Ça fait un moment qu’on le suit. On est là, on observe, on attend. C’est qu’avec Christophe Siebert, romancier de son état, on n’est jamais à l’abri: il y a quatre ans, il sortait Métaphysique de la Viande, ballade dans une France en mal de vivre partagée entre plongée scabreuse dans la tête d’un tueur en série et transe psychotique. Il y a deux ans, avec Images de la fin du monde, il mettait la première pierre à l’édifice d’un cycle de Dark SF. Sortie en septembre dernier, toujours aux éditions Au Diable Vauvert, le deuxième volume de ce qu’il nomme désormais Les Chroniques de Mertvecgorod, nous remets le nez dans les effluves noires de son pays de timbrés.