On aime beaucoup l’ancien batteur d’Aquaserge, moins son troisième album.

C’est un réflexe : l’ouverture au grand public devrait inévitablement passer par la case chanson française. Ainsi donc, voici venu l’heure du difficile deuxième album pour Julien Barbagallo, et si le Toulousain y chante en Français comme sur son précédent disque, « Grand Chien », cette fois il y a de quoi tomber de cheval.

Moins difficile d’accès qu’un album de Calogero, certes, « Danse dans les ailleurs » donne l’impression d’écouter une version indie des roucoulades d’un Laurent Voulzy qui, pour l’occasion, aurait ressorti ses plus belles tablatures des Beatles. Pas désagréable de prime abord, ce qui devait être une confirmation se transforme de piste en piste en gigantesque point d’interrogation : quelle est la finalité de ce troisième album ? A qui s’adresse-t-il ? Le programmateur de RTL2 a-t-il pris les commandes de cet album visant les CSP+ qui vont au boulot en voiture ?

Si l’on retrouve par temps d’éclaircie ( ce qui a fait le charme du premier essai, « Amor de Lonh » (2014), voire des arrangements dignes de Tame Impala (avec qui Barbagallo a joué, rappelons le), pour le reste c’est un gros smiley perplexe qui se dessine dans le ciel. Pas de vrai single portant l’ensemble, aucune prise solide à laquelle se raccrocher et ce sentiment, dont on peine à se défaire, qu’il ne s’agit de rien d’autre que de ballades indie imitant Georges Brassens avec l’envie de séduire les adeptes de nomadisme parcourant le monde en première classe avec le dernier Monocle dans la sac, un bonnet péruvien sur la tête et une café Starbucks dans la main.

Heureusement, ce disque de nuit qui fait surtout ronfler se conclue sur un titre bienvenu nommé Je me tais (paradoxalement le meilleur titre). Rendez-vous au quatrième album pour savoir si le Français n’a pas définitivement perdu de vue sa belle-île en mer.

Barbagallo // Danse dans les ailleurs // Almost Musique (Arista)

7 commentaires

  1. je n’ai jamais compris le buzz autour de ce mec ,c’est de la varietoche ultra lénifiante pour 4F telerama ,didier varrot de france inter va pouvoir se palluché sur cette merde en barre 78 carats de Barbagallo

  2. Nesta12, ce n’est pas possible de laisser un commentaire pareil. On a le droit de ne pas aimer mais, comme disait Voltaire, quand tout ce qu’on fait de sa life, c’est un blog de merde qu’on alimente avec des vieilles nippes d´inrockuptible à la ramasse, on ferme sa gueule et on rase les murs. Tu peux te branler sur Frank & Walters si c’est ton truc (chacun ses perversions après tout) mais aie au moins l’obligeance de ne pas t’essuyer sur les autres.

    1. Falsodon ,reduire mon blog a frank and walter et au inrocks c’est ultra reducteur ,pour moi frank and walter c’est juste le 1er album et les inrocks sont mort pour moi en 1995 lors de leur passage à l’hebdo,cette semaine je parle d’un live rare de sun ra ,d’une compil afro chez analog africa ,ou tomzé ,arto lindsay et tant autre chose ,il y a de la diversité sur mon blog

      1. Perseverance-Nesta12, sur ton blog tu « parles » de rien du tout, tu claques des liens youtube, c’est bien mais c’est tout. Au mieux tu copies-colles la bio…

  3. quand a france inter des que j’allume le post de radio je suis obligé de me bouché les oreilles tellement la programmations est devenu mediocre ,ce matin des 5h ou 6h du mat il te passe un titre rnb bourré a craqué de vocoder et u titre de rap mainstream a deux balles ,je me suis cru sur skyrock ,j’y est entendu un titre de albin de la simone et je demande comment j’ai pu aimé un jour albin de la simone et le voir en concert ,je supporte plus cette varietoche bien pensante pour 4f telerama et consorts

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