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SUMMER TELEX REVIEW
F/LOR, Deerhunter, Girls in Hawaii, Hook & the Twin

Dans l’enfer climatisé des villes-plages et sous le ventilo du salon brassant un air trop chaud, des envies de dépaysement à rebours des péages et des quais de gare peuvent se manifester. La musique adoucissant les morts vivants et les morsures d’un été réclamant son lot de kilomètres parcourus pour faire croire qu’ailleurs, les choses changent. Plongeons si vous le voulez bien dans quelques disques qui ne rempliront jamais de stades mais qui valent quand même la peine de se sortir les doigts du culte.
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QUEENS OF THE STONE AGE
… Like Clockwork

Imaginez deux secondes des rockers français sortant un disque intitulé « … Comme sur des roulettes ». Lapidation médiatique assurée, fous rires et moqueries. Alors que bizarrement, quand c’est Queens Of The Stone Age, on se met à transpirer des molaires en imaginant l’asphalte gondolant au-dessus d’un horizon qu’on tenterait de rejoindre à 150 à l’heure, le bras pendant nonchalamment le long de la portière d’une Cadillac décapotable. Mais comment peut-on encore tomber aussi facilement dans le panneau du rêve américain ? En mettant le volume à fond. Ca couvre les paroles. Et tout le reste. Here we go.
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PRIMAL SCREAM
More Light

Au risque de passer pour une trompette, avant d’écouter le nouveau Primal Scream, je me demandais encore si Bobby Gillespie ne faisait pas partie de la famille de Dizzy. Ceci dit, une fois « More Light » avalé en entier, je suis en mesure d’affirmer au moins une chose : tandis que les vieilles stars du rock n’en finissent plus de remplir des stades avec des disques qui sonnent creux, Primal Scream bande encore.
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THE LOVED DRONES
The Tangible Effect of Love

Un label belge (Freaksville), deux rosbeefs cinglés de synthés (Android 80 et Man From Uranus), un expert es-Fender Rhodes (Georges Hermans), un flûtiste de travers (Jean-François Hustin), une icône de l’underground folk des seventies (Emanuelle Parrenin) et un producteur au pseudo – relativement – plus connu que son patronyme (Benjamin Schoos, alias Miam Monster Miam) : non, il ne s’agit pas de l’Agence tous risques de la console de son, mais du combo improbable ayant couché sur bandes « The Tangible Effect of Love », sous le nom de The Loved Drones. Quittons donc ce chapeau très name dropping pour voir l’effet que ça fait sur les oreilles.
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LAND OBSERVATIONS
« Roman Roads IV-XI », get in the c(h)ar

Un disque invendable — « Roman Roads IV-XI » — signé sur un label à vendre — Mute. Tandis que le business musical accouche d’empires malades, James Brooks tricote à la guitare et sans un mot des odes aux voies romaines : en route pour les grands espaces, tandis que les patrons d’EMI et Universal, trop occupés à tripoter leurs calculettes, en oublient de regarder l’horizon au travers des (pourtant) immenses baies vitrées de leurs bureaux.
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FUSION EMI / UNIVERSAL
Les indés p(i)as d’accord

Universal veut racheter EMI ? La Commission européenne est OK. Mais à condition de céder des actifs. Entre autres structures concernées, Cooperative Music, dont on causait il y a peu ici-même. Racheteur envisagé ? PIAS. Ce que neuf dirigeants de labels travaillant ou ayant travaillé avec COOP refusent. Et ils le font savoir, via une pétition relayée aujourd’hui par musicweek.com.
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RUBIN STEINER
Discipline in Anarchy

Faire danser malin, ça n’est pas à la portée du premier idiot venu. Encore moins s’il est français. Heureusement, il y a Rubin Steiner. Parce que la french qui ne touch plus grand monde, ça commence à bien faire. Son nouvel album, qui sort à la rentrée, devrait servir de parfait antidote aux programmations de plus en plus consanguines des festivals estivaux.
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MATHIEU PINAUD
Itinéraire d’un attaché de presse gâté

Le point commun entre Richard Branson, Korn, la scène hardcore française des années 90, Doc Gynéco, la place des Vosges, Phoenix, Orléans, Manu Chao, le magazine Rage, JoeyStarr, Ben Harper, la Floride et Iggy Pop ? Un mec de 40 ans avec un tatouage de Marx sur le bras et celui de la pochette de « Unknown Pleasures » de Joy Division sur la jambe… Soit Mathieu Pinaud, le responsable promo du label Cooperative. Et RP depuis quinze ans. Rencontre, c’est comme ça qu’on dit, non ?
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LÜGER
« Concrete Light » ou les tapas nocturnes

Lüger ? Phantom Band qui aurait croisé Black Mountain à la machine à café pour se lancer dans une longue discussion quant aux possibilités de délocaliser le rock stoner, kité kraut pour l’occasion, dans l’espace. En réalité, cette antenne musicale de la NASAP (Noise As Soon As Possible) est installée à Madrid. Et leur fusée n’est pas prête à décoller : elle est déjà partie.
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TELEX REVIEW
Ménage de printemps

Il pleut des disques, c’est l’printemps. Plutôt que de s’étonner une fois de plus de l’incompréhensible paradoxe d’une industrie toujours plus grimaçante qui continue malgré tout à faire la promotion d’une armée de Mexicains plus ou moins talentueux, un passage en revue des troupes peut s’avérer marrant. Ils gratouillent des guitares, chatouillent des violons, jouent du piano debout et du synthé avec les pieds, ou sifflotent des mélodies de grange à foin et ne deviendront sûrement jamais Coldplay. Il n’empêche, eux aussi font le printemps. Et sonnent le retour du telex review.
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TRISTESSE CONTEMPORAINE
Now futur ?

Un blaze à finir en digipack deluxe collector dans la vitrine de Colette, un son vintage à traîner ses talons aiguilles sur les podiums des fashion weeks, coké de frais, un producteur mi cool mi hype (Pilooski), des débuts prometteurs parce qu’identité sonore forte, une suite dans le fog, parce que branchitude attendant à la porte, une release party en grande pompe au Nouveau Casino à la fin du mois et une question collée au bouton loop : et si Tristesse Contemporaine, c’était juste the XX avec quelques années de plus ?
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