Après dix ans à se faire tailler le portrait comme une version miniature de James Murphy par tous les nez creux incapables d’entendre dans l’innovation française autre chose qu’un copier-coller, Joakim refait surface à l’exact moment où le poupon new-yorkais raccroche les gants. Simple coïncidence ou parabole pour conclure que c’est la fin des années 2000 et qu’il va falloir changer de paire de pompes pour briller sur les parquets ? Et avec ça, je vous sers quoi, vous reprendrez bien un peu de poncif pour la route ? Arrêtons là. La grande différence, après dix ans à tourner des boutons dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, c’est que Joakim est devenu vieux, que ses morceaux sont désormais reconnaissables entre mille et que l’effet de surprise semble aussi fané qu’un remix de Daft Punk is playing at my house en 2011. Pour lui comme pour les autres, plus rien ne brille vraiment et l’excitation s’est transformée en silence de plomb. Nothing gold, donc.