Animoscillator, freak du graphique

A quoi reconnait-on un vrai freak ? Au fait que sa normalité semble complètement folle pour le reste de l’Humanité. Et à ce petit jeu là, Dan Haywood, aka Animoscillator, pourrait bien pour se faire enfermer dans un hôpital psychiatrique s’il n’avait pas eu le chance de transformer sa cave en laboratoire DIY : à la fois musicien et artiste multimédia, gros nostalgique de l’esthétique 8 bits des Sega Megadrive et génial tripoteur de machines dès lors qu’il y a plus de 1000 boutons, l’Américain reclus au fin fond du Montana passe 12 heures par jour à créer des musiques, des vidéos, des boites en carton, et toujours avec la même envie : oublier qu’il existe un autre monde, où les gens portent des costumes et répondent à des emails. Portrait vidéo du garçon à l’occasion de sa dernière collaboration avec la marque Volcom. 
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Talk Talk revisited (5/7) : les “albums-thérapie”

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait Laughing Stock, un album d’une intensité rare et qui passa relativement inaperçu lors de sa sortie. Le réalisateur Gwenaël Breës propose aujourd’hui une série de sept articles reconstituant le parcours mutant de Talk Talk de manière plus journalistique. Ce cinquième épisode revient sur « l’évaporation » vécue par le groupe; un terme utilisé par Mark Hollis en 1998 pour qualifier la séparation de Talk Talk en 1991, mais jamais officialisée jusque-là. C’est dans cette latence que vont naître plusieurs “albums-thérapie”, selon l’expression de l’ingénieur du son Phill Brown.
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Charlie Watts, force tranquille des Rolling Stones

Le temps avançant, la nouvelle était inexorable. Pourtant, avec la mort de Charlie Watts, la cruelle réalité s’est rappelée à nous : non, les Rolling Stones ne sont pas immortels. Depuis, tout le monde a salué son immense talent, mais on oublie un peu vite que Charlie Watts fut pendant longtemps un musicien sous-estimé, voire méprisé, et que son attitude discrète fut souvent sujet à moqueries.
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Searching for Michel Colombier

Dans la famille des compositeurs-arrangeurs français, il occupe un fauteuil à part, laissé inoccupé depuis sa mort précoce en 2004, loin de chez lui, en terres hollywoodiennes. Avant cela, il aura été à la hauteur de son nom : ce Michel a œuvré pour pas mal de drôles d’oiseaux. Pierre Henry, Serge Gainsbourg, Prince, Polnareff ou encore Madonna sont tous passés dans son atelier, et c’est avec ce romantisme si typiquement français que Michel Colombier aura fini par devenir ce maitre-cordonnier français sans égal, à côté duquel les vies d’Alain Goraguer ou Jean-Claude Vannier deviennent subitement plates comme de l’Evian. Dix-sept ans après son dernier décollage, scrutons l’horizon pour retrouver son ombre mal chaussée. 
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Heavy-psyché corner : Frank Marino, bien plus qu’un disciple de Jimi Hendrix

Disparus dans les bacs à soldeurs quelques années après leurs sorties, ces disques s’échangent désormais entre amateurs avertis. Ils ont été le terreau fertile de très nombreux groupes. Ils émerveillent par leur talent si injustement oublié. Il est temps d’exhumer du fond du coffres à jouet les légendes underground du rock. Au tour de Marino et de son groupe, Mahogany Rush.
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Il était une fois Bobby Gillespie

C’est l’histoire d’un jeune Ecossais qui ressemblait au Neo de Matrix, mais qui allait croiser sur sa route Alan McGee (Creation Records), bouleverser profondément le rock britannique avec ses deux groupes, The Jesus and Mary Chain et Primal Scream et, à 59 ans, être encore assez vivant pour tout raconter dans cette interview XXL à Paris, à l’occasion de la sortie de son album « Utopian Ashes », avec Jehnny Beth.
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Pour un Flirts, avec toi

Phil Spector avait ses Ronettes, Bobby O aura ses Flirts. Autrement dit : un girls band unique en son genre et prêt à marquer les années 80 au fer rouge à lèvres. Voici l’histoire d’un groupe qui n’existait pas autrement que dans la tête d’un Moroder américain et qui, sans qu’on puisse parler de féminisme avant l’heure, a durablement marqué l’industrie, de Bananarama à Madonna.
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A 70 ans, Richard Pinhas rêve toujours sans conséquence

Alors qu’il est cette année l’invité (avec son fils, lui aussi musicien) du Sonic Protest, et que sa page Discogs n’en finit plus de s’allonger comme une cigarette se consumant à l’infini, Pinhas fête en 2021 soixante dix ans d’existence contre le monde réel, et avec encore de nouveaux projets plein la tête. Portrait d’un infatigable électron libre.
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Le grand Martin Circus

Des faits, des freaks, du fun… depuis plus de 30 ans, un homme a fait sienne cette devise au travers d’une trentaine d’ouvrages encyclopédiques jouissifs sur les incongruités de l’espèce humaine. Alors que Martin Monestier vient de s’éteindre à l’âge de 79 ans, voici le portrait écrit par Denis Roulleau, de son vivant, et paru dans le Gonzaï n°5, en janvier 2014. Histoire d’un homme qui a dormi pendant trois ans dans un cercueil siglé de ses initiales !
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« Nevermind » a bientôt 30 ans, et c’est toujours une putain de claque

« Nevermind est le deuxième album studio du groupe américain de grunge Nirvana, sorti le 24 septembre 1991 par le label DGC Records. Kurt Cobain écrit et compose seul quasiment toutes les chansons de l’album et le groupe commence à enregistrer en… ». Mais ta gueule, Wikipédia. Plutôt que de vous copier-coller une histoire que vous connaissez tous à propos du disque de Nirvana, je vais vous en raconter une plus intéressante : la mienne.
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Nicolas Ker, dernière étoile filante du rock français, est mort

Pour celles et ceux qui suivaient sa carrière depuis 15 ans, c’était l’homme aux mille vies, aux milles projets, aux mille résurrections toujours un peu les mêmes et pourtant, toujours nouvelles. Pour les autres, souvent les mêmes que les premiers, Nicolas Ker attendait depuis longtemps la mort au bout du couloir. Elle est finalement arrivée ce 17 mai, l’emportant avec elle, à l’âge de 51 ans. 
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Talk Talk revisited (4/7) : « Laughing Stock », drôles d’oiseaux

Il y a 30 ans, Talk Talk enregistrait Laughing Stock, un album d’une intensité rare, qui passa relativement inaperçu lors de sa sortie. En marge de la diffusion de son documentaire In a Silent Way au festival FAME[1], le réalisateur Gwenaël Breës propose une série de six articles reconstituant le parcours mutant de Talk Talk de manière plus journalistique. Ce quatrième épisode décortique le dernier album du groupe, peut-être le moins connu mais le plus remarquable, à la fois joyeux pied-de-nez et poursuite sombre du voyage initiatique entamé avec Spirit of Eden…
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Talk Talk revisited (3/7) : l’enfer de « Spirit of Eden »

En marge de la diffusion de son documentaire « In a Silent Way » au festival FAME, le réalisateur Gwen Breës propose une série de six articles reconstituant le parcours mutant de Talk Talk de manière plus journalistique. Après un démarrage dans le sillage du punk, un premier atterrissage un peu forcé dans l’ombre de la New Romantic, puis un décollage avec de grands tubes pop, ce troisième épisode s’intéresse à l’échappée expérimentale de « Spirit of Eden », passage de la lumière aux ténèbres, qualifié de “suicide commercial” par la presse de l’époque…
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