquility Bass – s’est confiné de son plein gré sur une île déserte pour livrer un des disques les plus singuliers des années 90, avant de disparaître des radars. Redécouvrir l’album « Let The Freak Flag Fly de 1997 », c’est aussi plonger dans l’histoire des raves à Los Angeles. Retour sur le parcours du Robert Wyatt techno.
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Ganafoul : le boogie des forçats

On a trop vite considéré que le rock français était passé sans transition des pochades sonores de Martin Circus au punk de Stinky Toys. Le punk parisien ne fut qu’une infime facette de la mutation du rock français dans la seconde moitié des années 70. Un aspect des plus importants fut l’arrivée de groupes issus des banlieues industrielles, tentant de faire jeu égal avec les anglo-saxons, comme le firent avant eux les Variations. Ils sillonneront le pays en portant avec panache un rock solide, hard et urbain. Parmi ces guerriers de la route se trouvaient les Lyonnais de Ganafoul.
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Tricky, en mille morceaux

Bras cassés de la pop, stars mondiales hier cokées aujourd’hui instagramées, fugitives figures des crossover entre machines et pédales de larsens, vieux rockers increvables… Un quart de siècle que personne ne tombe mieux en morceaux (fall to pieces) que Tricky. Beaux ratés, instants rares et intense vie de studio quand tant d’autres ne sont que des rats dans leur laboratoire : le petit gars de Bristol, aujourd’hui berlinois, après avoir été parisien, continue de sortir des disques inégaux où une seule fulgurance justifie l’écoute.
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Un Skype avec les Sparks

A eux deux, ils ont 147 ans et leur carrière s’étale sur six décennies. Pourtant, quand il est question des Sparks, la qualité est étonnamment toujours au rendez-vous, comme avec le récent « A Steady Drip, Drip, Drip »; un 24ième album de pop concentrée avec des histoires dadas comme plus personne à part eux ne sait en faire. En plein confinement, Ron & Russell Mael ont pris le temps avant l’été de nous parler un peu de cette résistance à la vieillesse. 
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Cluster : une galaxie pas comme les autres

Pionnier de la drone, de l’ambient, de la synth-wave, de la musique industrielle ou de l’electro, Hans-Joachim Roedelius et Dieter Moebius ont révolutionné la musique moderne dans une indifférence quasi générale. Éternels seconds couteaux des rétrospectives krautrock derrière CAN, Kraftwerk ou Neu!, Cluster mérite pourtant une réhabilitation tant ses visions sonores résonnent encore dans tous les pans de la musique de pointe. 
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Eruption acide et lave sonique : l’histoire de Blue Cheer

C’est l’histoire d’un groupe qualifié de « premier groupe de heavy metal au monde », et qui pendant 50 ans tenta de faire résonner les amplis avant de lentement tomber dans l’oubli, écrasé par le fardeau métallique poussé par Led Zeppelin. Voici la story de Blue Cheer en 76 000 signes, la taille d’un livre, mais le minimum pour l’un des groupes de rock américains les plus influents de la fin des années 60.
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