GÉRARD LAUZIER
Splendeur et misère d’un séducteur

Dans les années soixante dix et jusqu’au milieu des années quatre vingt, le dessinateur racontait dans ses albums les affres du cadre sup’ confronté à la modernisation technocratique et à la revanche des femmes. Il dézinguait aussi bien le culte du fric que les gauchistes en carton passés du col Mao au Rotary Club. Cinq ans après sa disparition, ses « Tranches de Vie » vont ressortir en intégrale chez Dargaud. Cela tombe bien, rien n’a changé.
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ROGER KASPARIAN
« Le hasard et la nécessité »

Depuis quelques semaines, la critique musicale et culturelle s’affole comme un clebs frétillant de la queue devant son nonos : Roger Kasparian accède enfin à la reconnaissance qu’il mérite depuis 50 ans avec « Sixties », une exposition de photos classieuses sur la jeunesse yeah-yeah des années 60. Toujours à l’affût du bon plan business derrière ses lunettes noires, Philippe Manœuvre envisage déjà de raconter l’histoire de celui que l’on surnomme déjà « le Sugar Man de la photo rock ». Le photographe à la retraite s’en remet à son agent et reste on ne peut plus cool. Content de montrer son travail de jeunesse après une carrière moins glamour dans la photo de mariage, il nous a accordé un entretien entre ellipses et douce nostalgie en noir et blanc.
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VAN DYKE PARKS
Le smiley sans Brian Wilson

24 ans de silence depuis « Tokyo Rose », ce concept-album où le Japon bottait le cul des idéaux ricains et vice versa. Sobrement intitulé « Songs Cycled », en clin d’œil à la première galette parue en 1968, « Song Cycle »), le nouvel album de celui qui est surtout connu pour avoir co-écrit les paroles du maudit « Smile » aux côtés du furieux Brian Wilson paraît ces jours-ci sur le label Bella Union. Un petit évènement, déjà amorcé en 2012 par la réédition des trois premiers albums de l’orfèvre pop aujourd’hui âgé de soixante-dix ans, jadis partenaire de jeu de Arlo Guthrie, Grace Kelly et des Byrds.
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PAUL GÉGAUFF (1922-1983)
Le perdant magnifique de la Nouvelle vague

Fervent amoureux du cinéma et habitué de la Closerie des Lilas, “aristocrate échoué” et jeune auteur du Paris débranché – Arnaud Le Guern consacre aujourd’hui un essai biographique passionnant sur l’homme de l’ombre le plus punk de la Nouvelle Vague: Paul Gégauff. Décrit comme le “Brian Jones de la Nouvelle vague” par Bernadette Lafont, héroïne Chabrolienne des débuts, le scénariste, écrivain et dialoguiste est aujourd’hui mis à nu dans « Paul Gégauff une âme damnée ». Un récit ô combien admirable.
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