J'avais de nombreuses informations sur Alice Botté, mais son palmarès impressionnant avait de quoi me perdre un peu : guitariste d’Alain Bashung, Christophe, Charlélie Couture, Daniel Darc, Jad Wio, Adrienne Pauly, Jacques Higelin, Hubert-Felix Thiefaine, Jacno, Berry, Buzy, Elli Medeiros, Balbino, Berline... Pour un type comme moi, né en 1985, pas facile de remettre ce brillant palmarès dans l'ordre chronologique.

Rien de mieux, donc, qu’une interview par un soir de pleine lune dans son home studio à Vanves, pour réaliser le grand rangement nécessaire. Ou plus précisément : le grand déballage.

Alice, commençons par ce que j’ignore complètement : comment la guitare est-elle devenue une passion, puis un moyen d’en vivre ?

Petit, je me sentais un peu comme un fantôme, et comme dans les contes souvent les fantômes ont toujours un boulet, la guitare  est pour moi devenue l’un d’eux… Mais j’ai réellement commencé à en toucher une à l’âge de douze ans. Un peu grâce à mon grand frère qui a eu un grave accident de voiture, il est resté à l’hôpital six mois dans la même chambre que son pote, lui aussi en convalescence. Ils devaient avoir vingt-deux, vingt-trois ans à l’époque, et des amis leur avaient offert un électrophone avec des disques de Jimi Hendrix. A chaque fois c’était un choc de l’entendre dans cette chambre d’hôpital, non seulement parce que c’était Hendrix, mais aussi parce que je voyais mon frère, de visite en visite, revivre. Après l’avoir quitté, une fois de retour à la maison, j’empruntais sa guitare désaccordée pour essayer de reproduire les notes d’Electric Ladyland.

Te souviens-tu de tes premières compos ?

Non… à l’époque c’était compliqué de s’enregistrer, je me souviens que c’était avec mon frère mais je n’ai aucun souvenir audio de ça. Mais lorsque mon père m’entendait chanter dans ma chambre, il me disait une phrase qui m’a longtemps marqué : « Tu chantes aussi bien qu’un cheval mais tu ne cours pas aussi vite« . Un peu plus tard, au lycée, j’ai fait partie d’un groupe qui s’appelait Sailed Jazz, nous faisions des reprises d’Higelin, de François Béranger et d’Hendrix. Et dans ce même établissement je suis devenu pote avec un certain Tom Novembre, avec lequel beaucoup plus tard j’ai monté un groupe : Les Fonctionnaires, parce que je bossais à l’époque à la Caisse De Retraite et le batteur à la Poste. Tom Novembre était à la basse, moi au chant.

A l’époque tu bossais aussi avec le frère de Tom Novembre …

Oui, avec Charlélie Couture, sur des maquettes sur lesquelles j’avais fait des arrangements de guitare, jusqu’au jour où l’une d’entre elles a été remarquée et signée chez Island pour l’album Pochette surprise. La maison de disques lui a proposé les musiciens de Peter Tosh en studio. Charlélie a évidemment accepté, mais il ne m’a pas oublié et m’a imposé comme guitariste dans le casting, ce qui a été très classe de sa part. Si je n’avais pas participé à ce disque, je ne serais probablement pas en face de toi aujourd’hui. Charlélie a été un vrai détonateur.

Et que deviennent les Fonctionnaires pendant ce temps-là ?

Charlélie a commencé à se mêler de plus en plus de notre groupe, et a voulu imposer Tom Novembre comme leader. Là, on s’est engueulés et le groupe s’est séparé, de son côté Charlélie est parti enregistrer à New York un nouvel album, Poème Rock, avec des musiciens américains. Puis il a refait appel à moi pour la tournée qui a succédé à la sortie de cet album. L’aventure continua de 1981 à 89.

Pendant ce temps-là tu vas aussi travailler avec Buzy…

Oui, je vais travailler sur son album I love you Lulu, une belle rencontre qui va me permettre d’en faire une autre : celle de Serge Gainsbourg sur un plateau télé où ils étaient tous les deux invités. Nous étions réunis dans un bar avant l’émission, et nous avons partagé quelques verres de vin blanc et quelques fous rires . A l’époque j’avais un ami qui s’appelait Boyle, qui était très fan de lui ; j’avais donc demandé à Gainsbourg de dédicacer un paquet de Gitanes pour lui et il avait signé : « Manque de Boyle, Gainsbourg« . Cet ami est décédé il y a peu de temps… Gainsbourg était vraiment un visionnaire, il savait que j’allais survivre à mon meilleur pote.

Puis tu intègres Jad Wio, je me trompe ?

Non du tout, j’ai d’excellents souvenirs de scène avec ce groupe. Des années très “Sex, drugs and rock’n’roll”, jusqu’au jour où on s’est engueulés en studio sur l’album Monstre-toi, nous étions en désaccord sur la direction artistique. Denis Bortek (chanteur de Jad Wio) a refusé à l’époque que l’album soit produit par Tom Morello des Rage Against The Machine, dont j’étais plutôt fan. Ca m’a insupporté, je suis parti.

Comment te retrouves-tu, à la fin de cette expérience de groupe, à retravailler avec Charlélie ?

Mon père décède, naturellement mes amis d’enfance viennent à son enterrement, dont Charlélie qui me propose de l’accompagner sur une nouvelle tournée. J’accepte évidemment, et nous revoilà ensemble sur scène de 1994 à 2000.

Ce n’est pas trop dur d’être à la fois ami et guitariste d’un chanteur de cette envergure ?

Si, un peu…  Évidemment, quand on se disait les choses on n’y allait pas avec le dos de la cuillère ! On se montrait beaucoup plus exigeants… Je crois que c’est pour ça qu’un jour ça s’est terminé. Aujourd’hui j’aimerais retravailler avec Charlélie, mais pas sur scène.

Le 6 juin est sortie une compilation hommage à Jacno : Jacno Future, à laquelle tu as participé avec Jacques Higelin sur le titre Mauvaise Humeur. Avais-tu déjà collaboré avec Jacno ?

Jacno, je l’ai rencontré en 85, c’est Elli Medeiros qui me l’a présenté à l’époque où j’étais son compagnon. Puis je me suis retrouvé plus tard à bosser avec lui sur l’album de Daniel Darc, Sous influence divine, en 87. Je me souviens d’un mec généreux, humble, bon vivant, qui n’a jamais hésité à me faire partager ses connections. Et puis nous partagions le même goût pour la mauvaise foi et le bon vin…

Dans les années 90 tu vas aussi te frotter à un premier poids lourd : Alain Bashung.

Nous nous sommes rencontrés pour  la première fois à la fin des années 80, au Château de Longueville avec Charlélie. Alain y enregistrait au même moment Play Blessures. Je suivais de loin ce qu’il faisait et je prenais chaque jour une claque en découvrant les morceaux… Lui bossait la nuit, nous avec Charlélie nous avions des horaires beaucoup plus raisonnables, donc nous ne faisions que nous croiser. Mais le peu de temps passé avec Alain et ses musiciens, c’étaient de très bons moments. Ensuite il m’a appelé pour enregistrer des guitares sur Osez Joséphine mais à l’époque je tournais beaucoup avec Jad Wio et j’étais rarement disponible. Une fois la tournée terminée, je l’ai accompagné sur tous les plateaux télé. On aimait bien se provoquer un fou rire quelques secondes avant d’y entrer. Il y a quelques années nous avons passé des vacances ensemble, je l’ai trouvé beaucoup moins bavard… Très pensif… Il avait envie de choses simples… Je le vois encore avec moi en train de m’aider à étendre du linge dans le jardin… Son nom raisonnera toujours comme un regret, celui de ne pas l’avoir accompagné davantage.

Tu t’es rattrapé très vite après avec Christophe.

Oui, c’est vrai. Christophe m’avait remarqué lorsque j’accompagnais en live une chanteuse qui s’appelait Arielle. Deux jours plus tard, il m’a appelé et m’a dit au téléphone : « Salut c’est Christophe, le mec qui chante Les mots bleus, j’aimerais bien que tu m’accompagnes sur scène… ». J’ai dit oui sans réfléchir, Christophe avait hanté ma jeunesse avec, entre autres, les Marionnettes.

Comment se passe la communication avec lui ?

C’est un Martien ; avec Bashung j’arrivais à communiquer d’une manière pragmatique, mais avec Christophe on est vraiment ailleurs, au-dessus des nuages, et il t’embarque avec lui. Si tu lui poses une question qui l’emmerde, il va faire semblant de ne pas comprendre et il va te répondre quelque chose de surréaliste. Si il veut t’emmener à un endroit précis, tu peux être sûr qu’il t’y embarquera d’une manière ou d’une autre. C’est un personnage qui essaye de te faire croire qu’il est complètement à l’ouest alors que c’est certainement le chanteur le plus précis avec lequel j’ai bossé. Je n’ai jamais autant enrichi ma culture musicale qu’avec ce chanteur, il connaît aussi bien la musique des années 50 que celle de demain. Malgré le fait que j’ai été son guitariste, je suis complètement fan de lui… C’est un monsieur qui m’a ouvert de nouvelles portes.

Et puis ça t’a permis de partager la scène avec Alan Vega !

Ouais, on a fait deux concerts ensemble ; en souvenir de ces deux dates je lui ai piqué son coussin en peau de léopard qui était posé sur son siège de scène. Il est toujours posé sur le siège de mon studio, je l’embrasse religieusement avant chaque session… (Rires)

Après ça tu as réalisé un album pour Buzy (Borderlove) et tu as également tourné avec Daniel Darc au moment de la sortie de l’album Crève coeur, mais je crois que tu as rencontré Daniel bien plus tôt…

Daniel, je l’ai rencontré pour la première fois à la Régence : un club gothique à Paris, c’était en 84 je crois, il était en train de démonter un cendrier mural. A un moment il s’est arrêté, m’a appelé discrètement pour me demander de le cacher et de faire le guet. Après on a discuté, et on a passé ensuite quelques heures aux toilettes… (rires) Le fait qu’on se connaisse depuis si longtemps et qu’on ait le même âge – seulement 10 jours d’écart – a facilité les choses en tournée. C’est l’un des chanteurs avec lequel je me sens le mieux. Daniel apparaît aux yeux de beaucoup de gens comme quelqu’un de compliqué, mais en fait il est très simple et généreux. Grâce à lui j’ai eu l’impression de rejouer dans un groupe, avec Asyl sur la tournée d’Amour Suprême, certains concerts étaient vraiment rock’n’roll. Que de bons souvenirs…

Désolé pour Adrienne Pauly, Balbino, Berry et d’autres pour lesquels tu as aussi bossé, mais je vois qu’on ne va pas faire long feu, il est déjà 3h du matin, alors je te propose de passer directement au chapitre Higelin.

Ah oui Higelin, “LE CHAPITRE”, Jacques c’est Jacques ! C’est l’un des rares chanteurs à m’avoir laissé autant de liberté sur scène, c’était la plus longue mais la plus belle tournée que j’aie jamais faite. Il a plus de 70 ans et a tellement d’énergie, j’ai plein de superlatifs sympas pour lui mais pas un mot pour le qualifier. J’ai vraiment été impressionné par lui. Comme Christophe, il venait très peu aux répétitions, et du coup sur scène ça le rendait complètement imprévisible. Je me souviens d’un concert à Istres qui a duré près de trois heures. Un jour il est venu me voir et m’a dit : « Alice… faut surtout pas hésiter à venir me voir en concert et à me demander de fermer ma gueule ! « . Je n’ai jamais eu envie de le faire, le temps passait toujours très vite sur scène, il nous embarquait tellement bien dans son spectacle. C’est un grand monsieur qui n’a plus envie de s’ennuyer, mais de s’amuser tout simplement.

Le chapitre Higelin s’est terminé il n’y a pas très longtemps mais un autre très prometteur est en train de s’ouvrir avec H-F Thiéfaine ; comment ce chapitre a-t-il démarré ?

Comme souvent, ça commence par un coup de fil, et ensuite par un premier rendez-vous dans un café. On a discuté de ce qu’il souhaitait comme atmosphère sur scène, on a beaucoup parlé des Cure, de Joy Division, des Stones, de Bob Dylan, de Lou Reed, et de Léo Férré évidemment… On s’est très vite bien entendu. On a eu une envie commune : ne surtout pas faire de la variété, on est beaucoup trop vieux pour ça.

J’aimerais maintenant que tu nous parles d’un projet qui te tient très à coeur : Berline, un duo que tu mènes en couple avec la femme qui partage ta vie, Barbee.

Oui !! Allez écouter ! C’est vachement bien ! (rires) Non, plus sérieusement, c’est un projet qui est réalisé sous influence amoureuse entre Barbee et moi. Si je pouvais vivre uniquement de ce projet, j’arrêterais tout le reste. J’aime jouer pour Berline parce que c’est là que je suis le plus sincère… J’ai hâte de recommencer les concerts avec elle : c’est une vraie création, je dirais même une récréation, parce que ce projet fait partie des rares choses qui me donnent envie de continuer la musique. C’est con, j’aimerais t’en parler un peu plus mais j’ai trop bu, je n’arrive pas à assurer la promo sérieusement.

Quel est le point commun entre tous les chanteurs pour lesquels tu as joué ?

Ils sont tous assez cons pour me faire confiance et ils n’ont pas de goût ! (rires) Bon allez, repose-moi des questions sur Berline, je n’ai pas bien fait ma promo…

A ton avis, qu’est-ce qui leur a plu chez toi ?

J’essaye toujours de mettre des chansons en valeur, et non pas une certaine musicalité dont la plupart des gens dans le public se foutent éperdument.

Bon sinon aujourd’hui pour qui aimerais-tu jouer ?

Iggy Pop…

Tu dis ça parce que tu as joué pour tout le monde en France…

Ah non ce n’est pas vrai, je n’ai pas joué pour Johnny Hallyday, j’aimerais bien monter un duo comme avec Berline, qu’on appellerait Johnny Division ou Les Johnny Hallyday. Faudrait que j’appelle Johnny pour lui en parler, mais je n’ai pas son portable… Et sinon plus sérieusement : Dominique A et Miossec.

Avant-dernière question : des projets à venir ?

Je prépare des nouveaux titres avec Berline, et à la rentrée sort le nouvel album de Balbino que j’ai produit et réalisé.

Quelque chose à rajouter ?

Oui, on n’a pas eu le temps de parler de Berry, je le regrette un peu…

Je t’écoute :

Bah ça a été une des meilleures rencontres musicales de ces dernières années, j’ai repris avec elle le goût des choses simples, j’espère rejouer pour elle rapidement… Et vive Berline !

Photos : Adrien Viot

http://www.myspace.com/berlineband

17 commentaires

  1. Aaaaahhh !
    Quel plaisir de lire cet entretien avec ce mec que je considère comme un mec normal: sensible, vivant et sincère. Et un putain de guitariste que j’ai découvert à son époque Charlélie (la première, je devais avoir 9-10 ans et de chouettes « grand frères » qui m’en ont fait écouter).

    Alice, si tu fais un duo avec Phil (mon chanteur et pote d’Alice), j’en fais un avec Barbee ! Fais gaffe !

    Sinon, on fait une scène bientôt ensemble, ou on reste au comptoir à se raconter nos passés ?

    Affectueusement,
    Toy.

    1. bonjour, découvert..que avant hier..honte à moi..sur la tournée de HFT…un TUEUR, une palette de son incroyable, des supers phrasés, et surtout une belle sensibilié, beaucoup de feeling dans son jeu.

  2. Bonjour Alice,
    J’étais au concert de HFT en Charente hier soir, et j’avoue avoir été bluffé par ta prestation, ainsi que celle des autres musiciens. Je ne suis pas un grand fan de Thiefaine, mais là vous mettez un atmosphère musicale que j’ai adoré. Bravo!
    Du coup, j’ai envie de découvrir Berline 😉

  3. J’ai moi aussi était au concert en charente le 26 octobre et j’ai trouvé Alice exceptionel . J’adore thiéfaine et le concert était géant !

  4. « J’essaye toujours de mettre des chansons en valeur, et non pas une certaine musicalité dont la plupart des gens dans le public se foutent éperdument. » Pas d’accord jeune homme!!!!!
    Non mais……. ne suis pas musicienne,mais étais au concert de HFT le 9 mars à Auxerre, et bien là j’ai pris mon pied aussi avec les zicos, en particulier avec le guitariste de gauche (public en face).
    J’ai même fait un petit commentaire sur le site de Hubert.
    Il a présenté ses musiciens mais n’est pas enregistré les noms, mais j’ai cherché sur la toile…et voilà ce petit mot et toc!!! parce que Hubert se met de tps en tps en retrait et là Alice adonf..Bravo
    Te dire aussi que je n’étais pas la seule à la sortie d’avoir apprécié. Voilà c’est dit, j’espère revoir HFT bientôt avec les mêmes.

  5. Salut à tous. Ma douce et moi même découvrons enfin l’identité de ce merveilleux musicien. Émerveillés une première fois lors d’un concert d’Adrienne Pauly à Allonne, on a bien remarqué que sa filiforme silhouette accompagne bon nombre de personnes très fréquentables lors de prestations télévisuelles. Hier nous étions au concert d’HPT au Mans avec la ferme intention de mettre un nom sur ces accords… Alice Botté. Merci pour cet article, qui donne à très juste titre un peu de lumière à cet homme de la pénombre.

    Bien fraternellement

    PS: je vais réécouter tous mes albums de Charlélie d’une nouvelle oreille.

  6. Je l’ai vu en concert 2 fois avec Higelin et thiephaine.
    Le voir jouer est vraiment trés plaisant.On en oublie presque l’artiste principal.Bravo Alice

  7. Merci pour cette interview qui nous permet de mieux cerner ce grand musicien. je l’ai découvert récemment avec HFT l’année dernière, j’ai eu le plaisir de le revoir sur scène une nouvelle fois à LUXEY et c’est vraiment du bonheur.
    Il ya eu des passages tellement intense musicalement, avec le bassiste Marc Perrier et son drive imperturbable, le feeling d’Alice et avec le grain de voix de Thiefaine derrière, c’était tout simplement un de mes meilleurs moments avec LA musique, j’en avais la larme qui coulait et les poils dressés. Merci beaucoup pour ce pied musical si rarement ressenti.
    Je suis d’accord sur le fait que la plupart des gens qui viennent voir les grands noms sont là pour chanter les refrains avec lui et laisse un peu de coté les arrangements musicaux et c’est bien dommage surtout quand les zicos ont autant de classe.
    Etant habitué à jouer un repertoire plus hard rock/ metal, depuis ce jour à Luxey je vois ma guitare et mon son clair différemment!

    Encore merci pour cette générosité et ce talent.

  8. bonjour Alice,
    fan de Thiefaine,je t’ai decouvert sur scene a strasbourg aux Artéfacs…..je suis apprentis debutant guitariste et gaucher!!!!!!
    bref,ton jeu m’a laissé sur le cul!!! je te trouve genial!!!
    bravo et longue vie a toi!!!

  9. Bonjour, je trouvais Thiéfaine un peu en manque « d’ambiance » ces derniers temps, j’étais à Florange, l’ambiance et la couleur étaient bien là, et beaucoup grâce à Alice. Merci !!!

  10. Je suis allée 2 fois au concert de thiefaine à Amiens et hier à Abbeville et Alice m’a complètement bluffer ces 2 fois il est exceptionnel. J’ai eu la chance après le concert de le rencontrer et de lui demander son médiator et une petite dédicace c’est quelqu’un de très simple et extrêmement chaleureux.
    Merci beaucoup pour ces 2 minutes passés en votre compagnie un seul regret celui de ne pas avoir pris de photo avec vous.

  11. je vous ai découvert au concert de HFT à Montpellier le 30.11.15 que j’avais vu à dijon il y a 30 ans….. j’ai été scotchée par votre prestation (celle de junior aussi d’ailleurs)….. orgasme musical!!!!! Merci beaucoup…..

  12. je vous ai découvert lors d’un concert dans une petite salle de Tarbes ou vous jouiez avec HIGELIN, et je suis tombée sous le charme de votre musique et de votre façon de jouer, de ne faire qu’un avec l’nstrument! Et quel plaisir de vous retrouver au concert de thiefaine. je n’avais d’oreille que pour vous…et HFT. Encore merci pour ce pur plaisir

  13. Je me souviens des premiers accords sur marcel Dadi de ce fascinant personnage .. bon on avait 17 ans et la vie devant nous . Salut Bobotte! Hervé

    1. Cela fait quelques années en effet, chers Hervé et Yves.. Je me souviens de très bons moments passés ensemble à Poincaré mais aussi et surtout en dehors !
      Avec toute mon amitié, Pascal

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