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DIAMOND RUGS
Tout est bon dans le diamant

Il était une fois un mec simple qui jouait dans un groupe de folk dont la seule prétention était de poser les bases d’un naturalisme décontracté sans velléité de révolution, tellement honnête qu’il en deviendrait universel. Un truc entre le Middle East automnale à la REM et les grands lacs ouverts sur les plaines ayant bercé Neil Young. Ce mec, c’est John McCauley, cerveau en action au sein des Deer Tick, à la voix aussi rauque qu’un sac de blé avalé cul-sec.
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TELEX REVIEW
Revue discographique à caractère parfaitement aléatoire

Vous êtes tous persuadés que la musique en 2013 ne sera plus qu’une question d’ondes déflagratoires autoalimentées par un blind-test permanent pour des auditeurs sous perfusion de newsfeeds organisé par des robots-marketers délocalisés aux Philippines via les réseaux sociaux ? Vous vous dites que votre seule fantaisie en date est d’avoir dévoré une pizza au cheval en plantant le vinyle d’un groupe portant le nom d’une station de métro et incarnant « le renouveau » de la pop sur votre platine poussiéreuse avant d’entamer une danse avec votre chien en sirotant une pinte de Mister Cocktail rosé pamplemousse ? Vous vous sentez un peu seul parfois dans votre quête mystique de vérité aboutissant toujours à la même conclusion qu’il va falloir se lever très vite pour ne pas louper le prochain bus parce que France Info c’est sympa mais ça fait un peu mal à la tête quand même ?
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BBMIX 2012
Une touche de brutalité dans un monde de doute

BBmix : ces initiales évoquant un hommage au rétro-futurisme autant qu’un melting-pot des courants musicaux passés sur le grill ne vous disent peut-être rien, mais elles font résonner en nous la possibilité d’une ville, Boulogne, et de ses usines endormies, ses sièges sociaux d’entreprises high-tech, ses nouveaux quartiers standardisés, son mal-être de banlieue, sa bonhomie profonde aux charmes culturels discrètement distingués, ainsi que cette touche de zen des jardins Albert Khan. En bref, le festival boulonnais, qui fête cette année sa huitième édition, esquisse un portrait imaginaire urbain qui n’a de monotone que son côté hautain.
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ROCK EN SEINE 2012
Industrie du passéisme et risque zéro

Pour ses dix ans, le festival Rock en Seine se devait de frapper fort pour confirmer son statut de poids lourd européen, et ainsi clôturer l’été en beauté en offrant à son public une évasion haute en couleur. On ne peut pas dire que la mission ait été parfaitement remplie, bien que le nombre et la variété des groupes ait permis aux organisateurs de tirer leur épingle du jeu, si tant est qu’un véritable jeu ait pu se mettre en place.
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UN MOIS DE MARS ET ÇA REPART
Bring On your Dancing Forces !

Le mois de mars ne nous fera pas souffrir d’une pénurie de concerts de qualité, c’est le moins que l’on puisse dire. Après la French Made Party du 16 à La Flèche d’Or avec l’excellent Turzi ou encore celle du 23 au Nouveau Casino faisant coexister les radicaux Rebotini et Kill for Total Peace, la fin du mois ne sera pas en reste avec la venue au Café de la Danse des nouveaux visages de l’écurie Tricatel : Christophe Chassol et l’enthousiasmant sextet La Classe.
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POLITIC’SHOW
Les Festivals de nos politiques

Vous avez toujours imaginé votre programmation de festival idéale, mêlant les références les plus obscures et inavouables aux dernières tendances du moment. Vous vous levez parfois le matin en vous disant que putain, s’il n’y avait ne serait-ce qu’un seul festival digne de ce nom, vous prendriez direct vos places un an à l’avance, évitant ainsi la cohue des grands départs et leur lot de surtaxes par la compagnie Sans Nommer Celle-ci Forcément.
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BASS DRUM OF DEATH
L énergie du/des espoirs

Les Bass Drum of Death sont-ils un groupe de pop ? Rien n’est moins sûr, mais il faut sous-entendre la transformation de l’écurie Fat Possum, fortement ancrée dans le blues du bayou (les BDD sont d’ailleurs originaires du Mississipi), vers la production de pépites garage-pop bourrées de spontanéité à la Ty Segall – ou comment allier l’esprit pionnier américain et la technologie moderne. La réponse est sûrement à chercher du côté son utilisation : nous vivons une époque fascinante où il n’a jamais été si compliqué d’obtenir un son superbement crade. Le dernier album des Bass Drum of Death, « GB CITY », en est une belle illustration.
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